Le grand jurisconsulte cheikh Nasser MAKARIM SHIRAZI est né en 1345h (1925) dans la ville de SHIRAZ. Il était né et grandit dans une famille pieuse et religieuse il termina ses études primaires et secondaires dans la même ville, sa capacité intellectuelle faisait qu’il soit toujours le plus brillant de tous les étudiants et parfois il faisait deux classes dans une seule année. Les circonstances de cette époque ont fait qu’il enseigne les mathématiques à l’université, afin que celle-ci puisse profiter de son talent. Ses tendances intérieures pour les sciences islamiques et la prédisposition de Dieu ont changées sa destination. Après le mois d’août de l’année 1942, les circonstances avaient complètement changées. Cette fois-ci il reprend les études islamiques.
L’ayatollah MAKARIM SHIRAZI avait quatorze ans lorsqu’il commença, officiellement, ses études islamiques à l’école « AQA BABAKHANE » de Shiraz où il patienta jusqu’à se pourvoir aux besoin de la morphologie, de la grammaire, de la logique, et de la rhétorique. Ensuite il se pencha à la jurisprudence et à la science de oucoul. Grâce à sa capacité intellectuelle, il termina ses études préliminaires, moyennes et supérieures dans quatre ans seulement. Il donnait aussi cours, pendant tout ce temps, à un groupe d’étudiants de sa ville natale. Sheik Makarim Shirazi avait affermit son futur par ses convictions et observations dans le champs d’études. Lors des réunions scientifiques et religieuses, ses allocutions se concentraient souvent sur ce point.
Cette étoile ne fut pas encore étincelante, à l’âge de dix huit ans, lorsqu’il écriva une note sur : « KIFAYATOU AL OUCOUL » qui, démontre une pensée lumineuse et créative.
A l’âge de dix ans il sera admis au séminaire islamique de Qom, ville où il étudia pendant cinq ans presque. Il étudia auprès des grands professeurs de cette époque tels que l’ayatollah al ouzma BOUROUDJERDI (que la grâce de Dieu soit sur lui). Afin d’augmenter ses connaissances, l’ayatollah al ouzma Makarim Shirazi s’émigra dans la sainte ville de NAJAF (en Irak). Là bas il sera rapidement admis au séminaire scientifique de la ville. Cette fois encore il étudia auprès des grands professeurs de Nadjaf. Ses professeurs furent seyyed al HAKIM, seyyed al KHOI, seyyed adbul hadi al SHIRAZI et d’autres éminents professeurs de l’époque.
A l’âge de vingt quatre ans il sera élevé au niveau de l’HIJTIHAD par deux des plus grands ayatollahs de Nadjaf. Après cette élévation, il continua toujours à acquérir ses connaissances auprès d’autres grands professeurs jusqu’au mois de shaban 1370H (1950) lorsque les difficultés financières l’obligea à regagner son cher pays. Il regagna enfin la ville sainte de Qom, ville qui offre son affection aux savants. Après avoir regagner le bercail, l’ayatollah al ouzma cheikh Makarim Shirazi commença à dispenser les cours de Soutouh Anliya, de l’ouçoul et de la jurisprudence au niveau supérieur. C’est depuis maintenant trente deux ans qu’il donne cours à ce niveau, et il a déjà fait sorti quatre promotions. Outres les cours qu’il dispense, il a aussi écrit plusieurs livres sur la jurisprudence islamiques. Aujourd’hui certains de ces livres sont enseignés dans plusieurs écoles chiites. Depuis sa jeunesse il travaillait toujours sur la rédaction des livres concernant la doctrine, les connaissances islamiques, la question de la succession, le commentaire du coran, la jurisprudence et l’ouçoul. Pour le moment il est parmi les plus grands écrivains du monde islamique.
Son Eminence avait joué aussi un rôle important pour l’établissement de la Révolution Islamique en IRAN, il fut parmi les grandes personnalités qui rédigèrent les principes des bases de ce régime.
Le Séminaire islamique de Qom avait déjà senti depuis longtemps, le besoin d’avoir une publication islamique afin de faire face à certaines publications erronées. Les musulmans ne cessaient de prévoir cette idée pour cette grande université, mais les grands jurisconsultes de Qom leur avaient déjà devancés. Il était donc nécessaire de publier un journal pour aider les jeunes à trouver des solutions sur des questions religieuses. A ce moment là, certaines pensées n’étaient pas prêtes pour accueillir favorablement une publication comme celle-là. Les penseurs s’engageant encore plus dans cette lourde tâche. C’est ainsi que son Eminence, avec un groupe des savants, se mirent au travail jusqu’à donner naissance à la revue mensuelle « Madrasa Toul Islamiyya » ces derniers bénéficièrent l’assistance de quelques grandes personnalités du séminaire islamique de Qom, et une aide financière et matérielle des certains bienfaiteurs. Après son apparution, cette revue avait connu immédiatement une bonne place dans les milieux islamiques particulièrement shiites, et fut parmi les meilleurs revues scientifiques par sa dimension. Cette revue avait ouvert un nouveau chemin aux chercheurs du Séminaire islamique et depuis sa première édition jusqu’à ce jour cette dernière ne cesse d’être à leur service.
Entre les années 1952 et 1954, la pensée matérialiste se développa dans une grande partie du pays, les savants et hommes des sciences du Séminaire Islamique prirent conscience du danger de cette perverse pensée. Les philosophes et différents savants de cette époque se lancèrent à l’organisation des conférences et réunions pour expliquer aux jeunes les points négatifs de cette pensée. Son Eminence fut l’un des organisateurs de ces réunions et conférences qui furent soutenues par un groupe des grandes personnalités de l’époque. Ces rassemblements poussèrent son Eminence à se lancer encore plus dans ses recherches. Le résultat de ses recherches aboutira à la naissance du livre « Al Mutafalasifun », un livre qui sera très bien accueillit par les jeunes chercheurs et intellectuels, et grâce à ce dernier un bon nombre de gens fut sauvé de la pensée ténébreuse des matérialistes. Ce livre est déjà réédite plus de trente fois depuis le jour il a vu le jour. Les hommes de lettre soulignent qu’il est précieux d’éditer un livre comme celui-ci, qui analyse les fondements philosophiques des marxistes. Dix ans après son apparution ce livre garda toujours son reflet dans les milieux scientifiques. Quand les communistes occupèrent l’Afghanistan par la force, l’annonce sur ce livre était déjà fait dans ce pays, ainsi pour barrer la route à toute philosophie erronée et orienter la population vers une voie droite.
Cette étape fut, à vrai dire, le premier pas vers l’évolution de la pensée dans le Séminaire Islamique de Qom. Depuis ce temps là, son Eminence commença à consacrer une partie de son temps à la lecture des livres, les pensées, les philosophies et les doctrines d’autres nations jusqu’à parvenir, après seize ans au moins, à étudier toutes les croyances des sectes islamiques et des autres religions ; et à écrire quelques livres.