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Beaucoup de personnes croient que la théorie de l'évolution fut originellement proposée par Charles Darwin et qu'elle est basée sur des preuves, des observations et des expériences scientifiques solides. Cependant, le fondateur de cette théorie n'est pas Charles Darwin, et la théorie ne se base pas sur des preuves scientifiques. La théorie consiste en l'adaptation au monde naturel du dogme antique de la philosophie matérialiste. Bien qu'elle ne soit soutenue par aucune découverte scientifique, la théorie est aveuglément étayée au nom de la philosophie matérialiste.
Ce fanatisme a abouti à toutes sortes de désastres. Avec la diffusion du darwinisme et de la philosophie matérialiste qu'elle soutient, la réponse à la question: "Qu'est-ce qu'un être humain?" a changé. Les gens qui répondaient autrefois: "Les hommes ont été créés par Dieu et doivent vivre selon les valeurs morales qu'Il leur enseigne" ont commencé à penser que "l'homme s'est formé par hasard et est un animal dont le développement dépend d'une lutte pour sa survie au sein de la nature". Or, il y a eu un grand prix à payer pour cette tromperie. Les idéologies violentes comme le racisme, le fascisme, le communisme et plusieurs autres utopies mondiales barbares basées sur le conflit, se renforcèrent grâce à l'appui de cette mystification.
Cette partie du livre examinera le désastre causé au monde par le darwinisme et soulignera sa relation avec le terrorisme, un des problèmes globaux les plus importants de notre temps.
Le mensonge darwiniste: "la vie est un conflit"
Darwin a avancé une thèse fondamentale en développant sa théorie: "Le développement des êtres vivants dépend d'une lutte pour la survie. Cette lutte sera remportée par le plus fort et les faibles seront condamnés à la défaite et à l'extinction". Selon Darwin, la nature est le siège d'un combat impitoyable pour la survie, elle est le siège d'un conflit éternel. Le fort surpasse toujours le faible et cela rend possible le développement des espèces. Le sous-titre qu'il a donné à son livre The Origin of Species, résume clairement ce point de vue: "L'origine des espèces au moyen de la sélection naturelle, ou la conservation des races favorisées dans la lutte pour la survie".
En outre, Darwin a prétendu que "le combat pour la survie" pouvait s'appliquer aux groupes raciaux humains. Selon cette affirmation, "les races favorisées" sortiraient victorieuses de cette lutte. Cette race favorisée était, d'après Darwin, celle des Européens blancs. Les races africaines ou asiatiques, elles, seraient restées en arrière dans le combat pour la survie. Mais Darwin est allé encore plus loin et a prétendu que ces races perdraient bientôt complètement le combat pour la survie et disparaîtraient:
Dans une période future, pas aussi distante que des siècles, les races humaines civilisées vont certainement exterminer et remplacer les races sauvages dans le monde entier. Les singes anthropomorphes seront alors sans doute aussi exterminés. La rupture entre l'homme et ses alliés les plus proches sera alors plus grande. Elle séparera les hommes civilisés (encore plus civilisés que le Caucasien, nous l'espérons) des singes comme le babouin, plutôt que de séparer, comme aujourd'hui, le nègre ou l'Australien du gorille.28
L'anthropologiste indienne Lalita Vidyarthi indique comment la théorie de l'évolution de Darwin a entraîné le fait que le racisme a été accepté en tant que concept par les sciences sociales:
La théorie de la survie des mieux adaptés a été chaleureusement accueillie par les savants des sciences sociales de l'époque. Ils ont accepté l'idée que l'humanité ait traversé divers stades d'évolution dont le point culminant est la civilisation des blancs actuelle. Dans la deuxième moitié du 19ème siècle, le racisme a été accepté comme un fait par une grande majorité des scientifiques occidentaux. 29
La source d'inspiration de Darwin:
la théorie d'implacabilité de Malthus
La source d'inspiration de Darwin fut le livre de l'économiste anglais Thomas Malthus, An Essay on the Principle of Population (Un Essai sur le Principe de la Population). Malthus avait calculé que, abandonnée à elle-même, la population humaine augmenterait rapidement. Ainsi, seuls les désastres, la guerre et la famine permettraient de contrôler l'accroissement de la population. En d'autres termes, pour que certaines personnes puissent vivre, il était nécessaire que d'autres meurent. L'existence pouvait donc se résumer comme étant "un état de guerre permanent".
Au 19ème siècle, les idées de Malthus furent adoptées par un public assez large, particulièrement par les intellectuels européens de la classe supérieure. L'importance que l'Europe du 19ème siècle a attribuée à ces études de population est illustrée dans l'article Le tréfonds scientifique du programme de "purification de la race" des nazis écrit par Jerry Bergman:
Au début du 19ème siècle, les membres des classes dirigeante en Europe se sont réunis pour discuter du "problème de population" nouvellement découvert. Ils cherchaient à découvrir une façon de mettre en œuvre l'autorité malthusienne, en augmentant le taux de mortalité des pauvres: "Au lieu de recommander la propreté aux pauvres, nous devons les encourager à continuer leurs pratiques insalubres. Dans les villes, nous devons rendre les rues plus étroites, entasser plus de personnes dans les maisons et essayer de faire revenir la peste. Dans les campagnes, nous devons construire les villages près de mares stagnantes et encourager les foyers de peuplement dans tous les emplacements marécageux et malsains" etc.30
Grâce à cette politique cruelle, les faibles qui perdraient la lutte pour la survie seraient éliminés et la population pourrait rapidement s'équilibrer. Ce programme ayant pour but d'"écraser le pauvre", fut effectivement mis en œuvre dans l'Angleterre du 19ème siècle. L'industrialisation a encouragé le travail forcé d'enfants de huit ou neuf ans pendant 16 heures par jour dans des houillères. Des milliers sont morts à cause des mauvaises conditions. La lutte théorique pour la survie, nécessaire selon la théorie de Malthus, a condamné à la souffrance des millions de pauvres en Angleterre.
