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Mais cette méthode n’a eu d’autre résultat que de refouler aux plus profonds de son cœur ses ressentiments, ce qui a entrainé plus tard, les plus fâcheuses conséquences.94

L’envie n’occasionne pas que des dommages psychologiques; elle est aussi cause de dépérissement du corps comme en témoigne cette parole de l’Emir des Croyants:

«Je m’étonne de l’indifférence des envieux à l’égard de la santé de leur corps.»95

Le docteur Frank Headerk écrit pour sa part:

«Eloignez de vous et de vos pensées les causes des douleurs psychologiques dont la jalousie; car elles sont les suggestions démoniaques de l’âme. Elles ne se contentent pas de détruire le système de pensée en l’homme, mais elles font croître aussi dans son corps les cellules nocives et occasionnent des dégâts considérables, Elles entraînent un ralentissement dans la circulation sanguine, affaiblissent les nerfs, ramollissent l’activité physique et psychologique et enlèvent à l’homme son but et son espoir. Elles réduisent son niveau d’intelligence au degré le plus bas.»

D’autres paroles de l’Imam Ali confirment le péril encouru par l’envieux tant pour son esprit que pour son corps.

«L’envie fait dépérir le corps.»96

Et: «Méfiez-vous de l’envie, car elle humilie l’âme.»97

Un psychiatre a dit:

«L’envie violente est une des douleurs morales les plus fortes entraînant pour l’âme une grande souffrance, des erreurs flagrantes, et la conduisant à une injustice et à un arbitraire considérables, Sachez que la plupart des actes de l’envieux ne procèdent pas de sa propre volonté, mais du démon de l’envie.»

L’Imam Sadjâd, fils de l’Imam Hossein -que la paix soit sur eux- dit dans une des suppliques qu’il adresse au Créateur:

«Mon Dieu, préserve mon cœur du mal de la jalousie afin que je ne porte un regard de dépit sur le bonheur et la satisfaction de qui que ce soit. Fais que je sois si loin de toute envie que je veuille toujours la santé et le bonheur d’autrui. Et en même temps fais que lorsque je retrouve chez autrui tes faveurs temporelles et spirituelles, et que lorsque tout le monde me paraît vertueux, affable, généreux, gentil et capable, je demande à Toi, à Ton Essence Sacrosainte, de m’en accorder encore plus et de meilleure stabilité, et que je ne recours qu’à Ton Essence sublime qui est sans égale et unique.»

Nous ne devons pas laisser que de bas instincts et des désirs vils empêchent notre accomplissement, et changent la douceur de vivre en amertume. Il faut au contraire, animer notre esprit de nobles ambitions, et aspirer à l’acquisition des qualités humaines éminentes. Car de telles aspirations nous hausseront, tôt ou tard, à nos objectifs.

A ce propos, l’Emir des Croyants, donne la recommandation suivante:

«Concourez à qui aura le meilleur caractère, l’enthousiasme le plus grand, les pensées les plus imposantes; votre récompense sera alors très grande.»98

Le docteur Marden écrit:

«Si vous vous concentrez sur l’acquisition de traits de caractères souhaités, vous finirez par les avoir. L’existence naturelle est régie par une intelligence naturelle. Si vous aspirez à vivre dans l’insouciance et la paresse, il ne tient qu’à vous. Si vous appartenez à l’espèce qui broie du noir, à qui tout apparaît obscur, il vous sera possible de trouver une voie de salut en un laps de temps. Vous n’aurez qu’à penser au contraire de tout ce qui jusqu’ici occupait votre esprit, c’est-à dire aux choses qui suscitent l’enthousiasme et la gaieté dans ce monde.

Si vous rêvez d’avoir de bons traits de caractères, mettez-vous-y avec persévérance et résolution. Grâce à l’opiniâtreté que vous mettrez à les acquérir, vous rendrez votre esprit apte à les accepter, et vous atteindrez votre but.

