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Dans le second cas (lors de sa réapparition) le croyant est tenu de combattre sous ses ordres, d'endurer les souffrances que son soutien lui causerait, de sacrifier ses biens, sa vie etc. pour sa cause.
(Annexe du précédent devoir)
Le croyant doit former l'intention sincère et dépouillée de toute hésitation et de tout doute d'être déterminé et résolu à soutenir l'Imam absent et de se mettre à son entière disposition lors de sa réapparition.
L'Imam al-Sâdiq (p) dit à cet égard: «En formant l'intention de vous mettre à la disposition de l'Imam al-Mahdî (p) vous obtiendrez le mérite spirituel (thawâb) de celui qui aura été mort en martyr sous ses ordres, lors même que vous mourriez dans vos lits». (121)
Et:
«Je ne me mets en dehors des martyrs de Tufûf (Karbalâ') (122), ni ne considère mon mérite spirituel comme étant inférieur au leur, car j'ai l'intention d'apporter mon soutien ce jour-là, si j'étais encore vivant. Il en va de même pour nos Chiites (adeptes), lesquels seront considérés comme martyrs, avec une telle intention, lors même qu'ils mourraient dans leurs lits». (123)
(Annexe du quarante-neuvième devoir)
Chaque croyant est tenu d'oeuvrer en vue de rassembler les autres croyants, de les unir et d'obtenir leur consensus pour apporter un soutien unanime, massif et collectif à l'Imam attendu (p) et à sa cause, la désunion et les fractures ne peuvent que nuire à la Communauté des fidèles.
La nécessité de l'union des croyants et de leur coopération pour la bonne cause est clairement soulignée dans le Coran: «Ô les croyants! (..) Entraidez-vous dans l'accomplissement des bonnes oeuvres et de la piété...». (124)
L'Imam al-Mahdî (p) lui-même insiste sur la nécessité de l'union des fidèles pour réaliser leur espoir de le rencontrer:
«Si nos adeptes - qu'Allah les gratifie de l'opportunité de Lui obéir - étaient unis dans les coeurs pour tenir le pacte qui les lie, la bénédiction de nous rencontrer ne serait pas retardée». (125)
(Annexe du quarante-neuvième devoir)
Le croyant doit prier Allah de le faire vivre jusqu'à la réapparition de l'Imam al-Mahdî ('aj) et de lui accorder le privilège d'être au nombre de son entourage, de ses compagnons rapprochés et de ses soldats dévoués. Pour espérer l'exaucement de cette prière, il peut recourir à certains du'â' prescrits, tel que Ziyârat-al-Bay'ah (Visite pieuse d'allégeance) (126), attribué à l'Imam al-Sâdiq (p) et Du'â' al-'Ahd (127) déjà cité, recommandé par les Ahl-ul-Bayt (p), lesquels expriment un tel désir.
Ainsi, le croyant lit dans Du'â' al-'Ahd par exemple: «Et fais de moi l'un de ses partisans, de ses adeptes et de ses défenseurs, et donne que je sois au nombre de ceux qui tombent en martyr sous ses ordres».
(Annexe du précédent devoir)
La lecture du Du'â' al-Nûr (ou al-'Ahd), déjà cité à plusieurs reprises est particulièrement recommandée pour les croyants qui aspirent à se rapprocher de l'Imam al-Mahdî (p).
Ainsi l'Imam al-Sâdiq (p) dit à ce sujet: «Quiconque lit ce du'â' pendant quarante matinées, sera au nombre des partisans de notre Résurrecteur. Et s'il venait à mourir avant sa réapparition, Allah le sortira de sa tombe, et lui accordera pour chaque mot (contenu dans ledit du'â') la récompense de mille bonnes actions et lui enlèvera mille de ses péchés». (128)
Notons à toutes fins utiles que ce du'â' commence ainsi: «Allâhumma Rabb-al-Nûr-il-'adhîm wa Rabb-al-Kursiyy-ir-rafî'...» (O mon Dieu, Seigneur de la Lumière immense et Seigneur du Trône sublime...)
