Trois facteurs ont été considérés comme les raisons de base de l’évolution de l'Islam :
1. La conduite du Noble Prophète (Qlpssl)
Cet element est considere comme un des traits importants de la progression de l'islam.
La conduite décente du Noble Prophète sa façon d’appeler à la religion et les paroles charmantes étaient telles que même ses ennemis ne pouvaient pas les nier et finissaient par les considérer.
2. les efforts de l'imam Ali [dans la défense de l'Islam]
3. La richesse de Khadijah.
Cependant, nous traiterons particulièrement dans cet article du premier élément.
Le Saint Coran fait référence au rôle de la conduite du Noble Prophète (Qlpssl)dans la progression de l'Islam et dans l’attrait aux coeurs. Il est écrit à ce propos :
« فبما رحمة من الله لنت لهم و لو كنت فظاً غليظ القلب لانفضوا من حولك فاعف عنهم و استغفر لهم و شاورهم في الامر»[i][1]
« Tu es doux à leur égard par une miséricorde de Dieu. Si tu avais été rude et dur de cœur, ils se seraient séparés de toi. Pardonne-leur ! Demande pardon pour eux ; consulte-les sur toute chose » (trad. D. Masson)
Basé sur ce verset nous pouvons comprendre que :
1. La clémence et la conduite décente sont des cadeaux divins, et ceux qui ne sont pas cléments, sont privés de ce cadeau.
2. Les gens cruels et stricts ne peuvent pas attirer ni les gens ni ressources humaines.
3. La bonne direction et la gestion se font par l’attrait et la clémence.
4. Les perdants dans les batailles et les pécheurs regrettables doivent être aidés et attirés (en considération que ce verset a été révélé à l’encontre des Musulmans qui se sont échappés dans la Bataille d'Ohoud).
5. La consultation avec les gens est parmi les caractéristiques bienséantes qui induisent unité et consolidation.
En plus de respecter les valeurs morales, le Noble Prophète (Qlpssl) était, dans sa propre vie pratique, l'incarnation des vertus morales et des meilleures valeurs humaines. Dans tous les aspects de sa vie, il affrontait les adversités avec un visage gai et une bonne parole.
Par exemple, il a été mentionné dans l'histoire qu’en la neuvième année après l'hijrah, quand une tribu rebelle a été battue dans une attaque héroïque menée par l'armée Islamique, Ouday ibn Hatam qui était à la tête de cette tribu, s'échappa en Syrie, mais sa soeur, Safanah nommé, fut capturée par l'armée Islamique.
Safanah a été amenée avec le reste des prisonniers à Médine, et a été placée dans une maison près de la mosquée. Un jour, le Noble Prophète (Qlpssl) rendit une visite aux prisonniers. Safanah saisie l'occasion et dit :
«يا محمد إن رايت أن تخلى عنى، و لا تشمت بى احياء العرب، فأني إبنة سيد قومي كان ابي يفك العانى، و يحمي الذمار و يقري الضعيف و يشبع الجائع و يكسي المعدوم و يفرج عن المكروب»[ii][2]
« Ô Mohammad! Mon père (Hatam) est décédé, et mon gardien s’en est allé en s'échappant, si possible, libère-moi, et laisse-moi hors des blâmes et des critiques des tribus Arabes. Certainement mon père, Hatam, libérait les esclaves, prenait soin des voisins, nourrissait les gens, saluait normalement les gens, et aidait les gens dans les catastrophes. »
Le Noble Prophète (Qlpssl), qui respecte les valeurs morales, dit à Safanah :
Alors le Noble Prophète (Qlpssl)ordonna aux gens en charge :
«خلوا عنها فان اباها كان يحب مكارم الاخلاق»
« Libérez-là, car son père se conformait aux nobles caractères. »
Alors, le Noble Prophète (Qlpssl) lui fournie de nouveaux vêtements et de l'argent pour se déplacer vers la Syrie, et l'envoya à son frère, accompagné de quelques gens de bonne compagnie.
