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7- Le Septième devoir

Ce septième devoir consiste à évoquer les mérites et les vertus de l'Imam attendu ('aj). Les hadiths qui indiquent qu'il est très recommandé d'évoquer les vertus de chacun des Infaillibles (p), dont al-Mahdî (p), sont nombreux. Ils invitent les croyants à faire connaître leurs mérites exceptionnels, à les diffuser et à les souligner à toutes occasions, et à traduire de la sorte en acte leur hostilité envers Iblis et ses partisans.

L'Imam Mûssâ al-Kâdhim (p) dit à cet égard: «Lorsque deux croyants se rencontrent et après avoir invoqué le nom d'Allah, évoquent nos mérites, nous les Ahl-ul-Bayt, il ne restera pas un petit morceau de chair sur le visage d'Iblis sans qu'il ne soit crispé, à tel point que son âme crie au secours à force de douleur». (25)

Pour sa part, l'Imam 'Ali ibn al-Hussain, al-Sajjâd (p) rappelle: «Quant au droit (sur toi) de celui qui t'a rendu des services, c'est de le remercier, d'évoquer son bienfait et de faire connaître ses mérites». (26)

8- Le Huitième devoir

Ce devoir consiste à participer activement et à assister régulièrement aux réunions et aux cérémonies qui commémorent les mérites et les vertus de l'Imam al-Mahdî (p). Une telle participation est le meilleur signe de l'amour du croyant pour son Maître (p).

En témoigne cette attestation de l'Imam Moussâ al-Kâdhim (p), rapporté par Maysar, un compagnon de l'Imam (p) : «L'Imam Abû Ja'far m'a demandé: - Est-ce que vous vous réunissez et vous parlez de ce que vous voulez? - Oui, par Allah, nous nous réunissons et nous parlons de ce que nous voulons, lui ai-je répondu. - Par Allah, que j'aime être parmi vous dans certaines de ces réunions! Par Allah, que j'aime votre parfum et vos âmes! Vous êtes dans la Voie (Religion) d'Allah et de Ses Anges. Apportez donc votre soutien par la piété et l'effort». (27)

9- Le Neuvième devoir

Un autre devoir du croyant envers l'Imam du Temps, c'est de tenir et d'organiser des cérémonies de commémoration à son sujet. De cette façon le croyant montre son amour sincère pour son Maître, l'Imam attendu (p). Donc tout croyant ayant les moyens de tenir de telles cérémonies évocatrices de son nom, de ses mérites et de ses vertus, n'a pas le droit de négliger de le faire.

Ecoutons ce que nous suggère l'Imam al-Sâdiq (p) à cet égard, lorsqu'il s'adresse à son compagnon Fudhayl: «Vous vous réunissez et vous rapportez des hadiths? - Oui, c'est ce que nous faisons, que je sois sacrifié pour toi! - J'aime beaucoup de telles réunions. Commémorez donc nos souvenirs, ô Fudhayl! Qu'Allah couvre de Sa Miséricorde quiconque commémore nos souvenirs! insista l'Imam al-Sâdiq (p)». (28)

Il est certain que ce genre de cérémonies et séances constituent une aide et un soutien à la Religion d'Allah et à Son Ami rapproché, Sa Preuve auprès de l'humanité. Elles pourraient conduire à la diffusion de la Religion vraie, à sa promotion et à sa propagation. Elles seraient parfois même obligatoires, lorsque la Religion et ses adeptes sont en danger et exposés à la déviation et à l'égarement.

N'hésitons donc pas une seconde à les tenir, lorsque nous en avons la possibilité et les moyens afin de conjurer un tel danger et sauver les égarés de la déviation et des ténèbres.

10 Le Dixième devoir

Ce devoir consiste à composer ou réciter, dans la mesure du possible, des poèmes élogieux, ou à écrire des livres laudatifs à l'égard de l'Imam, afin de mieux ressortir ses mérites et ses vertus, ou de mieux les faire percevoir par les croyants. Les Imams d'Ahl-ul-Bayt (p) ont beaucoup encouragé la composition et la récitation de poésie en éloge de leurs mérites.

