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82- Mohammed b. Moussa, b. Abdallah al-Fatri al- Madanî. Al-Dhahabî rapporte qu'il est shi'îte, Al-Tirmidhî l'a authentifié, et il fut cité par Muslim et les six auteurs des Sunan.

83- Mou'awiya b. Ammar, al-Dahnî al-Bajalî al-Koufî. Ses hadiths sont rapportés par Muslim et Al-Nisâ'î. Son hadith à propos du Hajj est rapporté par Muslim d'après al- Zubayr. Il est mort en 175.

84- Ma'rouf b. Kharbouz, al-Karkhi. Cité par Al-Dhahabî en tant que shi'îte véridique, apposant près de son nom les signes d'Al-Bukhârî, de Muslim, d'Abu Daoud, indiquant qu'ils rapportèrent ses hadiths. Ibn Khalkân le cite disant qu'il est partisan de Ali b. Moussa al-Ridâ.

85- Mansour b. Al-Mu'tamar, b. Abdallah b. Rabî'a al-Salmî al-Koufî, compagnon d'Al-Bâqer et d'Al-Sâdeq. Les six auteurs des Sahîh et d'autres rapportèrent ses nombreux hadiths. Il est mort en 132.

86- Al-Minhâl b. 'Omrou, al-Koufî, Tâbi'î, faisant partie des shi'îtes célèbres d'Al-Koufa. Al-Dhahabî le cite et appose les signes d'Al-Bukhârî et de Muslim qui ont rapporté ses hadiths.

87- Moussa b. Qays, al-Hadramî, surnommé Abu Mohammed. Il rapportait les hadiths de S aima b. Kuhayl. Ibn Mou'în a authentifié ses hadiths qu'ont rapporté Abu Daoud et Sa'îd b. Mansour dans leurs Sunan. Il est mort à l'époque d'Al-Mansour.

88- Nafî' b. Al-Hâreth, Abu Daoud Al-Nakh'î al-Koufî al-Hamadânî al-Subay'î. Al-Tirmidhî a repris ses hadiths. Al- 'Uqayli rapporte qu'il était excessivement shi'îte.

89- Nouh b. Qays, b. Rabâh al-Hadânî, surnommé Al- Tâhî al-Basrî. Cité par Al-Dhahabî qui dit: son hadith est juste, apposant les signes de Muslim et des auteurs de Sunan près de son nom.

90- Haroun b. Sa'ed, Al-'Ajalî al-Koufî, cité par Al- Dhahabî qui apposa près de son nom le signe de Muslim, en disant: véridique, mais râfidî détestable.

91- Hâshim b. Al-Barîd, b. Zayd Abu Ali al-Koufî, cité par Al-Dhahabî qui apposa les signes d'Abu Daoud et d'Al Nisâ'î près de son nom.

92- Houbayra b. Marîm Al-Humayrî, compagnon de Ali (a.s.), cité par Al-Dhahabî qui apposa près de son nom les signes des auteurs de Sunan. Son hadith sur Ali est confirmé dans les Sunan.

93- Hishâm b. Ziyâd, Abul Miqdâm al-Basrî, considéré par Al-Shihristânî comme étant Shiite. Al-Dhahabî apposa près de son nom les signes TQ, indiquant les auteurs qui rapportèrent ses hadiths, et notamment Al-Tirmidhi.

94- Hishâm b. 'Ammâr, b. Nasîr b. Masirâ Aboul Walîd, maître d'Al-Bukhârî. Ibn Qutayba le considère shi'îte, et Al- Dhahabî le nomme Imam, maître, traditionniste et savant de Damas, véridique. Al-Bukhârî reprend ses hadiths sans intermédiaire. Il est né en 153 et est mort en 245.

95- Houshaîm b. Bashîr, b. Al-Qâssem b. Dinar al-Salmî al-Wasitî, Abu Mu'awiya. Considéré par Ibn Qutayba comme faisant partie des Shiites. Il est le maître de l'Imam Ahmad b. Hanbal et d'autres érudits de sa génération. Al-Dhahabî mentionne que ses hadiths sont repris par les six auteurs des Sahîh. Il est mort en 183 à l'âge de 79 ans.

96- Waqî' b. Al-Jarrâh b. Malîh b. 'Oudaï, considéré par Ibn Qutayba comme Shiite. Les auteurs des six Sahîh ont repris ses hadiths. Et notamment Al-Bukhârî et Muslim. Il est mort en 197 à l'âge de 68 ans.

