Parmi les histoires coraniques qui rapproche entre le savoir et le travail, le jugement et la justice, la parole et l’action, l’opinion et le conseil, la loi et la constitution, la patience et la sagesse, le pouvoir et la richesse, la force spirituelle et matérielle, l’histoire de Zul-Qarnayn qui possédait la personnalité du gouverneur équitable et du savant travailleur, en plus de son pieux, sa dévotion et sa crainte de Dieu. Il incitait à diffuser les notions de la justice entre les gens et entre ceux qui au sein du territoire gouvernemental. Il utilisait la force que Dieu lui a fournit pour bâtir et corriger ; il ne profitait pas de ses conquêtes pour tyranniser les pauvres. Il inspectait la situation de ses sujets à l’est et à l’Ouest ; il supportait la peine et les difficultés du voyage pour servir les gens et inspecter leurs situations et pour les encourager et les inciter à travailler et aimer ce qu’ils faisaient afin que leurs vies avancent et aillent de l’avant. Tout ceci constitue une preuve de sa préoccupation et de sa vaillance à diriger les gens vers le droit chemin. Zul-Qarnayn qui a marché avec son armée vers l’Est de la terre ainsi que vers l’Ouest, n’a jamais attaquer ou tyranniser quelqu’un, ni s’approprier l’argent des autres ; tout ce qu’il intéressait était de faire connaître les notions de la religion islamique, de chasser tout type de tyrannie et d’injustice, en plus de faire apprendre les bases et les principes de l’industrie et du travail ; montrons ainsi au monde tout entier que l’universalité de l’islam continue jusqu’au jour de la résurrection sans être limitée par le temps ni le lieu. C’est la seule religion qui a pu unir sous son drapeau tous les types de nationalités et de peuples, et elle les a rendu frères dans la religion de Dieu. Ces voyages ont également semés la notion du pardon entre les peuples et il leur apprit comment se rendre utiles les uns aux autres dans les domaines de construction et des collaborations inter civilisations.
Le Très Haut Dieu a dit dans sourate Al-Kahf (La Caverne) :
﴾Et ils t'interrogent sur Zul-Qarnayn. Dis : “Je vais vous en citer quelque fait mémorable” (84). Vraiment, Nous avons affermi sa puissance sur terre, et Nous lui avons donné libre voie à toute chose (85). Il suivit donc une voie (86). Et quand il eut atteint le Couchant, il trouva que le soleil se couchait dans une source boueuse, et, après d'elle il trouva une peuplade [impie]. Nous dîmes : “ô Zul-Qarnayn ! Ou tu les châties, ou tu uses de bienveillance à leur égard” (87). Il dit : “Quant à celui qui est injuste, nous le châtierons; ensuite il sera ramené vers son Seigneur qui le punira d'un châtiment terrible (88). Et quant à celui qui croit et fait bonne oeuvre, il aura, en retour, la plus belle récompense. Et nous lui donnerons des ordres faciles à exécuter” (89). Puis, il suivit (une autre) voie (90). Et quand il eut atteint le Levant, il trouva que le soleil se levait sur une peuplade à laquelle Nous n'avions pas donné de voile pour s'en protéger (91). Il en fut ainsi et Nous embrassons de Notre Science ce qu'il détenait (92). Puis, il suivit (une autre) voie (93). Et quant il eut atteint un endroit situé entre les Deux Barrières (montagnes), il trouva derrière elles une peuplade qui ne comprenait presque aucun langage (94). Ils dirent : "Ô Zul-Qarnayn, les Yajuj et les Majuj commettent du désordre sur terre. Est-ce que nous pourrons t'accorder un tribut pour construire une barrière entre eux et nous ? ” (95). Il dit : “Ce que Mon Seigneur m'a conféré vaut mieux (que vos dons). Aidez-moi donc avec force et je construirai un remblai entre vous et eux (96). Apportez-moi des blocs de fer”. Puis, lorsqu'il en eut comblé l'espace entre les deux montagnes, il dit : “Soufflez ! ” Puis, lorsqu'il l'eut rendu une fournaise, il dit : “Apportez-moi du cuivre fondu, que je le déverse dessus” (97). Ainsi, ils ne purent guère l'escalader ni l'ébrécher non plus (98). Il dit : “C'est une miséricorde de la part de mon Seigneur. Mais, lorsque la promesse de mon Seigneur viendra, Il le nivellera. Et la promesse de mon Seigneur est vérité”﴿.
