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38- Il (SAW) dit à Ali : «La nation te trahira après moi, tu vivras ma religion et combattras selon ma tradition; celui qui t'aime m'aime, celui qui te déteste me déteste, et celle-ci se couvrira de celle-là.- il veut dire sa barbe de sa tête»([109]). Et Ali a dit: le Prophète m'a confié que la nation me trahira après lui»([110]). Ibn Abbas a dit: "Le Messager d'Allah (SAW) a dit: «Tu endureras des tourments après moi». Il demanda: "Venant de la part des gens de ma religion?" Il dit: "Des gens de ta religion".
39- Il (SAW) dit : «Parmi vous se trouve quelqu'un qui combattra pour expliquer le Coran comme je me suis battu pour le révéler». L'assemblée se dressa, Abu Bakr et Omar en faisaient partie. Abu Bakr dit: "Je suis celui-là". Il dit: "Non". Omar dit: "Je suis celui-là". Il dit: "Non, c'est l'homme à la semelle recousue, c'est-à-dire Ali". Abu Saïd al-Khodri dit: Nous sommes venus à lui annoncer. Il ne leva pas la tête comme s'il l'avait déjà entendu du Messager d'Allah (SAW)([111]). De même, le hadith d'Abu Ayoub al-Ansarî à propos du califat d'Omar, il dit: Le Prophète (SAW) a ordonné à Ali de combattre les traîtres, les tyrans et les renégats. Le hadith de Ammar b. Yasser qui dit: Le Prophète (SAW) a dit: "Ali, le parti injuste te combattra et tu seras dans le droit, qui ne te soutiendra pas ce jour-là n'est pas de moi". Le hadith d'Abu Dhirr qui dit: Le Prophète (SAW) a dit: "Par Celui qui tient mon âme entre Ses mains, un homme parmi vous se battra après moi pour expliquer le Coran, comme je combattis les idolâtres pour le révéler". Le hadith de Mohammed b. Obeïdallah b. Abi Rafe', qui le tient de son père et de son grand-père Abi Rafe', il dit: Le Messager d'Allah a dit: "Abu Rafe', un peuple après moi viendra à combattre Ali, les combattre est un devoir dû à Allah, qui ne pourra les combattre par la main, que ce soit par la parole, et qui ne peut le faire par la parole, que ce soit par le cœur.."([112]). Le hadith d'Al Akhdar al-Ansarî, qui dit: le Prophète a dit: "Je me bats pour révéler le Coran, et Ali se bat pour l'expliquer".
40- Il (SAW) dit : «O Ali, je suis supérieur à toi dans la prophétie, car il n'y a pas de prophète après moi, et tu es supérieur aux gens concernant sept choses à propos desquelles les gens de Quraysh ne peuvent argumenter contre toi: tu es le premier croyant en Allah, le plus fidèle au pacte d'Allah, le plus droit à suivre l'ordre d'Allah, le plus équitable, le plus juste envers le peuple, le plus probe et celui qui possède le plus de mérite chez Allah"([113]). Abu Saïd al-Khodri dit: le Prophète (SAW) a dit: "O Ali, tu possèdes sept traits à propos desquels personne ne peut rivaliser avec toi le Jour Dernier, tu es le premier croyant, le plus fidèle au pacte divin, le plus droit à suivre l'ordre divin, le plus clément envers les sujets, le plus équitable, le plus savant et tu as le mérite le plus grand". Ainsi que d'autres pour lesquels il manquerait de place si nous les exposons. Ces nombreux hadiths qui se confirment les uns les autres démontrent une seule chose: Ali est le second après le Messager d'Allah (SAW) au sein de cette nation et le commandement lui revient après le Prophète (SAW). Ce sont des Sunan dont le sens a été fréquemment rappelé même s'ils ne furent pas dits de la même manière. Ceci est une preuve majeure. Saluts. SH.
1- Reconnaissance des mérites d'Ali.
2- Ses mérites n'impliquent pas une promesse relative à sa succession.
