Back | Index | Next |
L’homme se tut, mais le prisonnier réitéra sa demande avec plus d’insistance jusqu’à obtenir l’agrément de l’autre.
Mais peu après l’homme fut pris de regret et d’agitation, redoutant la colère de Hadjadj. Il passa une nuit blanche d’inquiétude et de peur. Mais quel ne fut son étonnement quand il vit le prisonnier se présenter chez lui à l’heure convenue.
Il lui demanda:
- Pourquoi es-tu venu, alors que tu pouvais échapper au jugement?
Le prisonnier répondit:
- Quiconque connaît Dieu, et lui reconnaît la Sou veraineté en toute chose, et le prend à témoin de sa parole, doit tenir son engagement.
L’homme emmena le prisonnier auprès de Hadjadj et lui narra l’évènement. Hadjadj même en fut saisi d’émotion, lui qui est connu comme sanguinaire et impitoyable. Il décida de confier le sort du prisonnier à l’homme qui lui redonna sa liberté.
Imaginez un établissement commercial qui néglige rait ses responsabilités et ne prendrait pas en compte les règles d’usage. N’irait-il pas tout droit à la perte de son crédit et partant de sa clientèle?
Rien ne confère stabilité et fermeté à la société autant que la confiance mutuelle entre ses membres. Si chacun accordait à sa parole la même importance qu’aux écrits officiels et s’astreignait à respecter ses engagements dans toutes les questions, en tant que devoir incontournable, une vie heureuse s’offrirait à tous.
Le marchand livrerait par exemple sa marchandise au client au moment fixé; le débiteur honorerait ses créances à terme échu. Beaucoup de querelles seraient ainsi évitées, et les rapports entre les individus seraient au beau fixe.
La première condition de l’engagement consiste à examiner ses propres moyens et capacités, et à éviter de promettre quelque chose qui serait au-dessus de ces moyens.
Car en cas de manquement on serait tenu pour responsable, et l’on mériterait blâme et condamnation.
Pour se réaliser au mieux, l’homme doit conformer sa vie à une démarche rationnelle. Le succès des collectivités humaines est tributaire, en premier lieu, de l’union et de la cohésion de leurs membres. Le comportement de chacun doit donc être à la fois juste et logique, pour éviter les écueils de la division et de l’hypocrisie. Quand l’engagement procède chez l’individu de sa foi religieuse et de sa vertu morale, il a plus de crédit que toute preuve matérielle.
L’Islam a condamné la violation des serments avec une véhémence telle qu’il ne permet pas à ses adeptes de trahir leurs engagements, même ceux pris à l’égard des corrompus et des injustes.
L’Imâm Baqer- que la paix soit sur lui- a dit:
«Il est trois ordres de Dieu à respecter formellement: rendre son dépôt au bon ou au méchant, tenir parole avec l’homme de bien ou le corrompu; agir en bien envers ses parents, qu’ils soient bons ou mauvais.»159
Quand le Coran décrit les Croyants, il n’omet pas de préciser:
«...et qui respectent leurs dépôts et leur engagement...»160
Dans une autre sourate, il convie les musulmans à s’acquitter de leurs promesses:
«...Et remplissez l’engagement: oui, on sera interrogé au sujet de l’engagement.»161
Une tradition prophétique range la déloyauté parmi les signes de l’hypocrisie:
«Il est quatre caractéristiques de l’hypocrisie dont une seule suffit pour garder l’homme dans le champ de définition de l’hypocrite jusqu’à ce qu’il s’en débarrasse:
Mentir quand on parle, manquer à sa parole quand on a promis, trahir quand on s’est engagé, être outrancier dans l’inimitié.»162
Dans ses recommandations à Malek Achtar, gouverneur de l’Egypte, l’Imâm Ali- que la paix soit sur lui-écrit ce qui suit:
«Evite de rappeler à tes administrés le bien que tu leur auras fait, de broder sur tes propres actions, et de manquer aux promesses que tu leur auras faites, car le rappel annule le bienfait, la fraude ternit l’éclat de la vérité, et le manquement à la promesse est haï de Dieu et des hommes. Dieu- qu’il soit exalté- a dit:
«Il est très haïssable pour Dieu que vous disiez ce que vous ne faites point.»163. 164
On rapporte aussi cette parole, toujours de l’Imam Ali:
«La fidélité va de pair avec la sincérité, et je ne connais pas plus sûr bouclier qu’elle.»165
Soucieux de l’éducation des enfants, l’Islam sachant que l’acte est plus influent que la parole préconise aux parents un contrôle de leur propre comportement s’ils veulent inculquer à leur progéniture, les principes élémentaires de la vertu.