Ainsi, l'Imam al-Redhâ (p) dit: «Il n'est pas un croyant qui récite un poème élogieux à notre égard sans qu'Allah ne lui construise au Paradis une ville sept fois plus grande que le monde, dans laquelle lui rendront visite tous les anges rapprochés et tous les Prophètes envoyés». (29)

11- Le Onzième devoir

Cette obligation consiste à obéir aux instructions et directives de l'Imam aussi bien à l'époque de sa réapparition que pendant son occultation où cette obéissance se matérialise par le fait de suivre son exemple dans l'application scrupuleuse de la Chari'a et des préceptes de la Religion d'Allah.

En d'autres termes, obéir à l'Imam al-Mahdî (p), pendant l'Occultation, c'est obéir à ses ordres et aux ordres de ses nobles ancêtres, ainsi aux lois et statuts légaux qu'ils ont promulgués et que l'on trouve dans les nombreux livres de Hadith disponibles.

Citons quelques hadiths à titre d'illustration, qui pourraient nous servir de point de repère et nous suggérer l'attitude à adopter à cet égard:

L'Imam 'Ali ibn al-Hussain (p) dit : «Sachez que les gens les plus détestables pour Allah sont ceux qui suivent les paroles d'un Imam sans suivre ses actes». (30)

L'Imam Ja'far ibn Mohammad al-Sâdiq (p) dit: «O masses de Chiites! Soyez pour nous un ornement et non une vilenie». (31)

et :

«Nous ne considérons un individu comme croyant que lorsqu'il aura suivi et aimé toute notre Cause. Or suivre et vouloir notre Cause, c'est fairemontre de piété. Ornez-vous-en donc - qu'Allah vous couvre de Sa Miséricorde -, et piégez avec elle (la piété) nos ennemis - qu'Allah vous ravive -». (32)

12- Le Douzième devoir

Le croyant doit s'efforcer toujours de faire passer le désir de l'Imam de son époque avant son propre désir et rechercher son agrément à toutes époques et partout. Il faut qu'il réfléchisse à chaque affaire qui se présente devant lui ou dans laquelle il voudrait s'engager pour voir si elle est conforme à la volonté et à l'opinion de l'Imam ou non.

S'il voit qu'elle s'accorde avec les vues de l'Imam, il l'entreprend pour obtenir sa satisfaction et non pour satisfaire son propre désir, et s'il s'aperçoit qu'elle s'écarte de la ligne de son Imam, il la néglige pour contenter, là aussi, celui auquel il doit obéissance et dont il recherche l'agrément. De cette façon il opérera un rapprochement certain avec l'Imam, gagnera son amour et ses faveurs, et pourra espérer rejoindre le nombre de ses proches partisans.

Méditons à cet égard le hadith suivant de l'Imam al-Sâdiq (p), il pourra mieux nous inspirer l'attitude correcte que nous devrions adopter dans toute notre conduite dans la vie:

Un compagnon de l'Imam al-Sâdiq lui dit: «O Maître! Que de fois je t'entends parler de Salmân al-Fâricî! - Ne dis pas Salmân al-Fâricî, mais Salmân al-Mohammadi! Sais-tu pourquoi je l'évoque si souvent? lui dit l'Imam (p). - Non, lui répondis-je. Pour trois qualités qu'il possède: 1)- Parce qu'il faisait passer le désir du Commandeur des Croyants (l'Imam 'Ali - p -) avant son propre désir. 2)- Parce qu'il aimait les pauvres et qu'il les préférait aux nantis. 3)- Parce qu'il aimait la science et les savants. Oui, Salmân était un serviteur pieux, un Musulman monothéiste, et ne faisait pas partie des polythéistes». (33)

13- Le Treizième devoir

Les croyants ont le devoir de connaître et de reconnaître les rapporteurs de Hadith, les faqih (jurisconsultes) les uléma et les connaisseurs des récits hagiographiques des Ahl-ul-Bayt (p). Ce devoir est l'une des plus importantes obligations des croyants pendant l'époque de l'Occultation de l'Imam et même lors de sa réapparition.

