Il y a plus de 1400, le 17 du Rabi ol Awwal (l’an 570 après J.C.), un enfant naquit à la Mecque. Sa mère, (Aminah)-fille de Wahab-ibn-Abdel Manaf- était une femme patiente et vertueuse. Dieu l’a choisît pour être la mère de l’envoyé de Dieu - ainsi qu’il choisit Sainte Marie, comme la mère du Christ (Qlpssl). À la différence de Sainte Marie), Aminah était enceinte du bénie «Mohammad (Qlpssl)» d’une façon ordinaire, comme les autres femmes.
Aminah vivait comme Sainte Marie. Mais au lieu du Christ, elle était enceinte du mystère de l’existence de l’univers. Elle fut charger de prendre soin de l’arrivée de la prophétie. Le père de Mohammad (Qlpssl), Abdallah ibn Abd ol Motallib -le plus charmant et aimé des enfants d’Abdel Motallib- était le plus beau et le plus charmant des jeunes Quraychites. Il avait un cœur pur et fidèle, il était satisfait de son destin et était prêt à se dévouer en cas de nécessité. Son beau visage et son cœur pur, attiraient les gens et ainsi il devint le favori parmi eux. Abdallah, par sa beauté et son attirance naturelle, séduisait toutes les femmes. Mais pourtant, il était vertueux et ne voulait jamais s’éloigner de ce qui lui était honnêtement acquis. Abdallah mourut à Médine pendant son retour de Syrie et il n’a jamais pu voir son fils (Mohammad). Selon la tradition des grandes familles de la Mecque, il confia son fils chéri à une nourrice nommée Halima pour l’élever dans le profond désert, étendu et dépourvu des impudicités de la ville. Halima, noble et gentille, affectionnait beaucoup cet enfant aimable dont sa présence fut l’arrivée de l’abondance des biens dans la tribu. Halima ne cessait un instant de s’occuper de lui. Personne n’aurait su que cet orphelin dont les autres nourrices s’empêchaient de le garder, deviendrait un jour le Prophète du Miséricordieux ; le Prophète de millions de musulmans du monde appelant son nom majestueux à haute voix à de nombreuses endroits dans l’appel à la prière jusqu'à la fin des temps et deviendrait l’honneur du monde entier. En raison de l’insistance et du désir d’Aminah, Halima renvoya Mohammad (Qlpssl) à la Mecque à l’âge de cinq ans. Deux ans plus tard, Aminah emmena son cher enfant à Médine pour visiter ses parents et le tombeau de son mari. Un mois plus tard, Aminah et son fils rentrèrent à la Mecque. Mais en chemin, dans une place nommée «Abwa», elle rendit son dernier soupir et Mohammad (Qlpssl) devint orphelin de père et de mère à l’âge de six ans, et il éprouva une double douleur d’être orphelin, dans son âme sensible. Une femme nommée «Omayman» emmena cet enfant -cette fraîche et fine fleur du jardin de la vie- à la Mecque. Telle était la volonté de Dieu qui soit orphelin de père et de mère, qu’il soit mise à l’épreuve au début de son enfance, qu’il sente les douleurs et les misères navrantes, qu’il goutte réellement les souffrances de l’humanité et aussi qu’il ressente bien la situation des pauvres. Par la suite, il fut élever par son grand-père «Abdel Motallib». Celui-ci était un père pour les jeunes Quraychites et un frère pour les adultes. Il avait l’air noble, la volonté d’être calme et en paix avec un beau silence plein de satisfaction et dépourvu de toute humiliation. Il était un abri pour les hommes, il était proche d’eux et était bien –aimé. Il ne se mettait jamais en colère et ne se montrait jamais supérieur. Les Mecquois avaient confiance en lui et il était très gentil avec son petit-fils qui avait un front brillant. Il avait des attentions paternelles et beaucoup d’affection pour son petit fils. Il ne lui disait pas «fils d’Abdallah» mais il s’adressait à lui en disant «mon fils», pour s’attacher à lui. Mais deux ans plus tard, après la mort d’Abdel Motallib, Mohammad (Qlpssl) perdit également sa surveillance.
L’angoisse d’Abdel Motallib, pendant son agonie, n’était présent que pour son cher petit-fils Mohammad (Qlpssl). Après la mort d’Abdel Motallib, Mohammad (Qlpssl) à l’âge de huit ans, alla chez son oncle «Abou Talib» qui pris la garde. Abou Talib, soignait adéquatement le Prophète, faisait tout son possible pour l’emmener dans toutes ses allées et venues et l’accompagnait constamment. Abou Talib, jusqu’à son dernier soupir, pendant plus de quarante ans, s’occupa de son neveu et le protégea avec plein de gentillesses. Ainsi lors des moments les plus difficiles et les plus insupportables, dans lesquels, tous les aristocrates Quraychites et les rebelles cruels s’étaient unis contre Mohammad (Qlpssl), Abou Talib se dévoua pour protéger son neveu et n’eut jamais craint d’être réprimandé par ceux qui lui faisaient des reproches.
La tranquillité, la dignité et l’air pensif de Mohammad (Qlpssl) étaient bien évident dès l’âge de son l’adolescence, parmi ses camarades du même âge. Abou Talib l’aimait tellement qu’il voulait toujours être avec lui en le flattant et lui oubliant qu’il fut orphelin.
À l’âge de 12 ans, Mohammad (Qlpssl) accompagna son oncle en Syrie pour un voyage d’affaire -coutume des arabes de cette époque. Durant ce voyage, dans une ville nommée «Bassora» qui appartenait à la Syrie, Abou Talib rencontra une personne monastique «Bohaira». Celui-ci dès qu’il rencontra Mohammad (Qlpssl), enfant de dix ou douze ans, selon les signes qu’il avait lus dans les livres saints, comprit avec certitude que cet enfant était le Prophète de la fin des temps. Pour s’en rassurer, il demanda à Mohammad (qlpssl), de dire la vérité et de jurer sur «Lat et Uzza» -les noms des deux idoles Mecquoises. Mohammad (Qlpssl) lui dit avec angoisse : «Ces deux idoles sont mes ennemies, faites-moi jurer sur Dieu !». Bohaira s’assura ainsi que cet enfant était le grand Prophète de Dieu et que celui-ci ne croyait qu’à Dieu.
Bohaira conseilla à Abou Talib de le surveiller et de l’éloigner des ennemis malfaisants, surtout des juifs, parce que Mohammad (Qlpssl) assumait une grande mission. Mohammad (Qlpssl) passa son adolescence et sa jeunesse. Cette période qui était l’ère des querelles et des caprices passionnés pour certains, était une ère de pureté, d’honnêteté, de confiance, de raison, de dignité et de splendeur pour Mohammad (Qlpssl). Son honnêteté étaient sans pareil, de telle manière que les Quraychites, lui confiaient leurs dépôts et bijoux. La véracité de sa parole, son honnêteté, sa gentillesse et sa patience étaient évidentes dans son comportements. Il était loin de tous les mauvais de la Mecque et des idolâtres, à un point tel que, tout le monde s’étonnait de lui. On avait tellement confiance en lui, que Mohammad (qlpssl) fut nommé al-Amine, l’honnête et le dépositaire depuis son adolescence, cela se manifestait sur son visage : les traces de dignité, de pouvoir et de bravoure.