97- Yahya b. Al-Jazzâr, Al-'Arnî al-Koufî, compagnon du prince des croyants (a.s.), cité par Al-Dhahabî dans Al Mizân, qui appose les signes de Muslim et des auteurs de Sunan près de son nom. Il a authentifié ses hadiths et ajouté: véridique.

98- Yahya b. Saïd AI-Qattân, considéré par Ibn Qutayba comme Shiite. Les six auteurs des Sahîh ont rapporté ses hadiths. Il est mort en 198 à l'âge de 78 ans.

99- Yazîd b. Abi Ziyâd, Al-Koufî Abu 'Abdallah, mawla de Banî Hâshim, cité par Al-Dhahabî qui appose les signes de Muslim et des auteurs des quatre Sunan près de son nom. Il reconnaît également qu'il est l'un des grands savants d'Al Koufa. Il est mort en 136, à l'âge de 90 ans.

100- Abou 'Abdallah al-Jadalî, cité par Al-Dhahabî, apposant les signes DT près de son surnom, indiquant qu'Abu Daoud et Al-Tirmidhi ont rapporté ses hadiths dans leurs Sahîh. Il indiqua également qu'il fut un shi'îte détestable.

Ce sont les cent traditionnistes shi'îtes dont les Sunnites ont rapporté les hadiths. Ils ont conservé les traditions du Prophète et ont été les pivots des Sahîh, des Sunan et des Musnad. Nous les avons cités par leurs noms, et nous avons cité les textes sunnites confirmant leur shiisme et l'utilisation de leurs hadiths. Je pense qu'après cela, ceux qui prétendent que les Sunnites n'ont pas argumenté à partir des textes shi'îtes, comprendront leur erreur et verront que l'essentiel pour eux fut qu'ils aient été hommes de confiance et véridiques, et non qu'ils aient été sunnites ou shi'îtes. Car si le hadith des shi'îtes avait été écarté, il n'y aurait pas eu de traditions prophétiques, comme le reconnaît Al-Dhahabî en relatant la biographie d'Abân b. Taghleb dans son Mizân. Cela aurait été une perte évidente, et vous - qu'Allah fasse vaincre le vrai à travers vous - vous savez que les ancêtres shi'îtes qui furent la source des traditionnistes sunnites sont encore plus nombreux que ceux que nous avons cités; ils dépassent les centaines, ils ont rapporté encore plus de hadiths, ils sont même plus érudits. Ils vécurent avant ceux-là et ils furent plus enracinés dans le shiisme, ce sont les compagnons shi'îtes, qu'Allah leur accorde Sa satisfaction, et les tâbi'îns dont les hadiths furent repris par les traditionnistes shi'îtes. Tous sont des hommes de confiance, à la mémoire rigoureuse, comme ceux qui sont morts martyrs dans la voie d'Allah en soutenant le prince des croyants au cours des batailles du Petit Chameau, du Grand Chameau, de Saffîn, d'Al-Nahrawân, à Al-Hijâz et au Yémen lorsqu'ils furent attaqués par Bishr b. Arta'a, au cours de la sédition d'Al-Hadramî, l'envoyé à Basra par Mou'awiya; comme ceux qui sont morts martyrs le jour d'Al-Taf avec le maître des jeunes du paradis, ceux qui sont morts martyrs avec son petit-fils Zayd; ainsi que d'autres qui combattirent pour la famille de Mohammed, ceux qui furent tués, ceux qui furent exilés injustement, ceux qui furent

poussés à la clandestinité par peur ou par faiblesse, comme Al-Ahnaf b. Qays, al-Asbagh b. Nabâta, Yahya b. Ya'mor, le premier à avoir mis les points sur les lettres, Al-Khalîl b. Ahmad, fondateur de la lexicologie et de la métrique, Mou'adh b. Muslim al-Harâ' fondateur de la conjugaison, et d'autres encore à qui il faudrait consacrer des volumes entiers. Ils furent victimes des malfaisances et des ragots qui affaiblissaient leur crédibilité.

Des centaines d'autres érudits shi'îtes ont été ignorés par les Sunnites, mais ils ont été cependant rappelés par les Shiites qui leur ont consacré beaucoup d'index biographiques pour faire connaître leurs apports sublimes au service de la sainte législation. Qui examine leurs vies reconnaît qu'ils furent des exemples de véracité, de loyauté, de piété, de fidélité et d'ascétisme envers Allah, Son messager (SAW) et Son Livre ainsi qu'envers tous les Musulmans et leurs Imams. Allah nous a accordé le profit de leur grâce et de votre grâce. Il est le Très Miséricordieux.