Le croyant doit renouveler son serment d'allégeance envers l'Imam al-Mahdî ('aj), sinon après chaque prière obligatoire quotidienne, du moins une fois par jour ou à défaut une fois par semaine.
L'allégeance signifie ici que le fidèle s'engage à soutenir et à défendre la cause de l'Imam avec sa vie et ses biens sans lésiner, pour ce faire, sur aucun moyen à sa portée.
Il est utile de rappeler ici que dans son sermon d'al-Ghadîr, le Messager d'Allah (P) ordonna à toute la Umma de prêter serment d'allégeance aux Imams infaillibles d'Ahl-ul-Bayt (p), et que la prestation de ce serment est l'une des conditions nécessaires de la Foi, laquelle Foi ne se complète que par l'accomplissement et le maintien de cette prestation d'allégeance.
Prise dans ce sens, la prestation de serment d'allégeance requiert certaines conditions, à savoir:
1- La détermination intime ou la formation mentale de la ferme intention d'obéir totalement à l'Imam (p), de le soutenir et de le défendre jusqu'à la dernière goutte de sang et par tous les moyens disponibles.
2- La manifestation et de cette intention d'allégeance et de cette détermination intime par la parole.
A ces deux conditions s'ajoute une troisième, lorsque la prestation du serment d'allégeance aura lieu pendant la présence et la réapparition de l'Imam ('aj), à savoir que le fidèle doit taper de sa main sur la main de l'Imam (p), lorsque celui-ci demande cette formalité. Mais le serment d'allégeance sous cette dernière forme ne peut et ne doit se faire qu'avec l'Imam lui-même ou son représentant particulier, et elle est obligatoire, si l'Imam l'ordonne.
Il est donc interdit de prêter serment d'allégeance sous cette forme, à quiconque d'autre que l'Imam lui-même (p) durant son Occultation, lors même que la personne à qui le fidèle prête serment serait une autorité religieuse ou un faqîh réunissant les conditions requises de son titre, peu importe que le serment d'allégeance soit fait pour lui personnellement ou par délégation au nom de l'Imam (p).
L'Imam al-Sâdiq (p) dit à ce propos à l'un de ses compagnons: «Ô Mufadh-dhal! Toute prestation de serment d'allégeance, faite avant la réapparition d'al-Qâ'im, sera un serment de mécréance, d'hypocrisie et une duperie. Allah maudira celui qui prêtera un tel serment d'allégeance et celui à qui il aura été fait». (129)
En revanche, la prestation de serment d'allégeance faite sous sa première forme et sans la troisième condition peut se faire pendant son Occultation, et elle est même très recommandée et mieux encore, elle constitue un des signes de la foi.
Il y a beaucoup de textes attribués aux Imams d'Ahl-ul-Bayt (p), qui mettent en évidence la nécessité de prêter serment d'allégeance à l'Imam al-Mahdî ('aj). Citons entre bien d'autres le Du'â' al-'Ahd qu'il est recommandé de lire chaque jour après la prière de l'aube, tout comme il est recommandé de renouveler la prestation du serment d'allégeance et la lecture de ce Du'â' après chaque prière quotidienne obligatoire ou une fois par jour, ou chaque vendredi, ou même une fois dans la vie, comme nous le recommande l'Imam al-Bâqir (p): «Quiconque lit ce du'â' une fois dans sa vie (...) sera inscrit dans le registre d'al-Qâ'im (le Résurrecteur). Et lorsque notre Résurrecteur réapparaîtra, on l'appellera par son nom et le nom de son père, et pour lui remettre ce registre en lui disant: «Tiens, prends ce livre de pacte que tu as conclu avec nous dans la vie terrestre, et ce conformément à la Parole d'Allah - Il est Puissant et Sublime -, «sauf celui qui aura pris un engagement avec le Tout Miséricordieux» (130)».
