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Or retenir sa langue signifie observer une attitude générale de retenue et garder la maison veut dire s'éloigner de tout ce qui pourrait conduire à la perversion, éviter les péchés, se méfier des caprices et s'abstenir des attraits de la vie.

Un compagnon de l'Imam al-Sâdiq (p) rapporte: «Abû Abdullah al-Sâdiq (p) m'a dit: Transmets mon salâm (salutations) à ceux (d'entre les croyants) dont tu voies qu'ils m'obéissent et écoutent ma parole, ainsi que ceci : Je vous recommande la crainte révérencielle d'Allah - Il est Puissant et Sublime - ainsi que la piété dans votre religion, l'effort pour Allah, la véracité dans la parole, la restitution du dépôt, la longue prosternation, et le bon voisinage. Car c'est tout cela que Mohammad (P) nous a apporté! Rendez le dépôt à celui qui vous l'a confié, qu'il soit bon ou pervers, car le Messager d'Allah ordonnait que l'on restitue le dépôt au complet et intact». (46)

L'Imam al-Sâdiq (p) poursuivit: «Nous aimons celui qui est sage, compréhensif, érudit, clément, courtois et serviable, patient, véridique et fidèle. Allah - Il est Puissant et Sublime - a doté spécialement les Prophètes des nobles caractères. Aussi, quiconque parmi vous les possède, qu'il en remercie Allah, et quiconque en est dépourvu, qu'il implore Allah - Il est Puissant et Sublime - de l'en armer. Je lui demanda alors: - Que je te sois sacrifié! Dis-moi quels sont ces nobles caractères! L'Imam (p) dit: - La piété, la satisfaction, la longanimité, la gratitude, la clémence, la véracité dans la parole, et la restitution du dépôt». (47)

17- Le Dix-septième devoir

(annexe 1 du précédent devoir)

De même qu'il est du devoir du Musulman de se doter et de développer en lui les qualités dignes d'un bon croyant pendant l'Occultation afin de pouvoir être agréé par l'Imam al-Mahdî ('aj) et espérer être au nombre de ses partisans, comme nous l'avons remarqué dans la précédente obligation, de même il est de son devoir aussi de prier Allah pour qu'Il lui accorde de telles qualités. Il doit par exemple faire le du'â' pour qu'Allah le dote de patience, de véracité, de sagesse et de savoir, qualité requise pour quiconque recherche la félicité dans ce monde et dans l'au-delà.

Le du'â le plus adéquat et qui sied le mieux à cet effet, est le célèbre Du'â' Makârim al-Akhlâq (Prière de demande en vue du perfectionnement moral) qu'on trouve dans Al-Sahîfah al-Sajjâdiyyah (48), ou dans Mafâtîh al-Jinân (pour la version française-arabe de ce du'â', voir: Anthologie des Clés des Paradis, Abbas Ahmad al-Bostani, La Cité du Savoir, Montréal, Qc, déc., 2002; ou L'Ethique Musulmane, Abbas Ahmad al-Bostani, Le Séminaire Islamique de Paris.).

Il est à noter qu'être muni des nobles caractères dépend avant tout d'Allah et sort du pouvoir du serviteur. Celui-ci doit certes s'efforcer et tout faire pour atteindre au perfectionnement moral, mais il faut aussi et surtout supplier Allah pour qu'Il lui permette d'accéder à cette position sublime. D'où l'importance primordiale du du'â'.