Dans la vie pratique du Noble Prophète (Qlpssl), il y a des centaines d'exemples de conduite majestueuse et bienséante chacune étant un signe de son humeur bienséante; Sur ce point le Saint Coran a déjà formulé :
«و انك لعلي خلق عظيم»[iii][3]
« Tu es d’un caractère élevé. »
Dans cet article quelques exemples intéressants seront mentionnés :
1. Ouday ibn Hatam affirme : « Ma soeur a été capturée par l'armée de l'Islam quand je me suis échappé pour Damas (Syrie). Par la suite, ma soeur est venue à Damas (Syrie), plein de sang-froid et de sérénité, et elle m'a blâmé de mettre échapper et d’être parti seul. Je me suis excusé, et quelques jours plus tard, je lui ai demandé : ‘Comment as-tu trouvé cet homme (le Noble Prophète de l'Islam) ? ' Elle a répondu : ‘Par Dieu, je l'ai trouvé en homme glorieux. Je vous recommande de le joindre; car ainsi, vous adhérerez à un monde de dignité et de grandeur.’ Je me suis dit en moi-même, vraiment, voilà une bonne chose. Alors pour accepter l’Islam je suis parti pour Médine. Là, je suis allé le voir, et l'a salué. Il m'a accueilli, et m’a demandé qui je suis. Je me suis présenté; il m'a alors emmené à sa maison. Sur notre chemin, bien qu'il me parlait, une vieille, pauvre femme est venue vers lui et lui a fait part de ses besoins. Le Noble Prophète (Qlpssl) s’arrêta pour un long moment et l'a guida au sujet de ses problèmes. Je me suis dit: ‘Par Dieu, il n'est pas un rois.’ Alors nous sommes partis et sommes arrivés à la maison du Noble Prophète; il m'a reçu avec une hospitalité chaleureuse. Il m'a apporté une feuille de date douillé, et a dit : ‘assis toi dessus.’ Je lui ai dit : ‘je vous en prie vous pouvez vous asseoir dessus. ' Il m’a répondu : ‘Non, ayez un siège ', et il s'est assis par terre. Je me suis dit ‘C'est un autre signe qu’il n’est pas rois.’ Il m’a alors parlé à propos de ma dette qui était un secret caché. Je comprenais qu'il était informé des secrets, et j’ai compris qu'il était messager. Sa parole, ses prédictions et son affection m'ont fasciné, et c’est à ce moment même que je suis devenu un Musulman. »
2. Dans la Bataille de Khaybar, dans la septième année après l'hégire, bataille dans laquelle le Noble Prophète (Qlpssl) lui-même participa, après la victoire, un groupe des Juifs a été capturé par l'armée de l'Islam. Une des prisonnières était Safiyah, la fille de ‘Hay ibn Akhtab ' (le célèbre savant Juif). Bilal Habachi, qui captura Safiyah avec une autre femme, les apporta au Noble Prophète (Qlpssl). Cependant, en les apportant il ne fit pas fait attention à quelques principes moraux et les amena au travers des corps morts des juifs. Safiyah, au vu des cadavres Juifs est devenue si bouleversée et s’est griffée le visage, en montrant un grand chagrin et en pleurant amèrement.
Quand Bilal les apporta au Noble Prophète, le Prophète (Qlpssl) demanda à Safiyah : “Pourquoi avez-vous griffé votre visage, et pourquoi êtes-vous si affligés ?!” Safiyeh lui parla au sujet de son passage par les corps morts. Le Noble Prophète (Qlpssl) devenu très triste à cause du comportement inhumain et immoral de Bilal, blâma Bilal et lui dit :
«أنزعت منك الرحمة يا بلال حيث تمر بامرأتين علي قتلي رجالهما»[iv][4]
« Ô, Bilal! Est-ce que ta sympathie s'est fanée quand tu as pris ses deux femmes et est passés à côté de leurs gens tués ?! Pourquoi as tu agi avec cruauté ? »
Il est intéressant de noter que le Noble Prophète (Qlpssl) pour dédommager des souffrances et de la détresse de Safiyah, la libéra et elle accepta de l’épouser. Dans ce chemin, toutes les détresses de son cœur se sont évanouies.
