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J’ajouterai que le bon caractère crée nécessairement le bonheur, et peut conduire à la perfection lorsqu’il procède de la sincérité et qu’il est loin de toute préoccupation d’apparence ou d’ostentation. En d’autres termes le sentiment d’amour doit jaillir du fond de l’âme. Car tant que la politesse et la bonté ne feront pas partie des qualités les plus ancrées de la personnalité, elles ne sauraient mériter considération. L’apparence seule n’est pas une preuve suffisante d’une excellence intérieure, et de la pureté d’intentions, car elle peut cacher un cœur souillé et obscur. Combien de Satan se cachent sous des masques d’anges, et qui dissimulent la laideur effarante de leurs faces.
Chacun de nous sait que le caractère parfait et la conduite digne d’éloge du Prophète fut un des principaux facteurs de la progression de l’Islam. Dieu attribue l’expansion de l’Islam à l’excellence du caractère du Prophète.
Le Coran dit en effet:
«...Mais si tu étais rude, au cœur dur, ils se disperseraient autour de toi, loin...»1
Le Prophète accueillait en ami tous les hommes, et son visage reflétait un amour profond et indescriptible pour l’humanité. Il marquait une considération et une affection équitable à tous les musulmans.
«Le Prophète avait coutume de partager son temps entre ses compagnons, écoutant celui-ci, puis celui-là, avec la même sollicitude.»2
Il réprouvait le mauvais caractère, et disait:
«Le mauvais caractère est funeste. Le pire d’entre vous est celui dont le caractère est le plus mauvais.»3
Le Prophète dit en une autre occasion:
«Ô, enfants de Abdul Mottableb, Vous ne vous attirerez pas les gens avec vos biens. Rencontrez- les donc avec la gaieté au visage et la bienveillance.»4
Anas Ibn Malik, qui fut à son service évoque en ces termes ses traits de caractère:
«J’ai servi le Prophète- que le salut de Dieu soit sur lui et sur sa Famille pendant dix ans. Je ne l’entendis jamais se plaindre de moi, ni me reprocher mon acte, ni d’avoir déçu son attente.»5
Un bon caractère et beaucoup d’enthousiasme pour la vie, sont des facteurs favorisant la longévité. L’Imam Sadeq, sixième Imam des Chiites, a dit à ce sujet:
«Les bonnes œuvres et le bon caractère créent la richesse et prolongent les âges.»6
Le Dr. Sanderson dit:
«La bonne humeur est l’un des plus importants facteurs dans le traitement et la prévention des maladies. La plupart des médicaments créent une santé artificielle et fragile tout en ayant des effets secondaires affaiblissants, alors que la gaieté suscite des effets permanents sur l’ensemble des organes du corps. L’enthousiasme confère fraîcheur au regard, souplesse au corps, agilité aux jambes et douceur à la voix. Elle mobilise toute l’énergie de l’homme. La circulation sanguine est plus rapide et la respiration meilleure chez l’homme actif; la santé est également plus assise et plus consolidée, alors que la maladie y est rare.»7
Relevons ce point remarquable dans les propos de l’Imam Sadeq qui établit un rapprochement entre la bonne œuvre et le bon caractère, en les considérants comme deux choses concourant à la longévité. L’âme généreuse éprouve une joie particulière du fait de son acte. Ce qui prouve le bien fondé du rapprochement établi par l’Imam.
Celui-ci considère cette qualité louable comme une des sources du bonheur disant:
«Le bon caractère contribue au bonheur de l’homme.»