18- Le Dix-huitième devoir

(annexe 2 du 16e devoir)

De même, s'il est du devoir du croyant de tout faire pour s'acquitter des droits de l'Imam al-Mahdî (p) sur lui, il est de son devoir aussi d'implorer Allah, par le du'â, de lui permettre de s'acquitter de ces droits. Après tout le du'â' n'est-il pas l'arme du croyant, comme nous l'a appris le Prophète (P)?! (49)

Le Messager d'Allah (P) dit aussi: «Demandez à Allah - Il est Puissant et Majestueux - tout ce dont vous avez besoin, y compris et même la courroie de sandale, car s'Il ne facilite pas son obtention, on ne pourra pas l'avoir». (50)

19- Le Dix-neuvième devoir

Cette obligation consiste à acquitter les droits des croyants sur nous et elle est aussi importante que l'acquittement des droits de l'Imam ('aj) sur nous. Beaucoup de hadiths soulignent ce devoir et le considèrent comme déontique ou impératif. En fait les droits des croyants sur nous sont nombreux. Ils sont énumérés et détaillés dans les livres d'éthique.

Lorsqu'on demanda à l'Imam al-Sâdiq (p) quels sont les droits du croyant sur les autres, il répondit: «Il a soixante-dix droits». (51) L'un de ses principaux droits, c'est la subvention de ses besoins.

L'Imam al-Kâdhim (p) dit: «Quiconque subvient au besoin de l'un de nos adeptes, aura fait comme s'il avait satisfait nos besoins à nous tous». (52)

L'Imam Abû-l-Hassan (p) dit: «Celui chez qui un frère croyant vient pour un besoin, reçoit en fait une miséricorde qu'Allah - Il est Béni et Élevé - lui a envoyée. S'il subvient à son besoin, il l'aura aidé par amour pour nous et subséquemment par amour pour Allah. Et s'il l'éconduit, alors qu'il est en mesure de subvenir à son besoin, Allah lui enverra un serpent de feu qui le mordra dans la tombe jusqu'au Jour de la Résurrection...». (53)

En conclusion, l'acquittement des droits des croyants et la bienfaisance envers eux comptent parmi les meilleurs moyens de se rapprocher d'Allah - le Très-Haut - et de l'Imam al-Mahdî ('aj).

20- Le Vingtième devoir

L'une des plus importantes des obligations des croyants pendant l'Occultation de l'Imam al-Mahdî ('aj) est d'être hostiles à ses ennemis, donc aux ennemis d'Allah, puisque l'on ne saurait être ennemi de l'Imam attendu (p) sans être du même coup ennemi de Celui qui l'a envoyé, et c'est cette obligation qu'on appelle dans les branches de la Religion al-tabarrî (le désaveu des ennemis des Ahl-ul-Bayt - p -).

Elle peut même constituer un des signes de la sincérité de la foi du croyant en Allah et de la rectitude de sa foi. C'est seulement par son hostilité aux ennemis du Bien-aimé d'Allah, que le vrai croyant peut éprouver la véracité et la sincérité de sa foi.

Les ennemis de l'Imam al-Mahdî sont divers et de différents types. Il est difficile d'en traiter exhaustivement dans cet exposé succinct. Mais globalement et schématiquement, ses ennemis sont les mécréants, les hypocrites, les hérétiques, les détracteurs récalcitrants des Ahl-ul-Bayt (p) et leurs semblables qui persistent dans leurs fausses croyances et refusent d'entendre raison. De même, on peut classer parmi ses ennemis tous les pervers, les méchants et les libertins qui persévèrent dans leur perversité, leur méchanceté et leur libertinage et refusent d'y renoncer.

D'autre part, de même que l'hostilité des ennemis de l'Imam al-Mahdî (p) est de différents degrés, de même notre hostilité envers eux doit être proportionnelle. Le moindre degré d'hostilité du croyant envers les ennemis de l'Imam al-Mahdî (p) est l'hostilité de coeur, suivi de celui de l'hostilité pratique qui consiste à s'abstenir de traiter avec eux, de les fréquenter et de s'associer avec eux etc...

Dans la manifestation de notre hostilité envers ces ennemis, nous devons observer les règles et les conditions de la commanderie du bien et de l'interdiction du mal (al-amr bi-l-ma'rûf wa-l-nahy 'an al-monkar), sans transiger là-dessus.