Ne craignez pas d’animer votre résolution pour de nouveaux objectifs. Ecrivez-les même sur votre front, et que tout le monde sache que vous avez tel ou tel projet.

En peu de temps vous verrez comment votre esprit vous conduira vers vos ambitions avec une puissance magnétique;»

Le Dr. Mann, écrit dans les «principes de la psychologie.»:

«Nous avons constaté par l’expérience que dans certains cas, le fait de penser à accomplir un acte déterminé, entraîne la réalisation de cet acte de façon imperceptible, avant même que nous l’accomplissions consciemment.

Par exemple si nous pensons à fermer notre poing, certains nerfs de la main se contractent quelque peu, se préparant à transmettre l’ordre aux doigts. Cette réaction peut se mesurer au galvanomètre. Il existe aussi certaines personnes qui peuvent hérisser leurs cheveux volontairement, ou contracter les veines de leurs mains rien qu’en se suggérant qu’ils les ont plongées dans de l’eau glacée.

D’autres arrivent également à contracter ou à dilater leur pupille, en concentrant leur esprit sur l’idée de contraction ou celle de dilatation.»

La compréhension des réalités exerce un effet bénéfique sur nos pensées, notre volonté et nos inclinations. C’est le voile des passions qui obstrue la vision du cœur, et embrouille l’esprit.

Il faut nettoyer le miroir de l’intelligence, par la piété pour voir s’y refléter la réalité et la vérité, puis enrayer les séquelles de l’envie, de la méchanceté envers autrui, et des désirs corrompus. Ensuite il faut rompre en soi les chaînes contraignantes du ressentiment et de l’inimitié débarrasser l’âme des maux et douleurs qui l’affligent, et les remplacer par l’amour, la bienveillance et l’humanisme.

L’orgueil

* La lumière de l’amour aux horizons de la vie.
* L’orgueil engendre l’inimitié profonde.
* Les Saints, parangons de modestie.

Les horizons de la vie humaine sont constamment éclairés par la flamme de l’amitié.

Elle a une influence profonde et durable dans la marche de l’homme, au double plan spirituel et matériel, et possède en cela un pouvoir immense et surprenant.

Cette force puissante est inhérente à l’âme et se développe jusqu’à devenir un océan.

Si la clarté vivifiante de l’amour s’effaçait notre environnement, notre âme serait cernée de toute part par l’obscurité, la solitude et le désespoir, et l’on végéterait dans l’ennui et le dégoût de soi et du monde.

L’homme est de par sa création doté de l’instinct grégaire; vivre en communauté lui est nécessaire.

Le déséquilibre psychologique, le fait fuir la société, rechercher la solitude et détester la vie collective. Ceux qui s’isolent, et vivent en reclus pâtissent en réalité d’un handicap psychique et existentiel, car il est évident que l’homme coupé de la communauté, ne pourra jamais faire seul son bonheur. Tout comme les nombreux besoins corporels l’obligent à s’activer, son esprit a aussi des exigences qu’il faut combler, L’âme a soif d’amour, et les hommes s’efforceront toujours de la satisfaire.

Nous sommes dans un besoin permanent et impérieux d’amour et de compréhension. Depuis le jour où nous ouvrons les yeux sur ce monde, jusqu’à la dernière minute où se referme le livre de notre existence, nous ne cessons de ressentir les empreintes profondes de l’amour.

Quand il sent peser sur ses épaules les charges de la vie et que son âme s’afflige par les évènements, et que les malheurs ont presque achevé de corroder tous ses espoirs, l’homme laisse apparaître sur son visage la soif d’affection et d’amour qu’il éprouve en son fond. C’est cette soif qui nourrit en lui la flamme, qu’un jour meilleur naîtra des difficultés présentes, où la joie succédera à l’affliction.

Sa conscience ne recherchera plus alors calme et silence qu’à l’ombre de l’amour, et s’il est un baume pour les douleurs et les peines, ce ne peut être que l’amour.