Samuel Smilles dit pour sa part:
«Il est un fameux adage disant que le bon caractère et le bon tempérament influent sur le développement et le bonheur de l’homme au même titre que les forces et les prédispositions inhérentes naturelles. En fait, le succès des individus dépend en grande partie, de leur caractère et de leur capacité d’amour pour autrui.»8
L’affabilité améliore qualitativement la vie, accroit les richesses et les amis. L’Emir des Croyants, Ali- que la paix de Dieu soit sur lui- dit:
«Le caractère bon accroit les biens, et multiplie les amis.»9
Dans son livre, «L’auto-édification», Esaut Marden écrit ce qui suit:
«Je connais le directeur d’un restaurant qui s’est enrichi et jouit d’une bonne réputation en raison de son bon comportement au point que les voyageurs et les touristes acceptent de faire de grands détours pour arriver à son restaurant où ils ont le sentiment d’être chez eux. Les clients y sont reçus avec le sourire et la joie qu’ils ne retrouvent pas ailleurs. En outre ils n’éprouvent pas les contraintes et la froideur inhérentes à tous les restaurants. Les employés font de leur mieux pour créer une ambiance amicale, et à reléguer au second plan l’aspect commercial de l’affaire. Ils ont toujours le sourire, et font montre de sollicitude et d’empressement envers leurs visiteurs. Ils suscitent en chacun de leurs clients un sentiment de rapport particulier qui l’encourage non seulement à revenir lui-même, mais à recommander à ses amis d’en faire autant.»
Il est clair qu’une telle attitude ne peut avoir que des effets bénéfiques sur l’accroissement de la clientèle.»
L’auteur ajoute:
«La politesse n’a jamais eu tout au long de l’histoire l’impact qu’elle a aujourd’hui. La bonté de caractère, le pouvoir d’attraction, et l’intérêt porté au bien-être d’autrui sont aujourd’hui un capital pour tous ceux qui recherchent bonheur et succès dans leur vie propre.»10
L’Imam Sadeq- que la paix soit sur lui- considère la bonté comme un signe de l’intelligence disant:
«L’homme dont l’intelligence est la plus complète est celui dont le caractère est meilleur.»11
Samuel Smilles écrit:
«L’histoire nous montre que les grands génies furent des hommes souriants et optimistes, ayant saisi le sens réel de la vie. Ils ont essayé d’être eux-mêmes l’incarnation de leur intelligence. Lorsqu’on examine leurs œuvres, on y constate avec clarté qu’ils étaient dotés d’un esprit sûr, et d’une âme saine, à travers leurs actes et leurs aspirations. Celui dont l’âme est sublime et l’intelligence achevée est toujours gai et son comportement sert de modèle pour tous ceux qui veulent bien l’imiter après avoir été touchés par la lumière qui émane de visage.»12
Le noble Prophète de l’Islam- que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur ses descendants- a dit:
«Deux choses conduiront au Paradis le plus grand nombre de ma communauté: la crainte de Dieu et le bon caractère.»13
Quiconque accepte la raison comme maître, et aspire à mieux vivre devrait se mettre en quête de ce précieux capital moral. Pour se débarrasser d’un mauvais défaut, l’homme a besoin d’une grande volonté entièrement concentrée sur l’objectif à atteindre. La conscience des préjudices qu’il subit du fait de son mauvais caractère devrait suffire à l’homme pour le décider à se changer.
Plus qu’à toute autre chose, l’homme aspire, tout au long de sa vie, à préserver la tranquillité de sa conscience, sans cesse mise à rude épreuve. Faire face aux difficultés de la vie, sans s’être armé au préalable d’une conscience fortement établie, c’est aller tout droit à l’échec. Plus nos difficultés seront alourdies, et plus notre besoin de paix intérieure sera grand, impérieux et profond. Nous devons donc, dès à présent, apprendre à éviter les pièges de l’affectivité, et à nous réfugier dans la tranquillité d’âme et la stabilité.
La quête de l’opulence, de la puissance, de la gloire et de la jouissance est vaine si l’on espère par elle parvenir à la paix intérieure. Tous les efforts en ce sens seront inutiles, car la source du bonheur se trouve en l’homme lui- même, tout comme d’ailleurs la source du malheur.
