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On dit que le Satan a le pouvoir de circuler dans le sang. Mais, je pense que dans des occasions pareilles, il quitte les artères pour venir s’asseoir avec l’assistance en joie !
وهديناه النجدين فَلا اقْتَحَمَ الْعَقَبَةَ وَمَا أَدْرَاكَ مَا الْعَقَبَةُ فَكُّ رَقَبَةٍ أَوْ إِطْعَامٌ فِي يَوْمٍ ذِي مَسْغَبَةٍ يَتِيمًا ذَا مَقْرَبَةٍ أَوْ مِسْكِينًا ذَا مَتْرَبَةٍ
« Wa haday-nâhon-nadj-dayne; falaq-tahamal-aqabah; wamâ adrâqa mal aqabah; fakkou raqabah; aw ite-âmoune fî yawmine zi mas-gha-bah; yatîmane zâ maqrabah; aw miskinane zâ matrabah. »
« Et nous l’avons guidé aux deux voies (du bien et du mal). Ne s’engagera-t-il pas dans la Montée ?
Et que sais-tu de ce qu’est la Montée ? Affranchir un joug de l’esclavage. Ou nourrir, en un jour de famine ; un orphelin de la parenté ; ou un pauvre plein de poussière. »
(Sourate AL BHALAD, La Cité ; versets 10-16)
Les cérémonies exemplaires du mariage de H° Fatima (as), la Reine des femmes des mondes et la fille unique du Prince des Prophètes et Envoyés d’Allah, H° Mohammad (saw) , avec le Prince des Croyants, H° Ali (as), furent organisées avec une simplicité telle qu’elles constituent l’idéal pour tous les musulmans de tous les pays et de tous les temps, sans aucune distinction.
Les fiançailles furent marquées au mois de Ramadan de l’an 2 de l’Hégire, mais la célébration de cette alliance matrimoniale et la cérémonie d’adieu n’eurent lieu que deux mois plus tard, au mois de Zilhajj. Le banquet de mariage ou le Walima clôtura la fête.
H° Ali (as) dut vendre sa cotte de mailles pour se procurer la valeur de la dot qu’il devait offrir à son épouse, la Sainte Fatima Zahra (as). L’Emir des Croyants possédait un sabre, un chameau et une cuirasse. Le Messager de Dieu conseilla à son cousin, et fidèle disciple de, vendre cette dernière car le sabre lui étant utile contre les ennemis de l’Islam et le chameau pour arroser la palmeraie ainsi que pour se déplacer. Il serait intéressant de relever au passage que l’Imam Ali (as) ne s’était jamais servi de sa cuirasse dans les batailles, se satisfaisant uniquement de sa blouse.
La grande importance et la véritable gloire de cette union la plus mémorable dans les annales de l’Islam résident dans son attitude humble lorsqu’on sait que ces vénérables personnes forment, avec leurs saints enfants l’Imam Hassan et l’Imam Hossein (as), les Ahlul-Bayt ou Les Gens de La Maison (du Prophète), pour l’amour des quels Allah a créé ce cosmos.
L’Envoyé de Dieu pouvait fêter ce mariage unique et hors pair - il ne verra plus un autre - d’une manière telle qu’il serait exclusif dans l’univers pour tous les temps passés et à venir, cependant il préféra la modestie aux pompes, la satisfaction au gaspillage.
H° Mohammad (saw) n’offrit à sa fille bien-aimée que quelques objets nécessaires et ustensiles de ménage. Un individu pensa qu’Allah l’a envoyé dans ce monde, mais sans le pourvoir de fortune. Le Saint Prophète souleva le coin de son Moussalla ou le tapis de Prière et lui fit apercevoir ce qui s’y trouvait. L’homme y distingua des bijoux en or et des perles.
De nombreuses personnes, bien avant l’Imam Ali (as), s’étaient présentées chez Le Saint
Prophète d’Allah pour demander la main de sa vénérable fille dont Abdoullah Ibn Awf, l’un des hommes les plus opulents de Médina qui, semblable à ses camarades, essuya le refus. Quand il commença à vanter de sa richesse, l’Envoyé de Dieu prit une poignée de sable et la posa sur sa luxueuse tunique. Elle se transforma en lingots d’or.
