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»Puis il pleura et récita ces vers:

"Me brûles-Tu au Feu, ô Sommet des espoirs!? Qu'adviendrait-il alors de mon espoir, et puis de mon amour!?

J'ai commis des actes détestables par désinvolture, et un crime comme le mien n'est perpétré par aucune autre créature".

»Ensuite il pleura encore et implora:

"Gloire à Toi! On Te désobéit comme si on ne Te voyait pas, alors Tu Te montres Clément comme si Tu n'étais pas désobéi! Tu recherches l'amitié de Tes créatures par Ta Bienfaisance, comme si Tu avais besoin d'elles, alors que Tu Te passes absolument d'elles, o mon Seigneur!?"

»Après quoi, il se prosterna. Je m'approchai alors de lui, relevai sa tête et la déposai sur mon genou et me mit à pleurer jusqu'à ce que mes larmes aient coulé sur sa joue. Là, l'Imam (p) redressa son buste et s'assit en me demandant: "Qui est celui qui a interrompu mes invocations d'Allah?". "Je suis Tâwûs, ô fils du Messager d'Allah. Pourquoi toute cette angoisse et toute cette crainte!? C'est à nous de faire ce que tu fais, parce que nous sommes pécheurs et désobéissants, alors que toi, tu as pour père al-Hussain Ibn 'Ali, pour mère Fâtimah al-Zahrâ' et pour grand-père le Messager d'Allah", lui dis-je. L'Imam me répliqua: "Jamais! Jamais! Ô Tâwûs! Ne me parle pas de mon père, de ma mère et de mon grand-père. Allah a créé le Paradis et l'a destiné à quiconque Lui obéit, serait-il un esclave abyssin, et Il a créé l'Enfer en le destinant à quiconque lui désobéit, serait-il un Noble (Sayyid) de Quraych. N'as-tu pas entendu cette Parole d'Allah: Quand on soufflera dans la trompette, ce Jour-là, il ne sera plus question, pour eux, de généalogies et ils ne s'interrogent plus. (sourate 23, verset 101). Par Allah, demain rien ne te sera utile, si ce n'est une bonne action que tu auras accomplie"».(45)

Les do'â' et les entretiens intimes (munâjât) attribués aux Imams d'Ahl-ul-Bayt (p), et notamment les quinze célèbres munâjât de l'Imam Zayn al-'Âbidîn (al-Sajjâd), cités par al-Majlicî dans "Bihâr al-Anwâr" sont riches en ce genre d'images vivantes et mouvantes qui expriment le plaisir et le désir.

Citons, avant de conclure ce chapitre, quelques-unes de ces images très évocatrices qui constituent le domaine quasi exclusif des Imams d'Ahl-ul-Bayt et un trésor unique en son genre:

«Seigneur! Qui donc ayant goûté aux délices de Ton Amour pourrait désirer un autre que Toi!?

Qui donc ayant joui du plaisir de Ta Proximité chercherait un autre que Toi!?

Ô Mon Dieu! Donne-nous d'être au nombre de ceux que Tu as élus pour Ta Proximité et pour Ton Amitié, que Tu as fait se réserver à Ton amour et à Ton affection, que Tu as fait désirer Ta rencontre et agréer Ta Volonté, et à qui Tu as permis de regarder Ta Face, que Tu as favorisés par Ta Satisfaction et mis à l'abri de Ton abandon et de Ta haine, à qui Tu as préparé la place de Vérité à Tes côtés, que Tu as réservés pour Ta connaissance, que Tu as qualifiés pour Ton adoration, dont Tu as rendu le cœur passionné de Ta Volonté, que Tu as fait aimer et inspirer Ton invocation, que Tu as amenés à être reconnaissants envers Toi et occupés à Ton adoration, que Tu as rendus de bons serviteurs parmi Tes créatures, que Tu as choisis pour s'adonner aux entretiens intimes (munâjât) avec Toi, dont Tu as coupé toutes attaches qui pourraient les éloigner de Toi.

Ô Seigneur!

Fais que nous soyons au nombre de ceux qui ont l'habitude de trouver l'apaisement auprès de Toi et s'attendrir pour Toi, qui passent leur vie en soupirs et gémissements, dont les fronts sont prosternés devant Ta Grandeur, dont les yeux veillent à Ton service, dont les larmes coulent par Ta crainte, dont les cœurs sont attachés à Ton amour et les viscères arrachées par peur de Ta Colère.

