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En s’habituant à la discrétion sur les défauts des amis, on consolide l’amitié. Quand on remarque un point faible chez un ami, il faut savoir choisir le moment opportun pour lui en parler, et l’inviter en aparté à se changer.

Quand on veut édifier un ami en lui reprochant son défaut, il faut s’y prendre avec une précaution particulière de façon à ne pas le blesser.

Un fin psychologue a dit:

«Vous pouvez faire comprendre à un homme qu’il se trompe, par un regard, une intonation, un geste aussi éloquemment que par des mots. Et si vous lui dites qu’il a tort, croyez-vous ainsi l’amener à penser comme vous? Non, jamais! Vous avez frappé un coup direct à son intelligence, à son jugement, à son amour-propre. Cela va l’inciter à riposter, mais ne l’amènera jamais à modifier son opinion. Vous pourrez bien ensuite lui jeter à la tête toute la logique d’un Platon ou d’un Emmanuel Kant, vous ne changerez pas la conviction de cet homme, car vous l’avez blessé.

Ne commencez jamais en annonçant: "Je vais vous prouver cela...", "Je vais vous démontrer que..." Cela équivaut à dire: "Je suis plus malin que vous. Je vais vous faire changer d’avis.»

Il est difficile même dans les conditions les plus favorables de corriger l’opinion de nos semblables. Alors, pourquoi élever encore des obstacles? Pourquoi vous handicaper? Si vous avez l’intention de prouver quelque chose, que personne n’en sache rien. Opérez si adroitement, si subtilement, que nul ne puisse soupçonner où vous désirez en venir.

Suivez le conseil du poète:

«Enseignez sans paraître enseigner....»82

Regard sur les enseignements de la religion:

Le Coran met en garde les moqueurs contre le noir destin qui leur est réservé, et les invite à redouter l’issue finale de leurs mauvaises actions:

«Malheur a tout calomniateur acerbe,....»83

L’Islam prescrit aux musulmans le respect des règles morales et celles de la politesse afin de sauvegarder l’intégrité sociale, et leur interdit les insinuations diffamantes les uns envers les autres qui créent la division, et la tension dans les rapports mutuels. Les musulmans doivent tous veiller au respect de la dignité d’autrui et s’abstenir de se montrer méprisants ou humiliants.

L’Imam Sadeq, dit:

«Le Croyant éprouve au contact de son frère en religion le même sentiment de paix que celui que ressent l’homme assoiffé qui reçoit de l’eau fraîche.»84

Et L’Imam Mohammad al-Bâqer, cinquième Imam des Chiites dit:

«Il suffit comme défaut pour un homme, de voir en autrui le mal qu’il ne voit pas en soi-même, ou de se moquer des gens pour un handicap qu’il a aussi, ou de nuire à son ami, par une indiscrétion.»85

L’Imam Ali, le premier des Imams -que la paix soit sur eux tous- a dit:

«Garde-toi de fréquenter les mauvaises langues, car nul n’est à l’abri de leurs coups.»86

Même s’il devait faire violence à son penchant naturel, l’homme devrait apprendre à accueillir avec le sourire, les reproches fondés qu'on lui adresse avec une bonne intention. Grâce à ces critiques, et en portant notre attention sur nos insuffisances, nous serons à même de créer en nous-mêmes les conditions favorisant notre édification et notre amélioration.

L’Emir des Croyants, Ali, nous donne à ce sujet le conseil suivant:

«Que le plus préférable parmi les hommes soit pour toi celui qui te montre ton défaut, et qui t’aide à le combattre.»87

Dale Carnégie écrit dans son livre: «comment se faire des amis.»:

Aujourd’hui, je ne crois presque plus rien de ce que je croyais il y a vingt ans, exception faite pour la table de multiplication. Et encore! J’en arrive même à douter de celle-ci lorsque je lis les théories d’Einstein.