Cette histoire ne nous est pas parvenue simplement pour être racontée. Elle a aussi un message à nous transmettre. Une des interprétations possibles est la suivante : l’Envoyé de Dieu voulut, par ce geste magistral et combien distingué, graver une leçon pour les générations à venir et offrir un bon exemple, notamment aux hommes qui sont à la tête de la communauté, aux notables de Jamat, et, en particulier, aux gens qui roulent sur l’or pour que toutes les couches de la société aient facilement accès au mariage. Il faut éviter les coutumes étrangères qui glissent comme une couleuvre, au nom de l’Islam, à l’intérieur de nos traditions religieuses qui nous dévient du Droit Chemin pour nous mener, par nos actes illicites, sur la voie des mécréants sans qu’on s’en aperçoive.
Le Sceau des Prophètes rassembla, d’autre part, toutes les Dames de sa famille, lors des noces de son unique fille, H° Sayyada (as), et leur déclara qu’ « aucun péché ne doit être commis à cette occasion parce qu’il a pouvoir d’agir sur les époux. »
H° Ali et H° Fatima (as) sont des personnes pures. Ils forment un couple saint et béni.
L’impureté est loin d’eux. Mais, par cette image, l’Envoyé de Dieu tint à démontrer aux enfants des hommes que si le mari est touché par le vice, celui-ci portera ses effets sur la postérité du couple ainsi constitué. Le péché se caractérise donc par un mal en permanence. Il ne faut jamais le minimiser.
Les prétextes ne manquent pas. Les explications affluent de toutes parts. Que l’occasion soit unique ou multiple, en aucun cas le péché n’est permis pas comme l’infraction dans un pays ! C’est plutôt dans de telles occasions où l’homme, d’ordinaire, perd la maîtrise de soi dont la bride est tenue par le maudit Satan qui profite de la situation, que l’Islam demande le plus à ses fidèles de contrôler son Nafs, son « ego » ou son « moi. »
Le mariage des enfants ne se concrétise pas chez nous sans avoir préalablement consulté
« l’Agha Sahebh » sur les date et jour propices le concernant, sans, toutefois, jamais porter son attention sur le Hadith qui vient d’être souligné et tant d’autres encore que nos livres s’en regorgent : la transgression de la Loi Divine est plus fatale que le calendrier !
Les paroles de l’Emir des Croyants à son frère Akil, lorsqu’il émit ses souhaits pour se marier, bien après le décès cruel de son épouse, H° Siddikaé Tahéra (as), sont très significatives. H° Ali (as) demanda à ce dernier de lui trouver une descendante d’une famille renommée pour sa bravoure, son héroïsme, sa fidélité et son honnêteté. Ce fidèle Compagnon et disciple de H° Mohammad (saw) , le « Wali » d’Allah et sa « Preuve » sur la terre, n’avait-il pas toutes ces qualités, lui que personne n’a pu vaincre dans aucune des batailles de l’Islam ? Mais, par là, l’Imam voulait prouver, comme le Saint Prophète de Dieu auparavant, combien le choix d’une épouse, autant d’un époux, est une chose importante dans la vie de l’homme, qui transmet ses fruits – bons ou mauvais - aux héritiers.
Avant de se séparer de sa fille bien-aimée, Le Messager d’Allah réunit, comme précédemment, les femmes de sa très proche famille et leur demanda de procéder à son habillage et de la présenter devant lui. H° Sayyada (as) n’avait qu’une seule robe que son père lui avait offerte en cadeau de mariage. Elle s’en vêtit et se dirigea vers l’Auteur de ses jours. Marquée par la chasteté, la pudeur et la décence, elle vacilla sur ses jambes. Son père s’avança donc, la prit dans ses bras et lui fit une invocation : « Ô Seigneur ! Garde Fatima de tituber dans ce monde et dans l’autre ! »
Avait-elle besoin de ce Dou’a, Celle qui est la Reine des femmes des mondes, La Pure, La Sainte et La Vertueuse Fatima ? Non, pas du tout ! Par cet exemple, le Sceau des Prophètes voulut révéler à chaque père son rôle à l’égard de sa fille.
