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Se pose la question, toutefois, si les choses que nous sommes autorisés à défendre sont seulement celles-ci, à savoir l’individu, le groupe et les droits nationaux, ou s’il nous est légitime de défendre aussi d’autres choses. Existe-t-il des choses pour lesquelles la défense est nécessaire et obligatoire, qui ne concernent pas seulement les droits de l’individu, de la tribu ou de la nation, mais qui concernent précisément les droits de l’humanité de manière générale ? Si à un endroit, un droit de l’humanité est d’une façon empiétée, est-il légitime de se battre ? Est-ce que la guerre combattue pour l’humanité est licite ou non ?
Certains demanderont peut-être : « Qu’est-ce que combattre pour l’ humanité signifie ? », « Je n’ai pas à combattre pour tous droits exceptés mes droits personnels, ou, tout au plus, les droits de ma nation », « Qu’ai-je donc à faire des droits de l’humanité ? ». Ce mode de pensée, toutefois, n’est en aucun cas valide.
Il existe certaines choses qui sont supérieures aux droits de l’individu ou de la nation. Certaines choses sont plus saintes, plus sacrées, dont la défense en accord avec la conscience humaine est plus élevée que la défense des droits individuels. Et celles-ci sont les valeurs sacrées de l’humanité. En d’autres termes, la sacralité du combat de défense ne repose pas dans la défense d’une personne, mais dans la défense du « droit ». Lorsque la cause et le critère sont « le droit », quelle différence y a-t-il s’il est un droit individuel ou un droit général de l’humanité ? En réalité, la défense des droits de l’humanité est plus sainte, et bien que personne ne dise cela, ceci est ouvertement admis en actions.
Par exemple, la liberté est reconnue comme une des valeurs sacrées de l’humanité. La liberté n’est pas limitée à un individu ou à une nation. Maintenant, si ce n’est pas notre liberté et la liberté de notre pays, mais la liberté d’un autre coin du monde qui est concernée par le droit de l’humanité qui est enfreinte, est-ce que la défense de ce droit de l’humanité, simplement pour la défense d’un droit de l’homme, nous est autorisée ou non ? Si elle est licite, alors la défense n’est pas limitée à l’individu réel dont la liberté est en danger, mais il est autorisé, même obligatoire pour les autres individus et nations, de courir à l’aide de la liberté, et de combattre contre le négateur et le répresseur de la liberté. Quelle est alors votre réponse ? Je ne pense pas qu’il y ait quelqu’un qui ait un doute que la forme la plus sainte du djihad et la forme la plus sainte de la guerre est celle qui est combattue en défense de l’humanité et des droits de l’humanité.
Lorsque les Algériens étaient en guerre avec les colonialistes français, un groupe d’Européens les ont aidés dans la guerre – que ce soit dans la forme du réel combat aux côtés des Algériens, ou d’ autres manières. Pensez-vous que seul le combat des Algériens était légitime parce que leurs droits étaient transgressés ? Qu’en est-il des gens qui sont venus des coins les plus éloignés de l’Europe pour prendre part à la bataille pour aider la nation algérienne ? Devrions-nous leur dire : « Arrêtez votre interférence, quelle est votre affaire ? Personne n’a transgressé vos droits, pourquoi vous battez-vous ici ? ». Ou est-ce que le djihad de telles personnes était plus saint que le djihad des Algériens, car les Algériens défendaient la cause de leurs propres droits, alors que la cause des autres était plus éthique et plus sacrée que celle des Algériens. Evidemment, ce qui est valide est la deuxième hypothèse.
Ceux qui aiment la liberté – ceux qui sont de réels amoureux de la liberté, et ceux qui ne font que le prétendre – ont remporté un respect général ; un respect de différentes nations, en raison de leur introduction en tant que défenseurs des droits de l’homme, non de défenseurs de leurs propres droits ou des droits de leur nation ou même de leur propre continent. S’ils dépassaient l’utilisation de la langue, du stylo, des lettres et des conférences, et se rendaient réellement au champ de bataille et combattaient, pour les Palestiniens par exemple, ou au Vietnam, alors le monde les considérerait comme plus saints.