C’est pourquoi le noble Prophète réprouve tant les fausses promesses:
«Que nul homme ne promette à son enfant ce dont il ne s’acquittera pas.»166
Le Dr. Allendy dit:
«Un enfant de 16 ans, qui commettait chaque jour un vol plus grand que le précédent, me fut confié pour traitement. A l’âge de 7 ou 8 ans, son père l’avait une fois obligé à céder un de ses jouets à la fille de son patron. Or, ce jouet lui avait été donné après plusieurs mois d’attente, en récompense d’un comportement exemplaire qu’il avait observé avec un grand effort. Par la suite, son père avait oublié par légèreté ou par négligence, de tenir sa promesse et de lui en acheter un autre.
Le cœur brisé par ce manquement à la promesse, l’enfant résolut de prendre sa revanche en subtilisant une tablette de chocolat du sac de sa mère... Le jour où il fut confié à mes soins, il avait brisé la vitre d’une porte pour un larcin.
Le traitement n’était pas difficile et je pus le mener à bien. Ses parents avec leurs erreurs psychologiques répétées, l’avaient conduit à cet état. Et si cela avait suivi son cours, un enfant dont on aurait pu faire un homme courageux et résolu, serait devenu un dangereux criminel.»167
Le contrôle de notre comportement ne concerne pas seulement les enfants; l’Imam Ali nous conseille d’en faire autant pour des relations sans nuages avec les amis:
«Quand tu as un ami, sois serviable pour lui, accorde-lui la loyauté, et sois franc et clair avec lui.»168
Seul est digne d’amitié, l’homme doté de traits de caractère élevés et de qualités excellentes et dont la fréquentation fait grandir notre âme.
Le noble Prophète de l’Islam- que la paix et la bénédiction infinies de Dieu soient sur lui et sur ses descendants- a dit:
«Le plus heureux des hommes est celui qui fréquente les nobles d’esprits. Tout homme juste et sincère, fidèle à sa parole, et doté d’un caractère parfait, mérite qu’on fraternise avec lui.»
Samuel Smiles écrivait:
«Si vous vivez avec des personnes à l’âme grande et au caractère éminent, une force mystérieuse vous entraînera vers la grandeur.
L’amitié des personnes qui nous sont supérieures en intelligence, en vertu et en expérience a un grand prix, car leur compagnie insuffle un esprit neuf en l’homme, nous enseigne le savoir-vivre, et réforme nos croyances et convictions envers les autres.
Si ces personnes sont plus fortes que nous, leur fréquentation assidue nous rendra forts à notre tour, élèvera notre capacité spirituelle, en même temps qu’elle exaltera notre perspective de vie.
Un bon caractère est comme une lumière qui projetterait ses rayons et éclairerait tous ceux qui l’environnent.»
Ainsi, dans ce qui précède, le devoir de chacun envers ses engagements a été éclairci.
La confiance est le fondement d’une société saine et puissante. On peut considérer comme heureuse et comblée toute société dans laquelle règnent la confiance et la sûreté entre les individus. Des que les hommes s’écartent de leurs devoirs, et trahissent leur engagement de respecter les droits d’autrui, la société rentre dans la phase du déclin.
