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Demande des autres textes.
Par Allah, votre Maître, que vos signes sont clairs et limpides, que vos paroles sont éloquentes et précises. Continuez, je vous prie, faites-moi parvenir vos textes, si nombreux et si évidents. Vous en serez récompensés. Saluts.
1- Hadîth d'Ibn Abbas.
2- hadîth d"Umrân.
3- Burayda.
4- Les dix spécificités de Ali.
5- Ali.
6- Wahab.
7- Ibn Abi 'Assem.
1- Abu Daoud al-Tayalassi rapporte, ainsi que l'auteur de "Ahwâl Ali" dans Al-Istî'âb, les propos de Ibn Abbas disant: le prophète (SAW) a dit à Ali b. Abi Taleb: "Tu es, après moi, le dirigeant de tout croyant".
2- D'après 'Umrân b. Huçayn, le prophète (SAW) envoya une compagnie à la tête de laquelle il plaça Ali b. Abi Taleb qui se réserva du butin (le cinquième) une esclave. Les autres protestèrent et quatre d'entre eux décidèrent de l'accuser auprès du prophète (SAW). L'un des quatre dit: O messager d'Allah, ne vois-tu pas ce qu'a fait Ali? Il refusa de lui répondre. Le second répéta les mêmes paroles, mais le prophète refusa de répondre. Le troisième reprit la même chose, et le prophète garda le silence. Le quatrième répéta les mêmes propos. Le prophète (SAW) se tourna vers eux, le visage en colère et dit: "Que voulez-vous de Ali? Ali est de moi et je suis de Ali. Il est, après moi, le dirigeant de tout croyant"([74]).
3- Burayda rapporte à la page 356 du cinquième volume du Musnad d'Ahmad que le messager d'Allah envoya deux compagnies au Yémen, il plaça Ali b. Abi Taleb à la tête de l'une et Khaled b. Al-Walid à la tête de l'autre, et dit: "Si vous vous rejoignez, Ali est le chef et si vous êtes séparés, que chacun dirige ses hommes". Il poursuivit: nous avons rencontré les Banu Zubayda du Yémen que nous avons combattu, les Musulmans firent face aux idolâtres. Nous avons lutté contre leur armée et pris en captivité leurs familles. Ali se consacra une des femmes captives. Burayda poursuit: Khalid et moi avons écrit au prophète (SAW) lui rapportant ces faits. Lorsque j'arrivai au devant du prophète (SAW) je lui remis la lettre, il la parcourut et je vis la colère dans ses yeux. Je dis: ô messager d'Allah, ceci est le lieu de celui qui cherche protection. Vous m'avez envoyé avec un homme auquel vous m'avez ordonné d'obéir. J'ai fait ce qui est écrit. Le prophète (SAW) dit: "Ne médis pas de Ali. Il est de moi et je suis de lui. Il est votre dirigeant après moi. Il est de moi et je suis de lui. Il est votre dirigeant après moi"([75]). Ceci est également rapporté par Al-Nisâ'î à la page 17 dans Al Khasâ'is al-Alawiya (Les spécificités Alaouites): "Ne calomniez pas Ali, ô Burayda. Il est de moi et je suis de lui. Il est votre dirigeant après moi". Et chez Ibn Jarîr: Burayda dit: le prophète rougit et dit: "Quiconque m'a prêté allégeance l'a également prêtée à Ali". Il dit: je n'avais plus de ressentiment envers lui. Et je me suis dit que je ne médirai plus de lui. Al-Tabarânî a rapporté ce hadith en détail: En revenant du Yémen, Burayda pénétra dans la mosquée et trouva un groupe de gens devant la pièce où se tenait le prophète (SAW). Ils se levèrent pour le saluer et le questionner. Ils lui dirent: "qu'apportes-tu comme nouvelles?" Il répondit: Allah a accordé la victoire aux Musulmans. Ils dirent: "pourquoi es-tu venu?" Il répondit: "une captive que Ali a prélevée du Khoms (tribut). Je suis venu le rapporter au prophète". Ils dirent: "fais-le, fais-le. Ali sera déconsidéré à ses yeux." Le prophète (SAW) écoutait derrière la porte. II sortit en colère et dit: "Que vous arrive-t-il pour rabaisser Ali? Qui le déteste me déteste, qui le quitte me quitte. Ali est de moi, il est né de ma chair, et je suis né de celle d'Ibrahim. Je suis meilleur qu'Ibrahim([76]), la descendance se perpétue. Allah est Tout-Entendant et Tout-Sachant. O Burayda, ne sais-tu pas que Ali a droit à plus d'une captive? Il est votre dirigeant après moi".([77]) Ce hadith n'est nullement mis en doute et ses transmetteurs remontent tous à Burayda.