Sous l'influence de ces idées, Darwin a appliqué cette vue à la nature tout entière. Il a soutenu que cette guerre pour l'existence serait gagnée par le plus fort et le mieux adapté. Il a aussi souligné que la lutte pour la survie était une loi de la nature, permanente et invariable. En niant le concept de création, il a tenté d'inciter les gens à abandonner leurs croyances religieuses et cherché à se débarrasser de tous les principes moraux qui pouvaient constituer un obstacle à la "lutte pour la survie".
La dissémination de ces fausses idées qui ont mené les personnes à l'implacabilité et à la cruauté, a coûté cher à l'humanité au 20ème siècle.
Le rôle préparatoire du darwinisme pour la Première Guerre Mondiale
Comme le darwinisme a dominé la culture européenne, les effets de la "lutte pour la survie" ont commencé à émerger. Les nations coloniales ont commencé à présenter les peuples colonisés comme étant "des peuples primitifs à l'échelle de l'évolution", le darwinisme leur servant de justification. Le résultat politique du darwinisme le plus sanglant a été le déclenchement de la Première Guerre Mondiale, en 1914.
Dans son livre Europe Since 1870 (L'Europe depuis 1870), le célèbre professeur d'histoire britannique James Joll considère l'adhésion des chefs d'état européens au darwinisme comme étant l'un des facteurs menant à la Première Guerre Mondiale.
… il est important de réaliser comment la doctrine de la lutte pour l'existence et de la survie des plus adaptés fut prise au pied de la lettre par la majorité des leaders européens dans les années précédant la Première Guerre Mondiale. Par exemple, le chef d'état-major austro-hongrois, le Baron Franz Conrad von Hoetzendorff, a écrit dans ses mémoires d'après-guerre:
Les religions philanthropiques, les enseignements moraux et les doctrines philosophiques peuvent parfois servir à affaiblir la forme la plus brute de la lutte de l'humanité pour l'existence, mais ne réussiront jamais à l'empêcher d'être le fil conducteur du monde… Cela est en accord avec ce grand principe qui soutient que la catastrophe de la guerre mondiale est le résultat des forces motrices des États et des peuples, comme un orage qui doit par nature se décharger.
Dans ce contexte idéologique, il est plus facile de comprendre l'insistance de Conrad sur la nécessité d'une guerre préventive pour préserver la monarchie austro-hongroise.
Ces vues ne se trouvaient pas que parmi les sommités militaires; Max Weber, par exemple, était profondément concerné par la lutte internationale pour la survie. Kurt Riezler, assistant et confident du chancelier allemand Theobald von Bethmann-Hollweg, a écrit en 1914: "L'hostilité éternelle et absolue est fondamentalement inhérente aux relations entre peuples; de plus, l'hostilité que nous observons partout… n'est pas le résultat d'une perversion de la nature humaine, c'est l'essence du monde et la source de la vie elle-même.31
Friedrich von Bernhardi, général pendant la Première Guerre Mondiale, a fait une comparaison semblable entre la guerre et les lois de la guerre dans la nature. "La guerre", a déclaré Bernhardi, "est une nécessité biologique; elle est aussi indispensable que la lutte des éléments de la nature, elle permet de prendre une décision qui soit biologiquement juste, puisque ses décisions se trouvent dans la nature des choses".32
Comme nous venons de le voir, les penseurs, les généraux et les dirigeants européens qui pensaient que faire la guerre, verser du sang et infliger de la souffrance étaient une sorte de développement comme une loi immuable de la nature, furent tous responsables de la Première Guerre Mondiale. L'inspiration idéologique qui a entraîné la ruine d'une génération entière n'était rien d'autre que les concepts de Darwin comme celui de "la lutte pour la vie" et celui "des races favorisées".
La Première Guerre Mondiale a laissé derrière elle 8 millions de morts, des centaines de villes en ruines et des millions de blessés, mutilés, chômeurs et sans-logis. La cause fondamentale de la Deuxième Guerre Mondiale qui a éclaté 21 ans après, et qui a laissé derrière elle 55 millions de morts, était elle aussi basée sur le darwinisme.
Le darwinisme, qui a nourri le racisme au 19ème siècle, a également été le soubassement d'une idéologie qui a noyé le monde dans le sang au 20ème siècle: le nazisme.
Nous pouvons voir une intense influence darwiniste chez les idéologues nazis. Quand nous examinons cette théorie formée par Adolf Hitler et Alfred Rosenberg, nous tombons sur les concepts comme "la sélection naturelle", "l'accouplement sélectionné", et "la lutte pour la survie entre les races", qui sont répétés plusieurs fois dans The Origin of Species. Le titre du célèbre livre de Hitler, Mein Kampf (Ma lutte), fut inspiré de cette notion de combat darwiniste pour la survie, et du principe selon lequel la victoire est emportée par ceux qui sont les mieux adaptés. Il parle particulièrement de la lutte entre les races:
L'histoire culminera dans un nouveau millénaire de splendeur inégalée basé sur une nouvelle hiérarchie raciale prescrite par la nature elle-même.33
Au rassemblement du parti nazi à Nuremberg en 1933, Hitler a proclamé: "Une race supérieure se doit de soumettre une race inférieure… Ce droit, que nous observons dans la nature, peut être considéré comme l'unique droit concevable".34
Presque tous les historiens qui sont experts sur ce sujet acceptent le fait que les nazis étaient influencés par le darwinisme. Peter Chrisp, auteur du livre The Rise of Fascism, exprima ce fait de la façon suivante:
La théorie de Charles Darwin, qui soutenait que les hommes avaient évolué à partir des singes, fut d'abord ridiculisée quand elle fut publiée, mais elle a été par la suite généralement acceptée. Les nazis ont altéré les théories darwinistes, en les utilisant afin de justifier la guerre et le racisme.35
L'historien Hickman explique l'influence du darwinisme sur Hitler:
Hitler était un croyant fervent en l'évolution. Quelles que soient les complexités profondes de sa psychose, il est certain que son livre Mein Kampf expose plusieurs idées évolutionnistes, particulièrement la lutte pour la survie des plus adaptés et l'extermination des faibles, afin de former une meilleure société.36
Hitler, qui a soutenu ces vues, a mené le monde vers une violence jamais égalée. Plusieurs groupes ethniques et politiques, particulièrement les juifs, furent soumis à une terrible oppression et à des tortures dans les camps de concentration nazis. La Deuxième Guerre Mondiale, qui a commencé avec l'invasion des nazis, a causé la mort d'environ 55 millions de personnes. Derrière la plus grande tragédie de l'histoire du monde se trouve le concept de "la lutte pour la survie" du darwinisme.