Croire en ces uléma et les reconnaître est un devoir obligatoire. D'autre part, suivre un mujtahid est une obligation pour le commun des mortels des croyants. Ou en d'autres termes, un croyant doit être, pendant l'Occultation, soit mujtahid lui-même (docteur de la Loi), soit «précautionneux» (muhtât) (34), soit muqallid (suivre les décrets d'un mujtahid qualifié, concernant les branches de la Religion) (35).

De même que les Ahl-ul-Bayt ont ordonné aux rapporteurs de Hadith et aux uléma de guider les croyants et de les assister en matière des affaires d'ici-bas et de l'au-delà, de même ils ont ordonné aux croyants d'obéir aux uléma compétents et de suivre leurs opinions et jugements légaux. On a là une obligation incontestable et démontrable, mais la nature succincte de notre exposé ne nous permet pas ici de présenter tous les arguments qui corroborent cette affirmation, car se référer aux connaisseurs avérés (ahl al-khibrah) pour connaître ce qu'on ne sait pas est une obligation qui découle du bon sens, s'impose à la raison et s'accorde avec l'esprit de la Loi. Il suffit de nous référer au verset coranique suivant pour nous en convaincre:

«Interrogez les gens du Rappel (les uléma), si vous ne le savez pas». (36)

Il est indubitable que la référence aux connaisseurs experts, c'est-à-dire les uléma qui maîtrisent la compréhension du fonctionnement de la Charia est la seule voie conduisant à la félicité dans la Religion et dans la vie mondaine.

Les mujtahid réunissant les qualités et les compétences requises de cette position occupent évidemment une place de choix parmi les uléma. De là, leur obéir et suivre leurs avis juridiques constitue l'un des plus importants devoirs et obligations de tout croyant, lequel ne doit jamais le négliger. On pourrait même dire que cette obligation est à la tête de toutes les autres obligations, car c'est elle qui détermine et définit l'attitude du croyant vis-à-vis de la Preuve de l'époque et de l'Imam contemporain, et lui permet subséquemment d'ajuster sa conduite dans la vie ici-bas et par rapport à la Vie future.

On ne le répétera jamais assez: l'obéissance à al-Mahdî ('aj) ne se concrétise que par l'obéissance à son représentant pendant son Occultation. Or son représentant n'est autre que le mujtahid ou le faqih compétent et réunissant les qualités requises, qui guide la Communauté musulmane sous l'Occultation, et à qui on doit par conséquence allégeance et obéissance.

Allah dit à 'Ïssâ (Jésus) - que le salut d'Allah soit sur lui et sur notre Prophète et sa famille -: «Révère les uléma et connais leur mérites, car Je leur ai accordé préséance sur toutes Mes créatures, à l'exception des Prophètes et des Envoyés. Elle est pareille à la préséance du soleil sur les astres et à celle de la Vie future sur la vie terrestre, et comme ma préséance sur toute chose». (37)

Al-Hujjah ibn al-Hassan (le Mahdî - p -) écrit la lettre suivante, signée de sa main, à Is-hâq ibn Ya'qûb: «Concernant les événements qui surviennent, référez-vous aux rapporteurs de nos hadiths, car ils sont mon argument auprès de vous, et je suis l'Argument d'Allah auprès d'eux». (38)

L'Imam al-Hassan al-'Askari (p) dit: «Celui d'entre les faqîhs, qui se préserve (de tout péché), observe sa religion, ne suis pas ses passions, obéit aux ordres de son maître, le commun des mortels doit le suivre. Cette position est le privilège de certains faqihs des Chiites et non pas tous». (39)