Dans vingt ans d’ici, je ne croirais peut-être plus un mot de ce que j’ai dit dans ce livre. Mes opinions sont beaucoup moins définitives qu’elles ne l’étaient autrefois. Socrate répétait à ses disciples en Athènes: "Je ne sais qu’une chose: c’est que je ne sais rien.".

Que voulez-vous... Je n’ai pas la prétention de me croire plus fort que Socrate; c’est pourquoi j’ai cessé d’affirmer aux gens qu’ils ont tort....»

Toujours dans le même livre est rapportée une parole d’Emerson:

«Tout homme m’est supérieur en quelque manière: c’est pourquoi je puis m'instruire à son contact.»

L’Emir des Croyants a dit:

«Celui qui est curieux de découvrir des vices chez les autres, a intérêt à commencer par les siens.»88

Le docteur Helen Schachter dit:

«Plutôt que de trouver toujours à redire sur le comportement et la parole des gens, il vaudrait mieux chercher à compatir à leurs maux et leurs douleurs et les aider dans la mesure du possible. Plus encore, occupons-nous de nos propres misères; portons sincèrement et courageusement notre attention sur elles, et tâchons de les traiter.»89

Au lieu de s’atteler résolument à se réformer l’ignorant s'emploie à cacher ses inaptitudes.

L’Imam Ali a dit:

«C’est assez pour être stupide que de regarder les défauts des gens, et de ne pas regarder ceux qui sont dissimulés en soi-même.»90

Aviboury écrit:

«Nous fermons trop les yeux, du fait de notre bêtise, sur nos imperfections, et nous les recouvrons du voile de la négligence et de l’inconscience, pour nous tromper ainsi nous-mêmes. Il est étonnant que les gens cherchent à dissimuler leurs défauts, et ne pensent jamais à s’amender. Quand un de leurs défauts est trop visible pour être travesti ils se débrouillent par des milliers d’artifices pour le préserver des regards, et en réduire la gravité. Ces gens-là oublient que toute incapacité, même légère, s’alourdira au fil des jours, comme la graine qui grandit jusqu’à devenir un grand arbre.»91

L’examen attentif de la psychologie est la seule méthode utilisé de nos jours par les savants pour en étudier les maladies et les traitements correspondants.

L’Imam Ali recommandait la même démarche disant:

«L’homme doué de raison devrait observer et recenser les imperfections de son âme en matière de foi, de morale et de comportements. Puis se' es rappeler ou les noter par écrit, et œuvrer à déraciner ces défauts l’un après l’autre.»

Un psychologue moderne préconise la méthode suivante pour une introspection fructueuse:

«Asseyez-vous seul et à l’aise dans une chambre silencieuse. Prévenez auparavant les membres de votre famille de ne pas vous déranger.

Plus le lieu choisi sera calme et reposant, mieux ce sera, car le but recherché exige une condition fondamentale, à savoir que votre pensée ne soit nullement préoccupée par autre chose que cet objectif, ni par des soucis matériels.

Ayez avec vous du papier à bon marché, et un porte-plume au trait rapide. Je dis papier à bon marché, pour que vous puissiez vous en servir sans vous inquiéter de sa valeur, et porte-plume à trait rapide car vous serez dans un état où votre esprit sera sollicité par mille et un facteurs psychologiques pouvant vous retenir, et vous inhiber.

Rédigez une liste des sentiments et des états que vous avez éprouvé en vous-même ce jour-là et la veille.

Puis après, réexaminez la liste en chacun de ses éléments, méditez sur chaque sentiment ou état et écrivez tout ce qui vous vient à l’esprit à son sujet, sans retenue ni limitation, même si cela prend beaucoup de pages.

Après cela, gardant à l’esprit tous les instincts et passions, l’amour de soi, l’égoïsme, l’orgueil, etc... Comparez-y toutes vos pensées, vos actions et sentiments, l’un après l’autre, et demandez-vous quel instinct a été à l’origine de tel ou tel acte ou sentiment?