L'alliance sanglante du darwinisme et du communisme
Les fascistes se trouvaient à l'aile droite du darwinisme social; l'aile gauche était occupée par les communistes, qui furent parmi les plus féroces défenseurs de la théorie de Darwin.
La relation entre le darwinisme et le communisme remonte aux temps anciens. Marx et Engels, les fondateurs du communisme, ont lu The origin of Species (L'origine des Espèces) de Darwin juste après sa publication, et ils ont éprouvé une admiration pour son approche de "la dialectique matérialiste". Les correspondances entre Marx et Engels ont montré qu'ils considéraient tous les deux la théorie de Darwin comme la base naturelle de l'idéologie communiste. Dans son livre intitulé The Dialectics of Nature (La Sialectique de la Nature), qu'il a écrit sous l'influence de Darwin, Engels a parlé de Darwin en termes élogieux et a apporté sa propre contribution à la théorie dans un article intitulé "La part jouée par le travail dans la transition du singe à l'homme":
Les communistes russes, qui ont emboîté le pas à Marx et à Engels, tels que Plekhanov, Lénine, Trotski et Staline, ont tous accepté la théorie de l'évolution. Plekhanov, considéré en tant que fondateur du communisme russe, a vu le marxisme comme l'application du darwinisme aux sciences sociales.37
Trotski a dit que "la découverte de Darwin est le plus grand triomphe de la dialectique dans le champ entier de la matière organique".38
L'éducation darwiniste a eu un rôle important dans la formation des cadres communistes. Les historiens indiquent comment Staline, tout jeune, a cessé de croire en Dieu et qu'il est devenu athée à cause du livre de Darwin.
Mao, qui a établi le règne communiste en Chine et tué des millions de personnes, a énoncé ouvertement que le socialisme chinois était fondé sur la théorie de l'évolution de Darwin.39
James Reeve Pusey, historien à l'Université d'Harvard, a parlé en détail de l'influence du darwinisme sur Mao et le communisme chinois, dans son livre intitulé China and Charles Darwin (La Chine et Charles Darwin).
En bref, il y a un lien fondamental entre la théorie de l'évolution et le communisme. La théorie prétend que les êtres vivants sont le produit du hasard, et forme ainsi un support soi-disant scientifique à l'athéisme. Le communisme, une idéologie athée, est donc étroitement lié au darwinisme. En outre, la théorie de l'évolution, qui prétend que le conflit (à savoir la lutte pour la survie) rend possible le développement de la nature, soutient le concept de la dialectique qui se trouve à la base du communisme.
Si nous pensons que ce concept communiste de "conflit dialectique" a provoqué la mort de 120 millions de personnes pendant le 20ème siècle, nous pourrons mieux comprendre la dimension du désastre causé au monde par le darwinisme.
des sociétés plutôt que leur développement
Comme nous venons de le voir, le darwinisme soutient que la lutte parmi les êtres vivants stimule leur développement et il a obtenu une validité scientifique pour la philosophie du matérialisme dialectique.
Le matérialisme dialectique, comme son nom l'indique, est basé sur le concept du "conflit". Karl Marx, fondateur de cette philosophie, a répandu l'idée que "s'il n'y avait pas de lutte et d'opposition, tout demeurerait inchangé". Il a dit ailleurs: "La force est la sage-femme de toutes les sociétés anciennes enceintes d'une nouvelle société."40 Par ces mots, il a appelé les gens à la violence, à la guerre et à l'effusion du sang pour qu'ils puissent se développer.