Parmi les ennemis de l'Imam du Temps, figure Iblis - qu'Allah le maudisse -. Le croyant doit donc lui vouer sa pleine hostilité. La meilleure forme d'hostilité envers Iblis et ses partisans c'est de ne pas leur obéir et de s'opposer à eux, tout en déployant tous les efforts possibles pour se soumettre totalement aux ordres d'Allah et aux impératifs de l'Imam al-Mahdî (p).

On peut classer parmi les ennemis de l'Imam al-Qâ'im ('aj) les mauvaises habitudes et pratiques déviées et déviantes, introduites par ses ennemis. Elles peuvent être culturelles ou non culturelles. Culturelles, tels que les livres corrupteurs, les centres culturels qui promeuvent et propagent la perversion morale. Non culturelles, telles que les pratiques économiques déviationnistes comme l'intérêt usuraire, ainsi que tous les autres produits de la mécréance et de l'hérésie, que le croyant doit combattre pour être agréé d'Allah.

L'Imam al-Sâdiq (p), décrivant l'attitude à adopter par les Chiites vis-à-vis des gens, dit: «Ils ne doivent pas aimer celui qui nous déteste ni détester quiconque nous aime». (54)

L'Imam al-Bâqir (p) insiste sur ce même point: «Déteste celui qui déteste les descendants de Mohammad, lors même qu'il observe le jeûne et pratique les actes de piété». (55)

L'Imam al-Sâdiq (p) dit encore d'une façon plus explicite: «Par Allah, Allah n'a jamais donné à personne le choix de suivre quelqu'un d'autre que nous (les Ahl-ul-Bayt). Ceux qui sont d'accord avec nous doivent donc s'opposer à nos ennemis, et ceux qui s'accordent avec nos ennemis sur une parole ou un acte, ne feront pas partie de nous ni nous d'eux». (56)

21- Le Vingt et unième devoir

(annexe de la précédente obligation)

L'une des formes de la manifestation de l'hostilité à l'égard des ennemis d'Allah et de l'Imam al-Mahdî (p) est l'invocation de la malédiction sur eux. Le croyant ne doit donc pas négliger cette pratique très recommandée et qui constitue une bonne action dont la récompense ou le mérite spirituel est fréquemment souligné.

Et comme nous avons noté dans la précédente obligation, que la manifestation de l'hostilité peut revêtir différentes formes: hostilité de coeur, verbale et pratique, l'invocation de la malédiction est considérée comme le degré minima de l'hostilité pratique. Le croyant se doit donc de maudire les ennemis de l'Imam (p) et de prier Allah d'alourdir leurs supplices. Parmi ces ennemis passés figurent notamment les Omayyades et les Abbassides que nous avons le devoir d'inclure dans notre invocation de la malédiction sur eux.

L'Imam Mohammad ibn 'Ali al-Bâqir (p) dit: «Lorsque tu termines une prière obligatoire, ne pars pas avant de la faire suivre immédiatement de l'invocation de la malédiction sur les Omayyades». (57)

Le Prophète (P) dit: «Quiconque est incapable de nous soutenir (pratiquement), nous les Ahl-ul-Bayt et se contente de maudire nos ennemis dans son intimité, Allah fait parvenir sa voix à tous les anges qui se trouvent entre la terre et le Trône. Ainsi chaque fois qu'il maudit nos ennemis de la sorte, les anges l'aident en maudissant, eux aussi, ceux qu'il maudit, et puis ils le louangent auprès du Créateur : "Ö notre Allah! Prie sur Ton serviteur que voici! Il a fait tout son possible, et s'il pouvait faire plus, il l'aurait fait". Sur ce un Appel provenant d'Allah - Il est Exalté- sera entendu : "J'ai exaucé votre du'â' et j'ai prié sur son âme, tout en le plaçant auprès de Moi parmi les élus pieux"». (58)

22- Le Vingt-deuxième devoir

Ce devoir consiste à éviter de choisir comme amis ou de fréquenter ceux, parmi les croyants, qui bien qu'ils accomplissent leurs prières et les autres obligations religieuses, sont écartés de la voie, de la conduite et du cheminement de l'Imam al-Mahdî, qui ne parlent de lui et de sa venue que rarement, qui ne montrent que peu d'attachement à lui.