À l’âge de 15 ans, il participa à une des batailles Quraychites avec le clan de «Hawazan» et il y retira des flèches de son oncle. D’ici, on peut vérifier le pouvoir spirituel et corporel de Mohammad (Qlpssl). Dès lors, sa bravoure brillait de plus en plus dans les batailles Islamiques. Ali (Qlpssl) qui était un des braves de son temps, disait à propos de Mohammad (Qlpssl): «Quand la bataille se durcissait, on se mettait à l’abri de l’Envoyé de Dieu. Aucun de nous n’était plus près de l’ennemi que lui et en tout cas, il interdisait les querelles inutiles et enfantines».
L’Arabie de ce temps là, était le centre de l’idolâtrie. Les gens ou les tribus faisaient des idoles en bois, en pierre ou en datte et les idolâtraient. Durant l’époque de Mohammad (Qlpssl), il y était pleins d’adultères, de buveurs de vin, et de batailles. Malgré tout cela, Mohammad (Qlpssl) n’a jamais commis de délits ou de crimes et il était toujours pur des idoles et de l’idolâtrie.
Un jour, Abou Talib dit à Abbas -le plus jeune de ses oncles- : «Je n’ai jamais entendu Mohammad (Qlpssl) médire et ne l’ai jamais vu jouer avec un enfant dans la rue. Il était la merveille du monde. Malgré toutes les impudicités, les prostituées et les hommes adultères de ce pays, qui se ventaient de leurs relations avec celles-ci mettant les drapeaux sur leurs toits, Mohammad (Qlpssl) vivait toujours avec piété de telle sorte qu’aucun -même les ennemis- ne pouvait rien lui reprocher. Étudiant la conduite du Prophète depuis son enfance à sa jeunesse et de sa jeunesse à sa maturité, nul ne peut se prosterner devant sa grandeur et sa pureté spirituelle et corporelle!
Quand tout le monde su que Mohammad (Qlpssl) était honnête et digne de confiance, une riche mecquoise, Khadijah (Qlpsse) la fille de Khowaïlad- qui avait une immense fortune et une piété sans pareil, voulut envoyer Mohammad (Qlpssl) en Syrie pour faire du commerce dans le but de s’associer avec lui dans son profit commercial. Mohammad (Qlpssl) accepta. Khadijah (Qlpsse) envoya son valet «Meïsarah» avec Mohammad (Qlpssl). Quand, ils revinrent d’un voyage profitable, «Maïsarah» raconta le voyage en détail et rapporta des faits attestant de l’honnêteté et de la confiance méritée de Mohammad (Qlpssl). Par exemple, il dit à Khadijah (Qlpsse) : «Quand on est arrivé à Bassora, Amine s’assit sous l’ombre d’un arbre pour se reposer. À ce moment là, un moine le vit. Il vint auprès de moi et me demanda le nom de Mohammad (Qlpssl), puis me dit:
« Cet homme assis sous l’arbre, est le Prophète écrit dans la «Thora» et «l’Évangile» envoyé pour nous nous donner la bonne nouvelle ; je l’ai bien lu. » Khadijah (Qlpsse) fut séduite par le fait que Mohammad (Qlpssl) était honnête et digne de confiance et quelques temps après, elle lui demanda en mariage. Mohammad (Qlpssl) accepta. Khadijah (Qlpsse) confia toute sa fortune et tous ses domestiques à Mohammad (Qlpssl). Celui-ci libéra les domestiques sans tarder. Cela était la première démarche contre l’esclavagisme. En fait, Mohammad (Qlpssl) voulait montrer, en pratique, qu’on pouvait vivre simplement et loin des caprices temporelles, sans domestiques et servantes. La maison de Khadijah (Qlpsse), avant le mariage, était l’abri des misérables et des pauvres. Au moment du mariage, sa situation ne changea pas et elle donnait toujours l’aumône aux pauvres.
«Halimah» la nourrice de Mohammad (Qlpssl), vint chez son fils, Mohammad (Qlpssl), pendant la famine et la sècheresse. Mohammad (Qlpssl) étendit son manteau sous les pieds de sa nourrice, l’écouta et l’aida autant que possible (la nourrissant) à son retour. Mohammad (Qlpssl) après la possession de la fortune de Khadijah (Qlpsse), au lieu de dépenser pour lui-même, dépensa que dans la voie de la charité et aida les pauvres. Il allait à l’extérieur de la Mecque pendant son repos et s’asseyait longtemps au pied des montagnes,dans la grotte et médita aux sources de la création de Dieu, aux merveilles de ce monde et se mettait à prier Dieu.
Des années passèrent, Khadijah (Qlpsse), son épouse chérie et fidèle, savait que lorsque Mohammad (Qlpssl) n’était pas à la maison, il se trouvait dans la grotte de «Hara». La grotte est située au Nord de la Mecque, en haut d’une colline. De nos jours, nombreux sont ceux qui désirent la visiter et même prendre de sa poussière pour l’utiliser comme collyre des yeux. Ce lieu, loin des brouhahas de la ville et loin des idolâtries, était une place témoignant la prière de Mohammad (Qlpssl). Surtout durant le mois du Ramadan, Mohammad (Qlpssl) y passait tout son temps.
Les pierres noires de cette grotte étaient les témoins de la Révélation et du rayonnement des lumières divines sur l’âme pure du bien-aimé du Quraychite. Cette montagne, «Mont de la lumière», émet des rayons lumineux même jusqu’à présent.
Mohammad (Qlpssl), la veille du 27 du mois de Rajab, se mettait à prier Dieu le Créateur du Monde et lors de son sommeil, il fit des rêves réels sur les réalités du monde de l’existence.
Graduellement, sa grande âme était prête à recevoir la Révélation. Lors de cette grande nuit, l’Ange Gabriel eût la mission de lui réciter quelques versets coraniques et de lui honorer la position de la prophétie. Mohammad (Qlpssl) avait 40 ans à ce moment là. Dans un silence et une solitude, caractéristique d’une grande attention à Dieu, Gabriel lui demanda de réciter ces versets: [i][2]
«اقرأ باسم ربّک الّذي خلق*خلق الانسان من علق*اقرأ و ربّک الاکرم* الّذي علّم بالقلم*عّلم الانسان ما لم يعلم»
« Lis au nom de ton seigneur qui a créé. Qui a créé l’homme d’un caillot de sang. Lis ! car c’est ton seigneur, le Très Généreux qui a enseigné par le calame. Il a enseigné à l’homme ce qu’ll ne savait pas »
Comme Mohammad (Qlpssl) était illettré, il répondit : « Je ne peux pas lire ». Gabriel l’embrassa et lui demanda de lire l’ardoise. Mais la réponse de même. La troisième fois, Mohammad (Qlpssl), sentit qu’il pouvait lire l’ardoise de la main de l’ange Gabriel. Ces versets fut le début de la mission ardue du Prophète. Gabriel termina sa mission, Mohammad (Qlpssl) descendit du Mont Hara et s’en alla vers la maison de Khadijah (Qlpsse).
