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16- As-Saddouq rapporte dans son même livre les propos de Ali qui a dit: le Messager d'Allah a dit: "Les Imams âpres moi sont douze, tu en es le premier, ô Ali, et le dernier est le Résurrecteur par lequel Allah conquérir la terre toute entière".
17- As-Saddouq rapporte dans son livre - Al-Amâlî - les propos de l'Imam Al-Sadeq qui le prend de ses pères et remonte jusqu'au Prophète (SAW) dans un hadith disant: "Ali est de moi, et je suis de Ali, il est créé de ma chair, il montre aux gens le vrai lorsqu'ils se disputeront autour de ma Sunna, il est le prince des croyants, le meilleur des hommes remarquables et le meilleur légataire".
18- As-Saddouq rapporte dans son livre - Al-Amâlî - les propos d'Ali qui remonte jusqu'au Prophète qui, dans un long hadith, dit: "Ali est le prince des croyants, nommé par Allah l'Exalté Qui l'a inscrit sur Son Trône, Il en fit témoigner Ses anges, Ali est le successeur et l'autorité d'Allah, il est l'Imam des Musulmans".
19- As-Saddouq rapporte dans son livre - Al-Amâlî - les propos d'Ibn Abbas, disant: le Messager d'Allah (SAW) a dit: "ô Ali, tu es l'Imam des Musulmans, le prince des croyants, le plus remarquable des hommes, l'autorité d'Allah après moi et le maître des légataires".
20- As-Saddouq rapporte dans son livre - Al-Amâlî - les propos de Ibn Abbas disant: Le Prophète (SAW) a dit: "ô Ali, tu es mon successeur sur ma nation, tu es pour moi ce que Seth est pour Adam".
21- As-Saddouq rapporte dans son livre - Al-Amâlî - qu'Abu Dhirr a dit: nous étions un jour chez le Prophète dans sa mosquée, il dit: "Entrera par cette porte un homme qui est le prince des croyants, l'Imam des Musulmans". Ali b. Abi Taleb apparut. Le Prophète l'accueillit puis se tournant vers nous, il dit: "voici votre Imam après moi".
22- As-Saddouq rapporte dans son livre - Al-Amâlî - que Jâber b. Abdallah Al-Ançârî a dit: le Prophète (SAW) a dit: "Ali b. Abi Taleb est le premier Musulman; il est le plus savant", puis il ajouta: "II est l'Imam et mon successeur après moi".
23- As-Saddouq rapporte dans son livre - Al-Amâlî - s'appuyant sur Ibn Abbas qui dit: le Prophète (SAW) a dit: "ô vous les gens, qui parle mieux qu'Allah? Votre Maître Vénéré m'a ordonné de confirmer Ali dans sa science, son Imamat, sa succession et son héritage, et que je le prenne pour frère et ministre".
24- As-Saddouq rapporte dans son livre - Al-Amâlî - qu'Ibn Ayach a dit: "Le Messager d'Allah monta sur la chaire pour sermonner", il cita son sermon dans lequel il dit: "mon cousin Ali est mon frère, mon ministre, mon successeur, celui qui transmet pour moi".
25- As-Saddouq rapporte dans son livre - Al-Amâlî - citant le prince des croyants, qui dit: le Prophète nous a fait un sermon un jour, disant: "ô vous les gens, le mois d'Allah est arrivé", puis il parla des bienfaits du mois de Ramadan. Ali rapporte: je dis: ô messager d'Allah, quels sont les meilleurs actes durant ce mois? Il dit: "la crainte des interdictions divines", puis il pleura. Je dis: ô messager d'Allah, pourquoi pleures-tu? Il dit: "ô Ali, je pleure sur ce qui t'est licite ce mois-ci" puis il ajouta; "ô Ali, tu es mon légataire, le père de mes deux enfants, mon successeur sur ma nation dans ma vie et après ma mort, ton ordre est mon ordre, et ton interdiction est la mienne".
26- As-Saddouq rapporte dans son livre - Al-Amâlî - qu'Ali (a.s.) a dit: le Prophète (SAW) a dit: "ô Ali, tu es mon frère et je suis ton frère, je suis l'élu pour la prophétie et tu as été choisi pour l'Imamat. Je suis responsable de la Révélation et tu es responsable de l'interprétation. Tu es le père de cette nation, tu es mon légataire et mon successeur, mon ministre et mon héritier et le père de mes deux enfants".