Notre devoir de croyant est de prier et d'implorer Allah avec application et insistance de nous gratifier de la wilâyah de l'Imam al-Mahdî (p), c'est-à-dire de croire en lui, d'éprouver de l'amour et de l'amitié pour lui, et de lui obéir, car c'est de cette wilâyah que dépendra notre bonheur dans ce monde et dans l'autre monde. Et plus notre rapport avec cette wilâyah est solide plus notre position auprès d'Allah et auprès de son représentant (p) sera élevée.
Il est à noter qu'avoir la wilâyah ne dépend pas uniquement des efforts et de l'action du croyant, mais surtout et avant tout de la volonté d'Allah, il faut que les croyants continuent inlassablement à supplier leur Créateur de leur faire accéder à cette position privilégiée.
Allah -Gloire à Lui- dit: «Il pourvoit aux besoins de qui Il veut; Il est le Fort, le Tout-Puissant!». (131)
Le croyant doit se surveiller en permanence afin de s'assurer que le degré de sa piété et de sa proximité de l'Imam al-Mahdî (p) n'aille pas diminuant ou descendant. Et dès qu'il se rendrait compte qu'il y a un certain laisser-aller ou relâchement dans l'accomplissement de ses obligations envers Allah et de ses devoirs envers Son représentant attendu, il devra se ressaisir et se mettre sur une pente montante.
D'autre part, le croyant doit se sentir toujours en présence et sous la surveillance de l'Imam al-Mahdî ('aj). Aussi doit-il éviter de commettre le moindre geste, le moindre mouvement qui puisse mécontenter l'Imam ou s'opposer à sa volonté. Il doit essayer toujours de faire en sorte que ses actes aient l'agrément de l'Imam, car l'agrément de l'Imam est l'agrément d'Allah.
Selon de nombreux hadiths, les actes des Chiites sont présentés à l'Imam al-Mahdî (p), notamment le lundi, le jeudi et le vendredi de chaque semaine. Il faut donc que le croyant évite de commettre le moindre méfait qui susciterait en lui le sentiment de honte devant son Imam, lorsque celui-ci examine sa conduite.
La confirmation de l'examen des actes des croyants par l'Imam al-Mahdî ('aj) est sous-tendue dans le verset coranique suivant: «Et dis: Oeuvrez, car Allah va voir votre oeuvre, de même que Son messager et les croyants» (132), dont l'interprétation est la suivante: les actes de la Umma sont exposés au Prophète (p) chaque lundi et chaque jeudi, et il les connaît ainsi. De même, ils sont exposés aux Imams d'Ahl-ul-Bayt (p), lesquels sont désignés dans le verset par le mot «les croyants». (133)
L'Imam al-Sâdiq (p) fait la même affirmation: «Les actes sont montrés chaque jeudi au Messager d'Allah et aux Imams». (134)
En d'autres termes, et pour récapituler, disons que le croyant est tenu de surveiller tous ses actes, gestes et paroles afin de s'assurer qu'ils sont conformes aux principes et à la volonté de l'Imam, sachant que l'Imam est partout avec lui et observe tous ses actes, comme l'affirme lui-même dans un document qui porte son autographe: «Nous sommes au courant de vos nouvelles, et rien ne nous échappe de vos faits» (135) et l'Imam d'ajouter: «Nous ne négligeons pas vos efforts envers nous ni n'oublions vos évocations de nos souvenirs». (136)
Pour éviter toute confusion dans les esprits, il faut noter que le but principal et l'intention essentielle du croyant doivent être toujours l'obtention de l'agrément d'Allah, en sachant que cet agrément est la raison d'être de son Imam et l'objectif vers lequel Il veut conduire les croyants. Or le croyant ne peut obtenir l'agrément d'Allah et de Son représentant sur Terre qu'en suivant scrupuleusement les enseignements de Sa Religion et les directives de Son représentant, et surtout en obéissant aux ordres de celui-ci (p).
Il va sans dire que la surveillance du soi et le perfectionnement de cette surveillance ne peuvent se réaliser que progressivement et requièrent des efforts soutenus et une vigilance continuelle.