«Prétends-tu n’être qu’un petit ver.Le remède- comme l’a dit l’Emir des Croyants- se trouve donc en l’homme même.
Les ressources précieuses de l'énergie spirituelle de l’homme sont à cet égard de loin supérieures à celles que peut offrir la réalité objective. Toutes les conditions du bien-être extérieur, et tous les moyens utilisés à cette fin sont transitoires et éphémères, et ne pourraient jamais assurer à l’homme le calme intérieur total. Seules la pensée et les qualités morales présentent u n caractère de permanence, et c’est grâce à elles que les hommes se libèrent du recours à la précarité.
Epictète, le célèbre philosophe stoïcien du 1er siècle enseignait:
«Il faut apprendre aux hommes qu’ils ne trouveront pas le bonheur et la bonne fortune là où ils les cherchent aveuglément et à tâtons. Le vrai bonheur n’est pas dans la force et le pouvoir. Ni Nemrod ni Euclyos n’étaient heureux, en dépit de leur puissance exceptionnelle. La félicité n’est pas dans la richesse et les biens incalculables. Crésus ne fut pas un homme heureux, malgré tous ses trésors et ses coffres innombrables. Le bonheur ne saurait se concevoir dans le pouvoir et les prérogatives politiques: les consuls romains n'en goûtèrent point du fait de leur vaste puissance.
Néron, Sardanapale et Agamemnon avaient coutume de pleurer et de se lamenter de leur sort, conscients qu’ils furent d’être les jouets des événements et des vicissitudes, alors qu’ils disposaient de tous les avantages et de tous les privilèges de leur rang. Il faut chercher le vrai bonheur en soi et dans sa conscience.»
Reconnaissons que la résolution de beaucoup d’énigmes stupéfiantes de la nature, et la multiplication des moyens du bien-être à notre époque, n’ont pas suffi pour susciter l’avènement d’une vie sans inquiétude et sans agitation. Non seulement, elles n’ont pas pu réduire les douleurs de la vie, mais elles ont aussi ajouté à l’humanité un train nouveau de soucis, de manies et de troubles.
Par conséquent, pour se prémunir contre les frustrations incessantes de la vie, et pour écarter le voile obscur qui tend à envahir notre âme, nous éprouvons un besoin impérieux de pensées claires. La pensée qui est à juste titre la plus noble de nos facultés, tout comme elle a pu conférer à l’homme la suprématie sur les éléments naturels, et causer des transformations bouleversantes dans tous les aspects de la vie, peut aussi assurer son épanouissement; de là son rôle fondamental.
Un esprit éclairé est une source intarissable. Il transporte l’homme à des horizons dépassant ses préoccupations matérielles, et le fait accéder à un monde meilleur.
L’homme dont les facultés intellectuelles sont achevées et parfaites, peut résister comme un roc devant les vicissitudes de la vie, et demeurer imperturbable aux coups du sort qui jalonnent le cours de son existence. Pour garder sa présence d’esprit et ne pas céder à l’émotion et aussi pour se maintenir toujours loin des excès dans l’un ou l’autre sens, nous devons conférer à nos idées des critères évaluant nos comportements, nous permettant de demeurer sur la bonne voie, et de nous armer contre le découragement et la perplexité.
Un savant occidental dit à ce propos:
«Il se peut que nous ne puissions pas trier les quelques rares individus ayant des affinités morales ou autres avec nous, mais nous sommes libres dans le choix de nos idées. Nous jugeons comme nous l’entendons. Les contraintes et les circonstances de toutes sortes que nous percevons dans le milieu extérieur ne pénètrent pas nos esprits pour nous contraindre à adopter des idées que nous ne voulons pas.
