ÈÓã Çááå ÇáÑÍãä ÇáÑÍíã
Par le nom d'Allah, le Clément, le Miséricordieux.
Selon un hadith du Prophète (s) rapporté par le Sixième Imam (as), ‘Celui qui veut se préserver des Feux de l’Enfer doit régulièrement réciter ce verset vu que ses 19 lettres détiennent la force de les éteindre’.
Toute chose doit périr, sauf le Créateur. Par conséquent, toute chose accomplie pour l'amour d'Allah, et en Son Nom, ne périra pas.
ÊóÈóÇÑóßó ÇáøóÐöí ÈöíóÏöåö Çáúãõáúßõ æóåõæó Úóáóì ßõáøö ÔóíúÁò ÞóÏöíÑñ (1)
1. Béni soit celui dans la main de qui est la royauté, et Il est Omnipotent.
De quelle main parle-t-on dans ce verset ? Allah n'a, en effet, pas de mains. La meilleure traduction serait : Béni soit celui sous la suprématie de Qui est la royauté.
Dieu a commencé cette sourate par annoncer/montrer Son Pouvoir, Sa Grandeur, que Lui, l'Unique (à remarquer, que al-laz:i est utilisé pour le singulier) contrôle tout l'univers ! Il n'a aucun associé !
Et Sa Parole : « et Il est Omnipotent. » fait référence à Son Pouvoir sans limites.
*(Il est Omnipotent, a pouvoir sur tout, mais nous remarquerons qu'il laisse l'Homme à son libre-arbitre, mais pour autant, cela ne veut pas dire que c'est un manque de pouvoir, car nous croyons en l'au-delà. Aussi, s'Il ordonne quelque chose, il n'a qu'à dire 'sois' et c'est.
Dieu dit : Sourate 76, Verset 3. Nous l'avons guidé dans le chemin, - qu'il soit reconnaissant ou ingrat
Nous voyons ici qu'il n'y a pas de contraintes, et que nous avons la liberté de choisir notre chemin, sans pour autant oublier d'en prendre les conséquences).
Source : tafsir al Mizan, majliss de Seyyed Zargham Rizvi, tafsir Anwar-Najaf
ÇáøóÐöí ÎóáóÞó ÇáúãóæúÊó æóÇáúÍóíóÇÉó áöíóÈúáõæóßõãú Ãóíøõßõãú ÃóÍúÓóäõ ÚóãóáÇð æóåõæó ÇáúÚóÒöíÒõ ÇáúÛóÝõæÑõ (2)
2. Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver, qui de vous est le meilleur en œuvre, et c'est Lui le Puissant, le Pardonneur.
Si le sens de mort était la fin, alors ce ne serait pas une chose créée. Dieu dit « a créé la mort ... ».
Mais, nous savons que la réalité de la mort est le déplacement (in-téqaal) d'un monde à un autre.
3 interprétations, pour la raison du fait que la mort est citée avant la vie, dans le verset :
• Selon certain(s), la mort serait la vie d'ici-bas, comme nous dit le verset 26 de la sourate Rahman : « Tout ce qui est sur elle [la terre] doit disparaître (est mortel) », et la vie serait l'au-delà,
• Selon certain(s), Dieu a parlé de la mort en premier (dans le verset), pour prévenir les gens, pour que les gens s'en rappellent, pour les préserver des tentations,
• Selon certain(s), la mort représente la statue du Prophète Adam, laquelle est restée quarante (ou quatre) mille années, puis la vie y fut insufflée.
La signification de l'épreuve, est une sorte d'éducation (tarbiyat), qui amène l'Homme vers le champ de l'action (« qui de vous est le meilleur en oeuvre »). Puis en devenant pure par l'épreuve, pour se rapprocher d'Allah (s.w.t).
Dieu n'a pas besoin de savoir le résultat de l'épreuve, puisqu'Il est le Plus Savant ! Cela est plutôt utile à l'Homme, pour qu'il comprenne sa bonté ou sa criminalité.
Une chose sur laquelle, il mérite d'attirer l'attention, est que le but de l'épreuve est la bonne oeuvre (housné 'amal), c'est-à-dire la qualité, non la quantité ! L'important est que l'action/l'oeuvre soit d'une intention sincère et soit pour Allah.
A propos du but de la création de l'Homme, nous trouvons dans la sourate az-zaariyaat (s.51) verset 56 : « Je n'ai créé les hommes et les djinns que pour qu'ils m'adorent »
Donc, dans le verset de la sourate al Moulk, nous trouvons que le but est l'épreuve (pour les oeuvres) et dans le verset de la sourate az-Zariyaat que le but est l'adoration (al 'ibàdat).
Il est clair que les deux buts cités ne sont pas différents. Ils ont un rapport, car l'intention sincère est l'essence de l'adoration (al ibàdat).
Donner la mort et la vie, comme étant dans l'intérêt de l'épreuve, en raison de la façon dont la mort nous appelle à de bonnes actions, et nous conduit à mettre aucune assurance dans le monde d'ici-bas et ses plaisirs temporaires, alors que, la vie permet à l'être humain d'accomplir les bonnes œuvres.
Source : tafsir Namoona, et Taqreeb al-Qur'an ilal-Adh-haan, majliss de Seyyed Zargham Rizvi, tafsir Zafar
ÇáøóÐöí ÎóáóÞó ÓóÈúÚó ÓóãóÇæóÇÊò ØöÈóÇÞÇð ãøóÇ ÊóÑóì Ýöí ÎóáúÞö ÇáÑøóÍúãóäö ãöä ÊóÝóÇæõÊò ÝóÇÑúÌöÚö ÇáúÈóÕóÑó åóáú ÊóÑóì ãöä ÝõØõæÑò (3)
3. Celui qui a créé sept cieux superposés sans que tu voies de disproportion en la création du Tout Miséricordieux. Ramène [sur elle] le regard. Y vois-tu une brèche quelconque?