Le monde considère la guerre, lorsqu’elle est pour la défense, comme sainte. Si elle est en autodéfense, elle est sainte. Si elle est pour la défense de sa nation, elle est plus sainte, car la cause est passée d’une cause personnelle à une cause nationale, et l’individu n’est pas simplement en train de se défendre, mais défend aussi les autres individus qui composent sa société. Et si la défense passe d’une cause nationale à une cause humanitaire, elle devient encore plus sainte.
Puis se trouve là la nature de la dispute concernant le djihad ; non pas une dispute majeure, mais mineure. La controverse n’est pas concernant le fait que le djihad soit autorisé seulement en défense. Le débat est sur la définition de la défense. Cette dispute mineure est au sujet de la signification de la défense, si elle est limitée à l’autodéfense, tout au plus à la défense de sa nation, ou si la défense de l’humanité vient aussi dans cette catégorie ?
Certains disent, et ils ont raison, que la défense de l’humanité est aussi une défense légitime, de sorte que la cause de ceux qui se soulèvent pour « commander ce qui est reconnu et interdire ce qui est rejeté » en soit une sainte. Il est possible que l’être réel d’une personne ne soit pas transgressé, il peut même être très respecté et tous les moyens de vie peuvent lui être disponibles et il peut en être de même pour les droits matériels de sa nation. Mais du point de vue des idéaux humains, un droit de l’homme est transgressé. Cela signifie que dans sa société, bien que ni les droits matériels de cette société ni ses droits individuels n’ont été transgressés, il existe cependant une tâche attendant d’être accomplie dans le meilleur intérêt de l’humanité. C’est-à-dire, lorsque le bien et le mal existent dans une société, le premier doit être enjoint, et doit devenir l’ordre, tandis que le second doit être extirpé. Maintenant, sous ces conditions, si une telle personne voit que le bien, le reconnu, l’accepté, ont été relégués à la place du mal, du rejeté, et que le rejeté a pris la place du reconnu, et qu’il se lève pour commander ce qui est reconnu et prohiber ce qui est rejeté, alors que défend-il ? Ses propres droits personnels ? Non. Est-ce que ce sont les droits, à savoir les droits matériels de sa société ? De nouveau, non. Sa défense n’est pas relative aux droits matériels. Ce qu’il défend est un droit spirituel qui n’appartient pas à une seule personne ou nation ; un droit spirituel relatif à tous les êtres humains du monde. Devons-nous condamner le djihad de cet homme, ou devons-nous le considérer comme sacré ? Manifestement, nous devons le considérer comme sacré, car il est en défense du droit de l’ humanité.
Sur la question de la liberté, vous voyez aujourd’hui que les personnes qui combattent vraiment la liberté, afin de se donner un air de respectabilité, déclarent être les défenseurs de la liberté, car ils savent que la défense de la liberté est tacitement considérée comme sacrée. S’ils combattaient réellement pour la défense de la liberté, ceci serait valide, mais ils donnent le nom de défense de la liberté pour leur propre transgression. Néanmoins, en ceci se trouve leur reconnaissance du fait que les droits de l’humanité sont dignes de défense, et que la guerre pour ces droits est légitime et bénéfique.