La première personne à appliquer la théorie de Marx dans le domaine politique fut Lénine. Nourrissant l'idée que "le progrès est le produit du conflit des contraires", Lénine a affirmé que les gens qui avaient des idées opposées devaient être en conflit constant. Il a aussi déclaré à maintes reprises que ce conflit nécessitait l'effusion du sang, à savoir le terrorisme. Une pièce de Lénine, intitulée "La Guérilla" et qui fut publiée pour la première fois dans Proletary (le Prolétaire) en 1906, onze années avant la révolution bolchevique, révèle les méthodes terroristes qu'il avait adoptées:
Le phénomène qui nous intéresse est la lutte armée. Cette lutte est conduite par des individus et des groupuscules. Certains appartiennent à des organisations révolutionnaires, alors que d'autres (la majorité dans certaines parties de la Russie) n'appartiennent pas à des organisations révolutionnaires. La lutte armée poursuit deux objectifs différents, qu'il faut strictement distinguer: premièrement, cette lutte vise à assassiner les individus, les chefs et les subordonnés dans l'armée et la police; deuxièmement, elle vise à confisquer les fonds monétaires du gouvernement et des individus. Les fonds confisqués vont d'une part dans le trésor du Parti, d'autre part ils sont dépensés dans le but spécial de l'armement et de la préparation à un soulèvement, et d'autre part pour l'entretien des personnes actives dans la lutte que nous décrivons. 41
Au 20ème siècle, l'une des idéologies les plus connues à s'opposer au communisme était le fascisme. Cependant, le fascisme, bien que s'étant déclaré contre le communisme, a cru au concept de la lutte, tout comme le communisme. Les communistes pensaient qu'une lutte des classes était nécessaire; les fascistes ont simplement changé l'arène de la lutte, se concentrant sur l'idée de la lutte entre les races et les nations. L'historien allemand Heinrich Treitschke, l'une des sources les plus importantes pour les idées nazies et un raciste invétéré, a écrit: "Les nations ne pouvaient pas prospérer sans la compétition intense, comme la lutte pour la survie de Darwin."42 Hitler a aussi dit qu'il s'était inspiré du point de vue darwiniste sur la lutte:
Toute la nature est une lutte puissante entre la force et la faiblesse – une victoire éternelle du fort sur le faible. Il n'y aurait rien d'autre que la décadence dans toute la nature si cela n'était pas ainsi. Qui lutte survivra. Qui ne veut pas lutter dans ce monde où la lutte permanente est la loi de la vie, n'a pas le droit d'exister.43
Ces deux idéologies sociales darwinistes ont affirmé que la lutte et l'effusion du sang sont nécessaires pour renforcer une société; on sait pourtant bien ce qu'elles ont donné au 20ème siècle. D'innombrables personnes sont mortes; de nombreuses autres furent blessées ou mutilées; les économies de nations entières se sont effondrées; l'argent, autrefois dépensé pour la santé, la recherche, la technologie, l'éducation et les arts le fut pour acheter des armes, des bandages pour panser les blessures causées par ces armes, et pour restaurer les cités ruinées. Il est apparu avec le temps que la lutte et la terreur ne favorisaient pas le développement humain mais plutôt sa destruction.
Il y a certainement des contradictions dans le monde. Tout comme dans la nature il y a la lumière et l'obscurité, le jour et la nuit, le froid et le chaud, il y a des contradictions également dans la mise en pratique des idées. La contradiction dans les idées, cependant, ne nécessite pas le conflit. Au contraire, si ces contradictions sont abordées avec tolérance, paix, bienveillance, compassion et miséricorde, on peut aboutir à de bons résultats. Celui qui compare ses propres idées avec celles des autres peut les développer, ou encore voir ses défauts et les corriger. Ceux qui défendent des opinions opposées peuvent échanger des avis lors de conversations ou s'adresser des critiques constructives. Seuls les gens sincères, indulgents et humbles, qui se conforment à l'enseignement moral du Coran, peuvent adopter cette approche.
Tuer une personne ou lui nuire parce qu'elle défend des idées différentes, croit à une religion différente ou appartient à une race différente est un acte de cruauté. Pour cette raison seule, pendant toute l'histoire et dans le monde entier, les enfants de la même patrie ont lutté les uns contre les autres, se tuant sans pitié. Les peuples de différentes races et nationalités, y compris les femmes et les enfants, furent massacrés aveuglément. Seuls les gens qui n'ont pas de respect pour l'être humain et qui le considèrent comme un animal intelligent peuvent commettre de tels actes; il s'agit là des individus qui ne croient pas qu'ils rendront compte de leurs actions à Dieu.
La meilleure attitude à adopter envers les idées opposées est révélée dans le Coran. L'histoire a témoigné des chocs d'opinions et l'un des exemples les plus connus sur ce sujet est l'opposition entre le Prophète Moïse et son contemporain Pharaon. Malgré la cruauté et l'agressivité du Pharaon, Dieu a envoyé Moïse pour l'inviter à la religion de Dieu et Il a expliqué les méthodes que Moïse devait utiliser:
Allez tous deux vers Pharaon: il s'est rebellé, vraiment! Puis, adressez-lui, tous deux, une douce parole. Peut-être se rappellera-t-il ou craindra-t-il? (Ta-Ha, 20: 43-44)
Moïse s'est soumis au commandement du Seigneur et a communiqué à Pharaon la religion véridique. Il lui a patiemment expliqué tous les points, afin de mettre fin à son déni. Or il a affiché une attitude hostile contre le caractère noble et la patience de Moïse, menaçant de tuer lui et tous ceux qui partageaient ses idées. Mais ce ne fut pas l'attitude du Pharaon qui l'emporta; au contraire, lui et son armée périrent noyés. Moïse et son peuple ressortirent victorieux.
Comme cet exemple nous le montre, la victoire d'une idée et la lutte pour le développement n'aboutissent pas par l'hostilité ou l'agression. La rencontre de Moïse et de Pharaon fournit une leçon de l'histoire; ce ne sont pas les gens du camp de la lutte et de la cruauté qui furent victorieux mais plutôt ceux du camp de la paix et de la justice. La pratique de nobles principes moraux reçoit sa récompense dans ce monde aussi bien que dans l'au-delà.
Le darwinisme et le terrorisme
Comme nous l'avons déjà examiné jusqu'ici, le darwinisme est la source de multiples idéologies prônant la violence et qui ont mené l'humanité au désastre pendant le 20ème siècle. Le concept principal derrière cette compréhension et cette méthode est de "lutter contre ceux qui ne sont pas des nôtres". Il existe différentes croyances, perspectives mondiales et philosophies dans le monde. Il est donc naturel que toutes ces diverses idées aient des caractéristiques contradictoires. Celles-ci peuvent se considérer de deux manières:
1- Elles peuvent respecter l'existence de la différence et essayer d'établir un dialogue avec autrui, en se servant d'une méthode humaine. En effet, cette méthode se conforme à la morale coranique.
2- Elles peuvent lutter contre autrui et essayer de se procurer un avantage en leur nuisant, en d'autres termes, se comporter de manière animale. C'est la méthode employée par le matérialisme, à savoir l'athéisme. L'atrocité appelée terrorisme est donc le résultat de cette deuxième perspective.