Le croyant qui aspire à s'approcher de son Imam ('aj) et à entrer en communion avec lui doit, autant que faire se peut, se détacher de ce monde et de ses attraits et artifices. De là, il a le devoir de réduire la fréquentation des gens qui sont dans l'apparence pratiquants, mais dont la pratique trahit plus une façade qu'une recherche sincère de la proximité d'Allah et de la perfection spirituelle. En fait, leur pratique décèle tantôt un souci de respectabilité sociale, tantôt un désir de voir Allah leur accorder plus de bienfaits et de facilités dans le monde présent, ce qui les éloigne du vrai but dans laquelle Allah nous a créés, à savoir la pure adoration d'Allah en vue de la perfection spirituelle et la préparation à la vie future éternelle.

D'autres, dans cette catégorie de pratiquants de façade, esquive la voie de l'Imam al-Mahdî (p) et ses exigences, car ils craignent les difficultés qui parsèment cette voie et les efforts continuels qu'elle requiert. Ils recherchent les sentiers faciles et agréables à leur goût, et ils sont portés sur les plaisirs de ce monde éphémère.

Celui qui a le désir de suivre de près les traces de l'Imam de l'époque (Sâhib al-Zamân), doit donc savoir choisir ses compagnons de route et se détourner de ces croyants de façade qui constituent pourtant la majorité des Musulmans, pour rechercher la compagnie de gens comme lui, dont la préoccupation majeure et le souci principal sont la préparation de la venue de l'Imam Attendu ('aj).

23- Le Vingt-troisième devoir

Cette obligation requiert du croyant qu'il se préparer martialement, de se tenir prêt, de préparer et de stocker les armes nécessaires pour soutenir l'Imam lors de son auguste réapparition. On reviendra plus loin sur ce type de préparation.

L'Imam al-Sâdiq (p) dit à ce propos: «Que chacun de vous prépare à la réapparition du Résurrecteur, ne serait-ce qu'une flèche, car lorsqu'Allah - Il est Exalté - voit cela dans son intention, il est à espérer, qu'Il prolongera sa vie jusqu'à ce qu'il le rejoigne». (59)

L'Imam Mohammad al-Bâqir (p) dit sur le même sujet: «Nos Chiites doivent se préparer à obéir aux ordres de l'Imam (p) et se tenir prêts tout le temps (tout au long de l'histoire). Quiconque réserve une monture à cet effet, Allah lui accordera une récompense spirituelle égale à deux fois le poids de cette monture, et quiconque prépare une arme dans ce but, Allah lui accordera une récompense spirituelle égale au poids de cette arme...». (60)

24- Le Vingt-quatrième devoir

Le croyant est tenu de rester mobilisé au service de l'Imam Attendu ('aj). Cette mobilisation (ribât, murabatah) peut prendre trois formes:

1- La préparation et la conservation de l'équipement militaire nécessaire dans l'espoir et le but de s'en servir pour défendre l'Imam (p) lors de sa sortie. Il s'agit ici, comme nous l'avons noté dans l'obligation précédente, de tenir prêts une arme et une monture (un moyen de transport approprié).

2- Comme l'indiquent les faqîh dans leurs écrits sur le jihâd, le croyant doit garder cette arme et ce moyen de transport aux frontières des territoires islamiques et dans les points de passage possible de l'ennemi, afin de défendre les frontières de la nation musulmane contre toute attaque, toute marche et toute agression ennemies. Le temps minimum de cette mobilisation est de trois jours et maximum de 40 jours, mais si le croyant prolonge ce délai au-delà de ses limites prescrites, il aura le mérite spirituel des combattants sur le chemin d'Allah (mujâhidine).

Ce type de mobilisation est recommandé aussi bien pendant l'Occultation que lors de la réapparition de l'Imam al-Mahdî (p).

