LE CORAN et la science


Commençons d'abord, par ce témoignage du Dr Maurice BUCAILLE :
   Ayant mesuré la marge qui séparait la réalité de l'Islam de l'image qu'on s'en faisait dans nos pays occidentaux, je ressentis le vif besoin d'apprendre l'arabe que je ne connaissais pas, pour être en mesure de progresser dans l'étude d'une religion si méconnue. Mon premier objectif résida dans la lecture du Coran et dans l'examen de son texte phrase par phrase, avec l'aide des commentaires divers indispensables à une étude critique. Je l'abordai en prêtant une attention toute particulière à la description qu'il donne d'une multitude de phénomènes naturels : la précision de certains détails du livre les concernant, seulement perceptible dans le texte original, me frappa en raison de sa conformité avec les conceptions qu'on peut en avoir à notre époque, mais dont un homme de l'époque de Mahomet ne pouvait avoir la moindre idée. Je lus par la suite plusieurs ouvrages consacrés par des auteurs musulmans aux aspects scientifiques du texte coranique: ils m'ont apporté de très utiles éléments d'appréciation, mais je n'ai pas encore découvert une étude d'ensemble effectuée en Occident sur ce sujet.

    Ce qui frappe d'abord l'esprit de qui est confronté avec un tel texte pour la première fois est l'abondance des sujets traités: la création, l'astronomie, l'exposé de certains sujets concernant la terre, le règne animal et le règne végétal, la reproduction humaine. Alors que l'on trouve dans la Bible de monumentales erreurs scientifiques, ici je n'en découvrais aucune. Ce qui m'obligeait à m'interroger: si un homme était l'auteur du Coran, comment aurait-il pu, au VIIe (septième) siècle de l'ère chrétienne, écrire ce qui s'avère aujourd'hui conforme aux connaissances scientifiques modernes? Or, aucun doute n'était possible: le texte que nous possédons aujourd'hui du Coran est bien le texte d'époque, si j'ose dire (...) Quelle explication humaine donner à cette constatation? A mon avis, il n'en est aucune, car il n'y a pas de raison particulière de penser qu'un habitant de la péninsule Arabique pût, au temps où, en France, régnait le roi Dagobert, posséder une culture scientifique qui aurait dû, pour certains sujets, être en avance d'une dizaine de siècles sur la nôtre.
 

Dr Maurice Bucaille :  La Bible, le Coran et la science        Editions Seghers

"En vérité, il y a pour vous, dans vos bêtes un exemple à méditer : Nous vous donnons à boire de ce qui se trouve à l'intérieur de leur corps ( et qui) provient de la conjonction entre le contenu de l'intestin et le sang, un lait pur que les buveurs avalent avec facilité et délice" Coran 16/66

    Que dit la science? Grâce à des transformations chimiques, les substances qui assurent la nutrition de l'organisme passent dans le sang, en traversant la paroi intestinale. Les glandes mammaires sécrètent le lait à partir de ces substances véhiculées par le sang. Toutes ces notions remontent à la période moderne.
    Le chirurgien Maurice Bucaille conclut dans son livre "LA BIBLE, LE CORAN et la science" à propos de ce verset :
"Je pense que l'existence dans le Coran du verset qui fait allusion à ces notions ne peut avoir d'explication humaine en raison de l'époque où elles ont été formulées" (page 198, édition 76)

"Il fit descendre du ciel une eau et alors des torrents coulèrent selon leur importance..." Coran 13/17

    "On croyait jusqu'à la fin du 17ème siècle, que les précipitations ne pouvaient suffire à alimenter les fleuves et qu'une grande quantité d'eau provenait des entrailles de la terre" (Fabuleuse histoire de l'eau. Les chemins du savoir p.41)... alors que le Coran l'a annoncé il y a 14 siècles !!

"Le ciel, Nous l'avons construit par notre puissance et Nous en élargissons constamment le domaine" Coran 51/47

    Ainsi, pour la notion coranique, l'espace ne serait pas fini et augmenterait constamment. Mais c'est précisément cette notion devenue scientifique, qui donna le vertige même à Einstein, quand le physicien Hubble découvrit que les nébuleuses s'éloignent de notre galaxie et que le mathématicien l'abbé Lemaître, en déduisit la théorie de l'expansion de l'univers.

"Nous vous avons formés d'une goutte de sperme, puis d'un embryon qui a nidé en une masse de chair (comme mâchée), puis de cette chair, Nous avons créé les os, et Nous avons revêtu les os de chair (comme fraîche), produisant ainsi une nouvelle création" Coran 23/14

    L'embryon qui a nidé vient du mot âalaqa dont la racine est "s'accrocher" et qui désigne aussi la sangsue. Cette dernière s'accroche à son hôte grâce à une ventouse pour sucer son sang. Un phénomène semblable se passe entre l'oeuf et la muqueuse utérine.
    Le Docteur M. Bucaille écrit : "...elle répond parfaitement à ce que l'on sait aujourd'hui de certaines étapes du développement de l'embryon et elle ne contient aucun énoncé que la science moderne pourrait critiquer... L'embryon est initialement une petite masse, qui à l'oeil nu, à un certain stade de son développement, a bien cet aspect de chair mâchée. Le système osseux se développe au sein de cette masse dans ce qu'on appelle le mésenchyme. Les os formés sont habillés de masses musculaires..." (pages 205-206, édition de 1976).

   Keith Moore, Professeur de chirurgie et d'embryologie à l'université de Toronto (Canada), de renommée mondiale dans son domaine (son livre "The Human development" a été traduit en huit langues), a déclaré, après avoir étudié et comparé tous les versets coraniques ayant trait à la création de l'homme avec les données modernes :"Cela me donne la certitude que Mohammed est un messager de Dieu