Ensuite, H° Mohammad (saw) s’assit sur le sol, H° Fatima (as) et H° Ali (as) prirent place de chaque côté de l’Envoyé de Dieu qui se chargea d’enseigner à sa fille chérie. Le Saint Prophète de l’Islam institua un Sounnat (une pratique) pour les générations à venir que l’amour d’un père pour son enfant ne tient pas à lui offrir une prodigieuse pile de biens matériels mais à lui inculquer un lot de conseils et instructions qui l’aideront énormément à mener à bien sa vie, imbibée d’amour, dans la paix et la tranquillité, à l’intérieur de sa nouvelle destinée.
Il s’adressa d’abord à son gendre : « Ô Ali ! Fatima est la meilleure femme de l’univers que je t’ai offerte. »
Il tourna ensuite vers sa fille et lui déclara : « Ô Fatima ! Ali est le meilleur homme de l’univers chez qui tu pars. »
Le Messager d’Allah leva ses mains vers le ciel et pria en ces termes : « Ô Seigneur ! Mets l’amitié et l’entraide entre ces deux êtres. »
Il montra auparavant à son gendre la position vénérée de sa fille, puis à celle-ci le rang élevé de son mari. A la fin, il invoqua Dieu pour signifier que seul le Dou’a est le plus important de toutes les choses. Sans la miséricorde et la grâce divines, rien ne sert dans ce monde.
Le Messager de Dieu fit venir une jatte pleine d’eau, y plongea sa main et en répandit quelques gouttes sur le corps de H° Fatima Zahra (as).
La Princesse des femmes des mondes fut conduite en grande pompe, entourée des filles
d’Eve en Hijab (entièrement voilées), H° Salman Farsi se tenant au devant, vers son nouveau séjour situé à l’entrée de la Ville que le Saint Prophète eut loué provisoirement pour le nouveau couple. H° Ali (as) vivait jusqu’à présent sous le même toit que son maître et cousin, H° Mohammad (saw) .
Le lendemain, Le Prince des Prophètes vint voir sa fille et lui dit : « Ô Fatima ! Je t’ai fait marier avec celui dont le rang est, derrière ton père, inégalable dans l’univers. Mais, tu n’y trouveras pas les biens de ce monde que tu voudras chercher. Ô ma fille ! Tu n’exigeras donc pas de ton mari ce dont il ne pourra pas te satisfaire et qui deviendrait, par la suite, un objet de son affliction. »
Le couple béni ne rejoignit sa véritable demeure installée dans le flanc de Masjidé Nabavi
(La Mosquée du Prophète) dont la porte s’ouvrait comme, exceptionnellement, celle du Saint Prophète, à l’intérieur de celle-ci qu’après six jours de noces passés en villégiature.
Enfin, pour clore cette page, un dernier Hadith tiré des enseignements du Messager d’Allah qui nous a déclaré que : « Les parents pécheurs qui ont donné une éducation conforme aux principes de l’Islam à leurs enfants pourront, le Jour de la Rétribution, pénétrer au Paradis par l’intercession de ces derniers qui verront leur demande agréée. »
Je ne souhaite pas vous renvoyer aux vieilles lunes, mais il ne serait pas inutile d’attirer votre attention sur une cérémonie organisée de nos jours, qui n’a plus ce qu’elle valait dans le passé.
En effet, le moment le plus précieux demeure, avant tout, lorsque la demande formulée par le jeune homme est acceptée par les parents de la demoiselle. C’est le jour des fiançailles proprement dites ou des accordailles. Elles sont vivement recommandées par la Sounnat du Saint Prophète qui « est le modèle parfait pour l’humanité. » Un demi-siècle auparavant, elles signifiaient encore la promesse du consentement mutuel. Elles se fêtaient, en principe, devant le Jamat et étaient enregistrées sur le Livre de l’Association, au même titre que le mariage.
A cet égard, les fiançailles forment, donc, le gage d’honneur et de fidélité que le jeune garçon offre à l’élue de son cœur. Elles représentent, par voie de promesse solennelle concrétisée devant le Jamat, le lien qui unit les futurs époux, en même temps qu’elles élaborent, pour la Communauté, un signe tangible du projet de ménage entre les deux prétendants. Rompre les fiançailles exprimait un déshonneur à l’adresse surtout de la famille de la jeune fille.
Aujourd’hui, la cérémonie somptueuse, appelée « Approbation ou le Grand OUI, » représente réellement les fiançailles. En conséquence, les fiançailles à nouveau célébrées un ou deux jours précédant la bénédiction nuptiale n’ont pas de sens. Elles ne signifient qu’une simple fête à la manière de faire de l’épate ou une tradition aveugle aux charges inutiles, sans aucune portée sociale ou religieuse. Le Grand OUI constitue donc les véritables fiançailles.