Ô Toi dont les rayonnements de la Sainteté brillent pour les regards de ceux qui T'aiment et dont la Lumière désire les cœurs de ceux qui Te connaissent!

Ô Vœu des cœurs des désireux! Ô sommet des espoirs des connaisseurs (d'Allah)! Je sollicite auprès de Toi Ton amour et l'amour de ceux qui T'aiment, ainsi que l'amour de toute action qui me conduira à Ta proximité.

Fais que je T'aime plus que tout autre, que mon amour pour Toi soit un guide vers Ton agrément, que mon désir de Toi soit un rempart contre Ta désobéissance.

Accorde-moi la faveur de (pouvoir) Te regarder. Regarde-moi avec affection et compassion et ne détourne pas de moi Ton visage».(46)

Dans cette séquence de sa munajât, l'Imam al-Sajjâd demande à Allah trois faveurs de la plus haute importance.

Il Lui demande tout d'abord de le choisir pour Sa Proximité, de dépouiller son cœur de toute affection en dehors de son amour pour Lui, de lui permettre de regarder Sa Face, de lui inspirer Son invocation, de couper toutes ses attaches susceptibles de l'éloigner de Lui etc.

Ce début est nécessaire pour la réalisation de la demande que l'Imam formule à l'adresse du Seigneur, à savoir le mouvement vers la Proximité d'Allah, car il est indispensable que le serviteur demande au Créateur de lui accorder les moyens de ce mouvement ou les clés qui ouvrent le passage vers Lui.

En effet lorsqu'Allah accorde à un serviteur une faveur, Il lui donne le moyen d'y accéder. Or les portes par lesquelles l'homme entre pour partir au sommet de la rencontre avec le Seigneur et pour pouvoir regarder Sa Face sont:

1- Le dépouillement du cœur de toute passion et de tout amour de la vie d'ici-bas, de toute préoccupation d'ordre mondain ou terrestre, et de tout attachement à ce monde, et c'est ce que les ulémas appellent le vidage (takhliyah), ou le fait de vider le cœur de tout souci et de tout attachement relatifs à quelque chose d'autre que Lui. La meilleure illustration en est ce passage des munâjât précités de l'Imam al-Sajjâd:

«Donne-nous d'être au nombre de ceux que Tu as fait se réserver à Ton amour et à Ton affection.

Donne-nous d'être au nombre de ceux que Tu as fait ne regarder que Toi et dont Tu as dépouillé le cœur (de tout amour qui ne soit pas) pour Toi.

Fais que nous soyons au nombre de ceux dont Tu as coupé toutes attaches qui pourraient les éloigner de Toi».

2- Le deuxième point dans ce début est selon le jargon des scolastiques, le (tahliyah), c'est-à-dire l'octroi de tout ce qui est positif, par opposition au premier point dit (takhliyah) - le dépouillement de tout ce qui est négatif - . En effet, ici, l'Imam (p) demande à Allah de lui accorder les faveurs suivantes:

«Donne-nous d'être parmi ceux que Tu as fait agréer Ta Volonté, à qui Tu as accordé Ta Satisfaction, que Tu as réservés pour Ta connaissance, que Tu as qualifiés pour Ton adoration, que Tu as fait désirer ce que Tu possèdes, à qui Tu as inspiré Ton invocation, que Tu as amenés à être reconnaissants envers Toi et occupés à Ton culte, que Tu as rendus de bons serviteurs parmi Tes créatures, que Tu as choisis pour s'adonner aux entretiens intimes (munâjât) avec Toi. Et fais que nous soyons au nombre de ceux dont les fronts sont prosternés devant Ta Grandeur, dont les yeux veillent à Ton service, dont les larmes coulent par Ta crainte, dont les cœurs sont attachés à Ton amour et les viscères arrachées par peur de Ta Colère».

Donc ce début, par ses deux points, constitue la clé du mouvement vers Allah et le point de départ de l'homme vers la réalisation de son but suprême, la rencontre d'Allah.