3. Dans la Bataille de Hounayn, dans la huitième année de l'hégire, Shayma, la fille de Halima qui était la sœur par allaitement du Noble Prophète (ils avaient allaité de la même femme pendant leur enfance), a été capturé avec un groupe de ses parents par l'armée de l'Islam. Quand le Prophète (Qlpssl) la remarqua parmi les prisonniers, il se rappela de sa mère et des affections de Shayma pendant la période de son enfance, son respect considérable et son affection. Il se leva avant elle, étendit son manteau sur la terre, il l’a fit s’asseoir dessus, l'a salué avec une affection spéciale et lui a dit: « Vous êtes la même personne qui m'a montré une grande affection pendant mon enfance… », bien qu'environ soixante années se soit écoulées.
Shayma a demandé au Noble Prophète (Qlpssl) de la libérer ainsi que ses parents. Le Noble Prophète (Qlpssl) a affirmé : je vous pardonne, et quant aux autres droits des autres Musulmans sur les esclaves, je recommande que vous me demandiez mon pardon au temps de la prière du midi, afin qu'ils pardonnent leur aussi.
Shayma fit ainsi. Les Musulmans dirent : « Par l’exemple du Noble Prophète, nous renonçons à nos droits aussi. »
Le biographe célèbre, Ibn Hicham écrit: « Le Noble Prophète (Qlpssl) dit à Shayma : « Si vous souhaitez rester et vivre avec nous, cela se fera avec respect et affection, ou si vous le souhaitez je vous donnerai des biens et vous ferais accompagner à votre tribu » Shayma répondit : « j'aimerais revenir à ma tribu. » Le Prophète (Qlpssl) lui donna une bonne et un domestique; ils se marièrent l'un l'autre et ont vécu avec Shayma comme ses domestiques. »[v][5]
4. L'affection du Noble Prophète et sa conduite bienséante étaient telles que l’Imam al-Sadiq (Qlpssl) dit : « Une fois, le Noble Prophète (Qlpssl) faisait ses prières avec un groupe des gens. Beaucoup de gens le suivaient dans les prières, cependant, ils trouvèrent que le Noble Prophète (Qlpssl) était différent de son état habituel, en effet il a pria les deux dernières prières avec hâte. Ils se sont interrogés sur l'incident si important qui a pu mené le Noble Prophète (Qlpssl) à terminer ses prières avec hâte. Après les prières, ils ont demandé à sa Majesté : « que c’est-il passé pour que vous ayez terminé les prières sans dire la supplication recommandée ? » Le Noble Prophète (Qlpssl) répondit :
«أو ما سمعتم صراخ الصبي»
« N’avez-vous pas entendu l'enfant qui pleure? »
Il s’était avéré qu'un enfant pleurait près de l'emplacement de la prière, et que personne n’était là pour le calmer. Ses larmes avaient affligé le Prophète, ainsi il avait terminé ses prières rapidement pour le calmer. »[vi][6]
5. Abd Allah ibn Salam était un des Juifs du temps du Prophète (Qlpssl). Quelques facteurs comme l'attraction morale du Noble Prophète l'ont encouragé à accepter l’Islam, et il était ouvertement au côté des Musulmans. Il avait un ami appelé ‘Zayd ibn Shu‘bah’. Après avoir accepté l’Islam, Abd Allah a invité Zayd à l’Islam de façon continue, et lui a expliqué la gloire de l'Islam pour l'encourager vers l’Islam; cependant, Zayd a tenu à rester un Juif et a repoussé l’Islam.
Abd Allah dit : « Un jour, je suis allé à la mosquée du Prophète (Qlpssl). À ma surprise, j'ai remarqué Zayd assit dans la ligne de prière à côté des Musulmans. Je suis devenu très heureux, et je suis allé vers lui, afin de me renseigner au sujet de la raison de son acceptation à l’Islam. Il a répondu : « j'étais chez moi et je récitais le livre céleste, le Torah; quand j'ai atteint la partie parlant de Mohammad, je l'ai lu méticuleusement, et j’ai pensé aux caractéristiques de Mohammad comme elles ont était décrit dans le Torah. Je me suis dit que je ferai mieux d’examiner Mohammad afin de voir s'il a en lui ces caractéristiques une d’elles était la patience. Pendant plusieurs jours je fus en sa présence et j’ai observé avec soin son comportement et ses paroles, et j'ai trouvé ces vertus en lui. Alors je me suis dit, il ne reste qu’un attribut qui doit être vérifié, je dois continuer mon examen en le considérant aussi. Cet attribut était la patience. Dans le Torah j'avais lu : ‘la patience de Mohammad est supérieure à son courroux. Quelque soit la méchanceté que les ignorants feront envers lui, ils ne verront rien comme réponse excepté sa patience.’