þ Le Très Haut Dieu a dit: (ET ils t'interrogent sur Zul-Qarnayn. Dis : “Je vais vous en citer quelque fait mémorable”).
1- Insister sur l’importance de la science et sur la nécessité de se munir du savoir, et que chacun doit toujours poser des questions sur tout ce qu’il ignore, ou poser des questions pour s’assurer de sa réponse. La question est la deuxième clé, après la lecture pour atteindre le savoir et la connaissance et pour découvrir l’inconnu.
2- La continuité de la confrontation entre ceux qui ont le plus de savoir et ceux qui ne font que se moquer, ou ceux qui prétendent être de grands savants et se vantent de leurs savoirs devant tout le monde.
3- Abréger quand on raconte une histoire, c’est à dire se contenter de rappeler son résumé.
4- Le savant doit être patient et clément et répondre aux questions en toute douceur et grandeur d’âme.
5- Raconter les histoires de nos ancêtres afin d’en tirer des leçons et ce n’est pas nécessaire de raconter tous les détails de l’histoire.
þ (Vraiment, Nous avons affermi sa puissance sur terre, et Nous lui avons donné libre voie à toute chose).
6- Travailler et fournir les efforts nécessaires afin que la gloire soit plus renforcée et plus assurée.
7- Sa patience durant les difficultés et les épreuves jusqu’à ce que le triomphe lui parvient, et c’était en lui facilitant les moyens de la domination. Ainsi, le succès était son partenaire dans tout ce qu’il entreprenait et ceci pour une raison que seule Le Très Haut Dieu connaît.
8- La domination est parvenu plus que ce qu’il attendait ; ainsi, sa domination sur la terre était absolue.
9- Parmi les moyens de gloire, il y a l’acquisition du savoir et des sciences ainsi que l’ouverture sur toutes les disciplines.
10- La connaissance des outils qui mèneront à la gloire sous toutes ses formes : pensées, sciences, industrialisation, énergie….
11- Son envie à faire promulguer les bases de la civilisation et de l’urbanisation parmi les gens, à l’Ouest, à l’Est et au sein de sa grande dynastie a poussé les gens à l’accueillir avec honneur et considération.
þ (Il suivit donc une voie).
12- Il a choisit un chemin pour atteindre ses objectifs.
13- Il se peut qu’il ait choisit son chemin après avoir consulté ses conseillés connus par leurs perspicacités.
14- La préparation des équipements nécessaires ainsi que des provisions essentielles pour entamer un grand voyage.
15- La résolution, la conviction et la grande détermination pour atteindre ses objectifs.
16- Utilisation de tous les outils nécessaires et diversifiés pendant le voyage.
þ (Et quand il eut atteint le Couchant, il trouva que le soleil se couchait dans une source boueuse, et, après d'elle il trouva une peuplade [impie]. Nous dîmes : “ô Zul-Qarnayn ! Ou tu les châties, ou tu uses de bienveillance à leur égard”).
17- Faire le tour de la terre, tout en faisant promulguer les notions de la justice et de la bienfaisance.
18- La méditation et l’appréciation du paysage du coucher du soleil ; quand le soleil se couche derrière les océans, sans nuages ou poussières pour le cacher, dans un paysage qui ensorcelle les esprits
19- Il se peut que la disparition de la civilisation de cette région soit causée par leurs injustices et leur éloignement du Très Haut Dieu ce qui a entraîné leur perte. Ainsi, la vie a été conservée pour les pauvres, les démunies et les fidèles.
20- L’inspection des états du peuple, leur contacter et veiller sur leurs besoins.
21- L’existence de bons conseillers connus par leurs raisons et leurs sagesses et qui ne cherchent que le bien du peuple.
22- L’existence d’une constitution et une loi avec laquelle Zul-Qarnayn gouvernait le peuple et par laquelle il châtiait tous les injustes et récompenser tous les bienfaiteurs.
23- Demander le conseil de ses conseillers.
þ (Il dit: “Quant à celui qui est injuste, nous le châtierons; ensuite il sera ramené vers son Seigneur qui le punira d'un châtiment terrible. Et quant à celui qui croit et fait bonne oeuvre, il aura, en retour, la plus belle récompense. Et nous lui donnerons des ordres faciles à exécuter”).
