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Le moment de l'Issue pourrait être avancé ou retardé et dépend de la réunion de conditions et de causes dont la connaissance n'est pas à notre portée. Il est donc impossible de déterminer la date de la réapparition de l'Imam du Temps, et de nombreux hadiths nous recommandent de ne pas essayer de fixer ou de prévoir une date ou un délai pour l'Issue, et nous demandent de l'attendre à tout instant.
L'Imam 'Ali al-Naqî (p) prévient à cet égard: «Attendez-vous à l'Issue, même au-dessous de vos pieds (c'est-à-dire de là où vous ne vous l'attendez point)». (146)
Les croyants doivent prier Allah, chaque nuit et à toutes heures de hâter l'Issue de l'Imam al-Mahdî ('aj). Il y a pour cela de nombreux du'â' destinés à cet effet, notamment le Du'â' de l'Imam al-Redhâ (p), qui commence comme suit:
«Allâhumma-dfa' 'an waliyyika wa khalîfatika wa hujjatika 'alâ khalqika...» (Ô mon Dieu! Protège Ton Ami, Ton Lieutenant et Ton Argument auprès de Ta créature...». (147)
Le croyant se doit de se préparer et de se tenir prêt pour la réapparition de l'Imam attendu (p), c'est-à-dire de se mettre en situation d'attente d'un grand événement et d'une haute autorité morale et spirituelle révérée, et de prendre conscience qu'il attend la rencontre, la présence et le gouvernement de l'Imam al-Mahdî (p).
Se préparer signifie dans ce cas: se doter d'une haute morale, éduquer son âme, parfaire sa conduite, perfectionner sa religion et sa piété afin qu'il soit digne de compter parmi les serviteurs et les soldats de l'Imam (p).
L'Imam al-Sâdiq (p) définit et résume ce devoir dans les termes suivants: «Quiconque aimerait avoir le plaisir de figurer parmi les compagnons d'al-Qâ'im (le Résurrecteur), doit attendre. Et dans cette attente, il doit se comporter avec piété et s'armer de nobles caractères». (148)
Le croyant doit se résigner à attendre l'Issue de l'Imam (p) sans se montrer trop pressé ou impatient. Il est tenu certes de prier Allah de hâter sa réapparition, mais sans éprouver ou manifester un sentiment d'impatience, si cette Issue tarde à venir, en disant ou se disant par exemple: «Mais pourquoi al-Mahdî (p) tarde-t-il tant!?» ou bien: «Que l'Occultation est longue! Cela suffit! Nous ne pouvons plus attendre! Que son Issue tarde à notre impatience!».
Le croyant doit donc faire preuve de patience et de résignation, accepter le Décret et la Décision d'Allah et éviter d'objecter à la prolongation de l'Occultation de Son Waly (Ami).
Lorsque quelqu'un demanda à l'Imam al-Sâdiq (p): «C'est pour quand cette affaire que vous attendez! Elle tarde à notre impatience!» L'Imam (p) répondit: «Que ceux qui sont pressés périssent et que les Musulmans soient sauvés!». (149)
L'impatience et la hâte sont des défauts susceptibles de conduire à des attitudes condamnables. Le fait d'avoir hâte ou d'être impatient de voir sortir l'Imam al-Mahdî pourrait inciter le croyant à croire au premier faux Mahdî se proclamant «le guide attendu», par exemple, ce qui le condamne à l'égarement et à l'égarement de ceux qui le suivraient dans cette voie. De plus, l'impatience pourrait amener le croyant au désespoir, et à douter des affirmations des Ahl-ul-Bayt (p) relativement à l'Issue, ou à finir par renier le principe même de l'existence et de la réapparition de l'Imam du Temps, ce qui déboucherait sur l'abandon de ses devoirs envers le Guide attendu et à la cessation de ses prières en vue de sa réapparition.
