Le ''mîm sâkina''

Le mîm sâkina : Çáãíã ÇáÓÇßäÉ C'est le mîm dépourvu de voyelle brève. Il précède toutes les lettres de l'alphabet excepté les voyelles longues, et ceci afin d'éviter la rencontre de deux lettres surmontées d'un soukoûn.

La prononciation claire labiale

 : ÇáÅÙåÇÑ ÇáÔÝæí Sens du mot ('izhâr): l'apparition, la clarté. Définition technique : Émission de la lettre qu'il faut prononcer clairement de son point d'articulation sans faire de nasalisation. Elle a été dénommée ''labiale'' car le point d'articulation du mîm sâkina est les lèvres. Elle a été donc appelée d'après le point d'articulation du mîm afin que celui-ci soit précisé et spécifié. Les lettres qui entraînent la prononciation claire labiale du mîm sont toutes les lettres de l'alphabet sauf le mîm( ã )et le bâ'( È ).
Elles sont donc au nombre de 26. Remarque : Il faut que la prononciation labiale soit extrêmement claire lorsque le mîm sâkina est situé avant un wâw( æ )ou un fâ'( Ý )afin que celui qui Écoute n'ait pas l'impression qu'il y ait eu une dissimulation comme celle qui a lieu avec la lettre bâ'( È ).
La raison en est que le point d'articulation du mîm est le même que celui du wâw( æ )et est proche de celui du fâ'( Ý ).
La dissimulation labiale : ÇáÅÎÝÇÁ ÇáÔÝæí Sens du mot ('ikhfâ'): le fait de cacher. Définition technique : c'est prononcer la lettre d'une manière intermédiaire entre la prononciation claire et l'assimilation, et ceci sans la redoubler mais en faisant une nasalisation. Elle a Été dénommée ''dissimulation labiale'', car les points d'articulations du mîm( ã )et du bâ'( È )sont les lèvres. La seule lettre qui entraîne la dissimulation labiale est la lettre bâ'( È ).
L'assimilation de deux lettres identiques de petit degré : ÅÏÛÇã ãËáíä ÕÛíÑ Sens du mot assimilation : insertion d'une chose dans une autre. Définition technique du mot assimilation : c'est la fusion d'une lettre portant un soukoûn avec la lettre qui la suit et qui porte une voyelle brève de manière à ce qu'elles deviennent une seule lettre surmontée d'un chadda. Elle a Été dénommée assimilation de ''deux lettres identiques'', parce qu'elle est composée de deux lettres qui ont le même point d'articulation et les mêmes caractéristiques. Elle a Été de plus dénommée assimilation ''de petit degré'', car la première des deux lettres est surmontée d'un soukoûn et la deuxième d'une voyelle brève. Il n'y a d'assimilation de deux lettres identiques de petit degré, que pour la lettre mîm( ã ).