Dans le premier verset, on parle de la « Royauté » en généralisant, puis dans le deuxième verset, on parle de 'la mort et de la vie', et dans ce troisième verset, on parle des 'sept cieux superposés'.
Ces 3 versets énumèrent ce qui appartient à Allah, et ce qu'Il a créé.
Il n'y a aucun écart (trou), ni discontinuité. Ce phénomène est un des signes de l'unité du créateur.
Dans la première partie du verset, on identifie l'Auteur de cette création miraculeuse, c'est-à-dire Allah.
Que désigne « sept cieux » ?
En regardant les verset 6 de la sourate saaffaat (37) : « Nous avons décoré le ciel le plus proche d'un décor: les étoiles »
et verset 11-12 de la sourate 41 : « 11. Il S'est ensuite adressé au ciel qui était alors fumée et lui dit, ainsi qu'à la terre: ‹Venez tous deux, bon gré, mal gré›. Tous deux dirent: ‹Nous venons obéissants›. 12. Et Nous avons décoré le ciel le plus proche de lampes [étoiles] et l'avons protégé. Tel est l'Ordre établi par le Puissant, l'Omniscient. »
De ces versets, il est compris que tous les corps célestes : les planètes et les étoiles que nous pouvons voir, sont tous dans le premier ciel. Il y a six autres cieux qui ne sont pas visibles pour nous, et même notre équipement scientifique moderne n'est pas capable de les montrer.
La raison pour laquelle nous disons qu'il y a six autres cieux qui sont inconnus à nous pour l'instant, est que la science humaine est toujours incomplète.
Quelle est la raison, pour laquelle Dieu nous invite à étudier Ses Signes ? Une épouse du Saint Prophète (s.a.w) a rapporté qu'il se levait le soir pour prier. Il levait ses deux mains vers le ciel et il récitait les versets 190-191 de la sourate 3 : « Pourquoi Allah nous invite-t-Il à étudier ses Signes ?
‘En vérité, dans la création des cieux et de la terre, et dans l'alternance de la nuit et du jour, il y a certes des signes pour les doués d'intelligence, qui, debout, assis, couchés sur leurs côtés, invoquent Allah et méditent sur la création des cieux et de la terre (disant) : « Notre Seigneur ! Tu n'as pas créé cela en vain. Gloire à Toi ! Garde-nous du châtiment du Feu »’.
La méditation sur Sa création permet d’appréhender/comprendre Sa Grandeur et Sa Magnificence (connaître Ses Attributs), et cela, favorise l’accomplissement des actes ornés par l’intellection et la connaissance (ma’rifat), ainsi que par la qualité.
Source : majliss de Seyyed Zargham Rizvi, tafsir disponible sur : http://maaref-foundation.com
Ëõãøó ÇÑúÌöÚö ÇáúÈóÕóÑó ßóÑøóÊóíúäö íóäÞóáöÈú Åöáóíúßó ÇáúÈóÕóÑõ ÎóÇÓöÃð æóåõæó ÍóÓöíÑñ (4)
4. Puis, retourne ton regard à deux fois : le regard te reviendra humilié et frustré.
C'est, une et ensuite encore, qui signifie encore et encore. Parfois, la première observation (regard) ne montre pas les défauts. Mais, si une personne regarde encore et encore une chose, elle percevra ses défauts.
Ainsi, la signification est de regarder encore la création, cherchant encore à trouver un défaut, vous n'en trouverez pas.
Le regard retournera las, pour ne pas avoir trouver le défaut qu'il cherchait. Il se fatiguera sans trouver aucun défaut dans 'la Création du Tout-Miséricordieux'.
Certains commentateurs du Qur'an disent à propos de 'deux fois' (karratayni) qu'ici, cela veut dire encore et encore (ne se limitant pas à deux).
L'Islam n'impose pas de réglementation, mais invites l'Homme à observer et étudier le monde externe à maintes reprises, encore et encore, et minutieusement selon ses compétences. Cependant, même s'il l'observe de près, il ne trouvera aucun défaut dans la Création de Allah.
Source : tafsir Namoona, Taqreeb al-Qur'an ilal-Adh-haan, tafsir de Agha Pooya
æóáóÞóÏú ÒóíøóäøóÇ ÇáÓøóãóÇÁ ÇáÏøõäúíóÇ ÈöãóÕóÇÈöíÍó æóÌóÚóáúäóÇåóÇ ÑõÌõæãÇð áøöáÔøóíóÇØöíäö æóÃóÚúÊóÏúäóÇ áóåõãú ÚóÐóÇÈó ÇáÓøóÚöíÑö (5)
5. Nous avons effectivement embelli le ciel le plus proche avec des lampes [des étoiles] dont Nous avons fait des projectiles pour lapider des diables et Nous leur avons préparé le châtiment de la Fournaise.
Les versets précédents parlent de la création de 'sept cieux superposés'. Le plus bas de ces cieux est visible par tout le monde : 'le ciel le plus proche', qui s'élève au-dessus de nos têtes.
Dans un hadith de nos Massoumines, il est rapporté les trois fonctions des étoiles :
1. Les étoiles embellissent et illuminent le ciel
2. Les étoiles guident les voyageurs sur la terre et sur la mer
3. Les étoiles sont une arme contre le Satan
Nous comprendrons certainement mieux la 3ème fonction en regardant ces versets de la sourate Saaffaat (37) :
6. Nous avons décoré le ciel le plus proche d'un décor: les étoiles,
7. afin de le protéger contre tout diable rebelle.
8. Ils ne pourront être à l'écoute des dignitaires suprêmes [les Anges]; car ils seront harcelés de tout côté,
9. et refoulés. Et ils auront un châtiment perpétuel.
10. Sauf celui qui saisit au vol quelque [information]; il est alors pourchassé par un météore transperçant.
Qoummi dans son commentaire dit que quand le Saint Prophète naquit, on a vu une masse d'étoiles filantes dans le ciel. Un Juif nommé Joseph est venu à Makka et a demandé au Qouraysh si un enfant masculin est né dans leur tribu. Ils n'ont pas su (connu), mais quand il leur a dit qu'il a été écrit dans la Pentateuque (Tawrat) que quand le dernier prophète d'Allah sera né, les forces diaboliques seront chassées du ciel par les étoiles filantes et leur accès aux régions plus hautes sera bloqué pour toujours. Ils se sont renseignés et ont découvert que pendant la nuit précédente, un fils est né chez Abodullah ibn Abd al Mouttalib.