SH

Correspondance 17

3 dhil Hijja 1329

1- Impressions et affection.

2- Déclare que rien ne s'oppose à ce que les Sunnites s'appuient sur les textes shi'îtes.

3- Il croit dans les versets concernant les Ahlul-Bait.

4- Embarras de ne pouvoir accorder ces versets avec le point de vue des gens de la Qibla.

1- Je n'ai pas encore observé un esprit plus intelligent ni plus perspicace, je n'ai pas encore entendu un esprit aussi attentif ni aussi perçant. Aucun ton aussi souple ni un raisonnement aussi harmonieux n'ont encore frappé les ouïes. Votre correspondance a coulé tel un fleuve et par vos arguments, vous avez possédé les bouches, les ouïes, les vues et les cœurs. Votre dernière correspondance surprend les hommes et atteint tout net le sommet de la perdition.

2. Le sunnite n'a plus de prétextes pour refuser d'argumenter à partir des textes établis chez les frères shi'îtes. Votre opinion en la matière est la vraie, l'évidente, et celle des opposants n'est qu'entêtement et chamaillerie. Dire qu'il est incorrect de s'appuyer sur les textes shi'îtes contredit son acte et sa pratique. Ses affirmations et ses pratiques ne s'accordent pas et ne poursuivent pas le même but, elles s'opposent et s'affrontent. Son argumentation est amputée alors que la vôtre est impeccable. Vous avez exposé dans cette esquisse de quoi faire un livre que j'ai déjà intitulé "les sources shi'îtes dans les traditions sunnites", qui sera le point culminant sur ce sujet, auquel tout demandeur se référera. J'espère qu'elle suscitera une réforme éclatante dans le monde islamique, si Allah le Tout-Puissant le souhaite.

3. Nous avons cru dans tous les versets d'Allah, et nous savons que les versets divins concernant notre maître le prince des croyants Ali b. Abi Taleb et les Ahlul-Bait - qu'Allah soit satisfait d'eux - sont plus nombreux que ceux que vous avez déjà cités.

4- Nous ne savons pas pourquoi les gens de la Qibla se sont-ils détournés des Imams des Ahlul-Bait, et qu'ils n'ont pas adopté leur école concernant les principes et les ramifications, ni suivi leurs opinions concernant la succession. Les savants de la nation n'ont pas cherché à connaître leurs opinions; ils se sont plutôt opposés à eux sur les questions théoriques, sans se soucier outre mesure de les contredire. Les peuples n'ont cessé, de père en fils, de se référer à d'autres qu'aux Ahlul-Bait, sans pour autant être désavoués. Si les versets du Livre et les compilations véridiques de la Sunna sont les textes que vous dites, les gens de la Qibla ne se seraient pas détournés des savants des Ahlul-Bait et n'auraient pas accepté les autres, mais ils ne comprirent du Livre et de la Sunna que la nécessité de les louer et l'obligation de leur porter affection et respect; les anciennes générations vertueuses sont prioritairement dans le vrai, et connaissent mieux la teneur de la Sunna et du Livre, et c'est par leur chemin que nous nous éclairons. Saluts. S.

Correspondance 18.

4 dhil Hijja 1329

1. Remerciements.

2. Erreur concernant les gens de la Qibla.

3. Les politiciens de la nation se sont détournés.

4- Les Imams.

5- Peut-on condamner de perdition ceux qui suivent leur voie?

1- Je vous remercie pour votre appréciation concernant notre humble personne ainsi que nos références. J'apprécie que vous en soyez satisfait. J'abaisse mon regard devant cette affection à laquelle je me soumets dans le respect et l'estime.

2- Je vous prie cependant de revoir votre affirmation que l'abandon des Ahlul-Bait serait l'attitude de l'ensemble des gens de la Qibla. Je vous rappelle que la moitié d'entre eux - qui sont les partisans de la famille de Muhammad - ne s'en sont pas écartés et ne sont point disposés à le faire. Ils ne s'écarteront jamais des Imams des Ahlul-Bait concernant les principes et les ramifications. Car ils considèrent qu'adopter leur école fait partie des obligations formelles prescrites par le Livre et la Sunna. Ils se soumettent à Allah l'Exalté en tout temps et en tout lieu. C'est ainsi qu'ont vécu les générations vénérables et que vivront leurs descendants, depuis la mort du prophète d'Allah (SAW) jusqu'à aujourd'hui.