Le but de cette introspection est d’apporter des transformations dans la personnalité morbide, de façon que la force régénératrice et consolidatrice de son être puisse la libérer de ses névroses, surmonter ses contradictions psychologiques, et l’amène à ressentir une personnalité nouvelle. Il trouvera de nouvelles valeurs, de nouveaux objectifs dans son existence, et en fait, prendra une nouvelle direction dans sa vie.»

L’envie

* Un penchant obscur et perverti.
* L’envieux brûle de frustration.
* La religion blâme la malveillance.

L’homme est constamment en mouvement dans ce monde en tumulte, plein d’embûches et d’épreuves, s’imposant peines et difficultés, et nourrissant l’espoir de cueillir, une à une dans cette vie agitée, les fleurs prometteuses d’un avenir radieux.

Tant que la mort n’aura pas rompu ses liens avec ce monde, et tant qu’il gardera en lui une lueur d’espoir, l’homme courra sans relâche après le bonheur. En un mot c’est l’espérance qui exalte la vie, et adoucit l’amertume.

Les uns courent après la richesse et les biens matériels, et s’y dépensent sans nulle paresse, d’autres recherchent la célébrité et la grandeur. Les préoccupations des hommes dépendent de leurs besoins corporels, et de leur accomplissement spirituel.

Les aspirations diffèrent en fonction du niveau de compréhension. Mais il faut noter qu’elles n’engendrent le bonheur que si elles sont compatibles avec nos besoins spirituels et, aidant à notre promotion intellectuelle, éclairant les voies, nous sauvant des ténèbres de la misère et de l’infortune.

Il arrive qu'un instinct, comme l’ambition ou la cupidité, échappe au contrôle, et mette l’âme sur la voie de la perdition. Parmi ces aberrations de l’instinct, l’envie se présente comme une passion excessivement déviée, emprisonnant la conscience et empêchant l’homme de parvenir à ses justes fins.

Le malveillant ne supporte pas de voir quelqu’un dans le bien-être. Voyant les autres jouir de toutes les faveurs, il ressent continuellement le poids d’un malaise.

On dit que Socrate aimait à répéter que l’envieux dépérit et maigrit rien que de voir 1’embonpoint des autres.

Le jaloux passe son temps à se torturer l’âme de remords et à attiser en soi la flamme de l’inimitié.

Il souhaite malheur et infortune à tout le genre humain et recourt à la ruse et à la tromperie pour le frustrer de son bonheur.

Un grand écrivain a dit:

«Comme une ville sans forteresse ni muraille protectrice, nos âmes courent le danger de tomber aux mains de brigands qui en troubleraient la sérénité. Le moindre vent peut alors démonter la mer de nos émotions et donner l’occasion à plus d’une passion ennemie de s’incruster dans notre âme et d’y imposer sa loi jusqu’au dernier souffle.

Tout malade même ignorant sait qu’il doit consulter un médecin traitant, mais le malheureux atteint du mal de l’envie doit brûler, souffrir et se taire.»

L’envieux nourrit toujours le projet illusoire de faire disparaître les faveurs auxquelles il n’accède pas lui-même, et use pour cela de tout prétexte et stratagème. Dans ses actes, il obéit aveuglément et sans retenue à ses plus vils penchants.

Sa laideur se révèle au grand jour quand il se met à calomnier ouvertement les personnes qu’il envie. Et quand sa passion n’est pas calmée et qu’il constate que son vœu est contrarié, il n’est pas exclu qu’il puisse attenter même à la liberté de ces personnes, voire à leur vie qu’il détruirait pour satisfaire sa passion déchainée.

Oui, tel est son penchant. Mais s’agit-il là d’un instinct réellement humain? Est-il compatible avec l’objectif authentique de l’homme?

L’envieux ne se situe pas seulement hors du cadre de l’humanité; il tombe même en-deçà de l’animalité. Car celui qui ne partage pas les douleurs des autres manques à un critère de l’humanité. Que dire alors de celui qui se réjouit du spectacle de la misère des autres.