Dans le tafsir de Agha Pooya, nous trouvons cela : La ceinture de Zodiaque est le ciel le plus bas.
Source : majliss de Seyyed Zargham Rizvi, tafsir de Agha Pooya.
æóáöáøóÐöíäó ßóÝóÑõæÇ ÈöÑóÈøöåöãú ÚóÐóÇÈõ Ìóåóäøóãó æóÈöÆúÓó ÇáúãóÕöíÑõ (6)
6. Ceux qui ont mécru à leur Seigneur auront le châtiment de l'Enfer. Et quelle mauvaise destination!
Dans les versets précédents, Dieu a exposé les arguments de Sa Grandeur et de Sa Puissance. C'est pour cela que dans le cadre du débat, le Saint Qoran parle de ces gens qui ne se sont pas avisés de ces arguments. Ceux-ci ont choisi le chemin du koufr (incroyance) et shirk (le fait de donner des associés à Dieu), et comme les shaytan, ont acheté par cela l'enfer.
L'Homme a été doté de facultés pour distinguer le bien du mal, et il est encore aidé par les enseignements du Saint Prophète et l'Ahl Bayt, mais quand il échoue à suivre la lumière de la guidance, sa destination est la dégradation et le feu flambant.
Quant les incroyants, hypocrites et déviateurs seront jugés pour entrer dans le feu (en tant que punition), ils vont librement avouer leur mauvais comportement au Prophète et à l'Ahl Bayt. Mais, le temps pour se repentir aura été déjà dépassé. Le sursis est arrivé à sa fin dès lors que la mort les a saisis et la chance pour le remède a été perdu.
Source : tafsir agha Pooya, tafsir Namoona
ÅöÐóÇ ÃõáúÞõæÇ ÝöíåóÇ ÓóãöÚõæÇ áóåóÇ ÔóåöíÞÇð æóåöíó ÊóÝõæÑõ (7)
7. Quand ils y seront jetés, ils lui entendront un gémissement, tandis qu'il bouillonne.
Le second verset traitant du châtiment réservé aux condamnés (ceux qui auront renié Allah) décrit le châtiment.
'quand ils y seront jetés' : ce sont les anges qui jetteront les condamnés.
En effet, lorsque ces gens seront jetés dans l'enfer, après une fin accompagnée de mesquinerie et de mépris, ils y entendront un cri angoissant, qui détruira toute manifestation de jeunesse (la jeunesse étant signifiée par la joie ici) en angoisse.
L'enfer est bouillant et cela aussi augmente l'effroi.
Comme ils y sont jetés, ils entendent son hurlement, comme le mugissement d'un âne.
Ce son accompagne les autres terreurs d'enfer afin d'augmenter l'alarme et l'effroi dans les cœurs.
Source : Tafsir seyyed Zargham Rizvi, tafsir Namoona, Taqreeb al-Qur'an ilal-Adh-haan,
ÊóßóÇÏõ ÊóãóíøóÒõ ãöäó ÇáúÛóíúÙö ßõáøóãóÇ ÃõáúÞöíó ÝöíåóÇ ÝóæúÌñ ÓóÃóáóåõãú ÎóÒóäóÊõåóÇ Ãóáóãú íóÃúÊößõãú äóÐöíÑñ (8)
8. Peu s'en faut que, de rage, il n'éclate. Toutes les fois qu'un groupe y est jeté, ses gardiens leur demandent: ‹Quoi! ne vous est-il pas venu d'avertisseur?›
Après cela (avoir décrit l'entrée des condamnés en enfer), Dieu parle de la colère et la rage de l'enfer.
Les gardiens de l'enfer demandent à chaque groupe d'incroyants et de pécheurs si personne n'était venu à eux pour les prévenir et effrayer de ce feu. Le questionnement est pour reprocher.
Le fait que les gardiens de l'enfer (les anges) posent cette question aux condamnés, fait qu'ils ont encore plus honte, qu'ils sont encore plus mesquins.
Par exemple, si quelqu'un se trouve sur un mauvais endroit, et qu'une personne le voit, il ira vite se cacher, pour qu'il n'ait pas honte.
Nous trouvons à propos des anges (gardiens) dans la sourate at-Tahrim (66) : « Ô vous qui avez cru! Préservez vos personnes et vos familles, d'un Feu dont le combustible sera les gens et les pierres, surveillé par des Anges rudes, durs, ne désobéissant jamais à Allah en ce qu'Il leur commande, et faisant strictement ce qu'on leur ordonne. »
Il y a pour nous une leçon dans cela. Lorsque nous voyons un aayat (verset), essayons de l'appliquer. Ne disons pas que cela est faux, car cela n'est pas logique pour soi, ou ne rentre pas dans la compréhension.
Source : Tafsir Namoona, tafsir al Mizan, majliss Seyyed Rizvi, Taqreeb al-Qur'an ilal-Adh-haan
ÞóÇáõæÇ Èóáóì ÞóÏú ÌóÇÁäóÇ äóÐöíÑñ ÝóßóÐøóÈúäóÇ æóÞõáúäóÇ ãóÇ äóÒøóáó Çááøóåõ ãöä ÔóíúÁò Åöäú ÃóäÊõãú ÅöáøóÇ Ýöí ÖóáóÇáò ßóÈöíÑò (9)
9. Ils dirent: ‹Mais si! un avertisseur nous était venu certes, mais nous avons crié au mensonge et avons dit: Allah n'a rien fait descendre, vous n'êtes que dans un grand égarement›
Voici donc la réponse des condamnés à la question des gardiens de l'enfer.
