Ahmad Deedat

Chapitre 1

«Dis Si les hommes et les djinns([1]) s'unissaient pour reproduire quelque chose de semblable à ce Coran, ils ne produiraient rien qui lui ressemble même s'ils s'aidaient mutuellement([2])

Qu'est-ce que un miracle?

Il est impératif d'avoir une idée claire de ce que nous en tendons par le mot "miracle".

Voici quelques définitions:

«Un événement que les lois naturelles n'expliquent pas, que l'on tient pour surnaturel ou pour un acte divin».

«Une personne, un chose ou un évènement qui force une admiration profonde».

«Un acte au-dessus des forces humaines, une impossibilité».

Bien sûr, plus grande est l'impossibilité, plus grand est le miracle. Par exemple, une personne meurt sous vos yeux. Son décès est confirmé médicalement, mais plus tard, sur un ordre ésotérique ou saint, le mort se lève et, au grand étonnement de tous, se lève et marche. Nous appellerons cela un miracle. Mais, lorsque la résurrection a lieu après que le corps ait séjourné trois jours à la morgue, alors nous tiendrons cela pour un plus grand miracle. Et si le mort quitte sa tombe, plusieurs dizaines d'années ou de siècles après que le corps se soit décomposé et soit retourné en cendres, alors nous dirons que c'est le plus grand de tous les miracles.

Un trait commun

Depuis les temps immémoriaux, il est un trait commun à l'espèce humaine, à savoir que toutes les fois qu'apparut un guide de Dieu - afin de réorienter l'humanité vers la volonté et le dessein de son Créateur- au lieu d'accepter le bien- fondé du message, les hommes demandèrent à ces hommes de Dieu des preuves surnaturelles.

A titre d'exemple, lorsque Jésus-Christ commença à prêcher la bonne parole à son peuple -les Enfants d'Israël-dans le but de s'amender, d'arrêter de s'adonner au formalisme légaliste et de puiser dans l'esprit des Lois et des Commandements de Dieu, son "peuple" lui demanda des miracles pour prouver ses "bonafides"([3])

(bonne foi) comme il est rapporté dans 1'Evangile:

"Alors quelques-uns des scribes et des Pharisiens prirent la parole et dirent: 'Maître, nous voudrions voir un signe de ta part". Il leur répondit : "Une génération mauvaise et adultère recherche un signe; il ne lui sera donné d'autre signe que celui du prophète

Jonas".([4])

Matthieu 12:38-39 (Sainte Bible)

Tout d'abord, il refusa d'accéder à la demande des Juifs, mais nous apprenons par les récits évangéliques, qu'en fait, il avait accompli plusieurs miracles.

La Bible regorge d'événements surnaturels attribués aux Prophètes par leur Seigneur. En réalité, "tous ces signes", "merveilles" et "miracles" étaient des actes de Dieu, étant donné qu'ils étaient réalisés à travers ces agents. Nous les décrirons comme étant les miracles de Moïse ou de Jésus (que la Paix soit sur eux) grâce auxquels ils étaient accomplis.

L'équivoque persiste

Mohammed (saw)([5]), le Messager de Dieu, naquit quelque six siècles après Jésus, à la Mecque en Arabie. Quand il eut annoncé sa mission à l'âge de quarante ans, ses concitoyens, les Mushriqîn(s)([6]) firent une requête identique de miracles comme celle des Juifs à leur Messie promis. C'était comme si, les Arabes ayant arraché une feuille du livre chrétien, l'histoire se répétait:

"Et ils dirent Si seulement des signes([7]) venus de son Seigneur étaient descendus sur lui !"

Des signes, quels signes?

"Des miracles, dit-il, mais quels miracles voudriez-vous? N'en êtes-vous pas vous-mêmes? Dieu vous a créé, façonné dans l'argile. Nous étions petits alors, et il y a quelques années nous n'étions rien. Nous possédons Beauté, Force et Intelligence. Nous connaissons la pitié l'un pour l'autre. La vieillesse vient avec les cheveux gris, les forces s'affaiblissent. Nous sombrons et disparaissons. Nous avons pitié l'un de l'autre. Il m'apparaît qu'Allah aurait fait en sorte que nous n'ayons pas de compassion l'un pour l'autre. Comment aurait-ce été alors ! Voici une pensée universelle, un aperçu de la profondeur des choses".

Thomas Carlyle, "On Heroes Hero-Worship and the Heroic in History"

Mon grand étonnement

La lecture de cette phrase en anglais "Nous éprouvons de la pitié l'un envers l'autre" impressionna Thomas Carlyle. Je suppose que le verset qui créa chez lui ce sentiment est le suivant:

1) Traduction de A. Yusuf 'Ail

«Parmi ses signes, issus de vous, des compagnes, afin que vous reposiez auprès d'elles en Paix, et il a établi l'amour et la bonté entre vous Il y a vraiment des signes pour ceux qui réfléchissent» (Saint Coran 30:21)

2) Traduction du Révérend J.M. Rodwell (M.A.)

«Et l'un de Ses signes, qu'il a créés pour les épouses, émanant de vous, afin que vous vous appuyez sur elles, et il a établi l'amour et la tendresse entre vous. Il y a la vraiment des signes pour ceux qui réfléchissent».

3) Traduction de NJ. Dawood

«Grâce à un autre signe, il vous fit don des femmes tirées de vous-mêmes, afin que vous puissiez les aimer et les chérir et vivre avec elles dans la joie. Il y a vraiment des signes pour les hommes qui réfléchis sent».

La 1ère traduction est de  A. Yusuf 'Ail, un musulman, la seconde d'un prêtre chrétien le Révérend Rodwell et la dernière émane d'un juif irakien, N.J. Dawood.

Malheureusement, Thomas Carlyle n'a jamais pu lire ces écrits car leurs auteurs n'avaient pas encore vu le jour à son époque. La seule référence, dont il aurait pu disposer en 1840 était comme, il le précise p. 85 de son ouvrage cité ci- dessus:

«Nous pouvons également lire le Coran (1) et notre traduction est réputée être une traduction plus qu'honnête».

Intérêt de la corruption

Carlyle est très charitable envers ses concitoyens. Par contre, les raisons qui poussèrent Georges Sale à réaliser, le premier, une traduction anglaise du Coran semblèrent suspectes. Il ne fit aucun secret de son antagonisme vis-à-vis du Livre Saint de l'Islam.