Le Messager d'Allah (P), soulignant le mérite de ce genre de mobilisation, dit: «La mobilisation (engagement = ribât) d'une nuit pour la cause d'Allah vaut mieux que le jeûne et l'adoration nocturne d'un mois...». (61)

Et :

«Toute personne qui meurt verra tout de suite le crédit de ses bonnes actions arrêté (scellé), excepté l'engagé (murâbit) pour la Cause d'Allah, lequel verra son crédit augmenter jusqu'au Jour de la Résurrection et sera à l'abri du supplice de la tombe». (62)

3- Ce type de mobilisation, d'état d'alerte ou d'engagement du croyant vis-à-vis de l'Imam de son temps, signifie qu'il doit s'attacher à la corde de l'Imamat, et s'engager à le suivre et à lui apporter son soutien. C'est une obligation très importante pour tout croyant et toute croyante, et à la différence de sa première et de sa deuxième formes, elle ne peut être acquittée par délégation mais personnellement.

En relation avec ce devoir, l'Imam al-Sâdiq (p) dit: «Endurez les malheurs, aidez-vous mutuellement à accomplir les obligations, et attachez-vous solidement aux Imams». (63)

Dans le même registre, l'Imam al-Bâqir (p) expliquant la Parole d'Allah - Il est Puissant et Exalté -: «O vous qui croyez! Soyez patient, encouragez-vous mutuellement à la patience et tenez-vous en alerte», (64) dit: «Endurez les obligations, soyez patients face à votre ennemi, et mettez-vous en état d'alerte concernant votre Imam attendu». (65)

Interprétant l'expression râbitû (attachez-vous à, engagez-vous), il dit: «cela signifie: restez engagés aux côtés de votre Imam». (66)

25- Le Vingt-cinquième devoir

Les croyants ont le devoir de croire que l'accès à l'Imam attendu ('aj) est ouvert et la voie menant à lui n'est pas fermée.

Certes, cet accès n'est ni chose courante, ni à la portée de tout le monde ni perceptible par n'importe qui. C'est l'Imam (p) qui choisit généralement ses interlocuteurs, et c'est au croyant de faire l'effort spirituel nécessaire pour pouvoir espérer avoir une telle opportunité. Cependant les témoignages de ceux qui ont eu ce privilège ne manquent pas dans l'histoire. (67)

En tout état de cause, le croyant doit savoir que la voie menant à l'Imam (p) lui est ouverte: il peut lui parler et lui demander ce qu'il veut, car il l'entend et le voit, et il répond aux sollicitations des croyants.

Mohammad ibn al-Faraj rapporte: «L'Imam 'Ali ibn Mohammad (al-Taqî) (p) m'a dit: «Si tu as une question à poser (à l'Imam occulté), écris-la sur un papier et mets ce papier au-dessous de ton tapis de prière. Puis attends une heure avant de retirer le papier, et tu verras en l'ouvrant la réponse à ta question, signée par l'Imam». (68)

26- Le Vingt-sixième devoir

(annexe du précédent devoir)

Les croyants doivent rester solidement et continuellement attachés à leur Imam et l'appeler au secours chaque fois qu'ils se trouvent en proie à des difficultés, des malheurs, des calamités, des maladies et même à des troubles et subversions qui pourraient affaiblir la religion et la foi des gens.

Dans toutes ces circonstances chaque croyant est tenu de l'appeler à la rescousse, comme Allah le leur demande: «Les plus Beaux Noms appartiennent à Allah, invoquez-Le donc par ces Noms!». (69)

Or, qu'est-ce que les Beaux Noms d'Allah, sinon les Ahl-ul-Bayt (p) eux-mêmes!