27- As-Saddouq rapporte dans son livre - Al-Amâlî - les propos de Ibn Abbas qui dit: le Prophète (SAW) a dit un jour à la mosquée de Qabâ', en présence des Ançars: "ô Ali, tu es mon frère et je suis ton frère, tu es mon légataire et mon successeur, l'Imam de ma nation après moi, Allah aime celui qui t'aime et est l'Ennemi de qui s'oppose à toi".
28- As-Saddouq rapporte dans son livre - Al-Amâlî - un long hadith d'Umm Salma qui cite le Prophète (SAW): "ô Umm Salma, écoute et témoigne, voici Ali b. Abi Taleb, il est mon légataire et mon successeur après moi, il accomplit mes engagements et protège mon oasis".
29- As-Saddouq rapporte dans son livre - Al-Amâlî - les propos de Salman Al-Farisî disant: J'ai entendu dire le Messager d'Allah (SAW): "ô vous, les Muhajirîns et les Ançars, que je vous indique ce qui, si vous vous y accrochez, vous évite l'égarement après moi". Ils dirent: "oui, ô messager d'Allah". Il dit: "Voici Ali, mon frère et mon légataire, mon ministre, mon héritier et mon successeur, il est votre Imam, aimez-le comme vous m'aimez, honorez-le comme vous m'honorez, l'ange Gabriel m'a ordonné de vous le dire".
30- As-Saddouq rapporte dans son livre - Al-Amâlî - les propos de Zayd b. Arqam disant: le Prophète (SAW) a dit: "Que je vous montre ce qui, si vous vous y accrochez, vous évitera de périr et de vous égarer". Il ajouta: "Votre Imam et votre maître est Ali b. Abi Taleb. Assistez-le, acceptez ses conseils, croyez-le. L'ange Gabriel m'a ordonné de vous le dire".
31- As-Saddouq rapporte dans son livre - Al-Amâlî - les propos d'Ibn Abbas, dans un hadith où le Prophète dit: "ô Ali, tu es l'Imam de ma nation, mon successeur sur elle après moi".
32- As-Saddouq rapporte dans son livre - Al-Amâlî - les propos d'Ibn Abbas disant également: le Prophète (SAW) a dit: "Allah le Très-Haut m'a inspiré qu'il a choisi au sein de ma nation mon frère et mon héritier, mon successeur et mon légataire. Je demandai: "Qui est-ce, ô Mon Maître? Il m'inspira: il est l'Imam de ta nation, Mon autorité sur elle après toi. Je demandai: Qui est-ce, ô Mon Maître? Il dit: celui qui M'aime et que J'aime, puis Il dit: c'est Ali b. Abi Taleb".
33- As-Saddouq rapporte dans son livre - Al-Amâlî - les propos de l'Imam Al-Sâdeq qui remonte jusqu'au Prophète: le Prophète a dit: "Lorsque je fus transporté au ciel, mon Maître le Tout-Puissant m'a promis, concernant Ali, qu'il sera l'Imam des pieux, le meilleur des hommes remarquables et le seigneur des croyants".
34- As-Saddouq rapporte dans son livre - Al-Amâlî - les propos l'Imam Al-Ridâ qui remonte jusqu'au Prophète (SAW) disant: "Ali est de moi et je suis de Ali, Allah combattra qui combat Ali, Ali est l'Imam de la création après moi".
35- Abu Ja'far Mohammed b. Ai-Hassan Al-Tousî rapporte dans son livre - Al-Amâlî - les propos de Ammar b. Yasser disant: Le Messager d'Allah (SAW) a dit à Ali: "Allah t'a exclusivement paré d'ornements qui Lui sont les plus chers: l'ascétisme dans la vie à laquelle tu ne réclames rien et qui ne peut te séduire en rien. Il t'a accordé l'amour des indigents que tu acceptes pour partisans et qui t'acceptent pour Imam. Bonheur à celui qui t'aime et qui te crois, malheur à celui qui te déteste et te considère menteur".
36- Le même a rapporté dans Al-Amâlî - les propos de Ali qui proclama sur la chaire de Koufa: "ô vous les gens, j'ai obtenu du Messager d'Allah (SAW) dix particularités qui me sont plus chères qu'à celui pour qui le soleil se lève. Le Prophète (SAW) m'a dit: "Toi, Ali, tu es mon frère dans la vie ici-bas et dans l'au-delà, tu es la créature la plus proche de moi le, jour du Jugement, ta demeure au Paradis fait face à la mienne, tu es mon héritier, tu es mon légataire dans mes engagements et ma famille, tu es le protecteur de ma famille après ma disparition, tu es l'Imam de ma nation, tu es celui qui juge équitablement parmi mon peuple, tu es mon compagnon, le compagnon du fidèle à Allah, ton ennemi est le mien, et mon ennemi est celui d'Allah".