L’envieux brûle du feu de la frustration et de l’échec.

Parmi les plus importants facteurs contribuant au progrès et au succès, figure l’art de se faire aimer. Quiconque peut régner sur les cœurs par sa bienveillance et ses qualités élevées pourra jouir de leur aide et gardera en main les atouts nécessaires pour une réussite permanente.

Les gens de bien sont comme une lumière pour la société. Ils en sont les pionniers, et leur noble nature influe profondément sur sa formation morale.

Quant à l’envie elle est par sa face hideuse aux antipodes des belles qualités et des grandes vertus qu’elle voue à l’anéantissement; et elle fait écran entre les individus. Elle ne permet à personne de se faire une place respectable dans le cœur des gens et empêche l’astre de l’amitié de briller. Par conséquent, l’envie sape le sentiment de solidarité et de l’entraide.

En manifestant son vil caractère par la parole ou par l’acte, l’envieux se trahit et s’attire la réprobation et la haine de tous. L’angoisse lisible sur son visage et la tristesse profonde qui couve dans son cœur, exercent une contrainte sur son âme brûlant sans répit. Il est évident que le jaloux en proie aux tourments, n’aura jamais un instant de repos, car contrairement à son désir, les faveurs célestes s’avèrent illimitées, et de ce fait son cœur est rongé par le ressentiment. La jalousie est comme une tempête déchaînée qui déracine l’arbre de la vertu, et balaie tout scrupule retenant l’accomplissement d’un crime.

Quand Caïn vit que le sacrifice d’Abel était accepté tandis qu’on avait refusé le sien, il fut pris d’une telle jalousie qu’il décida de tuer son frère. Il l’assassina donc traitreusement. L’envie avait enserré son cœur, et tué en lui le sentiment de la fraternité et de l’humanité.

Caïn asséna un coup de pierre sur la tête d’Abel et fut couler son sang sacré, pour la seule raison qu’il fut pur. Le monde jusque là calme, fut témoin de la première victime de l’envie dans le premier homicide causé par un fils d’Adam.

Sa haine assouvie, Caïn fut pris d’un remords, mais en vain, car il en souffrit jusqu’à son dernier jour dans sa conscience.

Si Caïn avait perçu avec justesse la réalité des choses, il aurait su pour quoi son sacrifice n’avait pas reçu l’agrément divin.

Schopenhauer, le savant allemand a dit:

«L’envie est le plus dangereux des sentiments humains. Il faut donc voir en lui l’ennemi le plus irréductible sur la voie du bonheur, et s’efforcer de le repousser et de le rejeter.»

Quand elle fait irruption, des querelles de toutes sortes apparaissent.

Chacun devient un obstacle au bonheur et à la perfection de l’autre; au lieu de se compléter mutuellement, et d’améliorer ensemble leur situation.

La malveillance réciproque régissant les rapports rendra vaine toute tentative de réforme, et minera l’esprit de discipline, de calme et de sécurité, et conduira les gens à la décadence totale.

Comme disait Alexis Carrel:

«C’est l’envie qui est responsable de notre stérilité. Car c’est elle qui empêche les fruits des progrès des peuples civilisés de parvenir aux peuples arriérés.

Pour la même raison, tous ceux qui ont les potentialités pour guider un jour leurs peuples sont éliminés.»

La plupart des crimes qui sont accomplis aujourd’hui aux différents niveaux de la société et qui s’accompagnent de toute sorte de violence procèdent de l’envie.

Cela peut se constater par un examen approfondi de chaque cas.

La religion blâme l’envie:

Dieu dit dans le Coran:

«Ne convoitez pas ce en quoi Dieu a donné aux uns d’entre vous, excellence sur les autres.»92

L’homme même enclin par nature à l’amour de soi ne doit cependant obéir à son instinct que dans les limites fixées par la loi, le bon sens, et les intérêts de la société.