Le garçon et la fille se communiquent par le portable ou sur l’internet, se rencontrent au lycée ou chez la cousine. Ils s’aiment. Ils projettent de bâtir le foyer. Les parents en sont informés.
Tout est arrangé à l’avance. Les familles se regroupent de deux côtés et en grand nombre. Une kyrielle de personnes, de la part du garçon, se déplace à la maison de la fille, conduite sous la bénédiction du Maolana. Le groupe d’en face a, elle aussi, son Maolana. Echange de propos et tout se passe bien, comme prévu. Un cocktail met fin à la courte cérémonie. C’est le premier acte.
On y revient une ou deux semaines seulement après, pour écouter la réponse que l’on sait déjà. Mais, cette fois, avec une foule quadruple, l’Imam de la Mosquée à la tête. Certaines gens font le voyage, souvent de l’extérieur. Une cérémonie grandiose qui débute par la récitation d’une Sourate du Saint Quran et du célèbre Hadithé Kissa et se termine sur la distribution du lait préparé aux amandes qui fait suite à la décision favorable, accompagné de nombreux mets et sucreries.
C’est le second acte.
Tout est bien qui finit bien. Rien ne s’y oppose. Il est certain que cette cérémonie du Grand OUI ne doit pas être célébrée sous l’aune des dépenses démesurées.
Notre 7è Imam, H° Moussa Al Kazim (as), déclare que : « Trois sortes de personnes trouveront leur place, Le Jour de la Rétribution, sous l’ombre protectrice du Trône Divin :
- celle qui a fait marier son frère ou sa sœur de foi ;
- celle qui leur a apporté son aide :
- et celle qui n’a jamais dévoilé leur secret.
Le Jihâd ou la Guerre Sainte du temps du Saint Prophète de l’Islam n’existe pas de nos jours, dans sa forme originale. Mais, elle persiste toujours pour toutes ces gens qui tirent le diable par la queue. Elles mènent le combat dès le lever du jour et rentrent le soir avec cet espoir que le lendemain sera meilleur. Elles désirent aussi voir leurs enfants convoler en noces. Cependant, en l’absence des moyens et, devant ces dépenses invraisemblables à la mesure de Taj Mahal, leurs vœux restent ensevelis au fond de leur cœur sans jamais s’épanouir et les familles aisées comme la Communauté elle-même les laisse de côté. Les vaches maigres ne sont pas léchées par leurs camarades, dit-on.
C’est une occasion donc de se procurer la récompense du Jihâd, sans y participer, en s’efforçant de procéder au mariage de ces enfants exposés à la souffrance. Celui qui agira dans cette voie sauvera un groupe de personnes qui se rencontrent au bord de la ruine spirituelle. Ainsi, il fera toucher les épaules au prince de l’enfer et gagnera cette rude bataille comme sont sortis victorieux des Guerres Saintes les Croyants à l’aube de l’Islam. Combien l’Imam du Temps sera ravi de voir ses fidèles égarés revenir vers le Droit Chemin ! Par cette magnifique action, il ne tirera pas seulement du péril des familles entières mais sauvegardera aussi sa propre Communauté qui s’annonce en perdition. Par son admirable geste, il attirera, d’une part, les « barakat » d’Allah sur lui et apportera, d’autre part, une aide à la Mission de nos Maâssoumines par la croissance du nombre de nouveaux fidèles qui naîtront de l’union de ces enfants du désespoir et viendront agrandir notre Communauté en proclamant la formule de La illaha illal lah, très chère à l’Islam.
وفي اموالهم حق للسائل والمحروم
« Wa fî amwâlihim haq-qoullissâ-ili wal maharoum. »
« Et dans leurs biens le mendiant et le déshérité (ou celui qui ne mendie pas) avaient un droit. » (Sourate AZ Zariyat, Qui Eparpillent ; Verset 19)
Les recherches en matière du tatouage au henné rapportent que son histoire date de quelques milliers d’années. Elle trouve son origine en Mésopotamie. Bien avant la Révélation de l’Islam en Arabie, les Hébreux s’en servaient comme produit de beauté. Les Egyptiens l’utilisaient également.