D'ailleurs, dans la préface de sa traduction de 1734, il annonce son intention de démasquer Mohammed (saw) et sa forfaiture. Il dit:

"On pourrait affronter un danger s'il s'avère, en fait, être une forfaiture ? ... Seuls les protestants excellent dans leurs attaques du Coran, et je pense que la Providence leur a réservé l'honneur de sa défaite". Georges Sale

Et il commença à travailler avec cette traduction erronée. Je vous laisse donc seul juge de "l'honnêteté" et de "l'érudition" de Georges Sale à partir du verset-même qui "choqua", oh combien! (Carlyle)

Comparez-le avec les trois exemples donnés par un musulman, un chrétien et un juif.

"Et parmi ses signes qu'il a créés pour vous, tirées de vous des épouses, afin que nous vivions avec elles et, a établi l'amour et la compassion entre vous".

1. Le mot arabe est Qur'an, avec un Q et non un K.

Je n'ose croire que Georges Sale ait été un "porc chauvin" et qu'il ait qualifié les hommes, les femmes, ainsi que les époux et épouses d'objets sexuels. il tenait seulement sa promesse et Carlyle fermait les yeux. Sale détourna le sens du mot arabe "h tas kunoo" qui signifie "Paix, consolation, sang-froid ou tranquillité", et non

"cohabitation" dont le sens se rapporte plus à "vivre ensemble et entretenir des relations sexuelles hors du mariage" (Dictionnaire universel du Reader's Digest).

Le choix de chaque terme du texte coranique fait preuve de méticulosité, de finesse, tout comme leur emploi qui relève du Très Sage lui-même. Il porte la marque de Dieu et est le signe de Dieu. Malgré tout, le côté spirituel "se ternit".

Ils demandent un signe

Mais quels signes ? Ils veulent un signe précis ou un mi racle qui réponde à ce qu'attendent leurs esprits insensés. Tout est possible à Dieu. Mais Dieu ne se prête pas aux caprices humains, ni n'écoute leurs requêtes perfides. Il envoya donc Son Messager afin d'expliquer clairement Ses signes et de les mettre en garde contre les conséquences qu'ils encouraient en rejetant Ses signes. N'est-ce pas suffisant?

Voici la tendance générale de leur requête. En termes spécifiques, ils demandèrent que Mohammed (saw) "pose une échelle droit vers le ciel et fasse descendre un livre de Dieu devant leurs yeux". "Alors, nous croirons", dirent-ils. Ou "Vois-tu la montagne là-bas ?

Transforme-la en or. Alors, nous croirons". Ou: "Fais que l'eau jaillisse du désert. Alors, nous croirons".

Ecoutez les tendres et doux propos de Mohammed (Ç) devant les demandes sceptiques et irraison nables des mushriqîn(s): "Vous ai-je dit que je suis véritable ment un ange?

Vous ai-je dit qu'il y a véritablement entre mes mains les trésors de Dieu ? Je ne fais que me conformer à ce qui m'est révélé". Ecoutez, en outre, la plus digne ré plique qu'il lui est recommandé par Son Seigneur de donner aux incroyants:

"Ils disent Si seulement des Signes venus de Son Seigneur, étaient descendus sur Lui !"

"Dis: Les signes sont uniquement auprès de Dieu, je ne suis qu'un avertisseur explicite". (Saint Coran 29:50)

Dans le ayât([8])  (verset suivant), le Saint Prophète (saw) est tenu de se référer au Coran comme étant la réponse à leur demande hypocrite de "Signes" ou "miracles" d'un certain type. Leur mentalité de païen est accrochée à ce type de requête. Voyez la réponse du Coran!

«Ou bien ne leur a-t-il pas suffi que nous fassions descendre([9]) sur toi Le livre qui leur est récité ?

Il y a vraiment là une miséricorde et un rappel pour un people qui croit".([10])

Deux arguments

Deux arguments peuvent être avancés comme preuve de l'autorité  divine et de la nature miraculeuse du Coran:

1- Que "Nous" (Dieu Tout-Puissant) vous avons révélé le Livre, "Vous" qui êtes totalement illettré. Un Prophète ummi : celui qui ne peut ni lire, ni écrire, pas même son propre nom.

Laissons à Thomas Carlyle([11]) le soin de témoigner des aptitudes scolaires de Mohammed (saw):

"En une autre circonstance, l'on ne doit point oublier qu'il n'eut aucune instruction scolaire, ou du moins de scolarité à proprement parler.

Ainsi, l'auteur divin (Dieu Tout-Puissant) certifie la véracité des déclarations de Mohammed (saw) qu'il ne put jamais rédiger le Saint Coran (saw), qu'il ne put en être l'auteur.

"Tu ne récitais aucun livre avant celui-ci; Tu n'en traçais aucun de ta main droite les imposteurs se livrent donc à des hypothèses".([12])

Que Mohammed (saw) eut été un homme instruit, qu'il fut capable de lire ou d'écrire, et tous les bavards des souks au raient eu quelques raisons de douter de sa parole, arguant du fait que le Saint Coran est la Parole de Dieu. Les insinuations de ses ennemis auraient alors pu peser d'un certain poids si Mohammed (saw) avait été un lettré. Ils auraient pu avancer qu'il avait copié son livre (le Coran) sur ceux des Juifs et des Chrétiens, qu'il avait étudié Aristote et Platon, ou qu'il avait récolté ses informations de la "Torah", du "Zabour" et de "l'Injîl"([13]), et ensuite, qu'il les avait distillées dans un langage charmeur. Alors ces vaniteux auraient pu marquer un point. Mais, même le plus petit point fut interdit à l'incrédule et au cynique.([14])

2- "Le livre ?" Oui, le "livre" lui-même contient son propre témoignage prouvant qu'il est de Dieu. Etudiez-le sous n'importe quel angle. Scrutez-le. Son auteur défie les sceptiques:

"Ne méditent-ils pas sur le Coran ?

Si celui-ci venait d'un autre Dieu, ils y trouveraient de nombreuses

contradictions".([15])

Uniforme

Pas un seul auteur humain ne peut demeurer fidèle à ses enseignements pendant plus de vingt ans. A travers les vicissitudes et les conflits de la vie, un homme ne peut éviter de faire quelque part des compromis ou de se contredire. Nul homme ne peut demeurer toujours le même dans ses "prêches", à la différence du Message contenu dans le Saint Coran: aussi cohérent et fidèle à lui-même tout au long du livre. Ou bien se peut-il que les incrédules soient en contra diction avec leur propre jugement?

Par ailleurs, le Saint Coran relate plusieurs faits se rap portant à la nature de l'univers jusqu'alors inconnu de l'homme, mais qui se sont vu par la suite confirmés -- un domaine ou le propre jugement humain se serait égaré dans des contradictions spéculatives!