'Ils dirent' : Ce sont les coupables qui disent
'Mais si, un avertisseur nous était venu certes' : Ils admettent qu'un Prophète ou Messager envoyé par Allah, leur était venu.
'mais nous avons crié au mensonge et avons dit : Allah n'a rien fait descendre' : Ils vont admettre qu'ils appelaient ce Jour et tout ce que les avertisseurs (prophètes) leur disaient comme étant faux: et ils disaient qu'il n'y a pas de livre ou de loi qui ait été descendu par Allah.
'vous n'êtes que dans un grand égarement' : Ils ont dit aux avertisseurs qui leur étaient venus que ceux-là étaient dans une sérieuse erreur de croire qu'ils étaient les messagers d'Allah, et que Dieu à envoyé vers eux (ceux qui parlent) une autorité et une loi.
Source : Taqreeb al-Qur'an ilal-Adh-haan
æóÞóÇáõæÇ áóæú ßõäøóÇ äóÓúãóÚõ Ãóæú äóÚúÞöáõ ãóÇ ßõäøóÇ Ýöí ÃóÕúÍóÇÈö ÇáÓøóÚöíÑö (10)
10. Et ils dirent: ‹Si nous avions écouté ou raisonné, nous ne serions pas parmi les gens de la Fournaise›.
'Et ils dirent: ‹Si nous avions écouté ou raisonné' : Si seulement nous avions écouté les mots/paroles des avertisseurs, ils disent, ou si seulement nous avions utilisé notre raison pour discerner le vrai du faux en écoutant – il est tel pour l'Homme que lorsqu'il utilise sa raison (ou son intellect) il percevra nécessairement la vérité en termes généraux, et cela même s'il n'écoute pas une chose.
'nous ne serions pas parmi les gens de la Fournaise›' : Ensuite, ils disent, nous ne serions pas là parmi les gens de la fournaise (si ils ......)
A propos de la raison ou intellect ('aql en arabe), nous trouvons un hadith de l'Imam Ali (a.s) dans le livre Al Kafi, volume 1, qui raconte : l'ange Djibraïl (a.s) est descendu auprès de Adam (a.s), et lui a dit qu'il (Djibraïl) lui est ordonné que de 3 bienfaits (ne'mat), Adam (a.s) en choisisse un pour l'appliquer. Qu'Adam (a.s) en prenne un parmi les 3, et qu'il laisse les 2 autres.
Adam (a.s) demanda quels sont ces ne'mat.
Djibraïl répondit que c'est la raison ('aql), la pudeur (haya) et la religion (deen).
Adam répondit qu'il choisit la raison('aql).
Djibraïl dit donc à la pudeur et la religion de le laisser, et de faire leur travail.
Ces deux répondirent qu'il est de leur nature de rester à chaque endroit où le 'aql est présent et de ne pas se séparer de celui-ci.
Donc Djbraïl (a.s) dit qu'après cette discussion, qu'ils fonctionnent selon leur nature.
Nous voyons par cette histoire qu'il y a un rapport avec le 'aql pour la pudeur et la religion.
Car, si la raison (aql) est séparé de la religion, ne serait-ce que du poids d'un atome, alors la religion serait annihilé (détruit) !
Il reste la pudeur (haya). Celle-ci écarte des turpitudes et des péchés. La pudeur aussi est une conséquence de la raison.
Source : tafsir Namoona, Taqreeb al-Qur'an ilal-Adh-haan
ÝóÇÚúÊóÑóÝõæÇ ÈöÐóäÈöåöãú ÝóÓõÍúÞÇð áøöÃóÕúÍóÇÈö ÇáÓøóÚöíÑö (11)
11. Ils ont reconnu leur péché. Que les gens de la Fournaise soient anéantis à jamais.
'Ils ont reconnu leur péché' : Ceux qui sont entrain d'entrer dans l'enfer reconnaissent leurs fautes, à un moment où le repentir est en vain.
Si l'Homme a des oreilles, mais n'écoute pas; si l'Homme a des yeux, mais ne regarde pas; et qu'il est doté de raison (aql) mais ne réfléchit pas, alors même si Dieu envoyait tous Ses Prophètes et Ses livres célestes à celui-ci (l'Homme), il n'y aura aucun effet sur lui (puis le jour du jugement ...)
'Que les gens de la Fournaise soient anéantis à jamais' : Ici, cela veut dire que les gens de la Fournaise soient éloignés de la Miséricorde d'Allah.
Il est clair que ces gens avaient bel et bien entendu les Messagers d'Allah, cependant, sans les prendre en considération.
Dans la sourate 18, verset 57 : Nous avons placé des voiles sur leurs coeurs, de sorte qu'ils ne comprennent pas (le Coran), et mis une lourdeur dans leurs oreilles. Même si tu les appelles vers la bonne voie, jamais il ne pourront donc se guider.
Allah (s.w.t) a mis une limite à la recommandation et à l'exhortation, de ceux qui se détournent de Ses Prophètes (s.a), malgré les efforts.
Source : Taqreeb al-Qur'an ilal-Adh-haan, tafsir Namoona, majliss de Seyyed Zargham Rizvi
Åöäøó ÇáøóÐöíäó íóÎúÔóæúäó ÑóÈøóåõã ÈöÇáúÛóíúÈö áóåõã ãøóÛúÝöÑóÉñ æóÃóÌúÑñ ßóÈöíÑñ (12)þ
12. Ceux qui redoutent leur Seigneur bien qu'ils ne L'aient jamais vu auront un pardon et une grande récompense.
Pour craindre le Seigneur, il faut l'aimer si chèrement jusqu'au point de ne faire aucune chose qui est contre Sa Volonté, car bien qu'Il ne peut être vu avec les sens, Sa présence est senti vivement/intensément par le vrai croyant dans son coeur.