Quand nous prenons en considération la différence entre ces deux approches, nous pouvons voir que le concept "l'homme est un animal qui combat" imposé par le darwinisme au subconscient des gens est particulièrement influent. Peut-être la plupart des gens et des groupes qui ont choisi la voie du conflit n'ont-ils jamais entendu parler du darwinisme ni de ses principes. Cependant, ils acceptent une idée dont l'origine philosophique est basée sur le darwinisme. Ce qui les a conduit à y croire fermement, ce sont les slogans darwinistes, tels que "seuls les forts survivent dans ce monde", "le grand poisson avale le petit poisson", "la guerre est une vertu" et "l'homme progresse en luttant". Sans le darwinisme, ce ne sont que des slogans vains et il ne reste plus qu'une philosophie de conflit.
Les trois religions divines en lesquelles la majorité de l'humanité croient, l'Islam, le Christianisme et le Judaïsme, nient la violence. Elles visent à apporter la paix et l'harmonie au monde et s'opposent au meurtre des innocents et à la cruauté et à la torture dans le monde. Le conflit et la violence, concepts anormaux et non désirés, violent la morale prescrite par Dieu. Cependant, le darwinisme définit le conflit et la violence en tant que concepts naturels et justifiés devant exister.
Pour cette raison, même si certaines personnes perpètrent des actes terroristes en se servant des concepts et des symboles de l'Islam, du Christianisme ou du Judaïsme, au nom de ces religions, elles ne peuvent jamais être considérées en tant que musulmans, chrétiens ou juifs. Elles adhèrent à l'idéologie darwiniste sociale, se cachant derrière le masque de la religion. Même si elles prétendent servir la religion, ce sont en réalité des ennemis de la religion et des croyants. C'est pourquoi elles commettent impitoyablement un crime interdit par la religion, de façon à noircir la religion aux yeux des gens.
La racine du terrorisme qui persécute notre monde de nos jours ne réside dans aucune des religions divines mais dans l'athéisme et ses manifestations: le darwinisme et le matérialisme.
Quiconque désire la paix doit reconnaître
le danger du darwinisme
La solution à la lutte contre un problème particulier réside dans l'élimination des idées qui causent ce problème. Par exemple, peu importe qu'une personne s'efforce à nettoyer son environnement des ordures puantes; les ordures continueront à puer. Toutes les solutions seront envisagées à court terme. La solution réelle réside dans la purification de la source d'ordures. Cela ressemble à élever des serpents venimeux dans une ferme, puis à les libérer et se demander par la suite pourquoi ils mordent les gens, essayant de les rassembler encore. Il faudrait pourtant ne pas les élever au début.
Par conséquent, dans la lutte contre le terrorisme, poursuivre les terroristes un par un et essayer de les rendre inefficaces ne fournit pas de solution viable et permanente. La seule façon d'éradiquer complètement le fléau du terrorisme de la surface de la terre est d'identifier la source principale qui nourrit les terroristes et de la détruire. Cette source relève d'idéologies erronées et de l'éducation donnée à la lumière de ces idéologies.
De nos jours, dans presque tous les pays du monde, le darwinisme est incorporé dans les programmes scolaires et il est considéré en tant que fait scientifique. On n'enseigne pas aux jeunes qu'ils sont créés par Dieu, qu'ils sont dotés d'un esprit, d'une sagesse et d'une conscience. Ils ne savent pas qu'ils rendront des comptes pour leurs actions le jour du Jugement et donc seront punis dans l'enfer ou récompensés par le paradis pour l'éternité. Au contraire, on leur apprend qu'ils sont des créatures ayant pour ancêtres des animaux qui ont existé par des coïncidences. Sous l'influence d'un tel endoctrinement, ils se considèrent comme des êtres égarés qui ne sont pas responsables envers Dieu et pensent que le futur, à savoir leur survie, sera victorieux grâce à la lutte. Après cette étape, il devient plus facile de soumettre les gens à un lavage de cerveau, eux qui furent déjà endoctrinés durant leur vie scolaire, et de les transformer en des ennemis cruels de l'humanité prêts à tuer des enfants innocents. De telles personnes peuvent facilement être attirées par une idéologie déviante; elles peuvent agir sous l'effet du conditionnement des terroristes et s'engager dans des actes cruels et violents. Les groupuscules terroristes communistes, fascistes ou racistes qui existent depuis le 19ème siècle sont les produits de ce genre de système d'éducation.
Le second mal causé par ce système d'éducation est d'éloigner l'éducation de la religion, limitant de ce fait la sphère de la religion au monde des gens sans éducation. Donc, alors que ceux qui sont éduqués sont complètement inconscients de la religion à cause de l'instillation darwino-matérialiste, la religion devient le propre des incultes. Cela favorise le développement des superstitions et des idées erronées et permet à ceux qui avancent des vues contraires à la religion au nom de la religion de prendre facilement le contrôle.
Les récents événements du 11 septembre en sont un exemple frappant. Personne qui craint Dieu, qui L'aime et s'attend à rendre des comptes pour ces actes dans l'au-delà ne peut commettre des crimes qui tueraient ou blesseraient des milliers de gens innocents, laissant des milliers d'enfants orphelins. Un tel individu sait qu'il rendra des comptes pour toutes les personnes qu'il aura soumises à la cruauté, et que chacune d'elles sera un sujet d'angoisse pour lui dans l'enfer.
Pour conclure, le moyen d'arrêter les actes terroristes est de mettre fin à l'éducation darwiniste-matérialiste, d'enseigner aux jeunes un programme d'éducation en accord avec les découvertes scientifiques véridiques et de leur instiller la crainte de Dieu et le désir d'agir avec sagesse et minutie. Le fruit d'une telle éducation sera la formation d'une communauté composée de gens paisibles, dignes de confiance, cléments et tolérants.