Une preuve évidente

Chaque fois que l'on demandait des miracles à Mohammed (saw), le Prophète de Dieu, il lui était recommandé d'orienter les gens en direction du Coran - Message du Plus- Haut comme étant "Le Miracle". Le Miracle des Miracles! Or, les savants, les gens cultivés et hommes de lettres qui étaient suffisamment honnêtes envers eux-mêmes, ont reconnu et accepté le Coran comme un véritable miracle. Comme le dit le Saint Coran:

"Voilà, tout au contraire, des signes évidents dans les cœurs de ceux auxquels la science a été donnée.([16])

Seuls les injustes nient nos signes.([17])

Chapitre 2

Science et Révélations coraniques

Hommages généreux

Il existe aujourd'hui dans le monde, quelque mille mil lions de musulmans qui, sans la moindre hésitation, acceptent le Saint Coran comme "La Parole de Dieu" et un "Miracle". Pourquoi ne feraient-ils pas alors en sorte que même des ennemis notoires lui rendent hommage, eu égard à sa nature miraculeuse. Le Révérend R. Bosworth Smith, dans son livre "Mohammed and Mohammedanism" (Mohammed et le mahométisme)([18]) est d'avis que le Coran est:

a) "Un miracle de pureté de style, de sagesse et de vérité".

Un autre anglais A. J. Arberrry-  dans la préface de sa traduction du Saint Coran -déclare:

b) "Chaque fois que j'entends le Coran psalmodié, je m'imagine écoutant la musique.

Par-deld le flot de mélodie qui s'écoule, le battement persistant d'un tambour s'entend. C'est comme le battement de mon cœur.

Dans ces mots comme dans le reste de sa préface, le Révérend raisonne comme un musulman, pourtant il n'est pas mort en musulman. Un autre Britannique, M. Mannaduke

Picktall, dans l'avant-propos de sa traduction du Saint Coran, le décrit en ces termes:

c) "Cette symphonie inimitable, ces sons véritables qui transportent les hommes en pleurs et en extase". Cet auteur se convertit à l'Islam avant de traduire le Coran et nous ne sommes pas en mesure de vérifier si ses écrits remontent avant ou après sa conversion.

d) "Comparé à la Bible, c'est le Coran qui est le plus estimé, et c'est le plus puissant livre religieux du monde"([19]).

J. Christy Wilson, "Introducing Islam" (Introduction à l'Islam), New-York, 1950

e) "Le Coran est la Bible "mahométiste". Il respecte la religion plus que tout autre livre sacré, plus que tous les vieux testaments juifs ou que le Nouveau Testament chrétien".

J. Shillidy, D.D., "The Lord Jesus m the Koran" (Le Seigneur Jésus dans le Coran),

Sourate 1913, p. 111

Nous pourrions encore citer une bonne douzaine d'hommages à tous ceux qui précèdent.

Les sympathisants et les hommes de son genre s'extasièrent devant l'Ultime Révélation de Dieu, le Saint Coran. Les contemporains de Mohammed (saw) y décelèrent beauté et majesté. Ils virent dans la noblesse de son Appel et la magnanimité de son Message, le Signe et le Miracle d'un chef d'œuvre divin, et ils acceptèrent donc l'Islam. A tous ces hommages et témoignages, l'incrédule et le sceptique diront que ce ne sont que des sentiments subjectifs. Plus loin, ils avoueront ne pas connaître la langue arabe. Ils disent:

"Je ne vois pas ce que vous voyez. Je ne ressens pas ce que vous pouvez ressentir.

Comment pourrais-je savoir que Dieu existe et que c'est bien Lui qui a été l'Inspirateur de ce merveilleux Message à Son Envoyé, Mohammed (saw), le Coran ?" Il continue : "Je ne suis pas opposé à la beauté de sa philosophie, son éthique pratique et sa haute moralité, je suis prêt à le concéder : Mohammed (saw) était un homme très sincère qui offrit à l'humanité, pour son bien-être, de très beaux préceptes. Cependant, ce à quoi je ne peux souscrire, c'est que vous, Musulmans, vous prétendiez que Son Mes sage lui fut révélé par une "autorité surnaturelle"."

Un raisonnement logique

A ce genre de mentalité sympathique, bien qu'incrédule, l'auteur du Livre (le Coran) utilise différents types d'arguments afin de résoudre ces doutes. Aux athées et aux agnostiques, aux cyniques et aux sceptiques qui possèdent tant de connaissances scientifiques et se considèrent comme des "géants intellectuels", mais qui en réalité ressemblent à des "nains", ayant connu un développement anormal d'une faculté aux dépens des autres, comme une énorme tête sur un corps chétif, le Créateur Suprême questionne cet homme de science.

Mais avant de lui poser la question, je voudrais satisfaire ma propre curiosité! Vous, hommes de science qui avez étudié l'astronomie et qui étudiez votre univers à travers vos puissants télescopes, comme si vous scrutiez un objet dans la paume de votre main, dites-moi comment l'univers a-t-il pu exister ?" Cet homme de science, bien que manquant de profondeur spirituelle, est néanmoins le plus généreux à partager son savoir. il répond prestement: "Bien", commence-t il, "Il y a de cela des milliards d'années, notre univers n'était qu'une seule matière quand une violente déflagration (le Big Bang) le fit éclater, en son centre, en des milliers de morceaux qui s'éparpillèrent dans toutes les directions. De cette déflagration naquit notre système solaire, et depuis, il n'y a aucune résistance, dans l'espace, à cette force d'impulsion originelle générée par l'explosion initiale. Les étoiles et les planètes voguent dans leurs orbites..."

A cet endroit du discours, ma mémoire me démange : nos amis matérialistes semblent s'être inspirés de la sourate Yâ'sîn ([20]).

"Le soleil qui chemine vers son lieu de séjour habituel.

Tel est le décret du Tout-Puissant, de celui qui sait I

La lune à laquelle nous avons fixé des phrases jusqu'à ce qu'elle devienne"

Semblable à la palme desséchée.

Le soleil ne peut rattraper la lune, ni la nuit devancer le jour.

Chacun d'eux vogue dans son orbite ?"

(Saint Coran 36:38-40)

Les scientifiques athées continuent:

"Le nôtre est un univers en expansion. Les galaxies s'éloignent de nous de plus en plus vite, et dès qu'elles atteindront la vitesse de la lumière ([21]), nous ne serons plus en mesure de les voir à nouveau. Nous devons construire de meilleurs et plus grands télescopes, le plus rapidement possible, afin d'étudier les horizons, sinon nous risquons de prendre le train en marche !"