Nous devons par conséquent faire nôtre les pensées justes, et en repousser les défectueuses, car nous nous dirigeons toujours vers où nous guide notre esprit. En d’autres termes, ce sont nos idées qui nous orientent. Ne nous permettons donc pas de penser mal; et n’occupons pas nos esprits à des choses que nous condamnons, ou que nous regretterons en fin de compte. Ce sont de pareilles idées qui font naître le sentiment de déchéance et conduisent à mille malheurs. Tâchons d’être toujours en quête de la perfection, et non de la dégradation, et nourrissons-nous d’espoirs ardents et d’objectifs sublimes. Car la pensée saine est la clef de toute réussite et de tout bonheur.»
Tout comme l’organisme vivant est perturbé par toutes sortes de maladies, de même il existe différents facteurs comme les mauvais défauts et habitudes troublant le calme moral. Un esprit aussi fort soit-il ne peut se développer sans règle morale, et l’on ne peut jouir réellement du bonheur que si notre comportement est conforme et compatible avec nos idées. D’où la nécessité de déraciner en soi les défauts qui portent ombrage à notre vie, et d'y semer à leur place les graines de la sérénité.
L’optimisme, la vision optimiste des choses, et la confiance en autrui, sont précisément des facteurs concourant à l’instauration de l’équilibre psychique, et sont des garants du bonheur et de la sérénité, contrairement au pessimisme qui réduit l’intensité de l’activité morale. On peut comparer l’attitude optimiste à une lumière sous laquelle s’élargissent les horizons de vue, et s’accroit en l’homme l’amour de la bonne œuvre. La vie prend davantage de sens pour lui, et devient plus douce et plus attrayante. Son jugement des hommes sera plus avéré. Il ressentira moins la douleur sous toutes ses formes, ses espoirs seront plus ardents, et ses rapports avec ses semblables demeureront au beau fixe.
Rien n’atténue la complexité des problèmes autant que l’attitude optimiste. Celle-ci n’agit pas seulement au moment de la satisfaction, mais permet à l’homme de garder son sang froid devant les circonstances négatives, et de faire face à ces dernières avec clairvoyance et espoir, de façon à rayonner toujours de gaieté et d'enthousiasme.
Le besoin de conquérir la confiance d’autrui est nécessaire, et exige que l’on prenne en compte l’importance de la bonne opinion envers les autres, cette règle jouant un rôle direct dans le bonheur individuel et collectif. Le degré de confiance régnant entre les individus indique le degré de cohésion et de progrès social. Quand la confiance fait totalement défaut, la société entre dans la décadence et la dégradation. La bonne opinion entre les gens engendre la coopération, la collaboration et la confiance mutuelle. On peut vivre dans une coexistence pacifique si les rapports sont régis par la concorde alliée à la confiance, mais sans cette dernière et dans un climat de susceptibilité, on ne saurait parvenir à l’entente, chacun se montrant critique envers son voisin. Il est établi qu’une telle société ne sera société qu'au sens apparent et formel, sans effet réel utile. On a dit à raison que la bonne opinion entre les gens est une manifestation de la foi, et rien ne peut se faire sans la foi et l’espoir.
Plus grande sera la confiance envers les gens, et plus forte sera celle des gens envers nous. Cette loi est vérifiée dans toute forme de société. Mais n’oublions pas qu’il y a une grande différence entre l’optimisme et la crédulité. Se faire une bonne opinion ne signifie pas se soumettre entièrement à n’importe qui, ou à obéir aux autres sans réfléchir sur leurs intentions, ou encore sans les examiner dans leurs actes. Et partant nous n’avons pas à généraliser cette règle aux gens qui sont des délinquants notoires.
En un mot cette règle de la bonne opinion n'est pas un principe excluant toute particularité, et n’est pas applicable à l’ensemble des individus et en toutes circonstances. Quelle que soit notre bonne opinion des gens, et notre volonté de ne voir dans leurs actes que la concrétisation de bonnes intentions, nous ne devons pas en perdre de vue les conséquences et devons faire preuve de prévention et de perspicacité.