Dans ce verset, il est compris qu’il y a deux groupes d’individus : ceux qui négligent le Seigneur, et ceux qui Le craignent ‘en secret’: les Croyants (mo’min). La crainte est, ici, liée à la sincérité du mo’min, car habituellement, ne craint que celui qui perçoit la source de crainte, or Allah, ne peut être perçu par les sens, et malgré Son absence fictive, le mo’min se préserve des péchés et ‘craint respectueusement Son Seigneur’. La prépondérance de la croyance en la réalité suprasensible ou ‘ al iman bi-lghayb’ semble être le pivot de l’ensemble de nos actes et celui de notre Foi en la religion de Dieu, l’Islam. L’Imam Ali (as) disait qu’il ne croyait aucunement en un Dieu qu’il ne voyait pas, cela ne signifiait pas que Dieu était visible à ses yeux, mais que cette sensibilité était ressentie par un autre organe, c'est-à-dire le cœur.
Par ce verset, nous voyons deux catégories d'individus : ceux qui négligent leur Seigneur, et ceux qui Le craignent 'en secret' et qui sont les Croyants (mo'min). Il y a ici, un lien entre la crainte et la sincérité du mo'min (croyant). Car, il n'y a que celui qui perçoit la source de crainte qui peut craindre, or Allah ne peut pas être perçu par les sens. Malgré cela, le croyant reste loin des péchés et craint son Seigneur.
La croyance en l'invisible (iman bil ghayb) semble être le pivot de nos actes.
L'Imam Ali (a.s) disait qu'il ne croyait pas en un Dieu qu'il ne voyait pas. Cela ne signifiait pas que Dieu était visible aux yeux de I. Ali (a.s), mais que cette sensibilité était ressentie par le cœur.
Nous avions reçu le hadith avant le Ramazan : L'Imam Ali (a.s) : Je suis sidéré par celui qui doute à propos de Dieu, alors qu'il voit la création.
Source : Tafsir de Agha Pooya, majliss de seyyed Zargham Rizvi
æóÃóÓöÑøõæÇ Þóæúáóßõãú Ãóæö ÇÌúåóÑõæÇ Èöåö Åöäøóåõ Úóáöíãñ ÈöÐóÇÊö ÇáÕøõÏõæÑö (13)
13. Que vous cachiez votre parole ou la divulguiez Il connait bien le contenu des poitrines
'ou la divulguiez' : Allah en est conscient (sait la parole) avant même qu'elle sorte des lèvres.
'Il connaît bien le contenu des poitrines' : Il est conscient (sait) de ce qu'il y a dans vos coeurs. Il connait quelles pensées circulent dans vos poitrines. Poitrine (sudur en arabe) est mentionnée en référence au fait que la poitrine est le lieu où se trouve le coeur, et c'est là où sont les pensées.
Ainsi, comment quelqu'un qui est conscient de ce qu'il y a dans le coeur et inconscient de ce qui sort des lèvres ?
Il est relaté que les polythéistes voulaient dire des choses infâmes à propos du Messager d'Allah (s.a.w), et l'archange Jibraïl (a.s) l'informa de ce qu'ils avaient dit. Donc, quand l'un d'entre voulait parler de lui (s.a.w), ils se disaient entre eux de parler silencieusement, pour que Mouhammad (s.a.w) n'entende pas cela.
A quoi correspond l’expression ‘le contenu des cœurs’ ? Généralement, le cœur dispose de deux caractères : sentimental et spirituel, indissociables, qui lie l’homme à Allah. Tous nos sentiments et intentions y convergent, d’où le hadith ‘Allah ne regarde pas votre corps ni votre image, mais votre cœur ’. Dans ce verset, le contenu fait allusion à nos intentions. Quoique l’on pense (bonne ou mauvaise pensée), Allah connaîtra et nous jugera. Dans le domaine de la morale ou akhlaq, il est recommandé de ne pas susurrer avec un autre individu lorsqu’un rassemblement est constitué de quatre personnes, car les autres peuvent se sentir visés et mal interpréter l’intention. Dans la Sourate az-Zukhruf, au verset 80, Allah dit : ‘Ou bien escomptent-ils que Nous n'entendons pas leur secret ni leurs délibérations ? Mais si ! Nos Anges prennent note auprès d'eux’, cela signifie qu’Allah a nommé des Anges afin qu’ils relèvent le contenu de nos paroles et intentions. L’être n’est, donc, jamais isolé ou seul, Allah et les Anges surveillent ses faits et gestes. Dans la Sourate al-Isra, au verset 13/14, Allah dit : ‘Et au cou de chaque homme, Nous avons attaché son oeuvre. Et au Jour de la Résurrection, Nous lui sortirons un écrit qu'il trouvera déroulé : Lis ton écrit. Aujourd'hui, tu te suffis d'être ton propre comptable’.
Quelque soit notre pensée, bonne ou mauvaise, Allah la connaîtra et nous jugera. En akhlaq (morale), il est sonnat (recommandé) ne pas susurrer (chuchoter, mumurer) avec une personne lorsqu'il y a un rassemblement de quatre personnes, parce que les autres peuvent se sentir visés, et mal interpréter l'intention.
La personne évitant ce comportement (user d’une parole cachée ou formuler une mauvaise intention) doit se sentir soulagé car il sera éloigné de la médisance (gheebat) et la calomnie.
Source : Taqreeb al-Qur'an ilal-Adh-haan, majliss Seyyed Zargham Rizvi
ÃóáóÇ íóÚúáóãõ ãóäú ÎóáóÞó æóåõæó ÇááøóØöíÝõ ÇáúÎóÈöíÑõ (14)
14. Ne connaît Il pas ce qu'Il a créé alors que c'est Lui le Compatissant, le Parfaitement Connaisseur.
Comment pourrait-on cacher nos péchés (mauvaises paroles et mauvais actes) à Allah, notre Créateur ?
'Ne connaît-Il pas ce qu'Il a créé' : Ne sait-il pas le caché et le dissimulé de ce qu'Il a créé ? La forme interrogative de la phrase a l'effet de démentir (voir aayat précédent). La signification est : 'Comment Allah peut-il ne pas connaître à propos des choses alors qu'Il en est le créateur'.
