Il y a
deux façons de lire la lettre Ra :
- Soit avec emphase, c'est-à-dire qu'on remplit la bouche en la prononçant.
C'est ce qu'on appelle le tafkhîm (ÊÝÎíã).
- Soit sans emphase, c'est-à-dire qu'on l'a lit légèrement, sans remplir la
bouche. C'est ce qu'on appelle le tarqîq (ÊÑÞíÞ).
Lorsque l'on rencontre la lettre Ra, 3 possibilités s'offrent à nous : le tarqîq (ÊÝÎíã), le tafkhîm (ÊÑÞíÞ), et la possibilité de faire l'un ou l'autre.
1) Cas où la Ra doit être lu avec légèreté - ÊÑÞíÞ
- Le Ra porte une Kasra "i".
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Exemple (114/4) : |
ãä ÔÑ ÇáæÓæÇÓ ÇáÎäÇÓ |
- Le Ra
porte un soukoûn et il est précédé par une Kasra d'origine (qui n'a pas
été rajoutée) et n'est pas suivi dans le même mot par une lettre emphatique
(Kha, Sad, Dad, Ghin, Ta, Qaf, Za).
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Exemple (110/3) : |
ÝóÓóÈøöÍú ÈöÍóãúÏö ÑóÈøößó æóÇÓúÊóÛúÝöÑúåõ Åöäøóåõ ßóÇäó ÊæøóÇÈðÇ |
- Le Ra porte un soukoûn à l'arrêt et il est précédé par un Ya sâkin.
Exemple :
- Le Ra porte un soukoûn à l'arrêt et il est précédé par une lettre sâkin autre que le Ya, qui est elle-même précédée d'une lettre portant une Kasra.
Exemple :
2) Cas où la Ra doit être lu avec emphase - ÊÝÎíã
- Le Ra
porte une Damma "ou".
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Exemple (110/1) : |
ÅöÐóÇ ÌóÇÁ äóÕúÑõ Çááøóåö |
- Le Ra
porte une Fatha "a".
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Exemple (1/1) : |
ÈöÓúãö Çááøåö ÇáÑøóÍúãóäö ÇáÑøóÍöíãö |
- Le Ra porte un soukoûn et est précédé d'une Damma.
Exemple :
- Le Ra porte un soukoûn et est précédé d'une Fatha.
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Exemple (105/3) : |
æóÃóÑúÓóáó Úóáóíúåöãú ØóíúÑðÇ ÇÈÇÈíá ó |
- Le Ra porte un soukoûn, il est précédé d'une Kasra d'origine et est suivi par une lettre emphatique (Kha, Sad, Dad, Ghin, Ta, Qaf, Za) dans un même mot.
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Exemple (78/21) : |
Åöäøó Ìóåóäøóãó ßóÇäóÊú ãöÑúÕóÇÏðÇ |
- Le Ra porte un soukoûn et est précédé par une kasra instable [Kasroun 'AriD] due au Hamza WaSl.
Exemple :
- Le Ra porte un soukoûn à l'arrêt, il est précédé d'une lettre sâkin autre que le Ya, qui est elle-même précédée d'une Fatha ou d'une Damma.
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Exemple (103/1) : |
æóÇáúÚóÕúÑö |
3) Cas où l'ont peut opter pour l'une ou l'autre des 2 solutions
- Le Ra porte un soukoûn, il est précédé par une lettre qui porte une Kasra, et il est suivi par une lettre emphatique portant une Kasra.
Il n'existe qu'un exemple dans le Coran : [Koulou Firqîn]
- Le Ra porte un soukoûn à l'arrêt, il est précédé par une lettre emphatique sâkin, qui elle-même est précédée par une lettre portant une Kasra.
Exemple :
- Le Ra
porte un soukoûn à l'arrêt, et il devrait être suivi d'un Ya qui a été
supprimé.
Exemple (89/4) : |
æóÇááøóíúáö ÅöÐóÇ íóÓúÑö |