En fait, le croyant doit s'efforcer d'adopter une attitude pareille à celle recommandée par l'Imam al-Mahdî (p) lui-même dans le du'â' suivant:
«Ô mon Dieu! Tu es le Tout-Connaisseur à Qui on n'apprend rien sur le moment le plus propice à l'Issue de Ton Ami, et le plus convenable pour lui permettre de réapparaître et de sortir de son Occultation. Gratifie-moi donc de la patience nécessaire pour que je n'éprouve pas le désir de voir se hâter ce que Tu retarderais, ni tarder ce que Tu hâterais».
(wa anta-l-'âlimu ghayru-l-mu'allimu bi-l-waqti-l-lathî fî-hi çalâhu amri waliyyika fî-l-ithni lahu bi-idhhâri amrihi wa kachfi sitrih-i, fa-çabbirnî 'alâ thâlika hattâ lâ uhibba ta'jîla mâ akh-kharta wa lâ ta'khîra mâ 'ajjalta). (150)
Pour rester à l'abri de l'égarement, le croyant se doit de lire le Du'â' al-Gharîq, conformément à la recommandation suivante de l'Imam al-Sâdiq (p):
«Vous serez gagnés un jour par le doute et vous resterez sans étendard visible ni imam guidant. Et ne sortira indemne de ce doute que celui qui lira le Du'â' al-Gharîq (du noyé) que voici:
Yâ Allâhu! Ya Rahmânu! Yâ Rahîmu! Ya Muqallib-al-qulûbi! Thabbit qalbî 'alâ Dînik-a!
(Ô mon Dieu! Ô Tout-Miséricordieux! Ô Très-Miséricordieux! Ô Celui qui fait changer les coeurs! Affermis l'attachement de mon coeur à Ta Religion!). (151)
De même le croyant est tenu d'implorer Allah de préserver sa foi et sa religion des menées subversives des satans, des mécréants, des hypocrites et des ennemis des Ahl-ul-Bayt (p), et de les empêcher d'être en proie au scepticisme et au doute.
Pour ce faire, il est recommandé de lire du'â' al-Gharîq (du'â' du Noyé) précité, surtout, après chaque Prière quotidienne obligatoire:
Yâ Allâhu! Ya Rahmânu! Yâ Rahîmu! Ya Muqallib-al-qulûbi! Thabbit qalbî 'alâ Dînik-a!
(Ô mon Dieu! Ô Tout-Miséricordieux! Ô Très-Miséricordieux! Ô Celui qui fait changer les coeurs! Affermis l'attachement de mon coeur à Ta Religion!). (152)
Le croyant est tenu de prier Allah d'accorder la victoire à l'Imam (p) sur les mécréants, les athées, les hypocrites et sur tous les ennemis de la Religion.
Il suffit pour cela de lire quelques du'â' prescrits à cet égard, et tout particulièrement le Du'â' al-Nudbah déjà cité.
Dans ce Du'â', on lit des passages qui comportent justement des prières en vue de la victoire de l'Imam al-Mahdî (p): Allâhumma wa aqim bihi-l-Haqqa wa ad-hidh bihi-l-Bâtila (Et humilie par lui (l'Imam al-Mahdî) Tes ennemis).
Les croyants doivent-ils se soulever et entrer en rébellion ou en guerre contre le pouvoir et le Gouvernant oppresseur et injuste pendant l'Occultation?
Que peut-on déduire des hadiths tels que ceux qui suivent et qui sont attribués à l'Imam al-Sâdiq (p): «Si tu vis sous un régime injuste et oppressif, suis ton chemin et en croisant celui (un agent du régime) que tu crains, salue-le. Car quiconque s'oppose à ce régime risque de se faire tuer et de périr. Or, Allah dit: «Et ne vous jetez pas par vos propres mains dans l'abîmes» (153) et: «Personne parmi nous, nous les Ahl-ul-Bayt, ne se soulèvera jusqu'à la sortie de notre Résurrecteur, pour combattre une injustice ou recouvrer un droit, sans que l'épreuve ne l'éradique et sans que son soulèvement n'augmente notre malheur et le malheur de nos adeptes»? (154)
En fait les différents hadiths qui traitent de ce sujet pourraient paraître de prime abord divergents ou contradictoires pour le commun des mortels et les non-spécialistes, ce qui est normal, car il faut savoir distinguer dans les hadiths ce qui est authentique de ce qui est douteux, ce qui est dit à titre de taqiyyah (dissimulation de protection), ce qui doit être précisé et détailler par d'autres hadiths, ce qui nécessite d'être mis dans son contexte pour être compris correctement, ce qui a une portée générale et universelle de ce qui est ponctuel et circonstanciel etc.