CONCLUSION:
RECOMMANDATIONS AU MONDE OCCIDENTAL ET AUX MUSULMANS
A ujourd'hui, le monde occidental s'inquiète des organisations qui recourent à la terreur sous le couvert de l'Islam, et cette inquiétude est justifiée. Il est évident que ceux qui perpètrent cette terreur et leurs défenseurs doivent être jugés selon les critères juridiques internationaux. Cependant, il faut poursuivre des stratégies à long terme pour découvrir des solutions viables à ces problèmes.
Les affirmations avancées dans tout le livre révèlent que la terreur n'a pas de place dans l'Islam et que c'est un crime perpétré contre l'humanité. Elles mettent au jour la nature contradictoire du concept de "la terreur islamique". Cela nous fournit un point de vue important:
1) Tous les pays doivent agir avec précaution, sensibilité et sagesse. Le scénario lugubre exposé avec "le conflit des civilisations" est préjudiciable au monde entier, et personne n'en retirera de bénéfices. Les membres de la communauté mondiale doivent saisir l'occasion d'apprendre à vivre côte à côte en harmonie, en apprenant les uns des autres, en étudiant l'histoire, la religion, l'art, la littérature, la philosophie, la science, la technologie et la culture des autres, permettant ainsi d'enrichir leurs vies.
2) Il faut favoriser les activités pour présenter le vrai Islam. La solution pour combattre les factions radicales dans les pays islamiques ne doit pas être "la sécularisation obligatoire". Au contraire, une telle politique provoque encore davantage la réaction des masses. La solution réside dans la diffusion du véritable Islam et du modèle de musulman qui embrasse les valeurs morales coraniques telles que les droits de l'homme, la liberté, la haute moralité, la science, la spiritualité, l'esthétique, qui offrent le bonheur et la félicité à l'humanité. Les musulmans doivent pratiquer et communiquer les valeurs morales recommandées par le Coran et exemplifiées par Mohammed, le Messager de Dieu. Ils ont la responsabilité de sauver l'Islam des mains de ceux qui l'appliquent mal (ce qui est à l'origine de la conception erronée de l'Islam) et de le remettre dans les mains de ceux qui se conforment aux vertus islamiques et à l'exemple du Prophète Mohammed (pssl).
3) Les sources du terrorisme sont l'ignorance et la bigoterie et l'antidote est l'éducation. Il faut expliquer aux cercles qui éprouvent de la sympathie pour le terrorisme que la terreur est absolument contraire à l'Islam et qu'elle ne sert qu'à nuire à l'Islam, aux musulmans et à l'humanité.
4) Nous devons formuler des solutions culturelles à long terme afin de combattre le terrorisme, lui qui prend ses racines dans les idéologies communistes, fascistes et racistes. De nos jours, dans tous les pays du monde, les préceptes darwinistes forment la base du système éducatif. Cependant, comme nous l'avons souligné plus haut, le darwinisme est une idéologie erronée qui considère l'homme comme un animal développé luttant pour survivre, ce point constituant le fondement similaire de toutes les formes du terrorisme. Une idéologie qui prédit que seuls les forts survivront, et qui considère la guerre comme une vertu, ressemble à un marais énorme qui ne cesse de causer des désastres au monde. Cela étant le cas, outre les mesures juridiques et autres qui seront prises pour lutter contre le terrorisme, il faut également lancer une campagne d'éducation vigoureuse au niveau mondial. La révélation du visage réel de la déception darwiniste et matérialiste et l'enseignement de bonnes valeurs communiquées par Dieu doivent constituer les fondements de cette éducation. On ne peut atteindre la paix et la stabilité que grâce aux valeurs de la vraie religion. Il n'est pas possible de délivrer le monde du désastre sans drainer le marais.
Nous espérons que ces mesures aideront à purger le monde du terrorisme et de toutes les structures fanatiques, brutales et barbares. Avec la culture chrétienne qu'ils représentent, les États-Unis qui se définissent comme étant "une nation sous l'autorité de Dieu", doivent être l'ami des musulmans. Dans le Coran, Dieu attire l'attention sur ce fait et nous informe que les chrétiens sont:
À coup sûr les amis les plus proches des croyants sont parmi ceux qui disent: "En vérité, nous sommes chrétiens." C'est qu'il y a parmi eux des prêtres et des moines, et qu'ils ne s'enflent pas d'orgueil. (al-Ma'idah, la Table Servie 5: 82)
Dans l'histoire, certaines personnes ignorantes (les Croisés, par exemple) n'ont pas pu comprendre ce fait et ont causé des conflits entre les deux religions. Pour empêcher la répétition de ce même scénario, qui est propagé avec des slogans tels "Le conflit des civilisations" ou "La guerre sainte contre l'Occident", les chrétiens et musulmans authentiques se doivent de s'unir et de coopérer.
Tous ces développements annoncent la bonne nouvelle que les gens comprendront mieux les valeurs islamiques et seront capables de se débarrasser des préjugés. Par la volonté de Dieu, le 21ème siècle sera l'époque où les gens reconnaîtront que la diffusion des valeurs de l'Islam est l'unique façon de faire régner la paix longtemps attendue sur cette planète.
annexe:
LA SUPERCHERIE
DE L’ÉVOLUTION
Chaque détail dans cet univers est le signe d'une création supérieure. À l'inverse, le matérialisme, qui cherche à nier la réalité de la création dans l'univers, n'est qu'une tromperie qui n'a rien de scientifique.
Une fois le matérialisme infirmé, toutes les autres théories fondées sur cette philosophie deviennent caduques. La principale d'entre elles est le darwinisme, autrement dit, la théorie de l'évolution. Cette théorie, qui soutient que la vie est née de matière inanimée par pure coïncidence a été démolie par la reconnaissance que Dieu a créé l'univers.
C'est Dieu qui a créé l'univers et qui l'a conçu dans le moindre détail. De ce fait, il est impossible que la théorie de l'évolution, qui soutient que les êtres vivants n'ont pas été créés par Dieu mais sont le produit de coïncidences, soit vraie.