37- As-Saddouq a rapporté dans son livre consacré aux textes relatifs aux Imams, les propos de Ai-Hassan b. Ali disant: J'ai entendu le Prophète (SAW) dire à Ali: "Tu as hérité mon savoir, la source de mon jugement et tu es l'Imam après moi".
38- As-Saddouq rapporte dans le même livre les propos de Omrân b. Haçayn disant: J'ai entendu le Prophète (SAW) dire à Ali: "Tu es l'Imam et le successeur après moi".
39- As-Saddouq rapporte dans le même livre les propos d'Ali disant: Le Prophète (SAW) a dit: "ô Ali, tu es le légataire des morts de ma famille, le successeur sur les vivants de ma nation".
40- As-Saddouq rapporte dans le même livre les propos de Ai-Hussein b. Ali disant: Lorsque qu'Allah le Très Haut révéla: "Les parents ont cependant priorité les uns envers les autres dans le Livre de Dieu"([136]), je demandai son sens au Prophète qui dit: "Vous êtes les parents. Si je meurs, ton père Ali est prioritaire en ce qui me concerne et concerne ma situation, si ton père disparaît, ton frère Hassan est prioritaire en ce qui le concerne, et si Hassan disparaît, tu es prioritaire en ce qui le concerne".
C'est tout ce que nous avons voulu exposer brièvement. Il ne s'agit que du bouquet par rapport aux fleurs, ou la goutte par rapport à la mer. Cependant, ces hadiths sont suffisants; Louange à Allah le Maître des mondes. Saluts. SH.
1- Les textes shiites ne sont pas des arguments.
2- Pourquoi n'ont-ils pas été rapportés par d'autres.
3- Réclamation d'autres textes.
1- Ces textes ne sont pas des arguments pour les Sunnites car n'étant pas authentifiés.
2- Pourquoi ne les ont-ils pas rapportés s'ils ont reconnu leur authenticité?
3- Transmettez-nous les textes des hadiths rapportés par les Sunnites relatifs à ce sujet. Saluts. S.
1- Nous avons répondu à votre demande.
2- Les Sahîhs sont nos arguments.
3- pourquoi ont-ils passé sous silence nos Sahîhs?
4- Le texte concernant le testament.
1- Nous avons exposé ces textes pour que vous sachiez qu'ils existent, et cela à votre demande.
2- Nous considérons que les textes tirés de vos Sahihs sont des arguments en notre faveur.
3- Quant à savoir pourquoi ces textes n'ont pas été rapportés, c'est là une habitude répandue chez tous ceux qui portent de la rancune envers la famille de Mohammed. Ils ont dissimulé leur rancœur pharaonique dès la première époque, ceux qui se sont soumis aux gens du pouvoir et des vainqueurs ont tout fait pour cacher les vertus des Ahlul-Bait et pour éteindre, avec toute leur énergie, leur rayonnement. Ils ont obligé les gens à taire leurs vertus et leurs spécificités, par l'incitation et la frayeur. Ils y sont arrivés, soit en offrant leurs dirhams et leurs dinars, soit en octroyant des postes et des charges, soit en poursuivant les gens avec les fouets et les épées. Ils ont rapproché d'eux ceux qui colportent les mensonges et ont puni, exilé et tué ceux qui disent la vérité à leur propos. Vous savez que les oppresseurs craignent les textes de l'Imamat et les promesses de la succession, parce que ces derniers abolissent leur trône et contestent même les bases de leur royaume. Ces textes ont été sauvés et ont échappé à leur courroux et à celui de leurs adulateurs, ils nous sont parvenus de différentes sources et par des moyens divers, tout simplement parce qu'ils sont un signe de véracité, un miracle du vrai; car les despotes et les tyrans envers les Ahlul-Bait, ceux qui ont accaparé le rang qu'Allah le Tout- Puissant avait arrangé pour eux, ont infligé les pires châtiments à ceux qui sont accusés de les aimer: ils leur rasaient la barbe, les faisaient parcourir les marchés, les rejetaient, les dédaignaient, les rabaissaient et les privaient de tout droit, jusqu'à les faire désespérer de la justice de leurs gouverneurs et de la fréquentation des gens. S'ils mentionnaient Ali dans le bien, leur conscience était tranquille mais ils devaient subir la vengeance. Leur fortune était liquidée, leur échine frappée, combien de langues ont-ils coupées parce qu'elles avaient prononcé ses vertus, combien d'yeux ont-ils crevés pour l'avoir regardé avec respect, combien de mains ont-ils