Certains disent que la signification serait, que Celui qui a créé les âmes (deel), ne sait-Il pas ce qui y est comme secret (caché)
Le créateur n'est pas celui qui, après avoir créé, laisse dans n'importe quel état la création.
Toute créature dépend de Dieu (c-à-d que Dieu donne la force etc.), si ce lien était cassé ne serait-ce que pour une seconde, la création périrait.
Aussi, cela est l'une des meilleures preuves confirmant ce que le verset explique.
Latif se réfère à un des attributs les plus excellents d'Allah, dont la signification appropriée ne peut ni être correctement exprimé dans n'importe quelle langue, ni ne peut être saisie par l'intellect humain. Cela implique : si excellent, subtile, parfait et pure pour être imperceptible et incompréhensible aux facultés humaines, et gentil (bonté) et gracieux qui accorde cadeaux et bienfaits sur toute créature, qu'ils demandent ou pas.
'Le Parfaitement Connaisseur', en arabe 'khabeer', pour indiquer précis, et Il a la connaissance minutieuse à propos de toute chose.
Source : Tafsir de Agha Pooya, majliss de Seyyed Rizvi, Taqreeb al-Qur'an ilal-Adh-haan, tafsir Namoona
åõæó ÇáøóÐöí ÌóÚóáó áóßõãõ ÇáúÃóÑúÖó ÐóáõæáÇð ÝóÇãúÔõæÇ Ýöí ãóäóÇßöÈöåóÇ æóßõáõæÇ ãöä ÑøöÒúÞöåö æóÅöáóíúåö ÇáäøõÔõæÑõ (15)
15. C'est Lui qui vous a soumis la terre: parcourez donc ses grandes étendues. Mangez de ce qu'Il vous fournit. Vers Lui est la Résurrection.
Lorsqu'on analyse littéralement ce verset, nous voyons deux visions paradoxales : au début, la générosité d'Allah est annoncé, une liberté d'actions est comprise, qui s'estompe par le retour vers Allah. Cela rappelle à l'Homme, que Dieu lui a accordé autant de biens et bontés, mais qu'il faudra rendre compte de ce dont il a profité.
Dieu dit dans la sourate Ta-ha verset 53 : « C'est Lui qui vous a assigné la terre comme berceau et vous y a tracé des chemins; et qui du ciel a fait descendre de l'eau avec laquelle Nous faisons germer des couples de plantes de toutes sortes.› »
De cela, nous comprendrons que la terre est soumise à Dieu.
La dernière partie du verset, ‘et vers Lui vous serez ramenés lors de la Résurrection’, éveille la conscience des concupiscents (ceux qui veulent profiter des biens matériaux). Ce verset parle d’un retour vers le Créateur, la logique veut que là où l’on parle de ‘retour’, l’on exprime, également, la notion d’origine : l‘aller’. Un ‘aller-retour’ inclut, souvent, une mission, laquelle, est décrite dans le verset 56 de la Sourate ad-Dariyat : ‘Je n'ai créé les djinns et les hommes que pour qu'ils M'adorent’.
Source : majliss seyyed Rizvi
ÃóÃóãöäÊõã ãøóä Ýöí ÇáÓøóãóÇÁ Ãóä íóÎúÓöÝó Èößõãõ ÇáÃóÑúÖó ÝóÅöÐóÇ åöíó ÊóãõæÑõ (16)
16. Etes vous à l'abri que Celui qui est au ciel enfouisse en la terre? Et voici qu'elle tremble!
'amintum' dans ce cas signifie 'êtes vous sûres' ou 'avez-vous la garantie'.
'qui est au ciel' : ce sont les anges assignés à nos affaires par Allah. Avez-vous la garantie qu'ils ne feront pas enfouir la terre et ne nous envelopperont pas, comme ils l'ont fait pour le peuple de Lot ?
Il est possible que 'qui est au ciel' (la traduction nous donne au singulier en français (Celui), ce qui n'est pas forcément le cas en arabe) fait référence à Allah, et le fait qu'il soit au ciel se rapporte au fait qu'Il commande les issues de la terre à partir du ciel.
Comme Il le dit dans la sourate 43 verset 84 : « c'est Lui qui est Dieu dans le ciel et Dieu sur terre; et c'est Lui le Sage, l'Omniscient! »
Le peuple de Lot (as) était réputé pour l’homosexualité. Malgré ses prêches incessants, la communauté, obstinée, pratiquait cette activité abjecte. Lassé par l’entêtement des gens, le Prophète (as) implora l’aide de Dieu pour qu’Il annihile ces derniers. Allah ordonna, alors, au Prophète (as) de quitter, avec ses compagnons, l’endroit maudit, et le prévint de ne pas se retourner au cours de son exode. ‘Un ouragan de pierres’ fut dirigé vers la cité et, par la suite, tout fut englouti dans ‘un immense tremblement de terre’.
Parlant du tremblement de terre, il est indiqué que Allah a fait de ce cataclysme une punition en contrepartie de ‘nos mauvais actes’. Certes, il s’agit de nous dissuader de commettre des péchés et de nous persuader de suivre la Juste Voie (al sirat al mustaqim), celle des Ahlul Beyt.
Dans la Sourate al-Zalzalah, Allah dit : « Quand la terre sera secouée par sa secousse. La terre expulsera ses charges. Quand un Homme dira : ‘Qu’à t-elle ?’ Ce Jour-là, elle racontera ses informations. Par l’ordre que ton Seigneur lui aura donné. Ce Jour-là, les gens sortiront par groupes pour qu’on leur montre leurs actes. Qui aura fait le poids d’un atome de bien le verra. Qui aura fait le poids d’un atome de mal le verra »
Source : majliss de Seyyed Rizvi, Taqreeb al-Qur'an ilal-Adh-haan,
Ãóãú ÃóãöäÊõã ãøóä Ýöí ÇáÓøóãóÇÁ Ãóä íõÑúÓöáó Úóáóíúßõãú ÍóÇÕöÈÇð ÝóÓóÊóÚúáóãõæäó ßóíúÝó äóÐöíÑö (17)
17. 0u êtes vous à l'abri que Celui au ciel envoie contre vous un ouragan de pierres? Vous saurez ainsi quel fut Mon avertissement.