"Quand avez-vous découvert cette histoire légendaire ?" demandons-nous. "Non, ce ne sont pas des légendes, mais des faits scientifiques !" nous assure notre ami. "D'accord, j'accepte les faits, pour ce que tu en dis. Mais, dis-moi, quand en as-tu pris connaissance ?" "Depuis hier seule ment!" répond-il. "Cinquante années ne sont "qu'hier" dans toute l'histoire de l'humanité. Un Arabe illettré vivant dans le désert 1400 ans plus tôt ne pourrait jamais avoir votre connaissance du "Big-Bang" et de "l'univers en expansion".

 

Le peut-il ?" demandons-nous. "Non, jamais !" rétorque-t-il avec beaucoup d'assurance.

"Bien alors, écoute ce que ce Prophète ummi([22]) disait sous l'inspiration de Dieu:

"Les incrédules n 'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte ?

Nous les avons ensuite séparées..."

"Et c'est Lui qui a créé la nuit et le jour, le soleil et la lune; chacun voguant dans une orbite".

La théorie du "Big Bang"

Ne voyez-vous pas que le mot "incroyants" dans la 1ère citation vous était spécialement adressé à vous hommes de science - géographes, astronomes-qui, après avoir réalisé d'étonnantes découvertes et les avoir rapportées à l'humanité, demeurez aussi "aveugles" pour ne pas y "voir" leur auteur? "Avec nos sciences et nos encyclopédies, nous sommes en mesure d'oublier la Divinité, dans ces laboratoires qui sont les nôtres"([23]) dit Thomas Carlyle.

De qui, sur la terre, un conducteur de chameaux aurait-il pu recueillir, dans le désert, "vos faits" 1400 ans plus tôt, sinon de Celui-même qui a provoqué le "Big-Bang"?

Origine de la vie

"Et vous biologistes, qui semblez avoir la main mise sur toute vie organique, vous avez cependant la téménté de renier l'existence de la source de cette vie qui est Dieu : dites moi,

selon votre recherche tant vantée, quelle est l'origine de la vie?

Tout comme son compagnon de science, "l'incrédule" as tronome, lui aussi, commence par: "Bien, il y a de cela des milliards d'années, la matière primitive dans la mer donna naissance au protoplasme duquel naquit l'amibe. C'est ainsi que la vie provient des fonds sous-marins, donc de l'eau !"

"Et, depuis quand savez-vous que tout ce qui vit provient de l'eau ?" La réponse est la même que celle de son ami l'astronome. "Depuis hier! Aucun homme de science, aucun philosophe ou poète n'aurait pu deviner votre découverte quatorze siècles plus tôt, n'est-ce-pas ?" Notre biologiste est aussi convaincu que l'astronome. "Non, jamais !" dit-il. "Bien, écoute alors cet illettré, fils du désert":

«Et nous avons créé, à partir de l'eau ([24]) toute chose vivante

Ne croient-ils donc pas ?"

La citation précédente est encore développée dans le Livre de Dieu: "Dieu a créé tous les êtres vivants à partir de l'eau Certains d'entre eux rampent sur leurs ventres;

Certains marchent sur deux pattes, et d'autres sur quatre.

Dieu crée ce qu'il veut Dieu est puissant sur toute chose».

Il n'est pas difficile de se rendre compte que ces paroles de l'Omnipotent, l'Omniscient, le Créateur de l'univers, étaient adressées à vous, hommes de science et du savoir, en réponse à votre scepticisme d'aujourd'hui. Leur véritable importance dépassait l'intérêt des habitants du désert quatorze siècles plus tôt. L'auteur (Dieu Tout-Puissant) est en train de raisonner avec Vous, hommes de science. Comment pouvez-vous ne pas croire en Dieu? Vous devriez être les derniers à nier Son existence, et cependant, vous êtes les premiers à le faire ! De quel mal êtes-vous atteints?

Et aux botanistes, zoologistes et physiciens qui, en dépit de leur formidable connaissance de la nature des choses, refusent de reconnaître l'existence d'un Maître Créateur.

Laissons-les méditer les "propos" de Mohammed (saw), le porte-parole de Dieu.

"Gloire à Celui qui a créé tous les couples de ce que fait pousser la terre et d'eux-mêmes et de ce dont ils n'ont pas connaissance".([25])

* "Créé en couples": "Le mystêre de la sexualité hante toue la création, que ce soit l'espèce humaine, le règne animal ou végétal, et d'autres encore pour lesquels nous n'avons aucune connaissance. Ce sont donc des couples de forces contradictoires de par leur nature, comme les forces positive et négative en électricité. L'atome lui-même est constitué d'un noyau nucléaire positif, ou proton, entouré d'électrons négatifs. La constitution de la matière elle-même applique donc la théorie des couples d'énergies contraires".

Les Signes Divins

Les versets de ce "Livre de Dieu" sont suffisamment explicites. Les exégètes du Coran voient derrière toute nouvelle découverte de l'homme la Puissance infaillible de Dieu. Ce sont ces "Signes" et "Miracles" du Seigneur Miséricordieux et Clément qui contribuent à ôter tous les doutes et à fortifier la loi.

"Il y a vraiment là des Signes pour ceux qui savent".

Quelle ironie du sort! Ce sont "les gens du savoir" qui, en fait, sont rebelles ! Leur très importante somme de connaissances les gonflent d'orgueil. Ils manquent de cette humilité vraie qui va de pair avec le véritable savoir.

Selon un Français contemporain "Cette dernière constatation rend inacceptable l'hypothèse de ceux qui voient en Mahomet l'auteur du Coran. Comment un homme, illettré au départ, aurait-il pu, en devenant par ailleurs du point de vue de la valeur littéraire, le

premier auteur de toute la littérature arabe, énoncer des vérités d'ordre scientifique que nul être humain ne pouvait élaborer en ce temps-là, et cela sans faire la moindre déclaration erronée sous ce rapport."

Maurice Bucaille, "la Bible, le Coran et la Science", P.126

Inspiration première

L'origine de ce livret - "Le Coran - Le Miracle des Miracles" - remonte à l'ambassadeur nomade de l'Islam, l'éloquent orateur Maulana 'Abdul Abî Siddiqi. J'étais alors écolier lorsqu'il visita l'Afrique du Sud pour y donner des conférences, en 1934. Parmi ses discours savants, il parla de "l'Esprit des sciences par les musulmans". Par la suite, un livret portant le même titre fut publié par la Fédération Mondiale des Missions Islamiques de Karachi (Pakistan), qui ne permirent pas de jouir de ce discours entendu jadis.