La deuxième demande découle de la première et constitue l'étape intermédiaire du mouvement montant vers Allah, étape sans laquelle l'homme ne saurait se mouvoir vers Lui ni parvenir à Sa Proximité «dans un séjour de Vérité, auprès d'un Roi Tout-Puissant».(47)

Le vaisseau qui transporte l'homme vers ce but que tout véridique, tout Prophète, tout serviteur pieux et tout martyr désirent ardemment atteindre, est l'amour et le désir d'Allah et le plaisir de se sentir près de Lui, amour désir et plaisir sans lesquels le serviteur ne pourra espérer atteindre à cette place sublime près de Lui. Or cet amour et ce désir d'Allah et ce sentiment de plaisir que l'homme éprouve auprès de Lui sont des dons d'Allah: Il les accorde à ceux qu'Il élit et choisit parmi Ses créatures.

Aussi l'Imam al-Sajjâd (p) insiste-t-il sur cette demande et implore-t-il Allah par différents moyens d'expression d'y accéder, notamment en Lui lançant cet appel pathétique et en s'adressant à Lui par ce merveilleux vocatif: «Ô Vœu des cœurs des désireux! Ô Sommet des espoirs des aimants!», pour Le supplier de le faire L'aimer, de le faire aimer tous ceux qui L'aiment et de le faire aimer toute action susceptible de le rapprocher de Sa Proximité.

D'autres images du désir et du plaisir dans les Do'â' de l'Imam al-Sajjâd (p):

«Mon Dieu! Je Te demande donc (de nous indiquer) les sentiers qui conduisent à Toi, de nous faire emprunter le plus court chemin qui mène vers Toi; écourte pour nous la distance, facilite pour nous l'ardu et le difficile, fais-nous rejoindre ceux de Tes serviteurs qui accourent promptement vers Toi, qui frappent continuellement à Ta Porte, qui accomplissent jours et nuits Ton culte, en tremblant devant Ta Majesté, ceux pour qui Tu as purifié les sources, comblé les désirs, satisfait les demandes, assouvi, par Ta Grâce, les besoins, ceux dont Tu as rempli les cœurs de Ton amour, ceux que Tu as désaltérés de Ta boisson pure, et qui grâce à Toi ont accédé au plaisir de Tes munâjat (entretiens intimes), et de Toi ont obtenu l'accession au sommet de leur buts recherchés.

Ô Toi qui viens à la rencontre de ceux qui se dirigent vers Toi, et qui reviens sans cesse vers eux pour leur prodiguer Tes faveurs; Ô Toi qui Te montres Clément et Compatissant envers ceux qui négligent de T'invoquer, et qui les attires vers Ta porte avec affection et amabilité! Je Te demande de me réserver le plus grand lot des faveurs que Tu leur accordes, la plus haute position auprès de Toi que Tu leur destines, la plus grande part de Ton amour (que Tu leur montres), et la plus grande partie de Ta connaissance (que tu leur autorises).

Car c'est sur Toi seul que s'est concentrée ma pensée, c'est vers Toi seul que s'est dirigé mon désir, c'est Toi seul, et personne d'autre, que je veux et c'est pour Toi seul à l'exclusion de tout autre que je veille et je ne dors pas. Ta rencontre est ma consolation, Ton contact vaut mon âme. C'est Toi qui me manques, Ton amour est ma passion et mon ardente affection, Ta satisfaction est tout ce que je recherche, Te voir est mon besoin, être à Ta proximité est l'objet de ma sollicitude, et être à Tes côtés est tout ce que je demande. J'éprouve le repos et l'apaisement dans mes entretiens intimes avec Toi, et en Toi je trouve le remède de mon malaise, l'apaisement de ma soif ardente et la délivrance de mon adversité. Sois donc mon compagnon dans ma solitude, Celui qui me relève lorsque je trébuche, Celui qui me pardonne lorsque je commets une faute, Celui qui accepte ma repentance, Celui qui répond à mon appel, Celui qui se charge de ma protection, et Celui qui supplée à mon indigence. Ne coupe pas mes liens avec Toi ni ne m'éloigne de Toi, ô mes délices et mon paradis, ô Toi qui représentes tout pour moi dans ma vie présente et dans ma Vie future».(48)

Cet auguste extrait d'entretien intime constitue un morceau d'anthologie dans la littérature de munâjât et de do'â'. Il brosse un portrait très expressif de l'adresse des Imams d'Ahl-ul-Bayt au Créateur et de la profondeur de leurs sentiments d'amour envers Lui. Il est, en tout cas, superflu de commenter ce munâjât riche en expressions, en images et en figures, car son éloquence se passe de commentaire. Nous nous contentons toutefois de passer en revue rapidement certaines images et idées de l'amour divin qu'il recèle.