Jusque là, nous avons vu que l’essence du djihad est la défense. Il y a maintenant juste une question qui reste, qui est si, de notre point de vue, le monothéisme appartient aux droits universels de l’humanité, ou aux droits personnels d’un individu, ou tout au plus, aux droits d’une nation. Ce que nous devons faire est d’observer le critère pour les droits personnels, les droits universels de l’humanité et voir ce qu’ils sont. Dans certains sujets, les êtres humains sont tous pareils, tandis que dans d’autres, ils sont différents. Les êtres humains diffèrent dans tellement de directions que même deux personnes ne peuvent être trouvées qui, dans tout détail, sont exactement les mêmes. Pareillement, deux individus ayant les mêmes caractéristiques physiques n’ existent pas ; il est aussi vrai qu’il n’y a pas deux personnes ayant les mêmes caractéristiques spirituelles. C’est l’intérêt qui est associé aux demandes et besoins communs de tous les êtres humains qui sont les droits universels. La liberté signifie l’absence d’obstacles pour la floraison des potentiels naturels de l’individu, et elle est reliée à toute l’humanité. La liberté pour moi a exactement la même valeur qu’elle a pour vous. Elle a la même valeur pour vous qu’elle a pour les autres. Entre vous et moi, cependant, il existe de nombreuses différences, et ceci appartient à la « personnalité », car elles sont des différences personnelles. Tout comme la couleur et le physique diffèrent entre les êtres humains, leurs personnalités diffèrent aussi. Je peux aimer des vêtements d’une certaine couleur, tandis que vous aimez ceux d’une couleur différente. Je peux aimer vivre dans une ville, tandis que vous en préférez une autre. Je peux arranger et décorer ma maison d’une façon, alors que vous choisissez une façon différente. Je peux choisir un sujet pour l’étudier, alors que vous en choisissez un autre. Ce sont toutes des questions personnelles, pour lesquelles personne ne peut être dérangé. Ainsi, personne n’a le droit de contraindre quelqu’un à se marier avec une personne en particulier, car le mariage est un sujet personnel et dans le choix d’un partenaire de mariage, chacun a son goût qui lui convient. L’Islam dit que personne ne doit être contraint dans le choix de son ou de sa partenaire, car ce choix est son droit personnel. Les Européens qui disent que personne ne doit être dérangé pour le monothéisme ou la foi, disent ainsi car ils pensent que ces deux concepts sont parmi les soucis personnels de l’individu, qu’elles dont des sujets de la personnalité, des affaires individuels de goût. Pour eux, la religion est quelque chose qui apporte un divertissement à tous les êtres humains.
Dans leur point de vue, cela est comme l’art ; une personne aime Hafiz, une autre aime Sa’adi, une autre aime Mawlavi, une autre aime Khayyam, une autre Ferdowsi et personne ne doit déranger celui qui aime Sa’adi en disant : « Pourquoi aimez-vous Sa’adi ? J’aime Hafiz. Vous devez aussi aimer Hafiz ». Pour eux, la religion est juste ceci. Une personne choisit l’Islam, tandis qu’une autre choisit le Christianisme, une autre choisit le Zoroastrisme, tandis qu’une autre n’en est cependant la moins inquiétée de tous. Personne ne doit être ennuyé. La religion, de l’avis de ces Européens, n’est pas relative au cœur de la vie, à la voie de la vie humaine. Ceci est leur supposition basique, et entre leur ligne de pensée et la nôtre, il existe un monde de différence. Pour nous, la religion signifie « le droit chemin » de l’humanité et être indifférent à la religion signifie être indifférent au droit chemin, à la voie réelle du progrès, de l’humanité. Nous disons que le monothéisme est le pilier du bien-être, de la prospérité et du bonheur du genre humain, et qu’il n’est pas seulement le souci personnel de l’individu ou le seul souci de ce groupe ou de celui-ci. En conséquence, la vérité repose avec ceux qui croient que le monothéisme concerne les droits de l’humanité. Si au même moment, nous disons que la guerre pour l’imposition du monothéisme n’est pas permise, ce n’est pas parce que le monothéisme appartient aux affaires qui ne doivent pas être défendues et qu’il n’est pas des droits généraux de l’humanité, mais parce que la vraie nature du monothéisme n’autorise pas qu’il soit imposé, comme le Coran le confirme : {Nulle contrainte en religion}35.