24- Le châtiment des injustes selon les lois et les règles malgré leur désobéissance aux règles même après les avoirs conseillés et avisés.
25- Lier le châtiment des humains dans la vie présente à celui de la vie future, qui est plus coriace, pour que ceci soit une leçon à ces injustes ; c’est un moyen qui attire l’attention et qui montre que le châtiment est de la même nature que l’action et que le châtiment ne se limite pas à la vie présente.
26- La récompense des bienfaiteurs en leur apprenant les bases de leurs religions afin qu’ils soient, après leur départ, à leurs tour des émissaires du bien et de la bienfaisance.
þ (Puis, il suivit (une autre) voie.)
27- La continuation du voyage afin d’atteindre l’objectif, il n’y a pas de répit tant que les gens ont besoin d’apprendre les notions de la religion.
28- La préparation pour un deuxième voyage qui cette fois sera dirigée vers le levant du soleil.
þ (Et quand il eut atteint le Levant, il trouva que le soleil se levait sur une peuplade à laquelle Nous n'avions pas donné de voile pour s'en protéger. Il en fut ainsi et Nous embrassons de Notre Science ce qu'il détenait).
29- L’existence d’une peuplade au levant du soleil avec aucun voile pour s’en protéger.
30- Ou ils n’avaient pas songé à dresser un voile pour se protéger des rayons du soleil car ils n’en savaient rien.
31- Ou ils n’ont pas songé à dresser un voile pour se protéger des rayons du soleil du fait que la température la bas était adéquate et appropriée.
32- Ou que la sphéricité de la terre lors de cette époque et dans celle région était conçue de façon à ce que le soleil ne se couche jamais.
33- Ou du fait que la terre était plate sans arbres ou montagnes pour cacher les rayons du soleil pendant le levant.
34- Ou que cette peuplade ne possédait aucune civilisation et ne savait pas comment faire pour améliorer leur mode de vie, à cause de leur ignorance ou leur fainéantise.
þ (Puis, il suivit (une autre) voie).
(Et quant il eut atteint un endroit situé entre les Deux Barrières (montagnes), il trouva derrière elles une peuplade qui ne comprenait presque aucun langage. Ils dirent : "Ô Zul-Qarnayn, les Yajuj et les Majuj commettent du désordre sur terre. Est-ce que nous pourrons t'accorder un tribut pour construire une barrière entre eux et nous ? ”)
35- Dans son troisième voyage, c’était le grand arrêt, les gens l’ont accueillit chaleureusement et avec honneur car ses nouvelles leur ont parvenu avant qu’ils le rencontrent.
36- Une peuplade qui vit entre deux montagnes loin de tout contact avec le monde, c’est pour cela qu’ils étaient tous, petits et grands, des ignorants, ils ne possédaient aucun savoir ; c’est cette ignorance qui les empêchaient de bien réfléchir.
37- Exposition de leur gros problème devant lui et qui consistait dans le fait que Yajuj et Majuj organisaient des assauts sur leurs villages et démolissaient leur mode de vie.
38- La distinction des pourris et leurs isolements, était la requête de tout le monde, afin que la paix et la bénédiction règnent.
39- Ils ont offert à Zul-Qarnayn suffisamment d’argent afin qu’il puisse construire une grande barrière qui soit un barrage inaccessible contre les attaques de Yajuj et Majuj.
þ (Il dit: “Ce que Mon Seigneur m'a conféré vaut mieux (que vos dons). Aidez-moi donc avec force et je construirai un remblai entre vous et eux).
40- L’acceptation du gouverneur correct de la requête de la peuplade, il a deviné que cette peuplade manquait juste d’un sage pour la diriger, car elle avait à sa portée beaucoup d’argent, et des mains d’oeuvre fortes mais inactifs.
41- Aidez moi, sans fainéantise et sans reportage, et avec toute la force musculaire, intellectuelle, psychique et financière pour construire cette barrière.
þ (Apportez-moi des blocs de fer”. Puis, lorsqu'il en eut comblé l'espace entre les deux montagnes, il dit : “Soufflez ! ” Puis, lorsqu'il l'eut rendu une fournaise, il dit : “Apportez-moi du cuivre fondu, que je le déverse dessus”).