Au début, l'Imam al-Sajjâd demande à Allah de lui tendre la main pour le conduire vers Lui-Même. Tel est en fait l'essentiel et le plus important de sa requête.

Remarquons tout d'abord que dans ce do'â', l'Imam al-Sajjâd ne sollicite aucune faveur, aucun avantage, aucun bienfait dans ce monde ni dans l'Au-delà, bien qu'une telle sollicitation soit tout à fait légitime et aimée d'Allah. Il demande seulement la proximité d'Allah et une place auprès de Lui à côté des véridiques, des martyrs et des Prophètes.

Notons ensuite qu'il dit: «Mon Dieu! Je Te demande donc (de nous indiquer) les sentiers qui conduisent à Toi» (au pluriel) et non "le sentier" (au singulier). Pourquoi? On sait que le Chemin (al-Çirât) conduisant à Sa Majesté est unique, et non multiple, puisque le saint Coran n'en mentionne qu'un partout où il est question de çirât:

«Guide-nous dans le droit Chemin, le Chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta Colère, ni des égarés».(49)

«Allah guide qui Il veut vers le droit Chemin».(50)

«Et Il les guide vers le droit Chemin».(51)

«Nous les avons choisis et guidés vers le droit Chemin».(52)

En revanche, le mot sentier (sabîl) est mentionné au pluriel de nombreuses fois, aussi bien lorsqu'il s'agit de bons sentiers que les mauvais sentiers:

«Allah guide aux chemins du salut ceux qui cherchent son agrément».(53)

«Et ne suivez pas les sentiers qui vous écartent de Sa voie».(54)

«Et suivez les sentiers de votre Seigneur, rendus faciles pour vous».(55)

«Et qu'aurions-nous donc à ne pas placer notre confiance en Allah, alors qu'Il nous a guidés sur les sentiers».(56)

«Et quant à ceux qui luttent pour notre cause, Nous les guiderons certes sur Nos sentiers. Allah est en vérité avec les bienfaisants».(57)

En effets, Allah a laissé aux gens la possibilité d'emprunter une multitude de moyens, voies ou sentiers pour parvenir à Lui. Selon une opinion admise par les ulémas: les voies menant à Allah sont aussi nombreuses que les souffles des créatures.

Certes toutes ces voies courent (se trouvent) sur le Chemin droit d'Allah, mais le Créateur a permis à chaque serviteur de Le connaître et de se diriger vers Lui par un moyen différent. Ainsi, il y a des gens qui s'orientent vers Allah par la Science et l'intellect ('aql), d'autres par le cœur et le for intérieur, d'autres encore en commerçant et en traitant directement avec Lui. Ceci dit, il est indéniable que le meilleur moyen de connaître Allah est l'échange ou le "commerce" direct avec Lui. En effet Allah dit:

«Ô vous les croyants! Vous indiquerai-Je un marché qui vous sauvera d'un châtiment douloureux?»(58)

Et

«Il en est un, parmi les gens, qui s'est vendu lui-même pour plaire à Allah. Allah est bon envers Ses serviteurs».(59)

Donc lorsque l'Imam al-Sajjâd demande à Allah de l'amener vers les voies, et non une voie, qui conduisent à Lui, il cherche à s'assurer qu'il parviendra à la bonne porte, car plus les moyens qui conduisent à Allah sont nombreux, plus on a la chance d'arriver à Sa proximité et à Ses côtés.

Puis l'Imam al-Sajjâd implore le Miséricordieux de le faire se joindre à Ses serviteurs pieux qui étaient prompts et les premiers à Lui obéir, qui passaient le jour et la nuit à accomplir le culte, qui ont traversé la voie avec détermination et sincérité et qui sont tombés en martyrs, chemin faisant.