L’amour de l’homme envers son semblable est l’un des sentiments les plus nobles, et nous pouvons même le considérer comme le fondement de toutes les vertus, et la source de leurs effusions.

L’amour peut se communiquer, et la meilleure voie en est de se persuader qu’il faut montrer généreusement notre affection envers nos congénères, ce qui est en soi très profitable.

Si l’homme laissait se répandre les joyaux de son cœur, il en recevrait en contrepartie le centuple.

Il ne tient qu'à chacun d’aimer et de se faire aimer. Et pour parvenir aux trésors de l’affection nos cœurs doivent déborder de lumière et de sincérité. Nous devons purifier nous pensées, et nous montrer accueillant envers tout le monde.

Les sages ont dit:

La perfection de toute chose réside dans le degré de manifestation de ce qui la caractérise essentiellement; et ce qui caractérise l’homme, c’est l’attachement et l’amour.

Cette affinité spirituelle, cette attraction réciproque, ce penchant qui existe entre les âmes, sont le socle sur lequel se fonde la solidarité, la coexistence entre les gens.

Le docteur Alexis Carrel écrit dans son livre: «Réflexions sur la conduite de la vie»:

«Pour que la société atteigne au bonheur, il faut que les individus qui la composent se soutiennent les uns les autres à l’image des briques d’un édifice.

Mais rien ne peut les cimenter d’autre que l’affection que l’on observe parmi les membres d’une famille: affection qui malheureusement ne s’étend pas à toute la grande famille humaine.

L’amour a deux aspects: celui qui recommande d’aimer son prochain, et celui qui recommande de se faire aimer de son prochain et de s’en rendre digne. Tant que tout un chacun n’aura pas fait un effort pour renoncer aux mauvaises habitudes, l’affection réciproque n’existera pas en acte. On peut parvenir à cet objectif, en se refondant soi-même, et en se libérant des chaînes des défauts et des vices qui nous séparent des autres.

C’est alors que les voisins se regarderont avec affection, que l’ouvrier et le patron pourront avoir réciproquement un sentiment d’amitié.

Seuls l’amour et la tendresse peuvent instaurer dans la société humaine ce même ordre que l’instinct entretient depuis des millions d’années dans la société des fourmis et celle des abeilles.»99

Rien d’autre que l’Amour ne sera notre Loi Rien de plus stable n’est gravé sur la Table de l’existence.100

L’orgueil engendre l’inimitié profonde:

L’amour de soi fait partie des instincts fondamentaux de la nature humaine, et est nécessaire à la poursuite de la vie. C’est de ce même instinct que procèdent l’attachement de l’homme à ce monde, et sa lutte obstinée pour assurer sa survie. Bien que cet instinct naturel soit une source d’énergie fructueuse, et permette l’éclosion de nombreuses qualités louables, il n’en demeure pas moins que s’il se développe de façon abusive et désordonnée, il donne lieu à la perversion morale et à diverses déviations.

Le premier écueil aux vertus est la tendance trop prononcée à l’égocentrisme, au point que nulle place n’est laissée à l’amour d’autrui. C’est cet amour excessif de soi qui empêche la reconnaissance de ses fautes, et l’acceptation des réalités incompatibles avec son égoïsme.

Le professeur Robinson dit:

«Il nous arrive de modifier spontanément nos opinions sans effort et sans émotion. Mais, si l’on vient nous affirmer que nous sommes dans l’erreur, nous nous révoltons contre cette accusation et prenons instantanément une attitude défensive.

C’est avec une incroyable légèreté que nous formons nos convictions, mais il suffit qu’on menace de nous les arracher pour que nous nous prenions pour elles d’une passion farouche. Evidemment, ce ne sont pas tant nos idées que notre amour-propre que nous craignons de voir en danger....