14- Le Quatorzième devoir

Ce devoir consiste à rechercher dans les quatre coins du monde les amis rapprochés d'Allah, des uléma irfânî (mystiques, théosophes, ascètes) qui se sont détachés des artifices de ce monde pour se dévouer à l'amour d'Allah, à chercher Sa proximité, et à trouver les meilleures voies d'obtenir Son agrément. Il est nécessaire d'essayer de suivre l'exemple de tels adorateurs qui se sont fondus dans l'Essence d'Allah, qui vivent en communion avec leur Bien-aimé, qui se sont façonnés aux bonnes manières divines et qui ont atteint les plus hauts degrés de la connaissance d'Allah.

Il y avait parmi les uléma, les connaisseurs pieux, les rapporteurs des hadith d'Ahl-ul-Bayt (p) et les ouvriers d'Allah une élite qui s'était élevée aux sommets de la proximité d'Allah et que les croyants se doivent de connaître pour marcher sur ses traces, et se guider par la lumière de sa guidance. Or, à chaque époque il y a une branche de cette élite auguste, qui fleurit. Ceux qui veulent s'en inspirer et emprunter sa voie, n'ont qu'à se mettre à leur recherche.

C'est sans doute à cette constellation d'adorateurs que l'Imam al-Sâdiq (p) fait référence dans le hadith suivant: «Par Celui Qui détient dans Sa main mon âme, il y a sur la terre et dans ses quatre coins des croyants pieux pour qui le monde entier ne vaut même pas l'aile d'un moustique; et si la totalité de ce bas-monde avec tout ce qu'il renferme et arbore était une pièce d'or rouge autour du cou de l'un d'entre eux et que cette pièce tombait par terre, il ne s'en rendrait nullement compte, comme si rien n'était tombé de lui, à cause de son insignifiance pour lui».

Et évoquant quelques qualités des amis rapprochés d'Allah (awliyâ'Allâh), il (p) dit: «Quel manque quede manquer leur fréquentation et leur conversation! Quelle affliction que de les perdre! Quel soulagement de cette affliction que de les retrouver pour les fréquenter! Recherchez-les! Si vous les trouvez et que vous acquérez un peu de leur lumière, vous serez guidés par eux et gagnants dans ce monde et dans l'autre monde! Ils sont parmi les gens aussi rares que le soufre rouge. Leur ornement est le long silence, la discrétion (sur les secrets des autres), la Prière, la Zakât, le Pèlerinage, le Jeûne et la consolation des frères aussi bien dans la difficulté que dans l'aisance! Tel sont leur ornement et leur amour! Quels sont heureux et quel beau retour (vers Allah)! Ils sont les héritiers du Firdows (Paradis), leur demeure éternelle!». (40)

Dans le même registre, le Messager d'Allah (P) confie au Compagnon Usâmah: «O Usâmah! Ceux-là, les contrées de la terre les connaissent, et les lieux de prière de celle-ci les pleurent, s'ils venaient à les perdre. Fais-en donc ton trésor et ton épargne! Peut-être te sauveraient-ils des secousses de la vie ici-bas et des terreurs de la Résurrection! Gare à toi si tu délaisses ce qu'ils possèdent, au risque de voir ton bien trébucher et de tomber dans le Feu, et de compter parmi les perdants». (41)

Toujours sur le même sujet, l'Imam al-Sâdiq (p) dit: «Lorsque l'amour d'Allah éclaire le coeur d'un serviteur, il le détourne de toute occupation et de toute évocation en dehors d'Allah. L'amoureux d'Allah est dans son for intérieur le plus dévoué de tout le monde à Allah, le plus véridique dans ses paroles, le plus fidèle à sa promesse, le plus sincère dans ses actes, le plus pur dans ses invocations, et son âme est la plus pieuse. Les anges s'enorgueillissent lorsqu'il s'entretient intimement (avec Allah) et se vantent de l'avoir vu. C'est par lui qu'Allah met son pays en valeur et c'est par considération pour lui qu'Il accorde Sa largesse à Ses serviteurs: Il accède à leur demande, s'ils Lui demandent en invoquant son intercession, et Il éloigne d'eux les malheurs par sa miséricorde. Si les créatures savaient qu'il est sa haute position auprès d'Allah et quelle place privilégiée il occupe près de Lui, elles ne rechercheraient la proximité d'Allah qu'en faisant intercéder en leur faveur la terre que ses pieds foulent». (42)