coupées pour avoir indiqué ses qualités, de jambes sciées pour avoir accouru vers lui en toute affection, combien de maisons ont-ils brûlées sur ses partisans, de plantations arrachées, combien furent-ils ceux qui furent ensuite crucifiés sur les troncs, ou expulsés de leurs foyers. Ce furent des calamités innombrables. Parmi les rapporteurs de hadiths et les traditionnistes, certains adoraient ces rois arrogants et leurs gouverneurs, au lieu d'adorer Allah le Très-Haut. Ils les flattaient en altérant les textes autant qu'ils pouvaient, en les changeant, les approuvant ou les dédoublant. Ces gens ressemblent à ceux que l'on voit à présent, les adulateurs, les ulémas des postes, les juges médiocres qui rivalisent entre eux pour satisfaire les gouverneurs, en soutenant leurs politique, juste ou injuste, ou en approuvant leurs jugements, corrects ou corrompus. A peine le gouverneur leur demandait-il de prononcer une fatwa (jugement légal) consacrant sa politique, ou réprimant son adversaire, qu'ils l'exécutaient selon son désir et l'exigence de sa politique, même si cela devait être en contradiction avec le Livre et la Sunna. Ils enfreignaient l'unanimité de la nation, par souci de conserver un poste ou d'obtenir un autre convoité. Quelle différence entre ceux qui furent opprimés et ceux-là! Les premiers ne représentent aucune valeur pour les gouverneurs qui avaient plutôt un besoin immense des derniers, pour combattre Allah et Son Messager à travers eux. C'est la raison pour laquelle ils jouirent d'une position élevée et d'une protection assurée. Ils avaient, de ce fait, une grande puissance et un pouvoir démesuré. Ils prenaient parti contre les hadiths justes mentionnant les vertus d'Ali ou d'autres membres des Ahlul-Bait. Ils les refusaient vigoureusement et les écartaient violemment, accusant leurs rapporteurs d'adeptes du refus, le refus étant la chose la plus vile pour eux. C'est ainsi qu'ils agirent concernant les Sunans relatives à Ali, et notamment lorsque les Shiites s'y accrochaient. Ces adulateurs étaient réputés parmi l'élite de chaque contrée, ils s'appuyaient sur des étudiants mondains pour diffuser leurs opinions, sur des faux dévots et des faux ascètes, sur des chefs et des responsables de clans qui, en les écoutant réfuter ces hadiths justes, prenaient leurs paroles pour des arguments valables et les propageaient dans le public et les bas-fonds de la société, les répandaient et les diffusaient en tous lieux, en constituaient même un fondement pour tous les temps. D'autres traditionnistes contemporains ont été contraints de ne plus rapporter les hadiths connus relatifs aux vertus d'Ali et des Ahlul-Bait. Si l'on demande à ces malheureux leur avis à propos des flatteurs qui ont renié ces hadiths authentiques, ils se réfugient derrière la crainte d'aborder avec les gens des sujets inconnus et de susciter une dissension aveugle, sourde et muette. Ils sont contraints de répondre en se contredisant, craignant l'attroupement de ces adulateurs, de leurs propagateurs et de ceux qui croassent à l'unisson. Les rois et les gouverneurs avaient ordonné aux gens de maudire le prince des croyants; ils les ont contraints à cet acte, soit en les menaçant soit en leur promettant la fortune et la puissance, pour qu'ils le rabaissent et l'insultent. Ils l'ont présenté d'une façon répugnante dans les livres destinés aux nouvelles générations, ils ont parlé de lui d'une façon sordide, comme ils ont fait de l'acte de le maudire sur les chaires des Musulmans, lors des deux fêtes et de la prière du vendredi, une coutume établie. N'étaient la lumière divine toujours vive et la bienfaisance de ses partisans toujours évidente, ces Sunans relatives à sa succession ne seraient pas arrivés à nous, les textes n'auraient pas fréquemment mentionnés ses vertus. Je suis, par Allah, tout étonné de cette admirable grâce attribuée exclusivement à Son serviteur et au frère de Son messager, Ali b. Abi Taleb, et de la façon dont Sa lumière a transpercé le voile des ténèbres accumulées et des vagues emmêlées pour briller sur le monde comme le soleil en plein jour.