3- Ceux qui se sont écartés des Ahlul-Bait à propos des principes et des ramifications sont plutôt les politiciens et les gouverneurs de la Umma. Ils se sont opposés à eux au sujet de la succession, la rendant tributaire d'un choix, alors que le texte atteste qu'elle revient au prince des croyants, Ali b. Abi Taleb. Ils ont remarqué que les Arabes ne peuvent supporter l'idée qu'elle soit limitée à une famille précise. Ils ont alors interprété les textes et l'ont rendue éligible, afin que chaque quartier ait sa part, même à long terme. Elle sera une fois le lot de ce quartier, une autre fois le lot d'un autre. Ils ont alors approuvé ce principe avec fougue et enthousiasme et liquide tout ce qui le contredit. Cette situation les a mis dans l'obligation de se détourner de l'école des Ahlul-Bait, ils ont altéré tout texte du Livre et de la Sunna qui indique l'obligation de suivre les Ahlul-Bait. Mais s'ils avaient accepté les preuves manifestes, ils se seraient tournés vers les Ahlul-Bait; les masses et les notabilités se seraient référées à eux pour les principes et les ramifications de la religion. Ils auraient empêché toute possibilité de retourner en arrière, vers leurs opinions premières, et seraient devenus les grands apôtres des Ahlul-Bait. Mais cela ne convenait pas à leurs prétentions ni ne concordait avec leur obstination et leurs activités politiques. Qui scrute profondément ces questions réalise que le refus de l'Imamat des Imams des Ahlul-Bait fait partie du refus de l'Imamat en général après le prophète (SAW), et que l'altération des preuves concernant leur imamat spécifique fait suite à l'altération des preuves concernant leur imamat général, sinon aucun ne s'en serait détourné.

4- Laissons de côté leurs textes et leurs manifestes et regardons les Ahlul-Bait sans en tenir compte. Décelez-vous chez eux une quelconque insuffisance - dans les domaines du savoir, du labeur ou de la dévotion - par rapport à l'Imam Al- Ash'arî ou aux autres quatre Imams? S'il n'y a aucune insuffisance, pourquoi les autres seraient-ils prééminents? Pourquoi s'arrogeraient-ils le droit d'être obéis?

5- Quel tribunal équitable serait-il capable de juger de perdition ceux qui y sont attachés, ceux qui suivent leurs traces? Les gens de la Sunna et de la communauté sont loin de faire cela. Saluts.

SH.

Correspondance 19

5 dhil Hijja 1329

1-Les tribunaux ne peuvent les juger de perdition.

2- Agir selon leur école apaise la conscience.

3- On pourrait dire qu'ils sont prééminents à être suivis.

4- Demande du texte de la succession.

1- Les tribunaux ne peuvent juger de perdition ceux qui sont attachés aux Ahlul-Bait ni ceux qui suivent leurs traces. Ils ne peuvent pas non plus prétendre que leurs Imams soient moins capables que les autres Imams concernant les exigences de l'Imamat.

2- Agir en conformité avec leur école mérite une récompense et apaise les consciences, tout comme c'est le cas pour les actes conformes aux quatre écoles.

3- On peut même ajouter que vos douze Imams méritent d'être plus suivis que les quatre Imams et les autres, car les douze appartiennent à une même école, examinée et décidée collectivement, ce qui n'est pas le cas pour les quatre autres écoles, où les divergences sont courantes dans tous les domaines juridiques, qui ne sont ni limités, ni contrôlés. Il est notablement reconnu que ce qui est épuré par une personne ne peut être aussi maîtrisé que ce qui est épuré par douze Imams. Une personne équitable ne peut donc qu'adopter cette attitude, et seul l'inique contredira l'évidence que votre école se réfère à Ahlul-Bait. Je vous demanderais plus tard de le prouver.

4- Je demande, à présent, le texte que vous avez annoncé sur le désaccord concernant l'Imam Ali b. Abi Taleb (a.s.). Qu'il soit clair, juste et transmis par l'intermédiaire des gens de la Sunna. Saluts. S.

2ème Partie: l'Imamat Général la Succession du Prophète (saw)

Correspondance 20

9 dhil Hijja 1329

1- Aperçu général des textes.

2- Le hadith d'«Al-Dâr» le jour de l'avertissement.