En souvenir de ce grand serviteur de l'Islam, je cite ici, pour la postérité, quelques bribes du texte de Maulana sur les relations entre le Saint Coran et les connaissances scientifiques.

Appel aux sciences

13

Le poids du St Coran sur l'étude scientifique de l'univers reste un fait unique dans la littérature mondiale religieuse. il attire régulièrement notre attention sur tous les phénomènes naturels qui nous entourent. Il rappelle régulièrement aux Musulmans que leur devoir consiste à parfaire leurs connaissances scientifiques. Il insiste régulièrement sur la vérité in connue, du monde pré-coranique, que tout ce qui provient de la nature sert l'homme et qu'il doit faire en sorte que ces liens soient mis en valeur.

Il nous supplie d'étudier l'organisme humain et ses fonctions, tout comme ceux de l'animal et des plantes, donc toutes les questions de biologie.

Il nous prie d'étudier l'ordre de la nature et les propriétés générales de la matière et des effets de l'énergie sur elle la physique moderne.

Il encourage l'étude des propriétés des substances et composés ainsi que de leurs lois de combinaisons et de réactions, à savoir la chimie moderne.

Il nous pousse à étudier la structure et la constitution minérale de notre globe, les différentes strates qui le compo sent, l'évolution de la matière organique et inorganique, etc... c'est-à-dire la géologie.

Il nous incite à étudier la description générale de la terre, ses aspects physiques mers, fleuves, montagnes, plaines, etc... les minéraux, les plantes et le règne animal, ainsi que les répartitions politiques la géographie.

Il stimule l'étude des motifs de l'alternance du jour et de la nuit, des variations saisonnières, du mouvement des planètes et autres phénomènes célestes l'astronomie.

Il nous encourage à l'étude des vents, de la formation et de l'évolution des masses nuageuses, de la pluie et autres phénomènes identiques la météorologie.

Durant des siècles, les musulmans furent les précurseurs dans les domaines scientifiques. Peu à peu, ils perdirent ce privilège et l'Europe matérialiste occupa la place vacante désertée par les musulmans.

Maulana relate aussi la participation des musulmans dans d'autres domaines:

"L'agitation intellectuelle créée par l'islam fut gigantesque. Il n'existe pas un seul domaine que les musulmans n'aient abordé et dans lequel ils ne se soient tracé un bon chemin.

En vérité, l'Islam souhaite que la communauté musulmane soit intellectuelle et que son dessein principal soit la culture scientifique sous toutes ses formes. S'il n'y avait eu les

musulmans, l'Europe n'aurait jamais connu la Renaissance, ni l'éclosion de l'ère moderne et scientifique.

Ces nations qui tirent leurs connaissances scientifiques de l'Europe ne sont, en fait, que des disciples indirects de la communauté islamique d'autrefois.

L'humanité a une dette envers l'islam et ne pourra jamais la payer ni en être assez reconnaissante".

L'éloquent orateur (Maulana) termine son fastidieux ex posé par le thème suivant:

"Culture scientifique par les musulmans", et ces mots: "Avant de conclure, laissez-moi rappeler une fois de plus que la communauté musulmane est en vérité une création de l'Islam qui, à son tour, émane d'une Révélation divine. Il suffit de croire et pratiquer la religion islamique pour faire d'un être humain un musulman. Pour l'Islam, c'est un fait acquis que le musulman s'intéresse à tout ce qui est son environnement, afin que ses interrogations scientifiques le conduisent à la connaissance de son Créateur. Les interrogations scientifiques pour l'Islam ne sont pas une fin mais un moyen de s'élever encore. "Nous sommes à Dieu, à Lui nous retournons".

Lecture avortée

J'ai eu le privilège, en 1934, d'entendre le discours cité ci-dessus de la bouche-même de son auteur. Vers la fin des années 30, j'ai pu obtenir un livret de ce discours. Je m'en souvins, avec cependant quelques changements et modifications, alors que je travaillais dans une boutique musulmane à la gare de Adams Mission. Mon intérêt était alors tel que je fis en sorte, avec le collège Adam, d'évoquer ce sujet avec les étudiants et les maîtres de conférences. A vrai dire, je n'étais alors pas réellement conscient de ce que j'entre prenais et je ne saurai jamais comment mon patron musulman vint alors à mon aide. Il me menaça de renvoi si je n annulais pas mes toutes premières conférences. J'abandonnai donc mon idée. Mon employeur était, à coup sûr, ignorant de l'avertissement d'Allah. Moi aussi. J'ignore ce qui aurait été mon attitude si l'on m'avait alors dit:

"Si vos pères, vos fils, vos frères, vos épouses, votre clan, les biens que vous avez acquis, un négoce dont vous craignez le déclin, des demeures où vous vous plaisez, vous sont plus chers que Dieu et son Prophète et la lutte dans le chemin de Dieu attendez-vous à ce que Dieu vienne avec son Ordre.

Dieu ne dirige pas les gens pervers." ([26])

Tous mes remerciements (?) à notre timide frère. Ma toute première conférence, que j'avais tout particulièrement préparée, apprise et répétée, à l'attention des missionnaires chrétiens et des prêtres séminaristes, fut anéantie. J'avais alors fait un bond en arrière d'une dizaine d'années dans ma carrière d'orateur, ils sont des mimons comme mon patron musulman, se retranchant derrière des considérations matérialistes (vues dans le verset ci-dessus) qui, non seulement ne transmettent pas le Message de l'Islam, mais font aussi obstruction à tous ceux qui se proposent de transmettre ce message. Alors, ils exhibent une conduite des plus pieuses qui est inutile car Allah les décrit comme des "transgresseurs pervertis".

Relever le défit

Dans le discours précédent, Maulana attire notre attention sur les encouragements du Coran à réfléchir à la biologie, physique, chimie, géologie, météorologie, etc... Des savants comme Maurice Bucaille, Keith Moore et Sheikh Zindani ont récemment écrit sur les différents aspects scientifiques du Saint Coran. L'étendue de ces sujets est illimitée.

Le Noble Coran est un océan de connaissances. Dans le monde actuel de spécialisations, les scientifiques musulmans doivent relever les défis auxquels Maulana fait allusion au milieu des années 30, sans pour autant se mêler de tout. A chacun sa spécialisation. La jeunesse de l'Islam est avide d'informations, d'articles, d'écrits sur différents sujets scientifiques, qui stimulent ses appétits. Les encyclopédies doivent suivre ! Inch-AIlah!