1- L'Imam Abu Abdallah Ahmad b. Hanbal a dit: "Aucun des compagnons du Messager d'Allah n'a eu autant de mérites que Ali b. Abi Taleb"([114]). Ibn Abbas a dit: "Aucun n'a été autant l'objet de révélation dans le Coran que Ali"([115]). Il dit également: "Il a été révélé 300 versets du Livre d'Allah l'Exalté rien que pour Ali". Et encore: "Il n'a été révélé "O vous qui croyez" que pour l'illustre et le noble Ali". Allah a réprimandé les compagnons de Mohammed (SAW) à divers endroits du Livre Saint, mais Il n'a cité Ali que dans le bien". Abdallah b. Ayash b. Abi Rabi'a a dit: "Ali avait une expérience décisive dans le domaine du savoir, il avait pour lui l'antériorité dans l'Islam; il était le beau-fils du Messager d'Allah (SAW), il possédait la science de la Sunna, il était le secours dans la guerre et la générosité dans la fortune". L'Imam Ahmad b. Hanbal fut questionné un jour à propos de Ali et de Muawiya, il dit: "Ali avait beaucoup d'ennemis qui avaient beau cherché à quel propos le critiquer, ils ne trouvèrent rien. Ils vinrent trouver un homme qui s'était opposé à lui et qui l'avait combattu, alors, ils louèrent celui-ci par ressentiment envers celui-là". Le juge Ismaël, Al-Nisâ'i et Abu Ali Al-Nisabûrî, ainsi que d'autres, ont dit: "Aucun compagnon ne fut aussi bien loué dans les hadiths authentiques que Ali".
2- Ceci est indiscutable. Cependant, la discussion porte plutôt sur le fait que le prophète lui a-t-il ou non confié la succession? Ces textes ne sont pas vraiment explicites pour notre propos, ils démontrent les spécificités et les vertus de l'Imam Ali qui sont innombrables, et nous pensons qu'il en est digne et même plus, qu'Allah lui honore le visage. Vous en avez même omis des quantités qui ne s'opposent pas à sa candidature à l'Imamat. Cependant, être candidat ne signifie pas se voir confier la succession, comme vous le savez. Saluts.S
Comment prouver son Imâmat à partir de ses mérites.
Celui qui possède comme vous le regard perçant et l'intention perspicace, qui est expert dans les fondements et les sources, avisé en ce qui concerne le sens et l'aboutissement, qui a observé le Messager d'Allah (SAW), sa profonde sagesse, sa prophétie finale, qui a estimé ses actes et ses paroles et qui sait qu'il ne dit pas les choses vainement, - ne peut laisser lui échapper, au nom de la tradition et de la raison, les desseins de ces Sunan, ni se dérober à leurs nécessités. Vous avez dû sûrement remarquer, vous le maître incontesté en langue arabe, que ces Sunan ont assuré à Ali une situation élevée qu'Allah et Ses prophètes n'assurent qu'aux successeurs fidèles à la religion. Si elles ne prouvent pas la succession par l'analogie, elles la dévoilent assurément. Elles constituent une preuve obligatoire, mais sa nécessité s'est manifestée par d'autres hadiths plus révélateurs. Le maître des prophètes ne peut assurer une telle situation élevée à un autre qu'à son héritier, à son successeur (walî fi 'ahdihi). Quiconque a exploré les Sunan-s concernant Ali, les a sondées avec calme et équité, trouvera qu'elles visent, presque toutes, à établir son Imamat; elles l'indiquent, soit par 1 analogie, comme les textes antérieurs et la promesse de Ghadîr, soit par la nécessité, comme les Sunan-s que nous avons cités dans la correspondance 48, ou comme lorsque le Prophète (SAW) dit: "Ali est avec le Coran, le Coran est avec Ali, ils ne se sépareront qu'en me rejoignant à l'oasis". Il (SAW) dit également: "Ali est de moi, il est ce que ma tête est pour mon corps"([116]). Egalement, dans le hadith d'Abdel Rahman b. Awf([117]): "Par Celui qui tient mon âme entre Ses mains, faites la prière, donnez l'aumône, que je vous envoie un homme de moi ou comme moi-même..." Enfin, il prit la main de Ali, et dit: "Le voilà"; ainsi que d'autres exemples innombrables de hadiths. J'attire l'attention de tous ceux qui cherchent la vérité, qui démêlent les ambiguïtés, de tous ceux qui s'adonnent à la découverte par et pour eux-mêmes, qu'il est honorable et utile d'essayer de comprendre les obligations de ces saintes Sunan, sans tenir compte de leur affectivité. SH.