Il raconta à sa gentille femme tous ce qu’il venait de vivre. Khadijah (Qlpsse) savait que la grande mission de Mohammad (Qlpssl) a débuté. Elle le réconforta et l’encouragea et lui dit : «Sans doute Dieu Miséricordieux n’aime pas vous faire du mal. Car vous êtes si gentil avec votre famille et avec vos parents et vous aidez les misérables et les opprimés». Ensuite, Mohammad (Qlpssl) dit : «Couvrez-moi bien. Khadijah (Qlpsse) le couvrit avec une couverture et dormit un peu. Khadijah (Qlpsse) alla chez son cousin «Waraqa-ibn-Nofel» -un des savants Arabes- et lui raconta tout ce que Mohammad (Qlpssl) venait de vivre. «Waraqa» dit à sa cousine: « Ce que Mohammad (Qlpssl) vient de vivre, est le début de la prophétie et la grande loi divine de la mission prophétique est descendue sur lui. Khadijah (Qlpsse) rentra chez elle sûre d’elle.
De sa maison, le Prophète commença à inviter à embrasser l’Islam. Au début, son épouse Khadijah (Qlpsse), son cousin Ali (Qlpssl) et d’autres se convertirent à l’Islam. Les premières prédications furent secrètes. Mohammad (Qlpssl) et quelques de ses compagnons, à l’abri du regard des autres, priaient en cachette.
Durant trois ans, les musulmans priaient Dieu et invitaient clandestinement à se convertir à l’Islam. À ce moment là, le commandement divin descendit
« فاصدع بما تؤمر...» [ii][3]
« Expose (clairement) ce qui t’est ordonné et détourne-toi des gens qui associent (des idoles à Dieu) ».
De cette manière, le Prophète se chargea de divulguer son appel. Pour cette raison, il fut convenu qu’il invite ses parents et proches. Cela était aussi le commandement divin :
«و انذر عشيرتک الاقربين» [iii][4]
« Avertis (appelle à Dieu) tes parents (ceux) qui (te) sont proches ».
Après la descente de l’ordre divin, le Prophète demanda à Ali (Qlpssl)- qui n’avait que 15 ans- de préparer un repas et d’inviter la famille d’Abdel-Motallib afin que l’envoyé vénéré proclame son appel à Dieu. À cette réunion, Hamzah, Abou Talib, Abou Lahab et quelques proches étaient présents. Mais Abou Lahab, dont le cœur était plein de jalousie et de haine, perturba l’assemblée avec des paroles inutiles et ironiques. Le Prophète jugea bon de reporter l’appel au lendemain. Quand des participants mangèrent et furent soûls, le Prophète commença ses paroles avec le nom de Dieu et sa louange en avouant son unicité: En fait, aucun guide d’une foule ne menti à ses semblables. Je jure que, nul n’est Dieu que lui, je suis l’envoyé de Dieu pour vous et tout le monde, ô mes proches! Vous mourrez lorsque vous vous élèverez à la Résurrection. Vous verrez les résultats de ce que vous avez fait (ici-bas). Ceux qui ont été sincères [et justes] seront récompensés de leur sincérité. Ils auront des jardins éternels.
Mais les criminels subiront perpétuellement le châtiment de l’Enfer. L’appel à Dieu de la part de moi est le meilleur pour vous. Je vous ai apporté du bien d’ici-bas et l’au-delà. Je vous appelle tous, à Dieu, avec sa permission, chacun parmi vous, qui me protège, Lui sera mon exécuteur et mon successeur. »
Quand ses paroles prirent fin, le silence envahit l’assemblée. Tout le monde se plongea dans la réflexion.
À la fin, l’Imam Ali (Qlpssl)- un jeune de quinze ans, se leva et dit : « Ô Prophète de Dieu! Je suis prêt à vous protéger. » L’envoyé de Dieu lui demanda de s’asseoir. Le Prophète répéta ses paroles trois fois. Et chaque fois, Ali (Qlpssl) se leva. Ensuite, le Prophète, s’adressant ses parents dit: « Ce jeune homme, Ali (Qlpssl), est mon frère, mon exécuteur testamentaire et mon successeur parmi vous. Écoutez-le et suivez-le ». Quand la réunion finit, Abou Lahab et quelques autres, dirent à Abou Talib -le père d’Ali (Qlpssl)-: As-tu vu que Mohammad (Qlpssl) commanda de suivre ton fils! As-tu vu qu’il le choisit comme ton seigneur! Dès le début de l’appel à Dieu, cela était évident que dans cette charge divine, l’Imamat et la prophétie ne sont pas séparables. Il était aussi clair que le pouvoir spirituel, la foi et la connaissance d’Ali (Qlpssl) à propos de la charge de la prophétie étaient tellement grands qu’il proclama sa protection du Noble Prophète, avec toutes les difficultés et aux anciens face des tribus participants à la réunion.
Trois ans après l’avènement, à la suite de l’appel des proches, le Prophète proclama sa prophétie publiquement. Un jour, il monta à Safat (colline à la Mecque) et dit à haute voix : « Ô l’aube! » (terme équivalent à une sonnette d’alarme). Certaines de tribus s’en allèrent vers le Prophète. Il s’adressa aux hommes: « Ô hommes ! si je vous dis que l’ennemi s’est embusqué derrière cette colline, avec l’intention de vous tuer, de vous piller, acceptez-vous ma parole? » Tout le monde répondit : « On n’a jamais entendu votre mensonge. Ensuite, le Prophète dit : « Ô hommes ! Sauvez-vous de l’enfer, Je vous avertis du châtiment cruel de Dieu. Comme une sentinelle qui voit l’ennemi de loin, et avertit les hommes, Je vous avertis également du châtiment de la Résurrection. Les hommes connurent d’avantage la grande mission du Prophète. Mais Abou Lahab traita le sujet de la prophétie à la légère.
Dès la transmission du Message (divin) en public, beaucoup de gens changèrent leurs manières d’agir envers Mohammad (Qlpssl). Ceux qui l’aimaient en apparence, se mirent à le gêner. Ceux qui répondaient son appel, étaient ceux qui le connaissaient plus que les autres, et ils le croyaient sur parole. Khadijah (Qlpsse), Ali (Qlpssl), Zaïd-ibn-Haresah- valet libéré du Prophète-, Ja’far ibn Abou Talib, Abouzar Ghafari, Somayah etc….sont les avant–gardistes qui convertirent des jeunes de la Mecque à l’Islam et fournissant des renseignements pour embrasser l’Islam autant que possible.
Les gens, peu à peu, furent désunis. Ceux qui étaient musulmans, essayaient d’appeler les idolâtres au Dieu unique. Les idolâtres, qui affrontaient les périls pour leur bénéfices, essayaient de gêner les musulmans pour retourner contre la nouvelle religion. Les musulmans et surtout le Prophète vénéré étaient importunés par les idolâtres.
Une fois, quand le Prophète priait à Ka’ba en penchant sa tête, Abou Jahl -l’ennemi acharné de l’Islam– a renversé un excrément de chameau sur le cou du Prophète. Quand le Prophète sortait de sa maison à l’obscurité pour faire la prière du matin, les gens étendaient des épines sur son chemin afin qu’elles pénètrent dans les pieds du Prophète.
Parfois, des polythéistes lui jetaient des pierres et de la poussière. Un jour, quelques nobles Quraychites l’attaquèrent. À ce moment là, un homme «Aqabat-ibn-Abimo’ait» jeta un tissu sur le cou du Prophète et le poussa par terre de façon dangereuse. Ces tourments furent répétés plusieurs fois.