Je laisse les sceptiques musulmans faire l'exposé des sciences coraniques. A chacun son domaine. Même les musulmans se doivent d'être encouragés au cours de leurs explorations des profondeurs de la Sagesse, comme le de mande le Livre de Dieu. De mon côté, et en tant que profane, je partagerai avec vous la nature miraculeuse du Saint Coran, telle qu'elle m'apparait dans les faits quotidiens.

Chapitre 3

Le Coran Absolument unique en son genre De tous les écrits religieux du monde, le Saint Coran est le seul qui soit absolument unique.

Est-il possible que cette méthode d'assemblage aussi compliquée, dans le but de protéger et de préserver le Saint Coran, ait pu aboutir par hasard, par chance, par accident, ou par coïncidence. Car, il est hors du schéma humain de narration, des paroles hostiles et aveugles - qui sont autant d'incohérence et de disparités. Permettez-moi de me justifier:

Un Style humain

Tout autre livre religieux avance: "Il était une fois" ou "Le renard et les raisins.., le loup et l'agneau", etc, etc. Ainsi:

1-

a. "Au commencement, Dieu créa le ciel([27]) et la terre..."

Genèse([28]) 1:1 (Sainte Bible)

b. "Au commencement, était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu([29])..." (Jean 1:1) Sainte Bible

c. "Généalogie de Jésus-Christ, fils de David, fils d'A braham. . Matthieu 1:1 (Sainte Bible)

2. "Après la mort de Moïse, serviteur de l'Eternel, l'Eternel ditâJosué.. ." Josué 1:1 (Sainte Bible)

3. "Après la mort de Josué, les Israélites consultèrent l'Eternel. . Les Juges 1:1([30])(Sainte Bible)

4. "Au temps du gouvernement des juges, il y eut une famine dans le pays.. ." ([31]) Ruth

1:1 (Sainte Bible)

5. "Il y avait un homme de Ramaïmtsophim de la montagne d'Ephraïm. . 1 Samuel 1:1([32]) (Sainte Bible)

"Or, aprés la mort de saül..." 2 Samuel 1:1 (Sainte Bible)

7. "Or, le roi David était vieux, d'un âge avancé on le couvrait de vêtements et il ne pouvait se réchauffer..." 1Rois 1:1([33]) (Sainte Bible)

8. "La première année de Cyrus, roi de Perse..." Esdras 1:1([34]) (Sainte Bible)

9. "C'était au temps d'Assuérus" Esther 1:1 (Sainte Bible)

1O. "La 30ème année, le Sème jour du 4ème mois..." Ezekiel 1:1 (Sainte Bible)

Si quelques exemples ne sèment pas en nous quelque confusion et ne nous étonnent pas outre mesure, alors rien ne viendra vous troubler! Vous êtes voués au syndrome du "Il était une fois". Vous avez une prédilection pour les histoires créées de toutes pièces, même si elles s'avèrent être le reflet de la réalité. Je parle ici du style, du schéma et de la narration qui sont en fait les reflets des pensées, conversations et écrits des hommes.

On ne peut reprocher aux hommes d'être humains.

Les références citées ci-dessus proviennent de la KJV (King James Version ou Version du Roi James) qui est sans nulle doute la plus courante du monde chrétien.

 Chaque verset dans les citations est numéroté "1:1" ce qui signifie premier chapitre et premier verset de chacun des livres de la Bible qui débute par "Voici, Voici, Voici".

Vérifiez par vous-même et comptez combien de ceux-ci vous trouvez dans le Livre des Livres.

Cependant, méfiez-vous des concordances de la Bible car elles ne vous seront d'aucune aide. Il vous faudra feuilleter la Bible tout comme je l'ai fait.

Des concordances inutiles

J'ai consulté deux Concordances de Bible, l'une publiée par les témoins de Jéhova " la secte qui se propage le plus vite au sein de la chrétienté " et l'autre intitulée "La concordance analytique de Young à la Bible" (Young's Analytical Concordance to the Bible). Ces deux concordances s'enorgueillissent de plus de 300 000 mots chacune. La dernière n'en compte pas moins de 277 actuellement catalogués, mais pas un seul "maintenant" (il était une fois) comme précité. Vous en devinez la raison([35]). Je ne saurais vous faire plus attendre, ni vous retarder. "Racontez-nous donc Votre version de Votre révélation du Coran !"

"C'était le vingt-septième jour du mois de Ramadan, Mohammed (saw) était allé à cette grotte de Hira, dans la banlieue de la ville de La Mecque. Il se retirait dans la montagne de Hira pour retrouver la sérénité et méditer sur les problèmes de son peuple, tels que l'alcoolisme, l'adultère, l'idolâtrerie, les guerres et autres lots d'injustice et de cruauté.

D'ailleurs, Gibbon, le grand historien, écrivait dans "Decine and FaIl of the Roman Empire" (Histoire du déclin et de la chute de l'empire romain):

"La brute (l'Arabe) quasiment dépourvu d'intelligence ne se distingue que difficilement du reste de la création animale".

Il se retirait quelquefois seul à lira, souvent en compagnie de sa femme bien-aimée Oum al-Mû'minîn (mère des Croyants) Khadijatû-l-Kûbra, pour y trouver la paix et méditer.

La première révélation

Au beau milieu d’une nuit " la nuit de Laylatû-l-Qadr (la nuit de la Puissance et de l’Excellence) " alors que la Paix divine descendait sur le monde et que la nature se tournait vers le Seigneur, le Livre de Dieu s’ouvrit à l’âme assoiffée. l’Archange Gabriel lui apparut et lui ordonna de dire dans sa langue maternelle IqrA’, qui signifie "lit" ou "récite" ou "répète" ou "proclame" à haute voix ! Mohammed (saw) était effrayé et n’était pas préparé à un tel choc. Il ne s’agissait pas, pour Mohammed (saw), d’une cérémonie de remise de diplôme. Effrayé, il cria MA anâbiqâ n’ in signifiant "Je ne suis pas instruit !"

L’ange réitéra son ordre : Iqra’ pour la deuxième fois et Mohammed (saw) y répondit de la même façon. Gabriel l’enlaça et lui intima pour la troisième fois:

"Lis, au nom de Dieu le plus clément qui créa..."

Alors, Mohammed (saw) comprit qu’il fallait répéter ces paroles et que le terme arabe Iqra’ résumait toute sa tâche, à savoir lire, réciter ou répéter! Au cours de la première visite de

Gabriel, au 1er verset de la sourate AI ‘Alaq (chapitre 96 du Saint Coran) succédèrent quatre autres versets que Mohammed (saw) dut répéter et transcrire dans le Saint Coran.