C'est sans surprise, à l'analyse de la théorie de l'évolution, que nous la voyons dénoncée par les découvertes scientifiques. La conception dans la vie est extrêmement complexe et étonnante. Dans le monde inanimé, par exemple, nous pouvons explorer la fragilité des équilibres sur lesquels reposent les atomes et plus loin, dans le monde animé, nous pouvons observer la complexité de la conception qui a uni des atomes et combien extraordinaires, en tant que mécanismes, sont des structures telles que les protéines, les enzymes et les cellules, qui en sont les produits.
Cette conception extraordinaire de la vie a réfuté le darwinisme à la fin du 20ème siècle.
Nous avons traité de ce sujet en détail dans certaines de nos autres études et nous le faisons toujours. Cependant, nous pensons qu'en raison de son importance, il serait utile de résumer ce qui a été avancé.
L'effondrement scientifique du darwinisme
Bien que cette doctrine remonte à la Grèce antique, la théorie de l'évolution n'a été largement promue qu'au 19ème siècle. Le développement le plus important qui a irrésistiblement propulsé cette théorie comme sujet majeur dans le monde scientifique est la publication en 1859 du livre de Charles Darwin intitulé The Origin of Species (L'origine des espèces). Dans ce livre, Darwin a nié que les différentes espèces vivantes sur terre aient été créées séparément par Dieu. Selon Darwin, tous les êtres vivants avaient un ancêtre commun et se sont diversifiés à travers le temps par suite de petits changements.
La théorie de Darwin n'était basée sur aucune découverte scientifique concrète; comme il l'a lui-même admis, il ne s'agissait en fait que d'une “hypothèse”. De plus, comme il le reconnaissait dans le long chapitre de son livre intitulé “Les difficultés de la théorie”, la théorie n'avait pas de réponse à beaucoup trop de questions cruciales.
Darwin a donc investi tous ses espoirs dans les nouvelles découvertes scientifiques, qu'il espérait voir résoudre “les difficultés de la théorie”. Cependant, contrairement à ses espérances, les découvertes scientifiques ont étendu les dimensions de ces difficultés.
La défaite du darwinisme contre la science peut être résumée en trois points essentiels:
1) La théorie ne peut en aucun cas expliquer comment la vie a été produite sur terre.
2) Il n'existe aucune découverte scientifique montrant que les “mécanismes évolutionnistes” proposés par la théorie aient quelque pouvoir de se développer.
3) Les fossiles à notre disposition montrent tout à fait l'opposé de ce que suggère la théorie de l'évolution.
Dans cette section, nous examinerons brièvement ces trois points essentiels.
La première étape insurmontable: l'origine de la vie
La théorie de l'évolution pose pour principe que toutes les espèces vivantes se sont développées à partir d'une cellule vivante unique qui est apparue sur terre il y a 3,8 milliards d'années. Mais la théorie de l'évolution ne peut répondre au fait de savoir comment une seule cellule a pu produire des millions d'espèces vivantes aussi complexes. Et si une telle évolution s'est vraiment produite, pourquoi les traces de cette évolution ne peuvent-elles être observées dans les archibes fossiles? Mais, tout d'abord, nous devons analyser le premier stade du processus évolutionniste présumé. Comment est apparue cette “première cellule”?
Comme la théorie de l'évolution nie la création et n'accepte aucune sorte d'intervention surnaturelle, elle entretient l'idée que “la première cellule” est accidentellement née selon les lois de nature, mais sans aucune conception préalable, ni plan, ni arrangement d'aucune sorte. Selon la théorie, la matière inanimée doit avoir produit accidentellement une cellule vivante. C'est, hélas, une revendication incompatible avec les règles élémentaires des sciences biologiques.
Dans son livre, Darwin n'a jamais mentionné l'origine de la vie. Les connaissances scientifiques primitives à son époque étaient fondées sur la supposition que les êtres vivants avaient une structure très simple. Depuis les temps médiévaux, la génération spontanée était une théorie largement partagée. Elle affirmait que des matières non-vivantes s'associaient pour former des organismes vivants. On croyait généralement que les insectes naissaient des restes de la nourriture et que les souris provenaient du blé. D'intéressantes expériences ont été conduites pour démontrer la véracité de cette théorie. Du blé a été placé sur un chiffon sale en pensant que des souris allaient en sortir au bout d'un moment.
L'apparition de vers sur la viande a été également considérée comme une preuve de génération spontanée. Cependant, quelque temps plus tard on a compris que les vers n'apparaissaient pas sur la viande spontanément, mais y étaient transportés par des mouches sous forme de larves, invisibles à l'œil nu.
Même durant la période où Darwin a écrit L'origine des espèces, l'idée que les bactéries pouvaient apparaître de la matière inanimée était largement acceptée dans le milieu scientifique.
Mais, cinq ans après la publication du livre de Darwin, la découverte de Louis Pasteur a réfuté cette croyance qui constituait la base de la théorie de l'évolution. Après une longue période consacrée à la recherche et l'expérimentation, Pasteur conclut de façon définitive: “La revendication que la matière inanimée peut produire la vie est enterrée dans l'histoire pour toujours.”44
Les avocats de la théorie de l'évolution se sont longtemps opposés aux découvertes de Pasteur. Cependant, comme le développement de la science a révélé la structure complexe de la cellule d'un être vivant, l'idée que la vie puisse naître accidentellement fait face à une plus grande impasse.
Les efforts peu concluants du 20ème siècle
Le premier évolutionniste qui s'est intéressé à la question de l'origine de vie au 20ème siècle était le célèbre biologiste russe, Alexandre Oparin. Il a proposé diverses thèses dans les années trente (1930) pour tenter de prouver que la cellule d'un être vivant pouvait être le fruit du hasard. Ces études, cependant, étaient condamnées à l'échec et Oparin a dû faire la confession suivante: “Malheureusement, l'origine de la cellule reste en réalité une question qui est le point le plus sombre de toute la théorie de l'évolution.”45
Les disciples évolutionnistes d'Oparin ont essayé de continuer les expériences pour résoudre l'énigme de l'origine de vie. L'expérience la plus célèbre est celle du chimiste américain Stanley Miller, en 1953. Lors de son expérience, il associa les gaz qu'il prétendait exister dans l'atmosphère initiale de la Terre puis y ajouta de l'énergie. Miller réussit à synthétiser plusieurs molécules organiques (des acides aminés) présentes dans la structure des protéines.