15- Le Quinzième devoir

L'un des devoirs des croyants à notre ère est de démentir quiconque prétendrait être le représentant particulier de l'Imam al-Mahdî ('aj) pendant la Grande Occultation.

En effet, les Chiites imamites croient que la représentation particulière pendant la Petite Occultation a pris fin avec la mort de son quatrième et dernier représentant particulier de cette période, al-Cheikh 'Ali ibn Mohammad al-Sammarî.

Selon les croyances du Chiisme imamite duodécimain sa représentation particulière se limitait uniquement à la période de l'Occultation mineure et ne touchait nullement l'Occultation majeure. Cette croyance est nécessaire chez le Chiisme imamite.

Quant à l'Occultation majeure, la représentation générale (par opposition à la représentation particulière) est possible, probable et même prouvée. Il y a bien des preuves et des arguments qui corroborent son existence. (43) Et ce sont les uléma engagés et réunissant les conditions requises pour la direction de la Communauté musulmane, telles qu'elles ont été définies par les Ahl-ul-Bayt (p) qui sont les représentants et les députés de l'Imam pendant la Grande Occultation.

Abû Mohammad al-Hassan ibn Ahmad dit: «J'étais à Madinat al-Salâm l'année où décéda le Cheikh 'Ali ibn Mohammad al-Sammarî (qu'Allah l'agrée). Quelques jours avant sa mort j'étais près de lui lorsqu'il montra aux gens la lettre que lui avait écrite l'Imam al-Mahdî (p) avec sa propre signature: «Au nom d'Allah le Clément, le Miséricordieux. Ô 'Ali ibn Mohammad al-Sammarî! Qu'Allah augmente la rétribution spirituelle de tes frères pour ta perte, car il ne reste que six jours seulement entre toi et ta mort. Prépare-toi-y et ne désigne personne dans ton testament pour te succéder après ton décès. Car la seconde Occultation commence et il n'y aura de réapparition qu'après la permission d'Allah - le Très-Haut, le Sublime - et ce après une longue période d'attente, lorsque les coeurs se seront endurcis et que la terre se sera remplie d'injustice. Mes Chiites verront venir des prétendants. Mais sache que quiconque clamera une telle prétention avant la sortie de Sufiyânî et le Cri est un menteur et un imposteur. Il n'y a de pouvoir ni de force que par Allah - Le Sublime, l'Immense -». (44)

La preuve de la députation particulière s'établit dans toutes époques par l'une des trois façons suivantes:

1-Un texte explicite de l'Imam et sa déclaration;

2-Un texte explicite du représentant particulier et sa déclaration;

3-Lorsque des choses et des événements extraordinaires et des signes de grâce apparaissent chez quelqu'un, lesquels indiquent clairement qu'il y a une sorte de communication particulière entre lui et Allah - Il est Puissant et Sublime - et entre lui et l'Imam (p), ce qui dénote qu'il a le soutien et l'appui de ce dernier (p).

Ainsi, chacun des représentants particuliers de l'Imam al-Mahdî (p) a été désigné et nommé pendant la Petite Occultation soit par un texte écrit par l'Imam lui-même, soit par son représentant particulier qui le précédait. Ils avaient tous des signes de grâce et des pouvoirs extraordinaires. Par conséquent, tant que les preuves irréfutables de la représentation particulière d'un prétendant ne sont pas établies d'une façon incontestable, une telle représentation doit être rejetée comme fausse. Il est donc illicite que quelqu'un clame une telle fausse représentation et il est également illicite que l'on y croie.