Contester les preuves par d'autres semblables.
Vos adversaires peuvent vous opposer les Sunan-s consacrés aux mérites des trois califes bien-inspirés, ainsi qu'à ceux des anciens, les Muhajirîns et les Ançars. Qu'en dites-vous? S.
Refus du procès de l'opposition.
Nous admettons les innombrables mérites de tous les anciens, Muhâjirîns et Ançars, qu'Allah soit satisfait d'eux, notamment ceux qui sont mentionnés dans les versets du Livre et dans la Sunna. Cependant, l'examen des textes les concernant ne nous permet pas d'affirmer qu'ils contredisent les textes concernant Ali ni qu'ils remettent en cause ses particularités. Nos adversaires sont les seuls à rapporter des récits concernant ces mérites qui ne sont pas confirmés par nos sources. Et de ce fait, nous contredire en s'y appuyant n'est pas valable, une telle attitude émanant d'opiniâtres chevronnés ne peut être prise en considération par nous, quel que soit son degré de validité chez l'adversaire. Ne voyez-vous pas que n'utilisons pas nos propres récits pour nous opposer à nos adversaires, et que nous n'avançons pour arguments que des textes cités par leurs sources, tels le texte d'Al-Ghadîr ainsi que d'autres. Et même si nous prenons en compte les hadiths concernant les mérites des autres, nous ne les trouvons pas opposés à notre propos, nous n'y trouvons pas non plus de remarque sur la succession, ce qui explique que personne ne s'y appuie pour démontrer la validité de la succession des trois califes. Saluts. SH.
1330 Demande de rapporter le hadith d'Al-Ghadîr.
Vous avez cité à plusieurs reprises le hadith d'Al-Ghadir. Veuillez nous l'exposer à partir des sources sunnites pour que nous l'étudiions. Saluts. S.
Quelques fragments d'Al-Ghadîr.
Al-Tabarani et d'autres ont rapporté, s'appuyant sur une chaîne dont l'authenticité fait l'unanimité, que Zayd b. Arqam a dit: Au cours d'un sermon qu'il a fait à Ghadir Khom sous les arbres, Le Prophète (SAW) a dit: "O vous les gens, je risque d'être appelé, et je répondrai. Je suis responsable, et vous l'êtes également. Que dites-vous?" Ils dirent: "Nous témoignons que tu as transmis, lutté et conseillé, qu'Allah te récompense". Il dit: "Ne témoignez-vous pas qu'il n'y a de dieu qu'Allah, que Mohammed est Son serviteur et Son prophète, que Son paradis est vrai, que Son Feu est vrai, que la mort est vraie et que la résurrection est vraie; que l'heure arrive inexorablement, qu'Allah ressuscite les morts?" Ils dirent : "Si, nous témoignons de tout cela". Il dit : "O Allah, je témoigne!" Puis il ajouta: "O vous les gens, Allah est mon Seigneur, je suis le seigneur des croyants, je les protège mieux qu'ils ne se protègent eux-mêmes; Celui pour qui je suis le dirigeant (mawlâ), voici son dirigeant - Ali - Allah est l'Ami (wâli) de celui qui l'aime et repousse celui qui le repousse". Il dit: "O vous les gens, je vous précède, et vous irez à l'oasis, un oasis plus large que la distance séparant Bosra de San'a, où les étoiles sont par milliers, et lorsque vous me rencontrerez, je vous questionnerai à propos des deux choses précieuses, comment vous avez assuré ma succession les concernant, la grande chose précieuse, c'est le Livre d'Allah l'Exalté, l'une de ses extrémités est rattachée à la Main d'Allah le Très-Haut, et l'autre à vos mains. Tenez-la fermement pour ne pas vous égarer et ne pas vous rétracter, et la deuxième chose, c'est ma descendance, ma famille.
Le Généreux et Sachant m'a annoncé qu'elles ne se sépareraient pas jusqu'à me rejoindre à l'oasis".