(Voir page 39)

"Arrêtez Monsieur Deedat !" Je vous entends presque rire. Tout ce que vous dîtes au sujet de la "Révélation du Coran" n’est en aucun point différent des autres exemples. Il nous faut avancer une preuve de quelques apparitions humaines dans cette entreprise.

Sont-ils tous donc faillibles et non divins?

Je suis heureux que vous puissiez entrevoir clairement la façon subjective avec laquelle le genre humain pense, parle et enregistre. Dès l’instant où vous m’avez demandé (avant la page 39) : "S’il vous plaît, donnez-nous votre version de la révélation coranique", le début de ma réponse fut la suivante "C’était au cours de la nuit du 27ème mois de Ramadan..."jusqu’à "et retranscrit plus tard dans le Saint Coran". Mes propres paroles émanaient du Saint Coran, des Livres de la Tradition, de l’histoire de la bouchemême des hommes de science de ces dernières dizaines d’années.

L’écriture du Coran n’est pas souillée par la corruption des hommes. Il en est préservé.

Voici, ci-dessous, les cinq premiers versets de la première révélation faite à Mohammed (saw) pour votre sens critique:

Sourate XCVI

Iqra’, ou Lis ! ou Proclame! Ou ‘Alaq, ou Le caillot de sang

Au nom de Dieu, le tout Clément, le tout Miséricordieux

"Lis au Nom de ton Seigneur qui a créé !

Il a créé l’homme d’un caillot de sang.

"Lis : Car ton Seigneur est le Très généreux qui a instruit l’homme au moyen du calame, et lui a enseigné ce qu’il ignorait".

Une transcription unique

Tous les textes coraniques en arabe ou leur traduction en quelque langue que ce soit appliquent ce schéma sans exception. Vous ne lirez donc pas dans le texte ou la traduction que "Mohammed (saw) avant 40 ans, reçut sa première révélation". Vous ne lirez pas non plus "qu’il était dans une grotte du Mont lira", ni d’ailleurs "qu’il a vu l’Archange Gabriel" ou qu’ "il était terrifié" ou sa réaction et sa réponse à l’ordre qu’il reçut ""Iqra’ ", ni qu’après le départ de l’ange et la transmission des cinq premiers versets, Mohammed (saw) parcourut trois miles vers le sud de la Mecque pour retrouver sa femme Khadija et lui faire le récit de ce qui s’était passé et le lui cacher! Voici ce que j’appelle une "magie apprise" (un conte de fées).

Le Saint Coran, dans sa narration, n’a rien de commun avec ceci. il est absolument unique dans son style et sa préservation. En un mot, c’est un miracle!

Contrairement à tout effort littéraire humain, où tout commence par le commencement, le premier mot et le premier verset de l’inspiration coranique ne sont pas le premier chapitre ni le premier verset du Saint Coran. Ils se situent au chapitre 96 du Saint Coran. Mohammed (Ç) ayant obéi à l'Auteur Divin (Dieu Tout-Puissant), aucun autre livre sur cette terre est ainsi constitué car aucune prétendue révélation n'a été présentée dans sa pureté primitive lors de sa révélation!

U

n psychologue canadien

J'ai eu le privilège de partager mes idées quant à la première révélation faite à Mohammed (Ç), telle qu'elle est donnée dans les cinq premiers versets de la sourate "Al'Alaq" (chapitre 96), avec un jeune Canadien. Je lui servais alors de guide lors d'une

visite de la plus grande mosquée de l'hémisphère sud. Lors d'une conversation, je le questionnai sur sa profession. Il était étudiant et se spécialisait en psychologie.

"Psychologie ?" dis-je. Et immédiatement, j'attirai son attention sur les cinq premiers versets du chapitre en question. Je lui demandai comment il interprétait le message et l'expérience de Mohammed (Ç) qui évoquait "La lecture, l'écriture et l'apprentissage de choses jusqu'alors inconnus de lui" et qui n'étaient pas de son ressort, ni la préoccupation de son peuple.

Comment un esprit subjectif () peut-il répéter ces mots:

"Je dis : Expliquez cela !"Il répondit qu'il ne le pouvait pas". il avoua qu'il s'était déjà attaqué à cette question. Je dis alors : "Dans ce cas nous devons prendre cet homme au mot". Et je citai les premiers versets de la sourate "al-Najm":

"Par l'étoile (2)

lorsqu'elle disparaît !

1. Soudainement: tout d'un coup.

2. "Par l'étoile" : un serment, une adjuration.

40

Votre compagnon (1)

n ‘est pas égaré;

il n ‘est pas dans l’erreur;

il ne parle pas sous l’emprise

de la passion.

C’est seulement une Révélation

qui lui a été inspirée. (2)

Le Puissant, le Fort

la lui a fait connaître".

(Saint Coran 53:1-5)

Et Mohammed (Ç) rappelle à son peuple.

"Dis Je ne suis qu’un mortel

semblable à vous.

Il m’est révélé

que votre Dieu

est un Dieu unique..."

(Saint Coran 18:110)

Le jeune Canadien répondit poliment: "Je dois réfléchir sérieusement à ce problème".

Si nous avions seulement la possibilité de nous familiariser avec les faits relatés dans le

Saint Coran, alors nous pourrions converser avec des spécialistes scientifiques de tous

domaines.

1. Ici Mohammed (Ç), le Messager de Dieu.

2. La révélation de Mohammed (Ç) fut verbale. La Sainte Bible dit:

"Je mettrai mes paroles dans sa bouche" (Deutéronome 18:18).

Demandez à l’LPCI un exemplaire du livre ‘Ce que la Bible dit de

Mohammed (Ç)"

Le centre de l’IPCI, qui ressemble à une ruche tant l’activité y est intense, attire grand

nombre de personnes qui viennent dialoguer, échanger des idées et parmi elles des

journalistes.


[1]- 1. Djinn: 'Je pense, d'après une comparaison et l'étude des passages coraniques, que la signification est simplement un "esprit' ou une "force cachée". A. Yusuf Ali. Demandez ce texte, la traduction et le commentaire à l'IPCI. Dans son index, au mot "djinn", il donne cinq références coraniques et tout autant d'annotations sur ce sujet.

 

[2]- La preuve du coran se trouve dans sa propre beauté et sa nature et les circonstances dans lesquelles il fut édicté.

Les incrédules du monde sont mis en demeure de créer un tel livre mais ne l'ont pas fait.

 

[3]- Un ouvrage portant le même titre est disponible à l'IPCI.

 

[4]- Quel fut le résultat du seul signe que Jésus était prêt à donner ?