16- Le Seizième devoir

L'un des plus importants devoirs du croyant pendant l'Occultation est de déployer tous les efforts possibles -et de consentir tous les sacrifices nécessaires- en vue d'acquérir les nobles caractères et les hautes qualités morales pour la promotion desquels le Prophète de la Miséricorde (P) a été justement missionné, comme l'a affirmé lui-même: «Certes, j'ai été envoyé pour parfaire les nobles caractères».

Ces hautes qualités morales et les nobles caractères dont les Chiites (adeptes de l'Imam) contemporain doivent se doter sont nombreux, dont par exemple: le silence, la retenue, la science, la clémence, la courtoisie, la modération dans toutes choses, la conduite exemplaire, etc...

Jâbir demanda à l'Imam al-Bâqir (p) à cet égard: «O fils du Messager d'Allah! Quelle est la meilleure attitude que le croyant devra observer à cette époque-là (lors de l'Occultation)? L'Imam répondit: - Retenir sa langue et garder la maison». (45)

Notes:

25. Al-Kâfî", tome 2, p. 188, hadith 7
26. Tuhaf al-'Uqûl, p. 265; Mustadrak al-Wasâ'il, tome 11, p. 162
27. Al-Kâfî, tome 2, p. 187, h. 5
28. Al-Bihâr, tome 44, p. 282, h. 14; Mutatrafât al-Sarâ'ir, p. 626.
29. Wasâ'il al-Chî'ah, tome 10, p.467; 'Uyûn Akhbâr al-Redhâ, tome 2, p. 15, h. 3
30. Al-Kâfî, tome 8, Bâb 8, p.234, h. 312.
31. Al-Amâlî d'al-Cheikh al-Sadûq, p. 484, h. 17; Al-Wasâ'il, tome 8, p. 535, h. 18.
32. Wasâ'il al-Chî'ah, tome 11, p. 192, h. 1.
33. Al-Bihâr, tome 22, p. 327, h. 33
34. Précautionneux: quelqu'un qui est suffisamment instruit en matière de la Chari'a et qui suit parmi les décrets des mujtahids, ceux qui sont les plus difficiles ou les plus exigeants. (voir pour plus de détails: Le Guide pratique du Musulman (Al-Masâ'il al-Montakhabah), Sayyid Ali al-Sisâni, la Cité du Savoir (Abbas Ahmad al-Bostani), 1997, 560 pages, 14 x 21.
35. Pour plus de détails sur cette obligation voir: Le Guide pratique du Musulman (Al-Masâ'il al-Montakhabah), Sayyid Ali al-Sisâni, la Cité du Savoir (Abbas Ahmad al-Bostani), 1997, 560 pages, 14 x 21.
36. Coran, Sourate al-Nahl, verset 43.
37. Moniyat al-Murid, p. 121; Al-Bihâr, tome 2, p. 25, h. 91.
38. Al-Ihtijâj, tome 2, p. 283; Wasâ'il al-Chî'ah, tome 18, p. 101, h. 1.
39. Al-Ihtijâj, tome 2, p. 263; Al-Bihâr, tome 2, p. 88.
40. Al-Bihâr, tome 64, p. 350, h. 54
41. Al-Tahçîn d'Ibn Fahad, p. 20, h. 39.
42. Al-Bihâr, tome 67, Bâb (section): L'Amour d'Allah, le Très-Haut, p. 23, h. 23.
43. Nous avons déjà mentionné dans la Treizième obligation deux des arguments de la députation ou représentation générale, l'un est le hadith de l'Imam al-Hassan al-'Askari (p), l'autre est celui de l'Imam al-Mahdî ('aj) lui-même.
44. Kamâl al-Dîn wa Ikmâl al-Ni'mah d'al-Sadûq, p. 516, h. 44
45. Kamâl al-Dîn wa Tamâm al-Ni'mah, p. 330, h. 15
 
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