Ceux qui connaissent les tempêtes de sable comprennent sûrement plus facilement ce verset, et donc les dangers !
'Ou êtes-vous à l'abri que Celui qui au ciel envoie contre vous un ouragan de pierres' :De nouveau, sont-ils en sécurité, s'ils restent dans leur incrédulité et désobéissance, que ceux qui sont au ciel ne vont pas envoyer contre eux des torrents de pierres, avant qu'ils ne soient dénoyautés à la mort, comme des peuples d'avant désobéissants.
'Vous saurez ainsi quel fut Mon avertissement' : Ils sauront ainsi que l'avertissement d'Allah à propos du châtiment est vrai. Mais, il ne sera d'aucune utilité à ce moment là.
N'ont-ils pas su que quand les peuples précédents ont démenti, ils ont été affligés avec de telles punitions ?
Source : majliss de Seyyed Rizvi, Taqreeb al-Qur'an ilal-Adh-haan, tafsir Namoona
æóáóÞóÏú ßóÐøóÈó ÇáøóÐöíäó ãöä ÞóÈúáöåöãú ÝóßóíúÝó ßóÇäó äóßöíÑö (18)
18. En effet, ceux d'avant eux avaient crié au mensonge. Quelle fut alors Ma réprobation!
En regardant les ruines des anciens démenteurs (''avaient crié au mensonge'') des prophètes d'Allah, l'Homme peut en prendre sagesse (un appel à la réflexion). Dans ce verset, il y a donc une invitation à la recherche à propos des anciens (leur disparition).
Allah donne un répit pour se repentir et suivre le bon chemin.
Il ne manquera pas à sa promesse. La punition arrivera tôt ou tard. Le temps n'est rien pour Lui. Son existence est absolue, et n'est pas conditionné par le temps ou la place.
Comment peuvent-ils nier l'existence d'Allah, ou Sa Puissance, alors qu'ils voient de leurs yeux les signes de la création ?
En vérité, les versets précédents nous apprennent que ce châtiment n'est pas forcément pour le jour du Jugement.
Depuis l’avènement du Prophète Adam (as) sur la Terre, jusqu’à la naissance du Prophète Muhammad (as), aucun peuple n’a été abandonné à leur sort, par la Grâce de Dieu, à chacun était envoyé un Messager pour qu’il les guide et leur dévoile l’existence de leur Unique Créateur, Allah. Mais, tous n’ont pas cru à ces Messagers et les ont rejeté ou exécuté.
Depuis le P. Adam (a.s), jusqu'au P. Mouhammad (s.a.w), Allah a envoyé à chaque peuple un messager, aucun n'a été lésé. Chacun a eu un guide, montrant la voie de l'Unique Créateur. Tous n'ont pas accepté les messagers.
A travers la Sourate, un ordonnancement conventionnel, à titre initiaque, présente les différentes étapes (à développer) par lesquelles l’on acquiert une reconnaissance du Monothéisme :
1-Au début Allah nous parle de ce qu’Il a crée (Introduction à la connaissance de Dieu et de sa Superpuissance)
2-Il met en valeur la notion de regret et nous fait signe de l’existence de l’Enfer (Présentation de la cause du regret de ceux qui sont châtiés)
3-Il nous indique la force d’âme de ceux qui sont récompensés (L’importance de la croyance en la réalité suprasensible ou ‘al iman bi-lghayb’)
4-Il nous accorde Ses biens (Il témoigne de sa Magnanimité en nous accordant ses faveurs)
5-Il nous prévient, également, sur la Résurrection (Un rappel de la mission Primaire de l’homme : l’Adoration et l’annonce du Grand Procès dans la Cour divine le Jour Final)
6-Il nous dissuade (Un avertissement sévère pour ceux qui sont sous l’influence satanique)
Source : "Taqreeb al-Qur'an ilal-Adh-haan",, tafsir de agha Pooya, tafsir Namoona, majliss de seyyed Zargham Rizvi
Ãóæóáóãú íóÑóæúÇ Åöáóì ÇáØøóíúÑö ÝóæúÞóåõãú ÕóÇÝøóÇÊò æóíóÞúÈöÖúäó ãóÇ íõãúÓößõåõäøó ÅöáøóÇ ÇáÑøóÍúãóäõ Åöäøóåõ Èößõáøö ÔóíúÁò ÈóÕöíÑñ (19)
19. N'ont-ils pas vu les oiseaux au dessus d'eux, déployant et repliant ailes tour à tour? Seul le Tout Miséricordieux les soutient. Car Il est sur toute chose, Clairvoyant
Au début de la sourate, lorsqu'on parlait de la Puissance d'Allah, on avait mentionné les 7 cieux et les étoiles. Dans ce verset, il s'agit d'une petite créature : l'oiseau
« N'ont-ils pas vu les oiseaux au-dessus d'eux, déployant et repliant leurs ailes tour à tour? »
Les non-croyants ne se servent-ils pas de leurs yeux pour voir l'oiseau, comment il utilise ses ailes; allongeant ses ailes, ensuite les contractant? A un moment, ses ailes sont alignées et étendues, à un autre moment, elles sont contractées.
« Seul le Tout Miséricordieux les soutient. »
L'oiseau est soutenu dans le ciel, en planant ou en volant. Qui a donné cette abilité à l'oiseau ? Qui a donné au ciel la capacité de porter l'oiseau, si ce n'est Allah (s.w.t)?
« Car Il est sur toute chose, Clairvoyant. »
Il connaît ce qui est approprié pour chaque créature et ce qui est bénéfique pour chaque créature. Ainsi, il a créé selon Sa sagesse. Et selon Sa vision, Il a donné à l'oiseau cette abilité, et au ciel cette capacité.
Un ''observateur'' {bassir}, dans le verset, signifie qu'Il est conscient des affaires, plutôt qu'observation.