Plus l’Islam se répandait au milieu des gens, plus des idolâtres gênaient et complotaient contre les (musulmans). Les enfants musulmans étaient torturés par leur frères idolâtres. Les jeunes gens qui cherchaient la vérité et qui rejetaient les superstitions inutiles de leurs parents, étaient emprisonnés et n’étaient même pas nourris par leurs parents. Mais ces musulmans croyants, avec des yeux larmoyants et enfoncés et des lèvres séchées par la famine et la soif, faisaient toujours la prière à Dieu. Les païens faisaient enchaîner l’armure de fer autour du cou des esclaves et les mettaient sous le soleil brûlant et sur les cailloux fondus pour brûler leur peau. On brûlait certains avec le fer fondu, on ficelait les pieds de certains, et on les tiraient sur des cailloux fondus. Bilal était un esclave Habachïte. Son maître le mettait sous le soleil brûlant en plein jour, et lui mettait de grosses pierres sur sa poitrine. Quand Bilal subissait tous ces tourments il appelait toujours Dieu. On ficela «Yasser» à deux forts chameaux et on dirigea ces deux chameaux dans des directions opposées, de telle sorte que Yasser fut morcelé en deux. On martyrisa «Somayah» d’une façon épouvantable. Mais les musulmans qui étaient à l’article de la mort avaient une foi pure -malgré tous ces tourments et ils ne rejetèrent jamais la foi divine. Comme les païens ne parvinrent pas à leurs fins par les tortures, ils mirent les menaces à exécution et exercèrent la séduction. Jour après jour, Mohammad (Qlpssl) plaisait aux tribus et aux gens de ce pays-là et le nombre de ses adeptes se mettait à augmenter. Les païens prirent l’initiative de visiter Abou Talib, oncle du Prophète et son unique protecteur. Pendant la visite, ils dirent à Abou Talib : « Abou Talib, vous êtes plus âgé et plus honnête que nous, votre neveu, Mohammad (Qlpssl), insulte nos dieux, appelle la malédiction sur notre religion et nos parents et dédaigne notre opinion. Dites lui de finir la malédiction à l’égard de nos idoles ou livre-le nous et ne le protégez pas ». Abou Talib promit de transmettre ce Message à son neveu. Mais le Noble Prophète de l’Islam répondit à son oncle : «Mon cher oncle, même si on met le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche pour que je refuse d’appeler à Dieu, je ne cesserai jamais de faire la propagande de la religion divine. Sur ce chemin j’arriverai à mon but -répandre l’Islam- ou bien j’y rendrai âme». [iv][5]
Abou Talib dit à son neveu : « je prends Dieu à témoin de ne cesser de te protéger. Finis ta mission ». À la fin, les pharaons de la Mecque, exercèrent la séduction -des projets chimériques- et promirent de livrer à Mohammad (Qlpssl) ce qu’il voulait, aussi bien la fortune, la royauté que des jolies femmes, pourvu qu’il refuse sa nouvelle religion et qu’il cesse d’insulter leurs idoles. Mais le Prophète ne fit pas attention à leurs paroles et leur demander de se convertir à Dieu. Mais avec leurs esprits limités, ils ne pouvaient pas accepter d’adorer le Dieu unique au lieu des 360 idoles. Par la suite -comme mentionné– Abou Jahl et d’autres se mirent à gêner le Prophète vénéré et les autres musulmans. Et avec beaucoup de force, on gênait et se moquait du Prophète et des croyants. Avec tous ces tourments, le Prophète comme un mont, résistait aux païens. Partout et toujours, il parlait aux gens d’une assemblée au sujet de Dieu unique et des prescriptions Islamiques et du Coran. Il attendrit aussi les âmes avec les versets divins, pour pencher vers l’Islam. Il disait «Allâh», Dieu unique, est le souverain d’ici-bas et d’au-delà. C’est lui (seul) que nous adorons, et que nous craignons. Toutes les forces sont à Dieu. Nous, vous et tout le monde, ressuscitons et nous sommes récompensés de nos charités et nous sommes condamnés pour nos mauvaises œuvres. Ô hommes! interdits sont les péché, le mensonge, la calomnie et l’insulte ». Quand les païens avaient compris la douceur et l’attirance de la parole sainte, ils arrivèrent à la conclusion qu’il n’y avait rien à faire, sinon de l’étiquette comme de la magie et pour qu’ils ne se convertissent pas à Mohammad (Qlpssl), ils donnaient des prétextes. Par exemple, ils lui demandaient de présenter Dieu et des anges! Ils lui demandaient d’avoir un palais en or ou d’avoir un jardin plein d’eau et plein d’arbres et ainsi de suite. Mohammad (Qlpssl) leurs répondait : « Je ne suis qu’un envoyé et je ne peux pas vous présenter un miracle sans permission de Dieu. »
De sa maison, le Prophète commença à inviter à embrasser l’Islam. Au début, son épouse Khadijah (Qlpsse), son cousin Ali (Qlpssl) et d’autres se convertirent à l’Islam. Les premières prédications furent secrètes. Mohammad (Qlpssl) et quelques de ses compagnons, à l’abri du regard des autres, priaient en cachette.
Durant trois ans, les musulmans priaient Dieu et invitaient clandestinement à se convertir à l’Islam. À ce moment là, le commandement divin descendit
« فاصدع بما تؤمر...» [v] [3]
« Expose (clairement) ce qui t’est ordonné et détourne-toi des gens qui associent (des idoles à Dieu) ».
De cette manière, le Prophète se chargea de divulguer son appel. Pour cette raison, il fut convenu qu’il invite ses parents et proches. Cela était aussi le commandement divin :
«و انذر عشيرتک الاقربين»[vi][4]
« Avertis (appelle à Dieu) tes parents (ceux) qui (te) sont proches ».
Après la descente de l’ordre divin, le Prophète demanda à Ali (Qlpssl)- qui n’avait que 15 ans- de préparer un repas et d’inviter la famille d’Abdel-Motallib afin que l’envoyé vénéré proclame son appel à Dieu. À cette réunion, Hamzah, Abou Talib, Abou Lahab et quelques proches étaient présents. Mais Abou Lahab, dont le cœur était plein de jalousie et de haine, perturba l’assemblée avec des paroles inutiles et ironiques. Le Prophète jugea bon de reporter l’appel au lendemain. Quand des participants mangèrent et furent soûls, le Prophète commença ses paroles avec le nom de Dieu et sa louange en avouant son unicité: En fait, aucun guide d’une foule ne menti à ses semblables. Je jure que, nul n’est Dieu que lui, je suis l’envoyé de Dieu pour vous et tout le monde, ô mes proches! Vous mourrez lorsque vous vous élèverez à la Résurrection. Vous verrez les résultats de ce que vous avez fait (ici-bas). Ceux qui ont été sincères [et justes] seront récompensés de leur sincérité. Ils auront des jardins éternels.
Mais les criminels subiront perpétuellement le châtiment de l’Enfer. L’appel à Dieu de la part de moi est le meilleur pour vous. Je vous ai apporté du bien d’ici-bas et l’au-delà. Je vous appelle tous, à Dieu, avec sa permission, chacun parmi vous, qui me protège, Lui sera mon exécuteur et mon successeur. »
Quand ses paroles prirent fin, le silence envahit l’assemblée. Tout le monde se plongea dans la réflexion.