En outre, pour pouvoir tirer d'un hadith un enseignement, une recommandation, une interdiction ou une obligation, il faut surtout voir l'ensemble des hadiths relatifs au même sujet, ce qui ne peut se faire que par ceux qui sont versés dans les sciences du Hadith, les uléma et les faqih.
En tout état de cause, on peut dire que ces hadiths dans leur ensemble n'interdisent pas la résistance au pouvoir oppresseur et la lutte contre lui, mais mettent en garde contre des actions qui pourraient exposer inutilement la vie des croyants, et surtout l'élite d'entre eux, au danger et à l'anéantissement.
La règle générale est donc de suivre l'opinion du mujtahid ou le dirigeant religieux qualifié et remplissant toutes les conditions requises de cette dignité dans une telle situation, car seule cette autorité spirituelle compétente, désignée par la Charia pour diriger les croyants pendant l'absence de l'Imam, peut déduire le jugement légal de l'ensemble de ces hadiths. Et dès lors qu'il décrète le soulèvement contre le gouvernant oppresseur, les croyants ont le devoir de le suivre et de se conformer à ses directives. Ce faisant, s'il mourait lors d'un tel soulèvement, il sera mort en martyr. C'est du moins ce qui ressort de l'ensemble des hadiths qui traitent de sujet. En voici un hadith assez représentatif :
Le croyant doit éviter de prévoir des dates précises pour la réapparition de l'Imam al-Mahdî (p). Beaucoup de hadiths nous interdisent une telle pratique.
Ainsi, l'Imam al-Sâdiq (p) dit à l'un de ses compagnons: «Ô Mofadh-dhal! Ne fixe pas de dates, car quiconque fixe une date pour la réapparition de notre Mahdî, se serait associé à la Science d'Allah et aurait prétendu qu'Allah lui montre Ses Décrets!». (155)
Et lorsqu'un autre compagnon de l'Imam al-Sâdiq (p) lui demanda s'il y avait une date précise à l'avènement de l'Imam al-Mahdî ('aj), il répondit: «Ceux qui fixent une date (à cet événement) mentent! Ceux qui fixent une date à cet événement mentent! Ceux qui fixent une date à cet événement mentent!». (156)
Par "ne pas fixer ou prévoir une date", on entend qu'il ne faut que le croyant dise que l'Imam attendu (p), réapparaîtra telle année, telle semaine, tel jour, telle heure etc. Mais il peut mentionner les événements et les signes qui précèdent son avènement, et à partir desquels il peut parler de l'époque approximative de sa réapparition.
Lorsqu'Abû Baçîr demanda à l'Imam al-Sâdiq (p): «Que je te sois sacrifié! Quand al-Qâ'im (p) réapparaîtra, l'Imam al-Sâdiq (p) lui répondit. - O Abâ Muhammad! Nous sommes d'une famille qui ne fixe pas de date (à cet événement). Muhammad (P) avait dit: « Sont menteurs ceux qui y fixent une date». Et l'Imam d'ajouter: - Ô Abâ Muhammad! Cet événement sera précédé de cinq signes précurseurs: le premier sera le Cri au mois de Ramadhân, puis la sortie (la révolte) d'al-Sufiyânî, la sortie d'al-Khurâsânî, l'assassinat d'al-Nafs al-Zakiyyah, l'engloutissement dans le désert». (157)
(Annexe du précédent devoir)
En outre, le croyant a le devoir de démentir aussi ceux qui fixent une date à l'avènement d'al-Mahdî ('aj).