Le Qur'ân invite l'Homme à observer tout ce qui a été conçu par Allah, et à contempler les formes et les fonctions de chaque sorte de créatures. De ce fait, il pourra sincèrement croire au Créateur de toutes les créatures.
La compassion illimitée pourvoît chaque créature des conditions convenues et meilleures pour sa vie. Ici, on se réfère particulièrement aux oiseaux. Ceux qui ont étudié de près leurs formes et leurs fonctions ont fourni une contribution de valeur à la science des aéronautiques. Ainsi, cela a permis de développer le transport public aérien (avions...). Mais le matérialisme a dominé, et il n'y a pas eu de réflexion approfondie. Pourtant, il s'agit là d'un miracle divin !
L’oiseau détient des capacités hors norme.
Par exemples :
- sa vue développée lui permet de distinguer sa proie en plein vol, aussi minuscule quelle soit;
-le flux d’air auquel il est soumis est géré par la configuration aérodynamique de sa tête;
-son aptitude à planer, sa force miraculeuse pour pouvoir s’envoler vers le ciel en résistant à la force d’attraction terrestre.
L'oiseau s'élève de la Terre sans difficulté, malgré la loi de la gravitation, et passe des heures dans le ciel.
Lors du vol, la plupart des oiseaux déploient leurs ailes. Assurément une Force (Allah) les emporte !
N'y a-t-il pas quelqu'un qui ait fabriqué de telle sorte l'oiseau, afin qu'il puisse facilement s'envoler ? Qui a donné cette force aux ailes ? Qui a appris à l'oiseau à s'envoler ? Surtout les oiseaux émigrateurs, qui font des milliers de kilomètres, en volant au-dessus de montagnes, forêts et mers et parviennent à leur objectif ! Sans aucun doute, qui aurait attribué une telle force à cette créature ?
L'élément indispensable pour l'envol est l'air, qui est invisible. On croit que l'air existe, pourquoi l'Homme renoncerait-il à croire à l'existence du Créateur de l'Univers ?
Source :"Taqreeb al-Qur'an ilal-Adh-haan", tafsir de agha Pooya, tafsir Namoona, majliss de seyyed Zargham Rizvi
Ãóãøóäú åóÐóÇ ÇáøóÐöí åõæó ÌõäÏñ áøóßõãú íóäÕõÑõßõã ãøöä Ïõæäö ÇáÑøóÍúãóäö Åöäö ÇáúßóÇÝöÑõæäó ÅöáøóÇ Ýöí ÛõÑõæÑò (20)
20. Quel est celui qui constituerait pour vous une armée (capable) de vous secourir, en dehors du Tout Miséricordieux? En vérité les mécréants sont dans l'illusion complète.
« Quel est celui qui constituerait pour vous une armée [capable] de vous secourir, en dehors du Tout Miséricordieux? »
La signification serait : qui sera une armée pour vous, pour vous sauver le jour du jugement contre le châtiment d'Allah ? Vous n'avez pas une telle armée ! C'est comme s'il était dit aux non-croyants : 'Avec quel pouvoir vous rebellez-vous contre Allah ? Avez-vous une armée pour vous défendre contre Son châtiment, dont vous dépendez par Sa désobéissance.'
L'eau, le vent, la terre et le feu ne sont pas à votre service, ou ne sont pas les bases de vos vies, mais peuvent se retourner contre vous, si Allah le veut. L'histoire est emplie d'histoires, nous montrant que les plus proches personnes d'un roi pouvaient eux-mêmes être l'origine de la mort du roi.
A l'origine,''djound'' est utilisé, pour une terre dure, où trop de pierres et de roches se sont rassemblées. Ainsi, on utilise ce mot pour désigner une grande armée.
Ici, cela peut signifier aussi ''idole''.
Au cours d’une bataille, l’Imam Ali (a.s) mit hors d’état de nuire un ennemi en lui brisant son épée. L’homme à terre dit à l’Imam (a.s) qu’il avait entendu qu’il (a.s) était réputé pour sa générosité, aussi, il voulait qu’il lui donne son épée (la célèbre zulfikar). L’Imam (as) lui céda son épée. Puis, l’homme la prit et la pointa face à l’Imam (as) et lui dit que plus personne ne pourrait le sauver. Alors, l’Imam (as) lui dit qu’il ne faisait aucunement confiance en son épée sinon il ne la lui aurait jamais donné, et que son protecteur n’était pas cette épée mais Allah. Ses paroles fondirent le cœur de l’homme qui se convertit rapido presto à l’Islam.
Espérer quelque chose de quelqu’un est interdit (haram), car Seul, Lui, peut répondre à notre espérance et nous donner satisfaction.
« En vérité les mécréants sont dans l'illusion complète. »
Les mécréants n'ont pas une telle armée, la vie de ce monde les a trompés. Le diable les a séduits, leur faisant croire qu'il n'y a pas de punition et de châtiment. Ainsi, ils dépendent de lui dans leur incroyance et leur désobéissance.
Les voiles de l'ignorance, de l'illusion et de l'attrait de ce monde ont recouvert leur intelligence et leur raison. Ils n'arrivent pas à prendre et à voir des leçons des exemples passés d'avant, ou de leur vie !
La grâce et la miséricorde sont les deux sources de force pour l'Homme. La plus grande armée de ressources que l'Homme peut rassembler est inutile contre Sa colère quand cela arrive sur lui. Il ne peut jamais surviver sans Son octroi constant de miséricorde et de grâce
A l’époque du Prophète (s.a.w), les Arabes idolâtres avaient construit 365 idoles. Chacune avait le rôle de détourner un mal précis. Lorsque le Messager de Dieu leur apprenait sur les malheurs auxquels ils allaient devoir faire face, ces derniers répondaient qu’une telle idole avait le pouvoir de contrer ce type de catastrophe etc. Ils étaient en illusion complète.
Source : ''taqreeb al qur'an ilal adh-han'', tafsir de agha Pooya, tafsir Namoona, majliss de seyyed Zargham Rizvi