Un autre point qui doit être souligné ici est qu’il existe une différence entre « liberté de pensée » et « liberté de croyance ». Les êtres humains possèdent la faculté de pensée qui leur permet de prendre des décisions sur la base de la pensée, de la logique et de la raison. Mais la croyance entraîne un lien fort à l’objet de croyance. Et de la sorte, nombreuses sont les croyances qui ne sont pas basées sur la pensée, mais qui sont une imitation absolue, un résultat de l’éducation et des habitudes, et qui tourmentent même la liberté humaine. Ce que le genre humain doit avoir est la liberté de pensée. Il y a cependant certaines croyances qui ne sont pas tout au moins enracinées dans la pensée : elles ont leur racine dans le simple sommeil et la stagnation de l’esprit, transmises de génération en génération ; elles sont l’essence d’un asservissement, alors la guerre combattue pour éliminer de telles croyances est une guerre combattue pour la liberté de l’humanité, non une guerre combattue contre elle. Si un homme prie pour ses besoins une idole qu’il a lui-même créée, alors, dans les termes du Coran, cet homme est inférieur à un animal. Un tout petit peu de pensée ne lui permettrait pas de s’engager dans un tel acte. Ce qu’il fait est simplement une réflexion de la stagnation et du sommeil qui sont apparus dans son cœur et dans son âme, et qui sont enracinés dans l’imitation aveugle. Cette personne doit être libérée avec force des chaînes internes qui l’enchaînent, pour lui permettre de penser. Ceux qui recommandent alors la liberté d’imitation et les libertés apparentes qui enchaînent en réalité les âmes telles que la liberté de croyance sont en erreur. Ce que nous soutenons, en accord avec le verset {nulle contrainte en religion}36, est la liberté de pensée.
Certains commentateurs ont soulevé le sujet de l’abrogation. Ils s’accordent que plusieurs versets du Coran posent des conditions pour se battre contre les non-musulmans, mais ils disent que d’ autres versets ont été révélés qui abrogent toutes ces instructions et conditions. Ainsi, nous en venons à la question des abrogations.
Le Coran limite strictement le djihad à une sorte de défense et ne le permet que face à l’agression. Nous avons dit que le sens de l’agression en est une générale, signifiant qu’il n’est pas nécessaire pour l’agression d’être contre la vie, la propriété, contre la chasteté, contre la terre – il n’est pas non plus nécessaire qu’elle soit contre l’indépendance, contre la liberté. Si un groupe transgresse contre les valeurs qui sont comptées comme des valeurs humaines, alors ceci est une agression.
Je souhaiterais citer un exemple simple. A notre époque, de grands efforts sont dirigés pour déraciner différentes maladies. Jusque-là, les causes premières de ces maladies tel que le cancer n’ont pas été découvertes, et leur cure n’est toujours pas connue. Mais à présent, il existe des remèdes qui peuvent temporairement retarder l’effet de ces maladies. Supposons qu’une certaine institution découvre la cure de ces maladies, et que les autres institutions qui profitent vraiment de la présence de cette maladie, les usines qui fabriquent les remèdes qui peuvent être utilisés pour différer les effets de la maladie, afin d’empêcher l’ effondrement de leur marché, – auquel cas des millions, des milliards de dollars seraient perdus – détruisent cette cure nouvellement découverte qui est très bénéfique pour l’humanité, détruisent ceux qui lui sont liés, détruisent la formule récemment trouvée afin que personne n’en prenne connaissance. Maintenant, est-ce qu’une telle valeur humaine doit être défendue ou non ? Pouvons-nous dire que personne n’a attaqué nos vies ou notre propriété, que personne n’a interféré dans notre chasteté, notre indépendance ou notre territoire, mais que dans un des coins du monde, quelqu’un a fait une découverte et quelqu’un d’autre essaye de la détruire, et demander, qu’est-ce que cela a à faire avec nous ? Non. Ceci n’a pas lieu à une telle question. Une valeur humaine est ici menacée. Dans un tel cas, si nous prenons la position de la résistance et de la guerre, devons-nous être nommés agresseurs ? Non, nous nous sommes soulevés pour nous opposer à l’agression, et pour combattre les agresseurs.
Alors, lorsque nous disons que la base du djihad est la défense, nous n’indiquons pas la défense dans le sens limité d’avoir à se défendre une fois attaquée par l’épée, le canon ou l’obus d’ artillerie. Non, nous voulons dire que si un être humain, son matériel ou ses valeurs spirituelles étaient agressés ou en réalité, si quelque chose que le genre humain estime et respecte et qui est nécessaire pour la prospérité et le bonheur de l’être humain était agressée, nous devons donc la défendre.