À la fin, l’Imam Ali (Qlpssl)- un jeune de quinze ans, se leva et dit : « Ô Prophète de Dieu! Je suis prêt à vous protéger. » L’envoyé de Dieu lui demanda de s’asseoir. Le Prophète répéta ses paroles trois fois. Et chaque fois, Ali (Qlpssl) se leva. Ensuite, le Prophète, s’adressant ses parents dit: « Ce jeune homme, Ali (Qlpssl), est mon frère, mon exécuteur testamentaire et mon successeur parmi vous. Écoutez-le et suivez-le ». Quand la réunion finit, Abou Lahab et quelques autres, dirent à Abou Talib -le père d’Ali (Qlpssl)-: As-tu vu que Mohammad (Qlpssl) commanda de suivre ton fils! As-tu vu qu’il le choisit comme ton seigneur! Dès le début de l’appel à Dieu, cela était évident que dans cette charge divine, l’Imamat et la prophétie ne sont pas séparables. Il était aussi clair que le pouvoir spirituel, la foi et la connaissance d’Ali (Qlpssl) à propos de la charge de la prophétie étaient tellement grands qu’il proclama sa protection du Noble Prophète, avec toutes les difficultés et aux anciens face des tribus participants à la réunion.
Trois ans après l’avènement, à la suite de l’appel des proches, le Prophète proclama sa prophétie publiquement. Un jour, il monta à Safat (colline à la Mecque) et dit à haute voix : « Ô l’aube! » (terme équivalent à une sonnette d’alarme). Certaines de tribus s’en allèrent vers le Prophète. Il s’adressa aux hommes: « Ô hommes ! si je vous dis que l’ennemi s’est embusqué derrière cette colline, avec l’intention de vous tuer, de vous piller, acceptez-vous ma parole? » Tout le monde répondit : « On n’a jamais entendu votre mensonge. Ensuite, le Prophète dit : « Ô hommes ! Sauvez-vous de l’enfer, Je vous avertis du châtiment cruel de Dieu. Comme une sentinelle qui voit l’ennemi de loin, et avertit les hommes, Je vous avertis également du châtiment de la Résurrection. Les hommes connurent d’avantage la grande mission du Prophète. Mais Abou Lahab traita le sujet de la prophétie à la légère.
Dès la transmission du Message (divin) en public, beaucoup de gens changèrent leurs manières d’agir envers Mohammad (Qlpssl). Ceux qui l’aimaient en apparence, se mirent à le gêner. Ceux qui répondaient son appel, étaient ceux qui le connaissaient plus que les autres, et ils le croyaient sur parole. Khadijah (Qlpsse), Ali (Qlpssl), Zaïd-ibn-Haresah- valet libéré du Prophète-, Ja’far ibn Abou Talib, Abouzar Ghafari, Somayah etc….sont les avant–gardistes qui convertirent des jeunes de la Mecque à l’Islam et fournissant des renseignements pour embrasser l’Islam autant que possible.
Les gens, peu à peu, furent désunis. Ceux qui étaient musulmans, essayaient d’appeler les idolâtres au Dieu unique. Les idolâtres, qui affrontaient les périls pour leur bénéfices, essayaient de gêner les musulmans pour retourner contre la nouvelle religion. Les musulmans et surtout le Prophète vénéré étaient importunés par les idolâtres.
Une fois, quand le Prophète priait à Ka’ba en penchant sa tête, Abou Jahl -l’ennemi acharné de l’Islam– a renversé un excrément de chameau sur le cou du Prophète. Quand le Prophète sortait de sa maison à l’obscurité pour faire la prière du matin, les gens étendaient des épines sur son chemin afin qu’elles pénètrent dans les pieds du Prophète.
Parfois, des polythéistes lui jetaient des pierres et de la poussière. Un jour, quelques nobles Quraychites l’attaquèrent. À ce moment là, un homme «Aqabat-ibn-Abimo’ait» jeta un tissu sur le cou du Prophète et le poussa par terre de façon dangereuse. Ces tourments furent répétés plusieurs fois.
Plus l’Islam se répandait au milieu des gens, plus des idolâtres gênaient et complotaient contre les (musulmans). Les enfants musulmans étaient torturés par leur frères idolâtres. Les jeunes gens qui cherchaient la vérité et qui rejetaient les superstitions inutiles de leurs parents, étaient emprisonnés et n’étaient même pas nourris par leurs parents. Mais ces musulmans croyants, avec des yeux larmoyants et enfoncés et des lèvres séchées par la famine et la soif, faisaient toujours la prière à Dieu. Les païens faisaient enchaîner l’armure de fer autour du cou des esclaves et les mettaient sous le soleil brûlant et sur les cailloux fondus pour brûler leur peau. On brûlait certains avec le fer fondu, on ficelait les pieds de certains, et on les tiraient sur des cailloux fondus. Bilal était un esclave Habachïte. Son maître le mettait sous le soleil brûlant en plein jour, et lui mettait de grosses pierres sur sa poitrine. Quand Bilal subissait tous ces tourments il appelait toujours Dieu. On ficela «Yasser» à deux forts chameaux et on dirigea ces deux chameaux dans des directions opposées, de telle sorte que Yasser fut morcelé en deux. On martyrisa «Somayah» d’une façon épouvantable. Mais les musulmans qui étaient à l’article de la mort avaient une foi pure -malgré tous ces tourments et ils ne rejetèrent jamais la foi divine. Comme les païens ne parvinrent pas à leurs fins par les tortures, ils mirent les menaces à exécution et exercèrent la séduction. Jour après jour, Mohammad (Qlpssl) plaisait aux tribus et aux gens de ce pays-là et le nombre de ses adeptes se mettait à augmenter. Les païens prirent l’initiative de visiter Abou Talib, oncle du Prophète et son unique protecteur. Pendant la visite, ils dirent à Abou Talib : « Abou Talib, vous êtes plus âgé et plus honnête que nous, votre neveu, Mohammad (Qlpssl), insulte nos dieux, appelle la malédiction sur notre religion et nos parents et dédaigne notre opinion. Dites lui de finir la malédiction à l’égard de nos idoles ou livre-le nous et ne le protégez pas ». Abou Talib promit de transmettre ce Message à son neveu. Mais le Noble Prophète de l’Islam répondit à son oncle : «Mon cher oncle, même si on met le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche pour que je refuse d’appeler à Dieu, je ne cesserai jamais de faire la propagande de la religion divine. Sur ce chemin j’arriverai à mon but -répandre l’Islam- ou bien j’y rendrai âme». [vii][5]