Une fois je suis allé à la mosquée dans cette considération. J'ai trouvé un Bédouin venir montant un chameau. Quand il a vu Mohammad, il est descendu et a dit: ‘je suis venu ici de cette tribu. Sécheresse et famine ont causé chez nous la pauvreté. Les gens de la tribu sont des Musulmans et sont très nécessiteux; je suis venu à vous pour vous informer que leurs conditions étaient peu appropriées, et leur souhait pour votre générosité.’
Mohammad demanda à ‘Ali: ‘reste-t-il quelque chose de l'argent ?’ ‘Ali dit: ‘Non.’ Le Noble Prophète (Qlpssl) devint triste. A ce moment je suis allé à lui et ai dit : ‘Ô Noble Prophète ! Si vous le voulez je suis prêt à acheter à l’avance votre récolte de date ; je vous donne l'argent maintenant, vous me donnez le produit après.’ Sa Majesté accepta, et nous avons fait l'affaire; il pris mon argent et l'a donné au Bédouin.
J’attendais, à une semaine avant les moissons, je suis allé aux champs et là j'ai vu le Noble Prophète qui participe à l'enterrement de quelqu'un; alors il s'est assis sous l'ombre d'un arbre, avec ses compagnons chacun de son côté; grossièrement, je me suis approché, et je l'ai saisi et j’ai dit : ‘O Mohammad, prends tu l’argent des gens et hésites à le rendre; sais-tu qu’il ne reste que quelques jours avant la date limite ?’
Je me suis comporté avec sa majesté grossièrement et par ignorance, bien qu'il y eût encore quelques jours avant la date limite; soudainement j'ai entendu un son rugueux par derrière; j'ai remarqué Omar ibn al-Khattab tenir son épée; il m'a dit : ‘Toi le chien! Vas t-en !’ Il voulait m'attaquer avec son épée; Mohammad l'a retenu et a dit : ‘Il n’y a aucun besoin pour une telle action, il est recommandable d’être patient.’ Alors il a dit à Omar’ : ‘Donne lui plus que ses dattes.’
Omar m'a pris avec lui-même et m'a donné mon droit, plus vingt tasses de plus de date. Je lui ai demandé : ‘Qu'est-ce que c'est ?’ Il a répondu, ‘C'est un dût de la patience de Mohammad; depuis que vous avez été ennuyés par ma crise de colère, Mohammad m'a ordonné de vous donner ce montant en supplément, afin que vous soyez satisfaits.’
Quand j'ai remarqué cette conduite bienséante et cette grande patience, j'ai été fasciné par l’Islam et par le comportement captivant de Mohammad (Qlpssl), et j’ai alors reconnu l'Unité du Dieu et la prophétie de Mohammad, et je suis venu au côté des Musulmans. »
Ce fut quelques échantillons de la conduite morale du Noble Prophète de l'Islam (Qlpssl) chaque échantillons, comme un miroir lucide, nous renvoie son comportement séduisant. Ils révèlent une des clefs de l’avance considérable de l'Islam dans ses premières périodes. Dans un discours de l’Imam Ali (Qlpssl) au sujet de la description du comportement de Mohammad (Qlpssl), on peut trouver : « la conduite du Noble Prophète envers ses compagnons était telle qu'il était toujours amical, souriant et clément; il n'était jamais cruel, sans coeur, ou réprimandant ; il n'a jamais utilisé un mauvais langage, et n’a jamais cherché les fautes de gens, et ne les a jamais flatté. Personne n'a été déçu avec lui ; personne, passant chez lui, n’en revenait mécontent. Il avait enlevé trois choses de lui-même : dispute par la parole, discuter trop, se mêler des affaires des autres ; il ne faisait de reproches à personne, et ne cherchait pas non plus les fautes cachées de gens; il ne parlait que dans le cas où il y a la récompense de Dieu. Quand il parlait, sa parole pénétrait de sortes que tout le monde prêté l’oreille,… »