Nous nous insurgeons non seulement quand on nous dit que notre montre retarde, que notre voiture est démodée, mais aussi quand on insinue que notre conception des canaux de Mars, de la valeur médicinale du salicylate ou de la civilisation des Pharaons est erronée.... Il nous plaît de continuer à vivre dans les croyances que nous avons été accoutumés à considérer comme vraies.»101

L’orgueil, le plus grand ennemi des hommes ravage leurs bonheurs. De tous les vices moraux aucun n’est aussi répugnant; il rompt les liens de l’affection et de l’entente, les remplace par l’inimitié, et attire la réprobation générale.

Tout comme on attend des autres qu’ils nous marquent de l’estime et de la considération, il faut préserver leur honneur, s’abstenir de tout ce qui serait contraire aux règles de la bonne fréquentation, et nuirait à la concorde.

Le mépris des sentiments des gens suscite forcément une réaction, entraînant pour son auteur humiliation et discrédit.

Chacun jouit selon son mérite et son rang du respect et de la bienveillance profonde des gens. Mais celui qui est prisonnier de son égoïsme, et dont la vie entière est régie par l’amour de soi, ne prend en considération que les désirs de sa personne, ne s’inquiétant jamais de l’état de son prochain. Il s’acharne à se donner des airs de célébrité et de grandeur, et à faire reconnaître sa supériorité illusoire.

Son obstination à vouloir mériter le respect des gens, hors de toute logique, fait naître une contradiction flagrante entre ce qu’il désire et la haine et la répulsion profondes que lui voue son entourage.

Cette réaction de la société envers l’orgueilleux lui est accablante, et il ne la supportera qu’avec peine et amertume.

L’infatuation s’accompagne toujours de pessimisme. La flamme de la susceptibilité brûle dans le cœur de l’égoïste, et lui fait voir tout le monde comme des ennemis.

L’indifférence des autres à son égard et les coups que son orgueil en reçoit continuellement ne s’effacent jamais de sa mémoire, et qu’il le veuille ou pas, agissent particulièrement sur son esprit. Et chaque fois que l’occasion lui est donnée, il laisse se déchaîner son ressentiment et sa vengeance contre la société, et il n’aura de cesse que lorsque son bouillonnement intérieur se sera assagi.

Quand le démon de l’orgueil et de l’égotisme s’insinue en l’homme, il fait naître en lui un «sentiment d’infériorité», qui se développe graduellement en «complexe d’infériorité» pénible et destructeur, pouvant donner lieu à différents crimes, et conduire l’orgueilleux à des actes d’injustice de plus en plus graves.

De l'étude de l’histoire universelle, il se dégage clairement ce fait que ce sont les arrogants et les fats qui se sont toujours dressés contre les prophètes divins, et ont refusé d’admettre la vérité et le droit.

Les exterminations collectives, et les barbaries qui ont accompagné les guerres mondiales, et ont failli entraîner le genre humain au bord de l’anéantissement ont eu leur cause dans l’orgueil et l’amour démesuré de soi qui animaient certains groupes de personnes parvenues aux rênes du pouvoir.

La plupart des individus ayant grandi dans les familles déchues, et parvenu à un poste quelconque de l’échelle sociale, se réfugient le plus souvent dans la vanité et cherchent par cette voie à compenser l’infériorité de leur extraction.

Ils s’imaginent avoir une personnalité supérieure à celle des autres, et tentent par une attitude orgueilleuse à faire accréditer cette supériorité illusoire.

Chacun peut constater autour de lui ce type de caractère. Un homme réellement éminent et de valeur n’éprouve jamais le besoin de se grandir aux yeux des gens, de se donner des airs de supériorité ou de leur montrer du mépris. Il sait pertinemment que l’orgueil ne confère nulle grandeur authentique, que l’égoïsme et la fierté ne donnent pas du mérite, et qu’ils n’ont porté personne au pinacle.