Différentes lois régissent les affaires des hommes. Chacun est chargé de l’application d’une partie de ces lois; il en ressent lui-même la responsabilité instinctivement par la raison ou encore par devoir religieux, et contribue à nourrir le foyer de la confiance et de la tranquillité d’âme.
On ne pourra jamais supprimer la notion de la responsabilité parmi les hommes, ni détourner le regard des obligations graves que la personne a contractées envers Dieu, envers lui-même et sa société, et les considérer comme dénuées d’importance.
L’homme ne peut se passer de ses semblables et de la vie collective. Et puisque les rapports entre les individus donnent lieu à des droits, les hommes sont obligés de se plier à une série de règles pour éviter les affrontements et les dissensions et grâce à la coopération et à la solidarité, profiter chacun du fruit du travail de l’autre.
Ce faisant, le terrain s’aplanit pour la résolution des problèmes. L’accomplissement du devoir et de la responsabilité sociale, bien que difficile, requiert sacrifices et peines ardues. Et l’homme, bien que désirant goûter au bonheur et à ses délices sans grande peine, doit savoir que le bonheur ne croît qu’à l’ombre de l’accomplissement des devoirs quels qu’ils soient.
On a dit à juste raison que le bonheur est la récompense de l’accomplissement du devoir. L’homme prend aussi sur lui une partie de la responsabilité des autres, en ce sens qu’un manquement au devoir entraîne un effet négatif sur le moral d’autrui.
Le bonheur de la société est plus précieux que celui de l’individu, celui-là est la base de celui-ci.
Toute atteinte aux droits de la société contrarie l’esprit de justice sociale et provoque un déséquilibre dans le système entier.
Il appartient à chaque individu de respecter la vie, la liberté et l’honneur de ses semblables. Ceux qui se soumettent de bonne grâce à l’accomplissement de leur devoir, et paient ainsi leur tribut à Dieu et à la société, contribuent en fait à élever le niveau de bonheur collectif Cela les aide à progresser et à réussir leur vie; ils gagnent ce faisant la confiance de tous.
Samuel Smiles écrivait à ce propos:
«Les responsabilités sont des dettes retombant sur les épaules de l’homme. Quiconque veut se mettre à l’abri de l’humiliation du discrédit et de l’abattement moral, doit honorer sa dette. Cela n’est possible que par le sérieux, l’effort et le travail continu.
L’exécution des devoirs est ce qui occupe le plus l’homme dès son enfance et jusqu’à sa mort. Plus il a de capacités et d’énergies, et plus on attend de lui qu’il agisse utilement pour soi-même et pour ses semblables. Le sentiment de cette responsabilité nait du sens de la justice, non pas seulement en tant que croyance inculquée, mais comme règle générale de sa vie se manifestant dans la maîtrise de sa volonté, de ses actes et de son comportement.
Le sens de la responsabilité est une grande faveur de la nature. Une communauté qui serait dotée de cet esprit sublime, connaîtra assurément le progrès. En revanche, une société dans laquelle les individus se laisseraient séduire par les démons de l’orgueil, de la vanité et de l’égoïsme serait à plaindre, car les règles de la nature la condamneraient tôt ou tard au déclin et à la disparition.»
On ne peut nier qu’il existe dans les sociétés contemporaines, différentes causes entièrement responsables de l’irruption de l’immoralisme et de la déviation profonde. Quand nous entamons une série d’études et de recherches sur les problèmes moraux ou psychologiques pour analyser les facteurs de la faillite spirituelle et de la dégradation des mœurs, nous nous apercevons que parmi les plus puissants facteurs de cet état de choses, figure la lâcheté qui règne en souveraine dans les esprits, et dans toutes les affaires de la vie sociale.
Le danger qui pèse sur la société du fait de la propagation de la lâcheté en menace l’édifice moral.