En répandant ses enseignements, la doctrine islamique a semé au plus profond des cœurs des croyants la graine de l’optimisme et de la candeur, créant ainsi les conditions favorables à l’épanouissement de la société.
Le noble Prophète- que les salutations et les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille avait cette qualité si développée en lui que les hypocrites y voyant une faiblesse, le lui reprochèrent comme le rapporte le Coran:
«Et il y a parmi eux ceux qui tourmentent le Prophète et disent: ‘Il est tout oreille’, Dis: 'Tout oreille au bien pour vous, il croit en Dieu, et fait créance aux croyants’...»15
L’Islam enjoint aux musulmans de faire régner la bonne opinion entre eux, les uns envers les autres, et à considérer leurs actes respectifs, d’abord comme des actes guidés par la bonne intention, ou du moins à les supposer tels. Nul n’a le droit de mésinterpréter l’attitude d’un musulman à moins d’avoir des raisons ou des témoins à preuve.
L’Emir des Croyants, Ali- que la paix de Dieu soit sur lui- a dit:
«Tiens les actes de ton frère pour bons, jusqu' à ce que te vienne la preuve de ce qui t’en rendais perplexe. Et ne pense pas en mal d’une parole sortie de la bouche de ton frère, quand tu peux lui trouver une bonne interprétation.»16
La bonne opinion à l’égard d’autrui attire amitié et affection.
Les Imams de l’Islam, Ali à leur tête, ont évoqué, en différents termes, cette qualité disant par exemple:
«Quiconque se fait une bonne opinion des gens, gagne leur cœur.»17
Le docteur Marden dit:
«Quand vous rencontrez quelqu’un, tâchez de ne voir en lui que les bons côtés, ses bonnes qualités morales et psychologiques, puis essayez de grossir à vos yeux ce que vous lui trouvez de belles qualités. Si vous arrivez à garder ce conseil en tête, vous vivrez une vie sans nuage, et vous verrez que chacun essaiera de vous plaire et de chercher votre satisfaction, et de s’attirer votre amitié.»18
L’influence exercée par la bonne opinion et l’optimisme est telle qu’elle peut s’étendre même aux pensées et actes des corrompus. Elle est en somme capable de préparer le terrain à une réforme de ces derniers.
L’Imam Ali dit:
«La bonne opinion préserve du péché.»19
Dale Carnegie nous apporte le témoignage suivant à ce propos:
«J’eus récemment un entretien avec l’un des directeurs des Exchange Buffets', groupe de vingt-six restaurants qui fonctionnent d’après un système spécial, le 'système de l’honneur'. Dans ces établissements, dont la fondation remonte à 1885, on ne présente jamais d’addition aux clients. Vous commandez ce que vous voulez consommez, faites votre compte vous même et réglez à la caisse en partant. Pas de contrôle, pas de fiche, rien. «Mais vous avez bien quelques surveillants?» m’écriai-je stupéfait. «Vous ne pouvez pas être sûrs de tous vos clients!»’- Nous ne surveillons rien du tout, me dit le directeur. Peut- être y a-t-il des resquilleurs nous l’ignorons. Mais nous savons que notre système a du bon, sinon il nous eût été bien difficile de faire prospérer notre entreprise pendant plus d’un demi-siècle.’ Aux «Exchange Buffets» chacun se sent traité en honnête homme, en homme d’honneur. Aussi, tous- riches, pauvres, voleurs ou mendiants- veulent mériter la confiance qu’on leur témoigne.»
«Si vous avez affaire à une fripouille, disait encore Mr. Lawes, directeur du pénitencier de Sing Sing, et autorité en la matière, s’il en fut, si vous avez affaire à une fripouille, vous n’avez qu’un moyen d’en tirer quelque chose de bon: feignez d’avoir confiance en lui, traitez- la comme un honnête et respectable citoyen, admettez d’emblée qu’il est loyal, «régulier». Il sera si flatté de votre confiance qu’il essaiera peut- être de la mériter.»’20
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