Car il sait que parvenir à cette haute position sublime auprès du Très-Haut requiert le déploiement de grands efforts et la traversée d'une longue route difficile. Aussi supplie-t-il Allah de lui raccourcir la distance et de lui aplanir les difficultés de ce long périple en le joignant aux serviteurs pieux (lui, qui est pourtant, l'Imam et le guide des serviteurs pieux) qui l'y ont précédé, sachant que la compagnie de serviteurs dévoués sur une route difficile est à même de renforcer la détermination des membres de la caravane de poursuivre ce voyage éprouvant:

«Fais-nous emprunter le plus court chemin qui mène vers Toi; écourte pour nous la distance, facilite pour nous l'ardu et le difficile, fais-nous rejoindre ceux de Tes serviteurs qui accourent promptement vers Toi, qui frappent continuellement à Ta Porte, et qui accomplissent jours et nuits Ton culte».

Les importations et les exportations du cœur

La manière dont l'Imam al-Sajjâd décrit ces serviteurs pieux auxquels il demande à Allah de le joindre mérite réflexion et méditation: «ceux pour qui Tu as purifié les sources, comblé les désirs (...), ceux dont Tu as rempli les cœurs de Ton amour, ceux que Tu as désaltérés de Ta boisson pure etc.».

Notons que cette boisson limpide et pure dont Allah les désaltère dans la vie d'ici-bas est la boisson de "l'amour", de "la certitude", de "la sincérité", du "savoir"... et le récipient qui la renferme est le cœur.

Certes, Allah a favorisé l'homme de nombreux récipients pour le savoir, la certitude et l'amour, mais le cœur est de loin le meilleur d'entre eux. Ainsi, si Allah purifie pour Son serviteur la boisson de son cœur, et le désaltère d'une boisson limpide et pure, ses actes, ses paroles et sa production seront aussi pures et limpides.

Car il y a entre les importations et les exportations du cœur une ressemblance et une correspondance certaines: si les premières sont pures, les secondes le seront aussi; c'est dire que l'action, la parole, les opinions, la morale et la production du serviteur seront purs aussi. En revanche, si ses importations sont impures, troubles et empreinte des inspirations sataniques, ses exportations seront à n'en pas douter aussi impures et ne produiront que mensonges, hypocrisie, avarice et rejet d'Allah et de Son Prophète (P).

En effet le Messager d'Allah (P) dit: «Il y a dans le cœur deux troupes: une troupe émanant du Roi, elle est l'augure du bien et l'approbation de la Vérité, et une troupe émanant de l'ennemi, elle est l'annonce du mal et le démenti de la Vérité. Quiconque constate la présence de la première, qu'il sache qu'elle provient d'Allah, et quiconque constate la présence de la seconde, qu'il invoque la protection d'Allah contre le Satan». Et le Prophète (P) de réciter ce verset coranique: «Le Diable vous fait craindre l'indigence et vous commande des actions honteuses; tandis Qu'Allah vous promet pardon et faveur venant de Lui». (Sourate al-Baqarah, 2: 268)(60)

Ne voit-on pas comment les abeilles produisent un miel doux et pur, appétissant et médicinal, lorsqu'elles se nourrissent du nectar des fleurs, alors que leur miel ne sera pas pur, lorsqu'elles se nourrissent des sources impures.

Allah dit de Ses Prophètes Ibrâhîm, Ishâq et Ya'qûb (p):

Notes:

45."Bihâr al-Anwâr", 46/81-82.
46.Munâjât No 9, des 15 munâjât de l'Imam Zayn al-'Âbidîn, d'après le récit d'al-'Allâmah al-Majlicî. Dans Bihâr al-Anwâr.
47.Sourate al-Qamar (La Lune), 54: 55.
48.Munâjât No 8, des 15 munâjât de l'Imam Zayn al-'Âbidîn, d'après le récit d'al-'Allâmah al-Majlicî. Dans "Bihâr al-Anwâr".
49.Sourate al-Hamd, 1: 6-7.
50.Sourate al-Baqarah, 2: 213.
51.Sourate al-Mâ'idah, 5: 16.
52.Sourate al-An'âm, 6: 87.
53.Sourate al-Mâ'idah, 5: 16.
54.Sourate al-An'âm, 6: 153.
55.Sourate al-Nahl, 16: 69.
56.Sourate Ibrâhîm, 14: 12.
57.Sourate al-'Ankabout, 29: 69.
58.Sourate al-Çaff, 61: 10.
59.Sourate al-Baqarah, 2: 207.
60."Tafsîr al-Mîzân", Tom.2, p. 404.
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