La trahison laisse de graves séquelles dans l’esprit qu’elle conduit à l'errements. Elle résulte d’un débordement de la concupiscence qui subjuguant l’esprit, dicte à l’homme l’acceptation de l’abjection et de l’humiliation, au lieu de s’astreindre aux forces de la foi et de la raison.
Tout homme éprouve le besoin de gagner la confiance de ses semblables. Un commerçant ou un ouvrier peuvent acquérir des gains par la fourberie et le fourvoiement et éviter le scandale par la dissimulation, du moins pour quelque temps, mais le vernis finira bien par craquer, et leur réputation mal acquise fondra comme neige au soleil.
Le traître vit dans la peur et la détresse. Son regard est triste et pessimiste. Veut-il en connaître la cause? Qu’il s’interroge lui-même et il verra que tout le mal vient de son repoussant caractère.
Chacun sait que le bien-être et la quiétude de tous dépendent de la sécurité. Quand celle-ci se perd et qu’une inquiétude mortelle saisit la société du fait de la trahison rendue banale, l’idée même de justice est condamnée à disparaître, ce qui laisse présager la décomposition de la collective.
Oui, si l’homme ne se sent pas à l’abri de la trahison, quel sens resterait-il à la liberté, à la fraternité et à l’humanité?
La trahison ne se réduit pas aux domaines privés; elle concerne tous les actes de l’homme. Chaque acte et chaque parole ont des bornes précises et permises. Quand on les outrepasse délibérément, on enfreint les limites mêmes de la sécurité générale, commettant ainsi une trahison:
Exhortant son fils, un grand homme a prononcé ces paroles:
«Ô mon fils! Sois pauvre et sans ressource, et laisse les hommes se livrer sous tes yeux à la quête de la richesse et de la fortune par la déloyauté. Vis modestement et sans honneurs, et laisse les hommes parvenir aux hauts postes par la flagornerie et l’insistance. Endure la douleur, la fatigue, l’échec et la privation, et méprise l’obséquiosité et le népotisme.
Evite de prendre place parmi les puissants du jour, dont les faveurs sont convoitées par tous. Revêts- toi du vêtement de la piété et des vertus jusqu’à ce que tes cheveux deviennent blancs, et qu’aucune noirceur n’entache ta réputation. Rends grâce alors au Seigneur, et attends la mort, le cœur tranquille et la conscience heureuse du destin qui lui est réservé dans l’au-delà.»
La confiance est le capital de l’homme de noble extraction. L’homme qui en est digne est choisi par tous pour être le dépositaire sûr de leurs biens et le garant de l’inviolabilité de leurs secrets.
Il mène une vie sans tache, transparente et fière. Il veille aux dépôts à lui confiés, à ce que la discrétion soit observée chaque fois que c’est nécessaire.
Ses actes finiront par porter l’empreinte profonde de son expérience, et il avancera dans la vie avec une maîtrise parfaite.
Dieu a formulé, dans Son Saint Livre, les règles prescrites aux Croyants en matière de fidélité, en même temps qu’il a interdit sévèrement la déloyauté, et ce en plusieurs endroits du Coran.
«Ho, les Croyants! Ne trahissez ni Dieu ni le messager. Trahiriez-vous vos propres dépôts, cependant que vous savez?»169
«Dieu vous commande, en vérité, de rendre aux gens leurs dépôts, et quand vous jugez entre des gens, de juger avec équité...»170
L’Emir des Croyants, Ali, que la paix soit sur lui- a dit:
«Le comble de la déloyauté, est de trahir l’ami intime et de manquer à ses engagements.»171
«Le pire des hommes est celui qui n’observe pas les règles de la confiance, et ne s’écarte pas de la trahison.»172
«Garde-toi de la déloyauté, car elle est la pire des désobéissances à Dieu. Le déloyal sera voué au supplice du feu pour son acte.»173
L’Imam Sadeq, comme le rapporte un de ses compagnons, ne quittait jamais une assemblée sans recommander au préalable de suivre deux règles: parler sincèrement et rendre ses dépôts à tout homme, bon ou méchant. Ces deux règles disait-il, sont la clef de l’abondance.174
L’Islam convie tous les hommes à vivre dans le bonheur et l’entente, chacun agissant selon sa responsabilité et se conformant aux prescriptions célestes. Il met particulièrement l’accent sur l’observance de la confiance reçue.