Les futures mariées chez les Assyriens embellissaient leurs paumes et ongles des motifs au henné.
En Inde, la mariée est ornée des signes symboliques dans lesquels sont gardées secrètes les initiales du Prince de son cœur qui aura la tâche de les découvrir sur son corps durant la nuit de noces.
Certaines traditions vont loin pour affirmer que le henné est signe de bonne chance. Une tache de Mehdi dans le creux de la main droite agit efficacement contre le mauvais œil ou le mauvais sort.
On dit que le tatouage au henné est la représentation d’un sentiment dissimulé, un art qui affiche les émotions, les états d’âme. Chaque symbole a une signification particulière et le message qu’il transmet en est bien défini. Avec son aspect esthétique, il joue aussi son rôle sentimental et social comme symbolique. Le mehndi est donc un patrimoine ancestral de l’art et la manière.
L’Occident découvre ces décorations corporelles dont il ignore le sens originel et n’en retient que l’élégance et la séduction. Par le temps qui court, ces ornements ont vite fait de migrer des paumes et des orteils vers le nombril, le décolleté, les omoplates et les bras, pour ne citer que ces parties.
Que dit l’Islam à propos de henné communément appelé le mehndi ? Je ne fais que vous rapporter trois Hadith, tirés du « Téhzibhoul Islam » d'Allamâé Majelissi, qui couronneront ce chapitre :
« La teinture des cheveux et de la barbe est Moustahabh (recommandée) pour l’homme comme celle des cheveux l’est pour le femme, de même que la parure au mehndi de ses pieds et mains. »
A la suite de ce Hadith, Allama cite quatorze bienfaits dont deux appartiennent pour la tombe.
« H° Imam Jafar Sadiq (as) a déclaré que le Messager d’Allah a préconisé à toutes les femmes d’appliquer le mehndi, qu’elles soient mariées ou veuves : les épouses avec l’intention de se parer pour leurs maris et les veuves pour que ses mains ne se ressemblent point à celles des hommes. »
« H° Imam Jafar Sadiq (as) a énoncé dans un autre Hadith que, parmi les signes du Dernier Temps, figure celui-ci : les hommes de Bani Abbasse s’attribueront certaines pratiques propres aux femmes c’est-à-dire, ils couvriront leurs pieds et mains au mehndi et coifferont leurs cheveux en forme de tresses. »
(NDT : l’extension de ce Hadith va jusqu’à la Fin du Temps car les traditions du temps de Bani Abbasse étant vécues de nos jours, ceux qui les pratiquent se rangent parmi les gens de cette époque).
Le mot arabe de « Walima » est dérivé de « Walam » qui signifie se rassembler, se réunir.
Le Walima veut dire le festin solennel et somptueux, ici le banquet de mariage ou « Ta’âm oul Ours. »
Les noces du Saint Prophète, H° Mohammad (saw) , et de la Sainte Khadîjah furent célébrées avec faste et donnèrent lieu au Walima. Les invitations furent distribuées aussi bien par H° Abou Tâlib (as), l’oncle du Saint Prophète, que par H° Khadîjah elle-même. H° Abou Tâlib (as) récita en personne le Sermon de la cérémonie nuptiale et paya de sa poche la dot de douze Okes et demi d’or, équivalent au prix de vingt jeunes chameaux de bonne race.
Au mariage de H° Ali (as) et de H° Fatima (as), un grand banquet ou Walima fut aussi organisé où le repas consistait en dattes et olives. Abou Ayyoub Al Ançary offrit, pour l’occasion, son unique chèvre à l’Envoyé de Dieu. Il est celui qui a été béni par Allah d’accueillir Son Messager dans sa demeure lors de son émigration de La Mecque vers Médine, connue sous le nom d'Hégire.
Lorsque H° Mohammad (saw) fit son entrée dans « la Ville de Lumières » ou « Madinat Al Mounawwarah », chaque tribu exprima son désir à l’Envoyé de Dieu à venir habiter chez elle. Il refusa toutes les offres en répondant que le chameau sur le dos duquel il s’était assis avait reçu l’inspiration de l’amener là où il conviendrait. L’animal continua son chemin jusqu’à ce qu’il vînt s’agenouiller dans la cour du Chef de la famille de Bani Najjar que l’histoire reconnaît sous le nom de Abou Ayyoub Al Ançary.
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