3- Les rapporteurs sunnites de ce texte.

1- Qui a étudié la vie du prophète (SAW) apprécie les efforts qu'il a entrepris pour fonder l'Etat islamique. En légiférant ses lois, préparant ses bases, décrétant ses règlements et organisant ses affaires selon les ordres divins, il trouvait Ali à ses côtés, il était son ministre, son soutien contre les ennemis, le dépositaire de sa science, l'héritier de son jugement, son successeur et le responsable après lui. Qui est attentif aux paroles et aux actes du prophète (SAW) en toute circonstance, trouvera que les textes qui concernent Ali, depuis le début de sa mission jusqu'à sa mort, sont authentiques.

2- Voici ce qui fut dit au début de la prédication islamique, avant l'apparition de l'Islam à La Mecque, lorsque Allah l'Exalté lui révéla: "Transmets à tes plus proches"([42]) Le prophète convia son oncle, Abi Taleb. Ils étaient ce jour-là plus de quarante convives, parmi lesquels ses oncles Abi Taleb, Hamza, Al-Abbas et Abi Lahab. Les paroles du prophète se trouvent dans les compilations des hadiths transmis. Il dit, concluant le repas: "ô fils d'Abdul Muttaleb, je ne connais pas un jeune homme parmi les Arabes qui ait apporté à son peuple meilleur que ce que je vous ai apporté. Je vous apporte les bienfaits de la vie ici-bas et de l'au-delà, et Allah m'a ordonné de vous convier à Lui. Qui voudra bien m'assister, devenir mon frère, mon régent et mon successeur parmi vous?" Tous refusèrent, sauf Ali, qui était le plus jeune, qui se leva et dit: "Je serai ton soutien, ô prophète d'Allah". Ce dernier le prit par le cou et dit: "Il est mon frère, mon régent et mon successeur parmi vous. Ecoutez-le et obéissez-lui". Les gens se levèrent moqueurs, et s'adressèrent ironiquement à Abi Taleb; "Il t'ordonne d'écouter et d'obéir à ton fils..."

3- L'ont rapporté dans ces termes ceux qui ont conservé les actes et les paroles du prophète, tels que Ibn Ishâq, Ibn Jarîr, Ibn Abi Hâtem, Ibn Mardawayh, Abi Na'ïm, Al-Bayhaqi dans ses Sunans et ses Dalâ'il, Al-Tha'labî, Al-Tabari dans son commentaire de la sourate "al-Shou'arâ"', Al-Tabarî dans son livre (Histoire des nations et des rois). Ibn Al-Athîr le considère comme allant de soi dans la deuxième partie de son Kâmel lorsqu'il mentionne qu'Allah ordonna à son prophète d'appeler publiquement à l'Islam. Abul Fida le rapporte dans la première partie de son livre en mentionnant le premier à être entré dans l'Islam. Cela est repris par l'Imam Abu Ja'far al-Askafî al-Mu'tazilî dans son livre (Réfutation de la Othmania) admettant sa véracité. Il est rapporté par Al-Halabî dans sa célèbre biographie dans son chapitre concernant le refuge du prophète (SAW) et ses compagnons dans Dar al-Arqam. L'ont également rapporté, avec des variantes, tout en conservant le même sens, plus d'un confirmé dans la Sunna et érudit en hadith, tels Al-Tahawî, al-Diâ' al-Maqdisi dans son (Recueil), S. B. Mansour dans les Sunan-s, sans omettre le hadith de Ali rapporté par Ahmad b. Hanbal aux pages 111 et 159 de la première partie de son Musnad, ainsi qu'au début de la page 331 de la première partie, ni le hadith honorable d'ibn Abbas incluant ce texte qui cite les dix traits spécifiques distinguant Ali des autres.

Ce texte illustre est également rapporté par Al-Nisâ'î, d'après Ibn Abbas à la page 6 de ses (Spécificités Alouites), et par Al-Hâkem à la page 132 de la troisième partie de son Sahîh al-Mustadrak et par Al-Dhahabî qui l'a résumé et a reconnu son authenticité. Il faut également citer le sixième volume du Kanz al-Ummal qui le rapporte en détail, ainsi que le (recueil de textes) du Kanz, publié en marge du Musnad de l'Imam Ahmad. Consultez la note de la page 41 à la page 43 du cinquième volume. Vous y trouverez les détails. Saluts. SH.

Note:

[42]Al- Shu'arâ', 214
 
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