42- Pour faire fondre le fer, cela demande de l’expérience, de la matière première et des méthodes pour faire parvenir ces matières. Ainsi, l’expérience était celle de Zul-Qarnayn et les matières étaient celles de la région, de ses montagnes et de ses roches ; et le transport des matières a été réalisé à l’aide de la forte main d’œuvre disponible qui s’est sentie pleine d’enthousiasme et de force après que Zul-Qarnayn les ait encouragés.
43- La bonne expérience à choisir le lieu convenable ainsi que les matières avec lesquelles le barrage a été construit et qui lui ont fournit la robustesse et la solidité pendant des milliers d’années ; ces matières étaient le fer fondu avec le cuivre.
Les Leçons et les Conseils à tirer
1- C’est bien de poser des questions et de demander des explications sur tout ce qu’il nous ait inconnu, ou lorsqu’on ne comprend pas certaines choses.
2- Le savant et le promulgateur compétent répondent aux questions des provocateurs et des défiants en toute sérénité et avec des expressions simples et aisées.
3- Répondre rapidement sans prendre beaucoup de temps et être ainsi en retard, exige d’avoir un savoir et une culture en plus de l’audace dans la parole, tout en ayant de bonnes connaissances de la manière de se comporter avec les gens.
4- Même si la question était pour exprimer un défi ou provoquer, il ne faut pas en faire pareil, ou fuir de la confrontation, au contraire il faut l’affronter en toute douceur et fermeté dans la parole.
5- La réponse doit être de la même nature que la question ; il ne faut pas entrer dans les détails, c’est à dire donner des réponses brèves et riches.
6- Se spécialiser dans les savoirs et dans les sciences et faire partager ceci avec les autres gens.
7- Développer les bases de la civilisation dans tous les coins de la terre afin que le bienfait atteint tout le monde, et ne soit pas restreint à certains lieux.
8- Faire le tour du monde et rencontrer d’autres peuples entraîne le raffinement des pensées et des expériences, comme il permet de tirer profit les uns des autres.
9- Tout jugement doit être basé sur une loi, non juste sur des doutes ou pour se venger.
10- La loi est en dessus de tout le monde et elle doit être appliquée ; ce n’est pas juste des paroles accommodées qui s’applique sur certains tandis que d’autres en sont exclues.
11- La compétence n’est pas acquise juste en ayant un savoir et en prétendant la bienfaisance ; mais il faut passer par des épreuves et des tests qui permettent de confirmer la véridicité de la croyance du groupe ; il se peut que ces épreuves durent longtemps.
12- Le pouvoir a ses prétextes. Alors quand ces circonstances sont présentes, le pouvoir dans la terre et la gouvernance des peuples s’en suivent. Néanmoins, il y a une différence entre le pouvoir des non-croyants et celui des croyants et çà consiste dans le fait que le pouvoir des non-croyants est démuni de tranquillité et de bénédiction.
13- Adopter une stratégie de demander l’avis des autres avant de prendre des décisions surtout celles de caractères déterminants, c’est de l’extrême démocratie.
14- Permettre aux autres de donner leurs points de vue est la plus noble des figures de la démocratie moderne.
15- Choisir ses conseillers parmi ceux connus par leur grand savoir et large connaissance.
16- Gratifier les personnes distinctives qui jouent un rôle dans la société en leur attribuant des prix d’encouragement.
17- Ne pas citer, dans une histoire, le nom propre et se contenter juste du surnom est une preuve de la place privilégiée et distincte du personnage, du fait que le surnom renvoie des sens et des significations qui peuvent dissimuler la raison pour laquelle on lui a attribué ce surnom.
18- Connaître la chose avant de faire appel à elle, a un grand impact sur les gens vers qui on s’adresse.
19- (Je vais vous en citer) est une preuve du l’aptitude et de la supériorité et c’est parmi les caractères du croyant, aptitude dans son travail, et supériorité sur la mauvaise réalité
20- Aider les pauvres, les démunies et les misérables, et veiller sur leurs besoins et plus particulièrement par le gouverneur qui est un serviteur de son peuple.
21- Bâtir des prisons pour y faire enfermer les injustes et les corrompus à vie.
22- Le gouverneur correct doit donner plus que ce qu’attend le peuple de lui ; le peuple a demandé un barrage et Zul-Qarnayn leur a construit un remblai et c’est une construction plus énorme qu’un barrage et en plus il a travaillé personnellement sur ce projet.