Abou Talib dit à son neveu : « je prends Dieu à témoin de ne cesser de te protéger. Finis ta mission ». À la fin, les pharaons de la Mecque, exercèrent la séduction -des projets chimériques- et promirent de livrer à Mohammad (Qlpssl) ce qu’il voulait, aussi bien la fortune, la royauté que des jolies femmes, pourvu qu’il refuse sa nouvelle religion et qu’il cesse d’insulter leurs idoles. Mais le Prophète ne fit pas attention à leurs paroles et leur demander de se convertir à Dieu. Mais avec leurs esprits limités, ils ne pouvaient pas accepter d’adorer le Dieu unique au lieu des 360 idoles. Par la suite -comme mentionné– Abou Jahl et d’autres se mirent à gêner le Prophète vénéré et les autres musulmans. Et avec beaucoup de force, on gênait et se moquait du Prophète et des croyants. Avec tous ces tourments, le Prophète comme un mont, résistait aux païens. Partout et toujours, il parlait aux gens d’une assemblée au sujet de Dieu unique et des prescriptions Islamiques et du Coran. Il attendrit aussi les âmes avec les versets divins, pour pencher vers l’Islam. Il disait «Allâh», Dieu unique, est le souverain d’ici-bas et d’au-delà. C’est lui (seul) que nous adorons, et que nous craignons. Toutes les forces sont à Dieu. Nous, vous et tout le monde, ressuscitons et nous sommes récompensés de nos charités et nous sommes condamnés pour nos mauvaises œuvres. Ô hommes! interdits sont les péché, le mensonge, la calomnie et l’insulte ». Quand les païens avaient compris la douceur et l’attirance de la parole sainte, ils arrivèrent à la conclusion qu’il n’y avait rien à faire, sinon de l’étiquette comme de la magie et pour qu’ils ne se convertissent pas à Mohammad (Qlpssl), ils donnaient des prétextes. Par exemple, ils lui demandaient de présenter Dieu et des anges! Ils lui demandaient d’avoir un palais en or ou d’avoir un jardin plein d’eau et plein d’arbres et ainsi de suite. Mohammad (Qlpssl) leurs répondait : « Je ne suis qu’un envoyé et je ne peux pas vous présenter un miracle sans permission de Dieu. »
À l’époque du Hadj, environ six hommes Médinois, visitèrent le Prophète et avertirent des lois pures de l’Islam. Les Médinois, à cause des querelles entre les tribus «Aws» et «Khazraj» et des pressions du côté des Juifs, semblaient qu’ils attendre la loi divine dont le message de sauvetage arriverait à leurs oreilles. Ces six musulmans revinrent à Médine, ils parlèrent du Prophète et de l’Islam et préparèrent les gens à embrasser l’Islam. L’année suivante, pendant le Hadj, douze hommes se familiarisèrent avec le Prophète et la loi divine de l’Islam. Le Prophète envoya avec eux, un de ses compagnons pour enseigner le Coran et les préceptes Islamiques. L’année suivante à «Akaba» douze hommes pactisèrent avec le Prophète et promirent de protéger Mohammad (Qlpssl) comme leurs proches. À la suite de ce pacte, au même endroit, 73 hommes et femmes, pactisèrent (le pacte de la fidélité) et promirent de protéger le Prophète contre des ennemis de l’Islam jusqu’à leur mort. L’occasion d’émigration à Yathrib (Médine) était préparée. Le Prophète permit alors à ses compagnons d’émigrer peu à peu à Médine. Avant d’émigrer à Médine (au mois de Rabi’ul awwal (treizième mois de l’année de l’avènement).
Deux événements Mohammad (Qlpssl) vécut : L’Ascension arriva pour lui ! –à la dixième année de l’avènement- au cours de laquelle selon l’ordre divin, avec le dépositaire de la Révélation (l’ange Gabriel), le Prophète fit son voyage en «Bouraq» (monture mystique sur laquelle le Prophète fit son ascension céleste). Le Prophète commença cette ascension majestueuse de la maison d’«Om Hani», la sœur de l’Imam Ali et avec cette monture, il se rendit à «la Maison Sainte » ou «la mosquée de Jérusalem» et il visita Bethléem, lieu de naissance de sa sacro-sainteté Jésus Christ et d’autres prophètes. Ensuite, il commença son voyage céleste et pendant lequel il visita les créatures divines, le paradis et l’enfer.
Ensuite, il comprit les secrets de l’existence et de l’étendue du monde de la création et les traces du pouvoir infini de Dieu Très-Haut. Il alla au «Jujubier de la limite» et le vit tout plein de grandeur et de Majesté. Ensuite il rentra à la Mecque -lieu de sa naissance- par le même chemin d’où il était venu et descendit de sa monture vers la maison d’«Om Hani» avant l’aube. Selon l’idée des adeptes de la doctrine des «Gens de la maison» (famille du Prophète), ce voyage était corporel -non spirituel selon l’idée des autres- dans le Saint Coran, la sourate «le voyage nocturne» évoque ce voyage majestueux : [viii][6]
« سبحان الّذي ٲسري بعبده ليلاً من المسجد الحرام الي المسجد الاقصي الّذي بارکنا حوله لنريه من آياتنا ٳنه هو السّميع البصير»
« Gloire à celui qui, de nuit, fit voyager son adorateur (le Prophète), de la Mosquée sacrée à la Mosquée lointaine -dont nous bénîmes les alentours-, pour lui montrer certains de nos signes [Merveilleux]. [Dieu] est, en vérité, celui qui entend tout [et] voit tout ».
Le second événement fût le voyage du Prophète à Ta’if. À la onzième année de l’évènement, le Prophète eût l’intention d’aller s’établir dans un autre lieu en raison de l’étouffement causé par les mecquois, de la torture et de la haine de ceux-ci contre lui.
Il avance seul en chemin de Ta’if pour rencontrer les chefs des tribus «Thaq’if» et pour leurs faire connaître les lois Islamiques. Mais ces gens cruels n’entendirent pas le Prophète. Le Prophète vénéré (Qlpssl) s’installa quelques jours à «Nakhla» (ville entre Ta’if et la Mecque) mais comme il eut peur de la rancune des païens, il chercha quelqu’un coutume à cette époque pour lui demander grâce en rentrant à la Mecque. Pour cette raison, il envoya un homme à la Mecque et demanda grâce à «Mot’aem-ibn-‘Adaï». Mot’aemi se chargea alors sa protection. Il agit avec bonté envers le Prophète de Dieu. Par la suite, sa sacro-sainteté Mohammad (Qlpssl), mentionna plusieurs fois bonté et cette affection qu’il lui portait.
Les musulmans partirent pour Médine avec la permission du Noble Prophète. Ne restèrent à la Mecque Imam Ali (Qlpssl), quelques malades et prisonniers. Quand les païens furent avertis de l’émigration du Prophète, après des sessions de consultation, ils décidèrent de choisir quarante hommes parmi ceux des tribus pour tuer le Prophète (Qlpssl) dans sa maison durant la nuit d’émigration. Comme toutes les différentes tribus participeraient au meurtre, Banou-Hâchim ne pourrait se venger. Et à la fin le sang du Prophète (Qlpssl) serait piétiné. Mais l’Ange Gabriel informa le Prophète de ce plan néfaste.
En cette nuit pendant laquelle les tueurs Quraychites voulaient mettre en pratique l’illusion néfaste et le plan funeste, l’Imam Ali (Qlpssl) se coucha à la place du Prophète et celui-ci sortit clandestinement. D’abord, il se réfugia dans la grotte «Thawr» au sud de la Mecque et après il émigra à «Yathrib», cité du Prophète (qui deviendra Médine).
Le Noble Prophète (Qlpssl) et ses compagnons arrivèrent à «Qoba» à deux pas de Médine le lundi du douzième du mois du Rabi’ ul awwal.
Le Prophète (Qlpssl) s’y installa jusqu’à la fin de la semaine tandis que l’Imam Ali (Qlpssl) et ses compagnons le rejoignirent.
Trois jours plus tard, l’Imam Ali (Qlpssl) avec les pieds sanglants et enflés arriva chez le Noble Prophète qui l’accueillit aimablement. Les Médinois accueillirent leur Prophète après trois ans d’attente.