Mais il n'a fallu que quelques années pour apprendre que cette expérience, qui avait alors été présentée comme un pas important au nom de l'évolution, était invalidée et que l'atmosphère utilisée dans l'expérience différait largement de celle des conditions réelles de la Terre.46
Après un long silence, Miller reconnaissait que les conditions atmosphériques mises en place n'étaient pas réalistes.47
Tous les efforts des évolutionnistes tout au long du 20ème siècle pour expliquer l'origine de la vie se sont soldés par un échec. Jeffrey Bada, géochimiste de l'Institut Scripps de San Diego, le reconnaît dans un article qu'il a publié dans le magazine Earth en 1998:
Aujourd'hui, alors que nous quittons le 20ème siècle, nous nous trouvons toujours face au plus grand problème non résolu que nous avions quand nous avions entamé le 20ème siècle: quelle est l'origine de la vie sur terre?48
La raison principale pour laquelle la théorie de l'origine évolutionniste de la vie s'est trouvée dans une impasse majeure est que même les organismes vivants considérés comme les plus simples ont des structures incroyablement complexes. La cellule d'un être vivant est plus complexe que tous les produits technologiques développés par l'homme. Aujourd'hui, même dans les laboratoires les plus développés dans le monde, une cellule vivante ne peut être produite uniquement en associant des matières inorganiques.
Les conditions requises pour la formation d'une cellule sont trop importantes en termes de quantité pour pouvoir accepter l'idée de coïncidences comme explication convaincante. La probabilité que les protéines, les composantes de la cellule, soient synthétisées par hasard est de l'ordre de 1 pour 10950 pour une protéine moyenne composée de 500 acides aminés. En mathématiques, une probabilité plus petite que 1 sur 1050 est pratiquement considérée comme étant de l'ordre de l'impossible.
La molécule d'ADN, qui se trouve dans le noyau de la cellule et qui stocke l'information génétique, est une banque de données incroyable. Selon les calculs établis, si l'information codée de l'ADN était retranscrite, on obtiendrait l'équivalent d'une bibliothèque géante composée de 900 volumes d'encyclopédies de 500 pages chacun.
À ce stade, nous sommes confrontés à un dilemme très intéressant: l'ADN ne peut se reproduire qu'à l'aide de quelques protéines spécialisées (des enzymes). Et la synthèse de ces enzymes ne peut être obtenue qu'en utilisant l'information codée de l'ADN. Mais comme ils dépendent l'un de l'autre, ils doivent exister en même temps pour que la reproduction se fasse. Ce qui met dans une impasse totale le scénario de la vie produite par elle-même. Le célèbre évolutionniste, le professeur Leslie Orgel, de l'Université de San Diego en Californie, le reconnaît dans la publication de septembre 1994 du magazine Scientific American:
Il est extrêmement improbable que des protéines et des acides nucléiques, tous deux structurellement complexes, aient surgi spontanément au même endroit, en même temps. Tout comme il semble impossible d'avoir l'un sans l'autre. Et donc, à priori, il est possible de conclure que la vie n'a jamais pu être le résultat de réactions chimiques.49
S'il est impossible que la vie soit apparue suite à des causes naturelles, alors l'idée qu'elle a été “créée” de façon surnaturelle doit être admise. Ce fait contredit clairement la théorie de l'évolution dont le but principal est de nier l'idée de création.
Les mécanismes imaginaires de l'évolution
Le deuxième élément important qui remet en question la théorie de Darwin est que les deux concepts clefs de la théorie, considérés comme “des mécanismes évolutionnistes”, n'avaient en fait aucune réalité évolutionniste.
Darwin a entièrement fondé sa théorie de l'évolution sur le mécanisme de la “sélection naturelle”. L'importance qu'il a placée sur ce mécanisme était évidente au nom même de son livre: L'origine des espèces, au moyen de la sélection naturelle…
Pour la sélection naturelle, les êtres vivants qui sont les plus forts et les mieux adaptés aux conditions naturelles de leur environnement sont les seuls à pouvoir survivre dans la lutte pour la vie. Ainsi, dans un troupeau de cerfs sous la menace d'animaux sauvages, seuls les plus rapides survivent. De ce fait, le troupeau de cerfs sera composé uniquement des individus les plus rapides et les plus forts. Mais il est incontestable que ce mécanisme n'entraîne aucune évolution du cerf et ne le transforme pas plus en une autre espèce vivante telle que le cheval.
Le mécanisme de sélection naturelle n'a donc aucun pouvoir évolutionniste. Darwin en était totalement conscient et a dû l'exposer dans son livre L'origine des espèces en disant:
La sélection naturelle ne peut rien faire jusqu'à ce que des variations favorables aient la chance de se produire.50
L'influence de Lamarck
Ainsi, comment ces “variations favorables” pourraient-elles se produire? Darwin a essayé de répondre à cette question en se fondant sur la connaissance scientifique limitée de son époque. Selon le biologiste français Lamarck, qui a vécu avant Darwin, les créatures vivantes transmettaient les caractéristiques acquises pendant leur vie à la génération suivante. Ces caractéristiques, s'accumulant d'une génération à une autre, entraînent la formation d'une nouvelle espèce. Selon Lamarck, les girafes, à titre d'exemple, auraient évolué à partir des antilopes; ayant lutté pour manger les feuilles des grands arbres, leurs cous se seraient allongés de génération en génération.
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