(Annexe du cinquante-sixième devoir)
Les croyants doivent implorer leur Seigneur pour qu'Il leur fasse conserver la position qu'ils ont atteinte dans leur amour et leur dévouement pour l'Imam al-Mahdî (p), et pour qu'ils ne perdent pas ce privilège et cette bénédiction.
Ainsi, si le croyant s'estime être au nombre des partisans et des adeptes fidèles de l'Imam ('aj), par exemple, il doit prier Allah de ne pas lui faire perdre cette place bénie, comme cela est indiqué dans un célèbre du'â': «Et ne substitue pas d'autres à nous, car le fait de nous faire remplacer par d'autres est facile pour Toi, mais trop dur pour nous...» (Wa lâ tastabdil bi-nâ ghayranâ, fa-inna-stibdâlaka bi-nâ ghayranâ 'alayka yasîr-un wahuwa 'alaynâ kathîr-un). (137)
Les croyants sont tenus de défendre la cause de l'Imam (p) et protéger l'intégrité de sa Religion et des Traditions du Prophète (P), dont il est le gardien.
Cette défense consiste à mettre en évidence et à diffuser le vrai savoir et la vérité. En d'autres termes, chaque croyant doit tout mettre en oeuvre afin de faire connaître la vérité à tout le monde.
En effet le Prophète (P) dit: «Si les hérésies prévalent au sein de ma Umma, le connaisseur doit faire connaître ses connaissances. S'il ne le fait pas, la malédiction d'Allah descendra sur lui». (138)
Le fidèle est tenu de servir ou de se mettre au service de l'Imam al-Mahdî ('aj) autant que faire se peut. Ceci semble d'autant plus comme un devoir élémentaire envers son Eminence que les anges et prophètes s'enorgueillissent d'être à sa disposition. Le grand Prophète al-Khidhr (p), malgré sa haute position auprès d'Allah n'est-il pas au service de l'Imam du Temps (p)!? L'Imam al-Sâdiq (p) résume dans les termes suivants ce qui précède: «Si je venais à vivre jusqu'à sa venue (d'al-Mahdî), je me mettrais à son service tout au long de ma vie». (139)
En fait, si servir un croyant est, comme on le sait, un acte très recommandé en Islam et appelle une grande récompense spirituelle, servir l'Imam du Temps et le Commandeur de tous les croyants est a fortiori plus recommandé et constitue l'un des meilleurs actes de piété.
Il est significatif à cet égard de jeter un coup d'oeil sur le petit dialogue entre 'Îssâ fils de Marie et les apôtres: «O masse d'apôtres! J'ai quelque chose à vous demander. Accédez donc à ma demande. - Ta demande est acceptée, ô Esprit de Dieu!, répondirent les apôtres. 'Issâ se leva et lava leurs pieds. Les apôtres dirent: - C'était plutôt à nous de te laver les pieds, ô Esprit de Dieu! - La personne qui mérite le plus d'être servie, c'est le savant. Si je me suis humilié ainsi devant vous, c'est pour que vous vous humiliez devant les gens de la même façon dont je me suis humilié devant vous, après ma disparition». (140)
La nécessité de servir l'Imam étant établie, il reste à savoir comment se mettre à son service. On peut servir l'Imam al-Mahdî (p) en rendant différents services à ses fidèles amis, ses fervents adeptes, ses sincères partisans, en résolvant leurs problèmes, en subvenant à leurs besoins, ou en tenant des réunions consacrées à l'évocation de ses mérites et de sa haute position auprès d'Allah, en publiant des livres sur lui et traitant de sa cause, en construisant des écoles religieuses dans l'intention de le servir.
Il est à noter qu'il y a une différence entre servir l'Imam (p) et le soutenir, car le premier est plus général que le second dans le sens que le service peut être considéré comme une sorte de soutien alors que le soutien ne peut tenir lieu de service, étant donné que ce dernier exige l'action et la présence directe du serviteur, alors que le soutien peut se faire indirectement.
Une autre différence entre le service et le soutien est que le premier implique l'humilité et la modestie du serviteur devant le maître, alors que le second non. Toutefois, si le soutien est fait dans l'intention express de servir, et avec l'implication de la personne directement dans l'action de soutien, auquel cas, il aura valeur de service.