En reconnaissance à l’accueil des Médinois et à leurs acclamations et comme première démarche, le Prophète (Qlpssl) fit construire une mosquée pour les musulmans. La Mosquée n’était pas qu’un lieu de prière. Cependant on y faisait aussi des actes juridiques et sociaux pour les musulmans. La Mosquée était le centre d’éducation et des réunions Islamiques de chaque tribu. Les musulmans et le Prophète se mirent à construire la Mosquée ensemble, avec l’enthousiasme et ferveur. Le Noble Prophète (Qlpssl) lui-même portait des pierres sur ses épaules et travaillait comme un ouvrier ordinaire. Cette Mosquée est celle qui est maintenant stable avec la majesté et elle est la deuxième Mosquée après la Mosquée sacrée (de la Mecque).
Le Prophète (Qlpssl) fit aussi régner la paix entre deux tribus «Aws» et «Khazraj» qui étaient en guerre pendant de longues années. Il établit le pacte de fraternité entre les émigrants et les Médinois auxiliaires qui avaient accueilli les émigrants dans leurs maisons. Le Prophète (Qlpssl) remplaça par le monothéisme Islamique, les relations idéologiques et la fraternité. Avec la charte qu’il présenta, il institua en fait la loi constitutionnelle de la communauté Islamique et égala les musulmans dans les droits et limites. Les tribus juives à Médine et en dehors, furent graciées par le Prophète. En résumé, de ces gens haineux et ignorants des lois et l’ordre social, le Prophète fit une communauté unifiée avec des peuples frères, braves et généreux.
Les anciens ennemis haineux de l’Islam, les païens de la Mecque, décidèrent de vaincre la récente communauté Islamique. Pour cette raison, ils se mirent à combattre. Le Noble Prophète (Qlpssl) demanda aux musulmans d’être préparés pour se défendre. Donc, dès le début de la propagation de l’Islam, quelques batailles eurent en lieu.
Quelques unes seront mentionnées en résumées ici. Il faut noter ce point : les batailles commandées en personne par le Prophète s’appellent «Ghazwa» et les expéditions guerrières commandées par un compagnon du Prophète en l’absence de celui-ci, sont nommées «Sarïa».
En 2ème de l’ère de l’hégire, la bataille de Badr eut lieu. Dans cette bataille inégale en quantité de la troupe fit face à une armée d’ennemis de 950 hommes. Mais les musulmans étaient 313 hommes. Les musulmans combattirent avec beaucoup de bravoure et beaucoup de foi en Dieu. Et ils vaincurent l’ennemi en peu de temps. Les païens avec 70 morts et 70 esclaves, abandonnèrent aux (musulmans) beaucoup de butins et s’enfuirent. Abou Jahl, l’ennemi acharné de l’Islam mourut dans cette bataille. Cette victoire était un préambule aux autres victoires.
Dans la même année, Dieu le Très-Haut commanda aux musulmans de changer la Direction de la prière (qibla), de la Maison Sainte vers la Ka’ba. La raison était pour la pensée des juifs qui ne croyaient pas à l’Islam mondial pour manque de n’avoir une autre direction de la prière. La Mosquée aux deux Qibla, thu-qiblatayn, est la mémoire de cette événement importante. Un an après la bataille de Badr, les ennemis de l’Islam, avec des armées trois fois plus nombreuses qu’à Badr, avec l’intention de se venger, se rendirent à Médine.
Le Prophète consulta ses compagnons et en fait, il fut convenu qu’ils se mettraient en rangs à côté du mont Ohoud. Au début de la bataille, les musulmans minoritaires mais avec beaucoup de foi triomphèrent. Mais à cause des gardiens de la vallée en amont qui quittèrent les tranchées pour des butins, la troupe de l’Islam fut vaincu et certains, comme Hamza, l’oncle du Prophète, furent martyrisés. Mais par les dévouements de l’Imam Ali (Qlpssl) qui se blessa grièvement et d’autres braves et la nouvelle tactique exécuté par le Prophète (Qlpssl)), une fois de plus, les musulmans s’unirent et suivirent l’ennemi vaincu pour finalement traverser.
Certains des juifs comme la tribu «Bani Nazir» vivaient à Médine. Au début, le Prophète (Qlpssl) traita avec eux le pacte d’assistance et de fraternité. Mais, ils eurent toujours avec hypocrisie et discorde l’intention de donner des coups à l’Islam. Le Noble Prophète, avec toute son affection et toute sa générosité, ne subissait pas la discorde et le complot et il punissait l’hypocrite. Les membres de la tribu «Bani Nazir» après avoir vu leurs entreprises, échouées comme des coups d’épée dans l’eau, s’unirent avec les païens de la Mecque et quelques autres tribus. À la cinquième année de l’ère de l’hégire, ils enyoyèrent à Médine une grande troupe -composant de dix milles sabreurs et gérée par «Abou Soufïan» pour déraciner l’Islam.
C’était le temps d’épreuve et de dévouement. Les musulmans consultant Salman Farsi (le Perse) et avec l’ordre du Noble Prophète (Qlpssl), creusèrent un fossé aux alentours de la ville. L’ennemi vint à Médine et constata le fossé immense. Les Juifs de Banou Qoraïza, comme d’autres Juifs, se mirent à trahir. Se profilaient alors des moments durs et pleins de crises. Le Noble Prophète avec les tactiques, perturba les rangs de l’ennemi. «Amr-ibn-Abdowad» commandant sans pareil de la Mecque fut tué dans une bataille face-à-face par l’Imam Ali (Qlpssl) avec un coup plus précieux que la prière des hommes et des djinns.
L’ennemi fut effrayé. Le pessimisme qui s’installa chez les envahisseur et les Juifs. Le manque de nourriture, des rafales nocturnes fortes, la lassitude, tous ces éléments eurent raison des envahisseurs. La troupe de l’Islam put triompher. Les païens s’évadèrent vers la Mecque. Le Noble Prophète, dans un rêve, vit les musulmans en train d’accomplir le Hadj (pèlerinage) dans la Mosquée sacrée (de la Mecque).
Il demanda aux musulmans d’être prêts pour la «Oumra» au mois de dhiqa’adah. Tout le monde était prêt. La caravane partit. Puisque le voyage était en mois illicite, les musulmans n’avaient que l’épée chaque voyageur en portait une, en raison de la résistance des Quraychites et de peur d’hémorragie, le Prophète (Qlpssl) pactisa avec les Mecquois «dit le pacte d’Hodaïbïa». D’après cette conciliation, le Prophète et les musulmans, négligèrent l’accomplissement d’Oumra. Il fut convenu qu’ils aient accompli l’Oumra un an plus tard. Ce pacte prouva le sens de la paix des musulmans. Pour tous car, il fut convenu que la guerre ait cessé jusqu'à dix ans entre les deux côtés et qu’ils se soient fréquenté librement les uns les autres. Cette conciliation, en fait, n’était que la victoire de l’Islam, car le Prophète (Qlpssl) se tranquillisa de part de l’ennemi dangereux d’interne et il eut l’occasion d’inviter des rois des autres pays à l’Islam.
On sait que selon les versets coraniques, la religion de l’Islam, est une religion mondiale et que le Prophète -le dernier des prophètes- est le dernier envoyé de Dieu pour les gens.