De mandez un exemplaire du livre : "Quel était le signe de Jonas" à l'IPCI qui en fait un exposé détaillé.

 

[5]- Abréviation de la formule de révérence : "Que les prières (çalâts) d'Allah soient sur lui et ses descendants".

 

[6]- Mushriqîn(s) : païens, idolâtres, polythéistes.

 

[7]- Signes : le mot arabe est "ayât" qui signifie littéralement "signes" qui se rapproche du sens du texte. Le Saint Coran ne mentionne pas le mot "mu'jazah" (miracle).

 

[8]- Ayât. dans le Saint Coran, signifie aussi bien "signe" que verset il y en a plus de 6000 dans le Livre de Dieu. Chaque verset est un signe de Dieu.

 

[9]- Nous ici, pluriel de respect et non pluriel numérique. Dans les langues occidentales, y compris l'hébreu, cela fait partie de la grammaire. En anglais, ceci est appelé "pluriel royal".

 

[10]- Souvenez-vous de ce verset tant que le livre est entre vos mains.

 

[11]- Déjà cité page précédente  

[12]- Prenez l'habitude d'apprendre par cœur les versets et leurs significa dons dès qu'ils sont cités dans ce livre.

 

[13]- Torah - Zabour - Injil: ce sont les noms donnés aux révélations originales faites, respectivement, à Moïse, David et Jésus (Que la paix soit avec eux).

 

[14]- La bible ne fut pas traduite en arabe avant le Xème siècle après J.C., donc aucun Mabe avant cette date n'a eu l'occasion d'examiner le texte écrit de la Bible.

 

[15]- Si vous n'avez pas assez d'enthousiasme pour apprendre les versets et leur signification, alors pourquoi ne pas laisser ce livre à quel qu'un qui en ferait meilleur usage?

 

[16]- Connaissance ('ilm) qui signifie tout à la fois "force de jugement" dans le discernement de la vérité et "connaissance des révélations précédentes". Donc, cela implique, tout à la fois, une vue littéraire et une vue spirituelle. Pour ces hommes si doués, les révélations de Dieu et ses Signes sont d'une évidence même.

Ils s'en remettent à leurs cœurs, leurs esprits et leurs connaissances, ceci étant symbolisé en arabe par le mot "sadr" (poitrine).

 

[17]- Le problème prend une autre tournure. Un tel refus est une marque d'injustice. Un acte contraire et délibéré à l'encontre de signes évidents qui convaincraient tout honnête homme.

 

[18]- Le terme "Mahométisme" ( "Mahommedianism" en anglais) tout comme celui de "Mahommedian" (en anglais) n'existent pas. Le nom de la religion est "Islam" et celui de ses adeptes est "Musulmans".

 

[19]- D'après un critique chrétien de l'Islam, nous n'acceptons pas que le Coran soit classé à la seconde place.

 

[20]- Yâ'sîn: c'est le chapitre 36 du St Coran. C'est le "cœur" du Coran. Les versets qui sont cités ici avec leurs significations, le sont à des fins de mémorisation. Profitez-en!

 

[21]- La lumière a une vitesse de 186.000 miles à la seconde (soit 7 fois et demi le tour de la terre à la seconde).

 

[22]- Ummi signifie "illettré". Comme un livre que l'on donne à un- homme qui ne sait pas lire", en disant: lis donc cela! Et qui répond: "Je ne sais pas lire" (Esaïe 29:12). Voyez comment cette prophétie s'accomplit dans Mohammed (saw).

 

[23]- Tiré de "Hero and Hero Worship" (Héros et culte des héros) de Thomas Carlyle.

 

[24]- Les protoplasmes sont l'origine-même de la vie et "le protoplasme semble tirer sa vitalité de la présence constante de l'eau" (Livre de Botanique de Lawson, Londres, 1922). Les autres ouvrages sur ce sujet sont tout aussi clairs. Pour de plus amples informations, consultez la traduction et les notes de A.

Yusuf 'Ah, disponibles à l'IPCI.

 

[25]- "Voici un autre yâ'sîn. Voir la note page 14. Nous nous excusons d'avoir à imposer aux lecteurs musulmans, qui connaissent déjà la sourate en arabe, la maîtrise de son sens à travers cette traduction

[26]- 1.

a) Une cassette vidéo est disponible à 1'IPCI, sur le sujet "Da'wat ou Destruction"

b) Ecrivez pour obtenir le catalogue gratuit des cassettes vidéo.

c) Mémorisez le verset et sa signification. Si vous êtes dans le vrai, alors vous aurez toujours la bonne réponse à tous les défis. Inch-Allah!

 

[27]- Le 1er verset de la Bible parle de "ciel" et de "terre" au singulier. Dans le Saint Coran le mot "terre" est toujours cité au singulier alors que le mot "ciel" y est toujours cité au pluriel ("cieux"). Un sujet de réflexion que ce singulier-pluriel.

 

[28]- Le mot "genèse" signifie "commencement". C’est, en fait, la façon dont laquelle toute histoire humaine devrait commencer. Tout devrait commencer par le "commencement"

 

[29]- Dans les manuscrits grecs originaux du Nouveau Testament, il n’y a ni lettre majuscule, ni minuscule.

Ce sont les théologiens chrétiens qui ont attribué à tel terme plutôt que tel autre, dans leurs traductions de la Bible, les lettres majuscules, et ceci d’après leurs idées préconçues sur la religion. (Ainsi "Dieu" et "dieu").

 

[30]- Les éditeurs de la Version Revue et Corrigée de la Bible, et les 32 savants, parmi les plus grandes sommités, renforcés dans leurs idées par les 52 autres dénominations, confirment le fait que l’auteur n’est pas Dieu, mais "vraisemblablement Samuel".

 

[31]- Encore leur avis "Pas vraiment connu, peut-être Samuel !" Mais jamais Dieu!

 

[32]- Etonnant, les éditeurs de la Version Revue et Corrigée de la Bible avancent le nom de Samuel comme étant l’auteur probable du Livre des Juges et "peut-être" aussi celui du Livre de Ruth.

 

[33]- Auteur "inconnu", de l'avis des éditeurs.

 

[34]- Encore la question de l'auteur "Probablement écrit ou dicté par Ezra" ! Notez les adverbes :

"vraisemblablement", "peut-être, "probablement". Pour parfaire votre opinion, demandez à l'IPCI mon livre "La Bible est-elle la Parole de Dieu ?"

[35]- Car ce ne sont que des réminiscences enfantines (il était une fois...) qui ne sont pas appropriées à la parole de Dieu.