Nous venons ici à nouveau à notre précédente discussion sur si le monothéisme est une question personnelle, ou s’il est une des valeurs de l’humanité. Si c’est le dernier qui doit être défendu, ou si parmi un ensemble de lois s’en trouvait une qui dictait que le monothéisme devait être défendu sur le principe qu’il est une valeur humaine de base (comme en Islam, par exemple), ceci ne signifie pas que l’agression est considérée licite. Cela indique que le monothéisme est une valeur spirituelle et le sens de la défense est si large qu’il inclut la défense des valeurs spirituelles.
Néanmoins, je vais de nouveau répéter que l’Islam ne dit pas que nous devons nous battre pour imposer le monothéisme, car le monothéisme est quelque chose qui ne peut être imposé car c’est la foi. La foi se base sur le discernement et le choix, et le discernement n’est pas influencé par la force. La même chose s’applique au choix. {Nulle contrainte en religion}37 signifie que nous ne devons pas contraindre quelqu’un du fait que la foi n’est pas une chose qui peut être imposée à quelqu’un. Toutefois, {Nulle contrainte en religion} n’implique pas que nous ne devons pas défendre les droits du monothéisme. Cela ne signifie pas que si nous voyons « La ilaha illAllah » (Il n’y a de divinité qu’Allah) en train d’être menacé d’une certaine direction, nous ne devons pas le défendre.
Le fait que la religion ne doive être imposée à un individu et que le peuple doive être libre dans son choix de religion est une chose. Que la croyance, cependant, dans l’actuelle phraséologie, doive être libre, en est tout à fait une autre. En d’autres termes, tandis que la liberté de pensée et de choix est une chose, la liberté de croyance en est en effet une autre. Plusieurs croyances ont “pensé” pour une fondation, c’est- à-dire que plusieurs croyances ont été discernées et jugées comme étant vraies et ont été librement choisies. L’ alignement et l’engagement du cœur d’un individu à ses croyances, à plusieurs occasions, sont basés sur le discernement et la sélection ; mais est-ce que toutes les croyances humaines se basent sur la pensée, le discernement et la sélection ? Ou est-ce que la majorité des croyances de l’humanité ne sont pas plus que des alignements et des engagements de l’âme humaine qui n’ont pas du tout la relation de pensée la plus mince, qui ont seulement une base sentimentale ? Voici un exemple que le Coran cite sur le sujet de l’imitation par une génération de la génération précédente :
{Nous avons trouvé nos ancêtres sur une religion et nous suivons leurs traces.}38
Le Coran pose une grande importance sur ce point, et la même chose s’applique à une croyance qui est formée par l’imitation des patriciens de la société. Dans de tels endroits, l’expression “liberté de croyance” est complètement sans signification, car la liberté signifie l’absence d’obstacles aux activités d’une force active et en avancement, vu que ce type de croyance est une sorte de resserrement et de stagnation. La liberté en resserrement est égale à la liberté d’un prisonnier condamné à l’emprisonnement à vie, ou d’un homme enchaîné dans de lourdes chaînes, et la seule différence est que celui qui est physiquement enchaîné perçoit sa condition, tandis que celui dont l’esprit est en détention est inconscient de cela. Ceci est ce que nous voulons dire lorsque nous disons que la liberté de croyance basée sur l’imitation et les influences environnementales, plutôt que sur la liberté de pensée, est totalement dénué de sens.
L’Islam ne désire pas le djihad pour l’imposition de la croyance. Il souhaite le djihad pour la suppression des barrières. Lorsque l’autre côté nous dit qu’il n’a aucun désir de nous combattre, et qu’il ne créera pas de barrière pour l’appel du monothéisme, et s’en tient à ses mots, l’ordre doit être donné en accord avec ce verset :
{Et s’ils inclinent à la paix, alors incline vers celle-ci}39.
S’ils se sont soumis, et qu’ils ont manifesté un esprit et un cœur de paix et de compromis, alors nous devons opter pour la paix.
35 Le Coran : Sourate 2, Verset 256.
36 Le Coran : Sourate, 2, Verset 256.
37 Le Coran : Sourate 2, Verset 256.
38 Le Coran : Sourate 43, Verset 23.
39 Le Coran : Sourate 8, Verset 61.
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