Nul n’a le droit d’agresser une personne ayant fait l’objet d’une faveur céleste; et de la lui enlever pour satisfaire son envie. Pour parvenir à ses aspirations l’on devra plutôt suivre une voie juste et rationnelle. Il faut agir pour cela comme Dieu nous le recommande:

«...Et qu’en vérité, l’homme n’a rien que ce à quoi il s’efforce,...»93

Et à demander Ses grâces infinies, à nous faciliter les choses, et à nous rapprocher de nos buts et espérances.

Si l’envieux qui dépense en vain son énergie, la consacrait à la concrétisation des objectifs purs, confiant dans l'effusion de la grâce divine et prenant à bras-le-corps ses devoirs et responsabilités, il verrait certainement le bonheur.

Plusieurs traditions ont été rapportées des Saints Imams- que la paix soit sur eux- qui nous mettent en garde contre les conséquences ultimes de ce défaut blâmable, et nous en préservent.

Bornons-nous ici à en citer quelques-unes:

L’Imam Al-Sâdiq -que la paix soit sur lui- fait allusion à un point de psychologie:

«L’envie a son origine dans l’aveuglément du cœur et la négation de la grâce divine qui sont les deux ailes de l’incroyance. C’est à cause de l’envie que les hommes tombent dans le remords éternel, et s’engouffrent dans l’abîme.»

Et le docteur Mann écrit dans son ouvrage: «Les principes de la psychologie.».

La réponse de certains à l’opposition de leur moi consiste en ce qu’ils nient l’existence même de cette opposition. Nous disons à leur sujet qu’ils ont réprimé leur penchant. L’enfant qui n’admet pas l’existence de son petit frère, essaie de refouler les pensées qui peuvent le rendre jaloux.

La répression, pour mieux l’expliquer, est le fait de nier la réalité et de ne pas voir ce qui est.

Ce que nous réprimons et que nous repoussons de notre conscience est, en général, ce qui nous gêne ou nous est douloureux.

La mauvaise éducation au foyer, est un des facteurs favorisant l’intrusion de l’envie. Si les parents montrent plus d’affection pour l'un de leurs enfants, et l’entourent de caresses et de tendresse, au dépens des autres, ils feront naitre chez ces derniers, un sentiment d’infériorité et de révolte.

C’est là que souvent prend racine la jalousie de la plupart des gens, causant leur échec et leur malheur.

Il en est de même dans la société, quand les fondements de la justice reposent sur autre que l’équité et l’impartialité, c’est-à dire sur l’injustice, l’oppression, la discrimination raciale, tribale ou nationale, etc...

Quand l’injustice règne dans tous les domaines, elle fait planer une atmosphère de rébellion et de sédition embrasant le ressentiment et l’envie.

Le Prophète de l’Islam blâme l’iniquité à l’égard des enfants, et interdit d’entacher leur esprit délicat avec les graines de la jalousie:

«Donnez une part égale à vos enfants!»

Ce principe pédagogique est confirmé par les théoriciens occidentaux.

Bertrand Russel, auteur d’un ouvrage sur l’éducation, montre comment un écart à ce principe peut bouleverser la vie morale d’un enfant qui aurait pu grandir dans la bonté et l’innocence:

Lucie qui se fait une bonne opinion d’elle même, se voit reprocher un jour par sa mère de dissimuler de mauvaises intentions dans son cœur, malgré son apparence avenante. C’est pourquoi un carnet lui est donné pour qu'elle y note toutes les méchancetés qu’elle essaie de dissiper sous une attitude correcte...

Une fois, ses parents offrent des choses à sa sœur et à son frère, mais omettent de lui en donner à elle. Lucie confie à son carnet qu’à cet instant-même elle a éprouvé un très mauvais sentiment en croyant que ses parents ne la chérissent pas autant que leurs deux autres enfants.

Après cet évènement ses parents mettent en œuvre une série de mesures au terme desquelles, elle acquiert la conviction qu’il faut résister à ses mauvaises pensées, et à les vaincre au moyen d’une meilleure conduite.

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