L'Imam al-Sâdiq (p) affirme: «Par Allah, c'est nous (les Ahl-ul-Bayt) qui sommes les Beaux Noms!». (70)

Quant à l'Imam al-Redhâ (p), il ne fait que confirmer les propos de son grand-père (p): «Lorsqu'un malheur vous frappe, faites appel à notre intercession auprès d'Allah - Il est Puissant et Sublime - Lequel dit Lui-Même: «Les plus Beaux Noms appartiennent à Allah, invoquez-Le donc par ces Noms». (71)

27- Le Vingt-septième devoir

(annexe du précédent devoir)

Le croyant doit recourir aux du'â' et autres moyens spirituels prescrits par les Imams (p) pour résoudre ses problèmes et obtenir la satisfaction de ses besoins. Parmi ces moyens, on peut retenir ici ce qui suit:

A)- La prière: on accomplit, la tête découverte, deux rak'ah de prière en plein air, ou mieux encore, sur le toit de la maison, la nuit du jeudi au vendredi ou du vendredi au samedi, et on récite après la prière, 595 fois (soit le nombre représentant l'Imam al-Mahdî - p -): «Yâ Hujjat al-Qâ'im» (Ô Preuve Résurrecteur). (72)

Notes:

46. Al-Kâfî, tome 2, p. 636, h. 5.
47. Al-Kâfî, tome 2, p. 56, h. 3.
48. Al-Sahîfah al-Sajjâdiyyah de l'Imam 'Ali Ibn al-Hussain Zayn al-Abidine (p), du'â' No 20
49. «Le Do'â' est l'arme du Croyant, le pilier de la Religion et la lumière des cieux et de la terre». (Makârim al-Akhlâq, p. 268).
50. Al-Bihâr, tome 90, p. 295; Makârim al-Akhlâq, p. 270.
51. Al-Bihâr, tome 97, p. 174, h. 14
52. Al-Bihâr, tome 97, p. 121, h. 26
53. Al-Kâfî, tome 2, p. 196, h. 3
54. Al-Ghaybah d'al-Nu'mânî, p. 203, h. 4; Al-Bihâr, tome 65, p. 164, h. 16
55. Al-Amâlî d'al-Cheikh al-Tûcî, p. 405, h.57; Wasâ'il al-Chî'ah, tome 11, p. 19
56. Wasâ'il al-Chî'ah, tome 18, p. 85, h. 33
57. Tah-thîb al-Ahkâm, tome 2, p. 109. H. 179; Wasâ'il al-Chî'ah, tome 4, p. 1038, h. 2
58. Tafsîr al-Imam al-'Askarî (p), p. 47, h. 21
59. Al-Ghaybah, d'al-Nu'mânî, p. 320, h. 10
60. Al-Kâfî, tome 8, p. 381, h. 576
61. Jawâhir al-Kalâm, tome 21, p. 40; Tahrîr al-Ahkâm, tome 1, p. 134
62. Jawâhir al-Kalâm, tome 21, p. 40; Majma' al-Fâ'idh wa-l-Burhân, tome 7, p. 449
63. Tafsîr al-Qummî, tome 1, p. 129; Al-Bihâr, tome 24, p. 220, h. 20
64. Sourate Âle 'Imrâne, 3/ 200.
65. Al-Ghçibah d'al-Nu'mânî, pp. 27 et 199, h. 13; Ta'wîl al-Âyât, p. 127, h. 47
66. Al-Bihâr, tome 24, p. 217, h. 11
67. Voir entre-autres, en français: Henri Corbin : En Islam iranien, Tome IV, Livre VII, chapitre II, pp. 338-389, Gallimard, 1972, France.
68. Al-Kharâ'ij wa-l-Jarâ'ih, tome 1, p. 419, h. 22.
69. Sourate al-A'râf, 7/ 180.
70. Al-Kâfî, tome 1, p. 228, h. 4.
71. Mustadrak al-Wasâ'il, tome 5, p. 228, h. 2; Al-Bihâr, tome 91, p. 22, h. 17.
72. Al-Ribât al-Ma'nawî ilâ Sâhat al-Quds al-Mahdawî, p. 252
 
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