C'est
lorsque deux mêmes lettres se suivent, la première étant sans voyelle [sâkin]
et la seconde ayant une voyelle [Moutaharrik]. Les deux lettres fusionnent.
Cette assimilation se fait sans [Ghounna] (son nasal) sauf lorsqu'il s'agit de
deux mim ou deux noun.
Exemple (106/4) : | ÇáøóÐöí ÃóØúÚóãóåõã ãøöä ÌõæÚò æóÂãóäóåõã ãøöäú ÎóæúÝò |
C'est
lors de la rencontre de deux lettres qui ont le même point de sortie [Makhrâj]
mais qui ont des attributs [Sifât] différents, la première étant sans voyelle
[sâkin] et la seconde ayant une voyelle [Moutaharrik]. Il y a alors
assimilation de la première lettre dans la seconde.
Il existe sept cas possibles dans le Coran :
2-1) Assimilation [Idghâm] du dal (Ï) dans le ta (Ê)
2-2) Assimilation [Idghâm] du ta (Ê) dans le Dal (Ï)
2-3) Assimilation [Idghâm] du ta (Ê) dans le Ta (Ø)
2-4) Assimilation [Idghâm] du Ta (Ø) dans le ta (Ê)
Ici le Ta (Ø) disparaît mais son attribut [Al-ITbâq] reste, c'est-à-dire qu'on collera la langue au palais lors de la prononciation du ta (Ê).
2-5) Assimilation [Idghâm] du Dhal (Ð) dans le Za (Ù)
2-6) Assimilation [Idghâm] du Tha (Ë) dans le Dhal (Ð)
2-7) Assimilation [Idghâm] du Ba (È) dans le Mim (ã)
C'est la
rencontre de deux lettres, la première étant sans voyelle [sâkin] et la seconde
ayant une voyelle [Moutaharrik], dont les points de sortie [Makhraj] et les
attributs [Sifât] sont proches.
2 Cas sont possibles dans le Coran :
3-1) Assimilation [Idghâm] du Lam (á) dans le Ra (Ñ)
3-2) Assimilation [Idghâm] du Qaf (Þ) dans le Kaf (ß)
Exemple (77/20) : | Ãóáóãú äóÎúáõÞßøõã ãøöä ãøóÇÁ ãøóåöíäò |