23- Le gouverneur doit être patient et clément, en plus du savoir ; Zul-Qarnayn possédait différents savoirs comme : la politique, la géographie, l’industrialisation, la géométrie en plus des techniques de communications avec les autres.
24- Le gouverneur correct doit éloigner les corrompus des sièges de responsabilités et du pouvoir, afin qu’ils n’abusent pas de l’argent des pauvres et des démunies, entraînant ainsi l’aggravation de la corruption à tous les secteurs.
25- Le voyage du gouverneur entouré de sa suite et de ses conseillers est un signe de l’importance de cette visite pour les deux camps.
26- L’universalité des voyages de Zul-Qarnayn, vu qu’il a visité tous les coins de la terre avec le centre (le centre de la terre ferme), est une preuve que tout le monde était avec Zul-Qarnayn, sans distinction entre eux.
27- L’existence de pays ou de peuples qui ne connaissaient rien à la vie, et qui ne possédaient aucun moyen de communication.
28- Chercher à rompre touts les différents et résoudre définitivement tous les problèmes sans retard ou remise.
29- Ne pas avoir de double face dans son comportement.
30- Démontrer que gérer son gouvernorat, quel que soit sa grandiose, doit se faire équitablement et avec une vraie politique, et non avec une politique basée sur les mensonges.
31- Zul-Qarnayn a donné des leçons civilisées qui resteront des témoins jusqu’au jour de résurrection que si la tête se portait bien alors ce serait le cas pour tout le reste du corps et c’est vrai pour la politique et la gestion du pouvoir.
32- Avoir de l’intérêt pour tous les domaines de la vie était au sommet des priorités de Zul-Qarnayn (substantielle et sociale …).
33- Le gouverneur descend au niveau du peuple et se contiguë à eux afin que le peuple sente qu’il est l’un d’eux et qu’il n’est pas en dessus d’eux dans sa tour d’ivoire.
34- Le gouverneur doit lutter contre l’injustice et l’ignorance partout où il est ; et il doit y veiller personnellement avec dévouement et véracité.
35- Etablir une constitution pour gérer le pouvoir et veiller à ce qu’elle soit respectée et suivie à la lettre.
36- Montrer que le fer fondu avec le cuivre forme un composé ayant une très grande dureté que même les séismes ne peuvent influencer.
37- La technique d’extraire le fer et de le fondre est encore utilisée jusqu’à nos jours ; la technique de souffler de l’air en bas du four après y avoir déposé les matières premières. Ceci est également un miracle scientifique que le Coran marque pour Zul-Qarnayn.
38- Fonder les bases de l’industrialisation grâce à quoi se développent et se prospèrent les nations.
39- Faire promulguer le savoir et les sciences entre les gens tout en promulguant, sans contre valeur, les bases de la croyance et principalement de la vie future.
40- Lutter contre le chômage et encourager les chômeurs à travailler tout en offrant continuellement des opportunités de nouvelles occasions de travail.
41- Exporter l’expérience vers d’autres lieux, sans contre partie.
42- Se doter d’une bonne réputation et du respect des autres, est une preuve de la confiance mutuelle entre deux parties.
43- Le gouverneur doit demander l’avis de ses conseillers, comme il doit écouter ce qu’ils ont à dire avec grandeur d’âme.
44- Lier tous les travaux à la volonté du Très Haut Dieu (Mais, lorsque la promesse de mon Seigneur viendra……).
45- La positivité dans le gouvernorat ; le gouverneur doit profiter de sa vie et de son gouvernorat pour travailler et faire promulguer la bienfaisance, corriger et combattre l’injustice et ceci en fondant des barrières entre les corrompus et la société.
46- La leçon de cette histoire est accomplie sans avoir besoin à déterminer l’époque ou le lieu, comme c’est le cas pour la majorité des histoires du Saint Coran.
47- La naissance des civilisations n’apparaît d’une nuit à l’autre ; sauf avec de la patience, de la tolérance, et en exploitant des circonstances, c’est à ces conditions que la naissance de l’aube d’une nouvelle civilisation se produit.
Les références utilisés
1- Docteur Saïd Dissouki : Méditations dans l’interprétation guidée du Saint Coran (série de l’éclairage islamique).
2- Saïd Kotbe : Dans l’ombre du Coran.
3- Le site de Sayde al Fawaide, article du Docteur Otmane Kadri Makanssi.
Traduit par: Mounia Tahri