Un psychologue recommande:

«Fixez des limites à vos espoirs et désirs, baissez le niveau de vos attentes, libérez-vous des passions et des instincts, éloignez-vous de l’orgueil et de la vanité, et brisez les liens de l’illusion; vous vous assurerez alors une santé plus forte et plus durable.»

Les Saints, modèles de modestie.

La modestie est la vertu clef pour se faire aimer. Le modeste, se conformant à la morale, élève sa valeur dans la société jusqu'à un degré honorable, accroissant ainsi le rayonnement de sa personnalité dans les cœurs.

Naturellement, il ne faut pas confondre la modestie et l’avilissement, chacune des deux qualités devant être traitée à part. La première est une vertu morale procédant de l’honneur et de la magnanimité de la personne ainsi que de la tranquillité de sa conscience, alors que la seconde naît de la décadence morale, et traduit l’absence de personnalité.

Loghman le sage mettait en garde son fils contre l’orgueil, en ces termes que rapporte le Coran:

«Et ne renfrogne pas ta joue, pour les gens, et ne foule pas la terre avec arrogance; Dieu n’aime pas du tout, vraiment, le présomptueux plein de gloriole...»102

Dans une autre sourate, le Coran dit:

«Et ne foule pas la terre avec orgueil; non, tu ne sauras jamais déchirer la terre et tu ne pourras jamais être haut comme la montagne!»103

Ali, l'Emir des Croyants dit dans le sermon appelé: «Al-Qasiah»:

«Certainement si Dieu devait permettre à quelqu’un qu’il fut fier, Il l’aurait permis à Ses Prophètes et Amis favorisés. Mais Dieu –qu’Il soit exalté- a fait détester la vanité aux saints et leur a agréé l’humilité.

Ils ont alors posé leurs joues sur la terre, mêlé leurs visages dans la poussière, ont montré de la compassion envers les Croyants, et sont demeurés des gens modestes...»104

Avant lui le Prophète de l’Islam -que la paix soit sur lui et sur sa Famille- disait:

«Evitez l’orgueil! Car quand l’homme se montre longtemps arrogant, Dieu ordonnera qu’on l’inscrive parmi les despotes.»

L’Imam Sadeq a formulé de façon concise l’origine psychologique de l’orgueil:

«Nul ne se montre orgueilleux, à moins d’éprouver en lui-même un sentiment d’humiliation.»105

Le Dr. Bride dit:

«Pour une personne ou pour un peuple, la recherche de la supériorité ne signifie rien d’autre que mépris et méchanceté envers leurs semblables.

La plupart des inimitiés et des querelles de nos jours, résultent du complexe d'infériorité. En réalité au fond de pareils comportements se trouvent une sorte de fausse compensation du sentiment de faiblesse.

Autrement aucun homme pur et honorable ne verrait un privilège ou une différence entre lui-même et les autres.»106

Les arrogants et les vaniteux sont satisfaits de leurs actes et paroles. Ils considèrent même leurs insuffisances comme des qualités éminentes.

A ce propos, l’Imam Moussa Ibn Jaafar -que la paix soit sur lui- a dit:

«L’orgueil a plusieurs degrés, notamment celui où il enjolive à l’homme ses mauvaises actions, les lui fait voir justes, les lui fait aimer, et lui fait croire qu’il fait œuvre belle.»107

Un psychologue écrit pour sa part:

«L’orgueilleux prend ses défauts pour des qualités, ses insuffisances pour des avantages. Ses accès de colère contre ses subordonnées sont à ses yeux une preuve de l’excellence de sa personnalité; sa faiblesse et sa maigreur lui deviennent une preuve de sa sensibilité extrême, elle-même résultant de son élévation spirituelle. Les gros sont rigolos et indélicats.

En revanche, s’il est gros, c’est alors un signe de bonne santé. Et comme un esprit sain est dans un corps sain, on ne peut jamais compter sur les maigres. Ils s’énervent vite et l’on ne peut jamais prévoir leurs réactions... et ainsi de suite...»108

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