Il est indiqué que le croyant vive dans l'attente impatiente de l'Issue et de la Réapparition de l'Imam al-Mahdî ('aj). Il doit attendre sa sortie, jours et nuits, à toutes heures et à tous moments.
L'Imam al-Sâdiq (p) dit à ce sujet: «Heureux soient les adeptes du Résurrecteur, qui attendent sa réapparition lors de son Occultation et qui lui obéissent lors de son Issue. Ceux-là sont les amis d'Allah, qui n'éprouveront aucune crainte et qui ne seront pas affligés». (141)
L'Imam 'Ali ibn al-Hussayn (p) dit: «Les gens de l'époque de son Occultation, qui reconnaissent son Imamat et qui attendent impatiemment son Issue sont les meilleurs des gens de toutes les autres époques». (142)
Parlant de l'Imam du Temps ('aj), l'Imam Muhammad ibn 'Ali al-Taqî (p) dit : «C'est le Mahdî dont on doit attendre l'Issue pendant son Occultation et à qui l'on doit obéir lors de sa réapparition» (143) et: «Les croyants sincères attendront alors impatiemment son Issue et les sceptiques le renieront». (144)
Évoquant les futures générations qui vivraient à l'époque de l'Occultation de l'Imam al-Mahdî (p), et qui désireraient le voir sans le pouvoir, l'Imam al-Sâdiq (p) dit: «Alors, ils devront attendre et prévoir sa sortie matin et soir». (145)
Selon de nombreux hadiths l'attente de l'Issue (la réapparition de l'Imam al-Mahdî - 'aj -) fait partie de la Religion d'Allah et elle est obligatoire pour tout le monde et à toutes les époques, et non seulement après son Imamat ou lors de son Occultation, puisque ces hadiths nous apprennent que les Musulmans de l'époque de ses prédécesseurs attendaient son Issue bénie.
Il est à noter - et c'est une évidence - que l'attente de l'Issue de l'Imam ('aj) n'appelle la récompense spirituelle d'Allah que si elle se fait dans la pure intention de s'approcher d'Allah - Il est Puissant et Sublime - tout comme les autres actes d'adoration, tels que la Prière, le jeûne, le Pèlerinage, qui ne sont acceptés que s'ils sont accomplis avec l'intention de plaire à Allah uniquement.
Il reste à rappeler que «l'intention de se rapprocher d'Allah» revêt plusieurs formes dont la meilleure est celle d'obéir à Allah et de L'adorer, parce qu'Il mérite obéissance et adoration, et non par désir de gagner le Paradis ni par crainte d'encourir Son Enfer.
Récapitulons pour mieux saisir notre devoir de croyant vis-à-vis de l'Imam du Temps ('aj). L'attente de son Issue et son obligation ne se limitent pas à une époque spécifique ni à un lieu particulier ni à des circonstances spéciales: le croyant est tenu d'attendre cette Issue sans discontinuer et de ne jamais en être distrait, à aucun moment et nulle part. Etre désespéré de l'Issue et de la réapparition de l'Imam est défendu, car la perte d'espoir en Allah est interdit d'une façon absolue.
Donc quiconque serait gagné par un tel sentiment de désespoir ne pourrait pas vivre l'état d'attente dont tout croyant est tenu. Bien plus, même un état de désespoir partiel ou momentané n'est pas permis, ou en d'autres termes, on ne doit pas perdre l'espoir en l'avènement de l'Imam et en son Issue pendant un laps de temps déterminé, en se disant ou en pensant par exemple que l'Imam ne réapparaîtrait avant 50 ans, ou dans une semaine, ou ce matin etc.
Car, en écartant la possibilité de la réapparition de l'Imam attendu pendant un temps précis, le croyant sera porté à ne plus attendre son Issue pendant ce laps de temps, ce qui est contraire à son obligation de vivre continuellement et sans interruption dans l'état d'attente du Résurrecteur.
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