Al-Hakem a rapporté dans Al Mustadrak, à propos des vertus de Ali, d'après Zayd Ibn Arqam, à partir de deux sources authentifiées selon les conditions des deux cheikhs, disant: Lorsque le Prophète (SAW) revint du pèlerinage d'adieu et qu'il arriva à Ghadir Khom, il ordonna d'installer les parasols, ce qui fut fait. Il dit: "Je suis sur le point d'être appelé, et j'ai répondu. Je laisse parmi vous les deux choses précieuses, l'une est plus grande que l'autre, le Livre d'Allah le Très-Haut et ma descendance. Prenez garde à la manière dont vous assurerez ma succession les concernant, elles ne se sépareront pas avant de me rejoindre à l'oasis". Il ajouta: "Allah l'Exalté est mon Seigneur, et je suis le maître de tout croyant" puis, prenant la main d'Ali, il dit: "Celui pour qui je suis le maître, il est son commandant (walî), Allah aime qui l'aime et repousse qui le repousse". Il cite le hadith en entier, et Al-Dhahabi n'a rien noté à la suite dans son Résumé. Al-Hakem l'a rapporté également en citant Zayd Ibn Arqam dans Al-Mustadrak, confirmant son authenticité. Al-Dhahabi, bien que très sévère, affirma la même chose.
L'Imam Ahmad rapporte également le hadith de Zayd Ibn Arqam disant: "Nous sommes arrivés avec le Prophète (SAW) à une vallée appelée Wadi Khom. Il ordonna la prière de midi qu'il dirigea. Il ajouta: Il nous sermonna, nous fîmes de l'ombre en posant un vêtement sur un arbre fleuri. Le Prophète dit: "Ne le saviez-vous pas? Ne témoignez-vous pas que je protège mieux tout croyant qu'il ne se protège lui-même?" Ils dirent: "Si". Il dit: "Pour qui je suis le dirigeant, Ali est son dirigeant (mawlâ), Allah est l'Ami de qui l'aime et repousse qui le repousse".
Al-Nisâ'i rapporte les propos de Zayd Ibn Arqam disant: Lorsque le Prophète revint du pèlerinage d'adieu et qu'il fit halte à Ghadir Khom, il ordonna d'installer les parasols, ce que nous fîmes. Il dit: "Je suis sur le point d'être appelé, et j'ai répondu. Je laisse parmi vous les deux choses précieuses, l'une est plus grande que l'autre, le Livre d'Allah, et ma descendance, Ahlul-Bait. Prenez-garde à la manière dont vous assurerez ma succession les concernant, elles ne se sépareront pas avant de me rejoindre à l'oasis". Puis il ajouta: "Allah est mon Seigneur, et je suis le maître de tout croyant". Prenant la main d'Ali, il ajouta: "Pour qui je suis le dirigeant, voici son commandant, Allah est l'Ami de qui l'aime et repousse qui le repousse". Abu Tufaïl dit: Je demandai à Zayd s'il l'avait lui-même entendu du Prophète (SAW), il me répondit: Toute personne se trouvant à l'endroit l'a vu de ses propres yeux et l'a entendu de ses propres oreilles. Ce hadith a été rapporté par Muslim dans son Sahih au chapitre consacré aux mérites d'Ali, d'après plusieurs chaînes remontant à Zayd Ibn Arqam, mais il l'a mutilé en le réduisant. C'est ainsi qu'ils font.
L'Imam Ahmad rapporte le hadith d'Al Barra' b. Azeb, qui le tient de deux sources et qui dit: Nous étions avec le Messager d'Allah et nous fîmes halte à Ghadîr Khom. Nous fûmes appelés à la prière collective. L'emplacement réservé au Prophète sous deux arbres fut balayé. Il récita la prière de midi et prenant la main de Ali, il dit: "Ne savez-vous pas que je protège mieux les croyants qu'ils ne se protègent eux-mêmes?" Ils dirent: Si. Il dit: "Ne savez-vous pas que je protège mieux tout croyant qu'il ne se protège lui-même?" Ils dirent: Si. Prenant la main d'Ali, il dit: "Pour qui je suis le dirigeant, Ali est son dirigeant, Allah est l'Ami de qui l'aime et repousse qui le repousse". Il dit: Omar le rencontra plus tard et lui dit: "Mes félicitations à Ibn Abi Taleb, tu es devenu, de jour et de nuit, le dirigeant de tout croyant et de toute croyante".