L'Imam al-Sâdiq (p) dit à ce propos à un compagnon (Mohammad ibn Muslim): «Ô Muhammad! Si quelqu'un prétend fixer une date (à cet événement) en nous citant, ne crains pas de le démentir, car nous ne fixons pas de date à cet événement ». (158)
Le croyant doit éduquer et discipliner son âme, et s'efforcer d'y parvenir en se conformant à ce qu'Allah - le Très-Haut - dit dans Son Noble Livre: «A réussi, certes celui qui la purifie (son âme)». (159)
Chaque croyant doit déployer tous ses efforts en vue de parfaire sa foi, d'acquérir les hautes vertus, la perfection humaine et les nobles caractères, d'incarner la piété, de se débarrasser de ses vices, et en un mot de suivre l'exemple de l'Imam du Temps (p).
Ce devoir est même l'un des plus importants des devoirs des croyants, car le but originel et essentiel de la création de l'homme et de sa venue sur terre est l'éducation de l'âme et la marche vers la perfection. Et on peut dire que la révélation du Coran et l'envoi des Prophètes visent en fin de compte ce même noble objectif.
L'Imam al-Sâdiq (p) dit: «Quiconque aimerait compter au nombre des compagnons du Résurrecteur (al-Qâ'im), qu'il attende et qu'il oeuvre, en attendant, en vue d'atteindre à la piété et aux nobles caractères ». (160)
L'Imam al-Mahdî (p) écrit dans une déclaration qui porte son autographe : «Si nos adeptes - qu'Allah leur accorde la réussite dans Son obéissance - vivaient dans la concorde des coeurs et le respect du pacte, la bénédiction de notre rencontre n'aurait pas tardé à leur parvenir, et le bonheur de nous voir aurait été hâté pour eux. La seule chose qui nous retient loin d'eux c'est certains agissements de leur part, que nous détestons et que nous n'aimerions pas qu'ils commettent. Allah est Celui à qui on demande l'aide, Il nous suffit et Il est le meilleur garant». (161)
Les croyants sont tenus d'observer la taqiyyah pendant l'Occultation chaque fois que cela s'avère nécessaire. La taqiyyah est un principe islamique général, selon lequel le croyant se doit de dissimuler sa foi lorsque la manifestation de celle-ci pourrait mettre en danger sa vie ou celle des Musulmans.
Ce principe fut appliqué et souligné surtout par les Imams d'Ahl-ul-Bayt (p), en leur qualité de successeurs légitimes du Prophète (P) et de garants de l'intégrité du Message de l'Islam et de la Sunna, lorsque les différentes dynasties califales déviationnistes essayèrent de les décimer avec leurs adeptes. Ainsi, le croyant doit appliquer le principe de la taqiyyah avec les ennemis de la religion, les hypocrites, les mécréants et tous ceux qui refusent de reconnaître la Vérité.
L'Imam al-Sâdiq (p) dit : «La taqiyyah est le bouclier du croyant et son abri. Qui n'observe la taqiyyah n'a pas de foi». (162)
La taqiyyah n'est pas applicable à des gens indécis ou vivant dans la confusion, ni à des personnes égarées dans la religion, ni aux ignorants, à condition de savoir que toutes ces catégories d'individus ou de groupes ne refusent pas la Vérité, s'ils venaient à la connaître et qu'ils sont capables de la garder pour eux, si sa divulgation peut nuire aux croyants et à la cause d'Allah. Mais dans le doute, si l'on ne sait pas si une personne fait partie de ces catégories ou non, il vaut mieux observer la taqiyyah.
L'Imam al-Sâdiq (p) dit: «Il ne s'agit pas seulement de savoir si la personne à qui vous parlez de notre Cause, peut y croire et l'accepter, mais aussi la garder pour elle et ne pas la divulguer à ceux qui en sont indignes». Et l'Imam (p) d'ajouter : "Par Allah ceux qui nous ont déclaré la guerre ne sont pas plus menaçants pour nous que ceux qui rapporte, en nous citant, ce que nous n'aimons pas." (163)
Quant l'Imam Ali (p), il explique cette situation difficile à laquelle a été la Cause d'Ahl-ul-Bayt comme suit : «Notre cause est difficile, lourde à assumer; seuls le peuvent un Ange du plus haut rang, un prophète envoyé (un nabî mursal) ou un croyant fidèle dont Allah a éprouvé le coeur pour la foi» (164)
Il est évident que ces hadiths concernaient une période où les Imams d'Ahl-ul-Bayt subissaient de plein fouet une répression sauvage et risquaient l'extermination sans autre forme de procès. Et son application est valable à toutes époques où la même situation ou le même danger existe.