Selon cette mission, sa sacro-sainteté Mohammad (Qlpssl), écrivit des lettres aux rois et empereurs du monde (de son époque), comme : Chosroès Parviz (roi de perse), Hirqil (Empire romain), Mouqawqas (gouverneur d’Égypte) et les invita à l’Islam. Les lettres de sa sacro-sainteté, qui sont accessibles maintenant, étaient claires et décisives. Ces lettres furent envoyées aux gouverneurs, par les agents fidèles, dévoués et expérimentés. Dans ces lettres, le Prophète (Qlpssl) les invita à Islam, à la parole de la vérité, à la fraternité et à l’égalité. En cas de désobéissance, il leurs fit peur avec le châtiment cruel de Dieu. Ces messages préparèrent le domaine du développement mondial de l’Islam. Khaïbar (la vallée de Khaïbar), ou se trouvaient sept forteresses, dans une terre fertile au nord de Médine à trente deux pas de distance, était l’abri important des juifs. Ceux-ci complotaient de plus en plus contre les musulmans et les gênaient.
Le Prophète de l’Islam décida d’écraser ces hypocrites et de les rejeter en arrière. Pour cette raison, il commanda de se rendre à Khaïbar pour la conquérir. Après des efforts et des résistances, ces tranchées furent conquises l’une après l’autre. À la suite de la conquête des forteresses de Khaïbar, les juifs qui habitaient l’oasis de Fadak à 140 kilomètres de distance de Médine- se livrèrent sans aucune bataille ou résistance et acceptèrent la prophétie du Prophète. Selon des lois Islamiques, les lieux qui furent livrés sans bataille, étaient au Prophète. Le Noble Prophète (Qlpssl), donna cette oasis a sa fille Fâtima Zahra «la Resplendissante» (Qlpsse).
À la huitième année de l’hégire lunaire, un événement survint, démontrant la violation du pacte par les Quraychites. Pour cette raison, le Noble Prophète (Qlpssl) décida de conquérir la Mecque et ainsi de la purifier des idoles et idolâtres en attaquant par surprise, sans que le commandement d’avancer, le but et la direction eurent été précises à quelqu’un. Le Prophète le dixième jour du mois du Ramadan, commanda de partir. Dix mille soldats musulmans partirent.
La Mecque se livra sans résistance.
Le Prophète (Qlpssl) et les musulmans entrèrent dans le lieu de naissance du Prophète. Les idoles furent écrasées et l’Islam acquit une grande victoire.
Dans cette conquête, le Prophète, ayant pleins de pouvoirs, pouvait venger les anciens en acharnant sur les ennemis, mais il leurs donna grâce et les excusa tous. Il démontra tout le monde que l’Islam n’avait eu pour but que de briser des liens d’esclavage des pieds des gens et d’appeler ceux-ci envers Allah et envers la bonté, pureté et la justice. Depuis cette année, les groupes, les uns après les autres embrassèrent l’Islam et se familiarisèrent avec les commandements vitaux et humanitaires de l’Islam.
Après la conquête de la Mecque, les batailles de: Honaïn, Ta’if, Tabouk etc… eurent lieu. Dans les deux premières batailles, les Musulmans triomphèrent. Mais dans la bataille de Tabouk, malgré que le Prophète (Qlpssl) ne rencontra pas l’ennemi, et il ne fit aucune guerre, quelques avantages spirituels et psychiques furent fournis aux Musulmans. Le Prophète (Qlpssl), avec ce voyage dur et douloureux, aplanit le chemin pour conquérir (Syrie et Byzance) et apprit la manière de se batailler aux ses compagnons fidèles, contre les grands pouvoirs.
Il ne restait que quelques mois de la vie précieuse du Noble Prophète de l’Islam. Il était à la dixième année de l’Hégire lunaire. Le Prophète (Qlpssl) demanda aux gens d’être prêts pour la grande cérémonie du Hadj. Plus de cent mille personnes se rassemblèrent. Le Noble Prophète et les musulmans s’habillant avec deux tissus blancs sacralisèrent dans la Mosquée de «Chadjara» près de la Mecque.
La voix douce de « لبيک اللهم لبيک. لا شريک لک لبيک »
« Me voici à tes ordres, Ô mon seigneur! À tes ordres, il n’y a pas d’associé pour Toi, Me voici à tes ordres » se propagea dans l’espace.
Des milliers de personnes répétèrent cet appel divin du Prophète (Qlpssl). Il y avait une manifestation majestueuse dans l’unité Islamique, l’égalité et la fraternité s’épanouissaient. Le Noble Prophète (Qlpssl), pour la première et la dernière fois, enseigna (les rites du pèlerinage du Hadj) aux Musulmans. Ce grande voyage engendra des fruits avantageux et des efforts continus durant des années de la part du Noble Prophète, qui donna avec dévouement son âme, sa vie et son capital sur la voie de la réalisation des buts Islamiques et commandements divins. Et par cela, il envoya les messages divins aux gens du monde.
Le Prophète (Qlpssl), dans le désert d’Arafat -après la prière du midi et de l’après midi –s’adressa aux milliers de Musulmans croyants « Ô hommes! Écoutez-moi –peut-être je ne vous rencontrerai jamais- Ô hommes! vos sangs et vos capitaux comme ce jour et ce mois-ci, sont respectables pour les uns des autres jusqu’au moment où vous rencontrez Dieu, et aucune agression contre tout cela, sera illicite ». Ensuite, il appela les hommes à l’égalité et à la fraternité et à respecter les droits des femmes. Il leurs fit peur en leurs demandant de ne pas repousser les limites divines et ne pas violer les droits des autres et il les appela à la piété.
Quand le Prophète (Qlpssl) et dix mille personnes, à leur retour à Médine, arrivèrent à l’Étang de Khomm, à ce moment là, l’Ange Gabriel y entra et proclama le message divin auprès du Prophète :
« يا ايها الرسول بلّغ ما اُنزل اليک من ربک و ٳن لم تفعل فما بلّغت رسالته و الله يعصمک من النّاس ان الله لا يهدي القوم الکافرين» [ix][7]
« Ô Prophète! Communique intégralement ce qui t’a été descendu (révélé) de ton Seigneur et si tu ne [le] fais pas [par crainte des hommes méchants, c’est comme si] tu n’avais pas communiqué [à l’humanité ] le message [de Dieu]. Dieu te protégera contre les hommes. Dieu ne guide pas [par contrainte] les hommes impies »
Les gens demandèrent ce qui complète la religion, ce que sans soi la religion n’est pas complète. Cela fut la dernière démarche du Prophète (Qlpssl) pour déterminer la ligne de l’imâmat et de Wesayat (curatelle).
Le Prophète (Qlpssl) –par l’ordre divin- devait déterminer le devoir des gens qui lui succèderaient. Sous un soleil brûlant, sur les cailloux fondus du désert, dans un sermon religieux, le Prophète présenta Imam Ali (Qlpssl) aux gens, comme son exécuteur testamentaire.
D’après les spécialistes du hadith, le Prophète (Qlpssl), surtout dit cette phrase :«celui pour qui je suis le Seigneur, dès à présent, Ali est son Seigneur….». Ce jour là, en dix-huitième du mois de Zylhadja les gens firent le sermon d’allégeance à Ali (Qlpssl)). Deux mois et quelques jours plus tard, à la fin du mois de Safar à la onzième année de l’Hégire lunaire, le Prophète (Qlpssl) rendit l’âme à Médine. Il fut enterré à côté de la Mosquée que l’avait déjà construit. Son tombeau lumineux, aujourd’hui, est lieu de pèlerinage de presque un milliard de Musulmans de par le monde.