L’Imâm Sadeq- que la paix soit sur lui- a dit:
«Veillez au respect de la confiance dont vous êtes l’objet. J’en jure par Celui qui a suscité Mohammad- que la paix et la bénédiction infinies de Dieu soit sur lui et sur sa Famille- comme Prophète, si l’assassin de mon père, Hossein Ibn Ali, me confiait en dépôt l’épée même avec laquelle il l’a tué, je la lui rendrai.»175
Aux yeux de l’Islam, le traître est méprisable. La Loi religieuse prévoit dans certains cas de couper la main de celui qui se rend coupable de malversations dans les fonds publics.
Cette rigueur à l’encontre des déloyaux vise à maintenir hors d’atteinte les droits sociaux et à sauvegarder la sécurité de tous. Le sens de la responsabilité est ainsi encouragé, et le terrain est aplani pour le progrès social
Tout acte contraire au droit se retourne contre ceux qui le commettent, et leur porte préjudice ici-bas, avant l’au-delà.
Le Prophète de l’Islam- que la paix soit sur lui et sur sa Famille- a dit:
«Quiconque fait du mal, en recevra la punition ici-bas.»176
J. Ruskin, écrivain anglais mort en 1900, faisait l’observation suivante:
«Tout acte erroné que j’accomplis se retournera contre moi, m’enlèvera mon bonheur et ma quiétude, et perturbera ma faculté d’entendement. Le contraire est aussi vrai: tout effort de ma part, toute sincérité et toute vérité procédant de mon acte ou de ma pensée, m’accompagne, m’encourage et me fortifie pour atteindre à la réalisation de mes objectifs et espoirs. La loi mécanique de l’équilibre des forces se vérifie aussi en science morale. Les actes bons ou mauvais entraînent des effets positifs ou négatifs, en d’autres termes actifs ou réactifs, pour ceux qui les accomplissent et ceux qui les imitent.»177
La Patron des pieux, l’Imam Ali- que la paix soit sur lui, a dit:
«La loyauté est une preuve de la sincérité du Croyant»178
En revanche:
«La trahison est un signe d’absence de scrupules et de religion.»179
La foi, bouclier le plus sûr de l’âme, a un effet bénéfique profond, et règle minutieusement le comportement du Croyant. Elle entretient le sens de la responsabilité individuelle et collective, prévient la corruption morale, et crée un climat de sincérité et de vérité.
Elle fait reposer sur les parents la responsabilité sérieuse de fonder les assises solides du bonheur de leurs enfants, de suivre de près leurs habitudes, de faire naître en eux la flamme de la foi, et de leur inculquer l’amour des valeurs élevées.
Ali Ibn Hossein, le quatrième Imam du chiisme, surnommé Zeynol-abidine-que la paix soit sur lui- dit à propos de cette responsabilité envers les enfants:
«Tu es responsable de ce que tu lui dispenseras en matière de bonne éducation, de preuves du Créateur, et des moyens de Lui rendre culte.»180
Raymond Pitch:
«Il ne suffit pas de respecter formellement la religion au foyer. Certes pas. Les parents doivent plutôt mettre en valeur les lumières de la foi à travers leurs moindres actes, attitudes et sentiments.
Débarrassez la religion, aux yeux de vos enfants, des liens surajoutés, et entreprenez de leur inculquer ses principes et fondements salutaires dans leurs esprits purs et sains qui n’attendent que vos conseils et exhortations. Cela confortera leur confiance et leur foi dans les étapes cruciales de la vie, et les gardera de la déviation et de la dégradation.»181
Back | Index | Next |