Supporter le méfait, la nuisance, endurer l'hostilité des ennemis et leur hypocrisie, se montrer patient face aux difficultés, aux malheurs et aux calamités, et enfin rester ferme dans la religion malgré toutes les pressions et attendre stoïquement la venue de l'Imam al-Mahdî ('aj) sans montrer des signes d'impatience, voilà l'attitude générale à adopter par le croyant, selon les recommandations des Imams d'Ahl-ul-Bayt (p), pendant l'Occultation.
En effet, selon l'Imam al-Sâdiq (p), le Messager d'Allah (P) dit:
«Les gens connaîtront une époque où le pouvoir ne s'obtient que par le meurtre et la tyrannie, la richesse que par l'usurpation et l'avarice, l'amour que par l'abandon de la religion et la soumission à la passion. Quiconque atteindra cette époque et acceptera alors d'endurer la pauvreté tout en pouvant obtenir la richesse, de supporter la haine tout en pouvant le remplacer par l'amour, et de patienter devant l'humiliation tout en pouvant gagner l'honorabilité, Allah le gratifiera de la récompense spirituelle décernée à cinquante véridiques qui ont cru en moi». (165)
L'Imam al-Sâdiq (p) dit encore:
«Ne sais-tu pas que celui qui attendra l'Issue et endurera le mal et la peur qu'il vivra, sera demain dans notre groupe?!». (166)
Ceci dit, il faut savoir qu'il n'y a pas de contradiction entre l'endurance du mal et de l'injustice et la légitime défense et la lutte et le combat contre les ennemis et les tyrans, étant donné qu'il s'agit de savoir comment adopter l'attitude appropriée et judicieuse selon chaque situation. De même, ce qui précède ne devrait pas empêcher le croyant de s'efforcer, chaque fois que cela serait possible, de se soustraire aux méfaits et aux malheurs auxquels il serait soumis, de lutter contre la pauvreté et de résister à l'humiliation en tenant compte des circonstances favorables et défavorables.
(Annexe du précédent devoir)
Le croyant doit non seulement faire preuve d'endurance, de patience et de fermeté (dans sa foi) face aux malheurs et calamités qu'il subirait, mais également recommander la même attitude aux autres croyants, aux membres de sa famille, à ses connaissances, à ses proches et à ses amis.
Le Messager d'Allah (P) dit: « C'est à propos de 'Ali que la sourate «wa-l-'Açr» (167) a été révélée». Et le Prophète (P) d'interpréter le contenu de cette sourate comme suit : «A l'époque de la Résurrection, (l'homme sera en perdition : c'est-à-dire les ennemis des membres de la famille de Muhammad) : "inna-l-insâna lafî khusr" ; (à l'exception de ceux qui croient à leur autorité), "illâ-l-lathîna âmanû" ; (et accomplissent les bonnes oeuvres en consolant leur frères), "wa 'amilû-ç-çâlihâti" ; (en s'enjoignent mutuellement l'endurance) pendant l'Occultation de leur Absent (l'Imam al-Ghâ'ib), wa tawâçaw bi-ç-çabri"». (168)
Le croyant doit faire preuve de bienveillance envers notre Maître, l'Imam al-Mahdî ('aj), accomplir ce qui est digne de lui, ce qui est dans son intérêt, ce qui lui fait plaisir et ce qui suscite son agrément. Ceci, il ne peut y parvenir que par l'obéissance et la piété dans tous les domaines, partout et toujours.
Selon l'Imam al-Bâqir (p), le Prophète (P) dit: «Allah ne regarde pas un serviteur pieux qui s'efforce d'obéir à son Imam et d'être bienveillant envers lui, sans qu'Il ne le place à nos côtés auprès de Lui». (169)
L'Imam al-Sâdiq (p) dit: «Ô masses de chiites! Reflétez une bonne image de nous et non une mauvaise image». (170)
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