4- Vous avez, outre les preuves formelles que vous avez entendues, le texte de l'héritage, qui est à lui tout un argument pénétrant. Saluts. SH.
Parlez-nous du hadith du testament à partir des textes sunnites. Saluts. S.
Ali est l'héritier du prophète (SAW)
Le Prophète (SAW) a, sans aucun doute, transmis à Ali son savoir et sa sagesse, comme l'ont fait les Prophètes à leurs légataires, de telle sorte que le Prophète a dit: "Je suis la ville du savoir et Ali en est la porte, qui souhaite acquérir ce savoir, qu'il entre par la porte". Il (SAW) dit également: "Je suis la maison de la sagesse et Ali en est la porte". Il dit: "Ali est la porte de mon savoir, il montre à ma nation, après moi, le message que j'ai porté; l'aimer est acte de foi, le détester constitue de l'hypocrisie". Il (SAW) dit dans le hadith rapporté par Zayd b. Abi Awfâ: "Tu es mon frère et mon héritier"; Ali demanda: qu'hériterai-je de toi? Il (SAW) dit: "Ce que les Prophètes ont légué avant moi". Dans le hadith rapporté par Borayda, le Prophète (SAW) spécifie que son héritier est Ali b. Abi Taleb. Vous avez également le hadith de la maison (Al-dâr) le jour de l'avertissement. Ali disait au temps du Prophète (SAW): "Par Allah, je suis son frère, son partisan, son cousin et l'héritier de son savoir, qui y a droit plus que moi?" Il lui fut demandé une fois: "comment as-tu hérité de ton cousin à la place de ton oncle? Il répondit: le Messager (SAW) rassembla un jour les membres de Banî Abdul Muttalib, qui étaient nombreux, autour d'un repas. Il leur dressa la table et ils mangèrent jusqu'à se rassasier, mais la table demeura copieuse comme si personne n'y avait touché. Il (SAW) leur dit: "O Bani Muttalib, j'ai été envoyé pour vous en particulier et pour les gens en général, qui d'entre vous accepte d'être mon frère, mon compagnon et mon héritier?" Personne ne se leva. Je me levai et j'étais le plus jeune. Il me dit: "assis-toi". Il répéta la question trois fois de suite et à chaque fois, je me levai. Il me disait: "assis-toi". A la troisième fois, il posa sa main sur la mienne, et c'est ainsi que j'ai hérité de lui à la place de mon oncle([137]). Il a été rapporté par Al-Hakem dans Al-Mustadrak et Al-Dhahabi dans son résumé, qui confirment son authenticité, qu'on demanda une fois à Qathm b. Al-Abbas: Comment Ali a-t-il hérité à votre place? Il répondit: il fut le premier à le (SAW) suivre et fut le plus proche de lui". Les gens savaient que l'héritier du Messager (SAW) était Ali et non son oncle Al-Abbas ou d'autres membres de Banî Hâshim, cela était évident pour eux, bien qu'ils fussent dans l'ignorance des causes de cette disposition. C'est pour cette raison qu'ils questionnèrent parfois Ali et d'autres fois Qathm. Ils répondirent comme vous l'avez lu. Cette réponse est des plus nettes, sinon on pourrait répondre: "Allah l'Exalté a compati sur les gens de la terre, Il choisit Mohammed et le fit Prophète. Il compatit une seconde fois et choisit Ali. Il inspira Son Prophète (SAW) de le prendre héritier et légataire". Al-Hakem dit, à la page 25 du troisième volume d'Al-Mustadrak, après avoir rapporté les paroles citées de Qathm: le premier juge Abul Hassam Mohammed b. Saleh Al-Hâshimi m'a raconté avoir entendu le juge Abu Omar qui l'a entendu du juge Ismaïl b. Ishaq disant1: les paroles de Qathm lui furent rapportées, il répondit: l'héritier hérite par la filiation, ou par l'allégeance. Les savants sont unanimes à considérer que le cousin n'hérite pas en même temps que l'oncle. Donc, l'unanimité admet qu'Ali a hérité le savoir du Prophète à la place des autres. Les récits à ce propos sont fréquents, et notamment à partir de la descendance purifiée. Nous avons également le testament et ses textes manifestes. Saluts.
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