An-Nisâ'i rapporte les propos de Aïcha bint Sa'ad disant: "J'ai entendu mon père dire qu'il a entendu le Prophète (SAW), le jour où nous nous trouvions à l'oasis. Il a pris la main de Ali et a commencé son sermon en louant Allah, puis il a dit: "O vous les gens, je suis votre commandant (walî)". Ils dirent: "Tu dis vrai, ô messager d'Allah". Puis, levant la main de Ali, il ajouta: "Il est mon proche (walî), il accomplit pour moi ma religion, je suis l'ami de qui le prend pour ami (walî) et l'ennemi de qui le prend pour ennemi". D'après Sa'ad également, il dit: Nous étions avec le Prophète (SAW). Lorsqu'il arriva à Ghadir Khom, il s'arrêta, attendant ceux qui se trouvaient en arrière et ceux qui l'avaient devancé. Lorsque les gens furent réunis, il dit: "O gens, qui est votre commandant?" Ils dirent: Allah et Son messager. Prenant la main d'Ali qu'il souleva, il dit: "Tous ceux pour qui Allah et Son messager sont les maîtres, il (Ali) est leur commandant. Allah est l'Ami de ceux qui l'aiment et repousse ceux qui le repoussent".
Les Sunan-s sont nombreuses et innombrables à ce propos. Les textes sont explicites sur sa qualité d'héritier et de responsable après le Prophète, comme le dit Al-Fadl Ibn al-Abbas b. Abi Lahab:
L'héritier après Mohammed était Ali qui était son ami à tous les instants de la vie. SH
Comment pouvez-vous le prendre pour argument alors qu'il n'est pas cité fréquemment?
Les Shiites prennent en considération la fréquence du hadith concernant l'Imamat pour appuyer leurs arguments qui fait partie, pour eux, des principes de la religion. Comment pouvez-vous prouver le hadith d'Al-Ghadir qui n'est pas fréquemment cité chez les Sunnites, même s'il est prouvé authentique dans leurs chaînes de transmission? S.
1- Les lois naturelles impliquent la fréquence du hadith d'Al-Ghadîr.
2- Le sollicitude apportée par Allah le Très-Haut.
3- Le sollicitude apportée par le Messager d'Allah (SAW).
4- le sollicitude apportée par le prince des croyants.
5- Le sollicitude apportée par Al-Hussein.
6- Le sollicitude apportée par les neuf Imâms.
7- Le sollicitude apportée par les shiites.
8- Sa fréquence par la voie des Musulmans.
Concernant les manières de prouver, vous pouvez vous référer à la correspondance 24.
1- La fréquence du hadith d'Al Ghadir a été établie par la loi naturelle divine. Celle-ci veut que chaque événement historique important se déroule au vu et au su de milliers de personnes réunies et venant d'horizons divers qui puissent l'annoncer plus tard aux générations futures. A cela s'ajoute la sollicitude apportée par la famille et les fidèles de chaque génération qui se chargent de sa diffusion et de sa propagation. Peut-on croire que sa révélation soit du domaine des nouvelles privées? Non, au contraire, sa diffusion ne peut être qu'au grand jour, atteignant toutes les mers et les terres. "Tu ne trouveras cependant pas de changement dans la conduite de Dieu"([118])
Le hadith d'Al-Ghadîr a fait l'objet de la sollicitude divine, car Allah le Très-Haut l'a inspiré à Son prophète (SAW) et a révélé un verset du Coran s'y rapportant, psalmodié jour et nuit par les Musulmans, récité dans leurs solitudes et leurs rencontres, dans leurs invocations et leurs prières, sur leurs chaires et du haut de leurs minarets: "O messager, communique ce qui a été descendu vers toi de la part de ton Seigneur; - si tu ne le faisais pas, alors tu n'aurais pas communiqué Son message. Et Dieu te protégera des gens "([119]). Lorsqu'il transmit le message concernant l'Imamat de Ali, lui confiant la succession, Allah l'Exalté révéla également: "Aujourd'hui, j'ai parachevé pour vous votre religion et accompli sur vous Mon bienfait. Et il M'agrée que l'Islam soit votre religion "([120]) "C'est la grâce de Dieu. Il la donne à qui Il veut."([121]) Qui considère ces versets reconnaît Sa sollicitude.
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