4- Al-Hâkem rapporte les propos d'Ibn Abbas qui cite dix spécificités de Ali: le prophète a dit: "Tu es le dirigeant de tout croyant après moi".
5- Dans un hadith, le prophète (SAW) a dit: "ô Ali, j'ai demandé à Allah qu'il t'accorde cinq choses, il m'en a accordé quatre, et refusé la cinquième". Puis il ajouta: "Il m'a accordé que tu sois le dirigeant des croyants après moi"([78]).
6- Ibn Al-Sakan, d'après Wahab b. Hamza, rapporte dans la biographie de Wahab: "J'ai voyagé avec Ali, qui était rigoureux. Je me suis promis de l'accuser à mon retour. Je suis revenu et ai rapporté son attitude au prophète qui a dit: "Ne dites pas cela de Ali, il est votre dirigeant après moi"([79]). Al-Tabarânî l'a rapporté dans Al-Kabîr, le prophète disant cependant: "Ne dis pas cela de Ali, il est le plus responsable d'entre vous après moi".
7- Ibn Abî 'Assem rapporte de Ali le hadith du prophète: "Ne suis-je plus responsable de vous que vous ne l'êtes de vous- même?" Ils dirent: Si. Il ajouta: "Pour qui je suis le dirigeant, Ali est son dirigeant".
Ces hadiths sont nombreux dans nos Sahîh-s d'après les Imams de la descendance purifiée. Ceci est suffisant pour notre propos, qui est confirmé par le verset de la wilaya du Livre saint. Louanges à Allah le Maître des mondes. Saluts. SH
1- Le sens de Wali est multiple. Où se trouve le texte?
Le terme wali signifie le partisan et l'ami, l'aimant, le beau-fils, le disciple, l'allié, le voisin. Quiconque prend en charge les affaires de quelqu'un est son wali. Le sens des hadiths que vous avez cités peut éventuellement signifier que Ali est votre partisan, votre ami, votre aimant après moi. Où se trouve le texte que vous prétendez être convaincant? Saluts.
1- Démontrer le sens de wali.
2- Les indices indiquant ce sens.
1- Vous avez mentionné parmi les sens possibles de wali: "quiconque prend en charge les affaires de quelqu'un est son wali". C'est le sens voulu dans ces hadiths et c'est ce qui ressort en les écoutants. Comme lorsque nous disons: le responsable du mineur est son père ou son grand-père, ensuite viennent le tuteur de l'un d'eux et le gouverneur légal. Cela signifie que ceux-là prennent en charge ses affaires et agissent en conséquence.
2- Les indices démontrant que le sens de Wali dans ces hadiths est bien celui-là sont évidents aux gens doués de perspicacité. La parole du prophète (SAW) disant: "il est votre dirigeant après moi" signifie qu'il limite et restreint la wilaya (responsabilité) à lui. Ce que confirme le sens que nous adoptons. Car cette particularité ne peut être partagée avec d'autres, ce qui n'est pas le cas du partisan, de l'aimant, de l'ami qui ne sont pas restreints à une seule personne. Les croyants et les croyantes sont les (awliyâ') amis les uns des autres. Quelle particularité ou quel trait le prophète voulait-il, dans ces hadiths, attribuer à son frère et ami (wali) si le sens de wali est tout autre? Quelle chose obscure le prophète voulait-il dévoiler dans ces hadiths, car si le sens de wali avait voulu dire le partisan, l'ami ou l'aimant, le prophète, loin de lui tout cela, serait conduit à clarifier ce qui est évident, à démontrer les certitudes. Son immense sagesse, son infaillibilité nécessaire, sa prophétie finale sont plus remarquables que certains ne le croient. Ces hadiths expriment manifestement que la wilaya revient à Ali après le prophète (SAW). C'est cela le sens véritable, car il ne peut signifier le partisan, l'aimant ou autre, Ali ayant été le partisan, l'aimant et l'ami des Musulmans depuis sa tendre enfance, vécue dans la maison de la prophétie. Il le fut encore plus au temps de la diffusion du Message jusqu'à sa mort. Son alliance, son affection et son amitié aux Musulmans ne se sont pas limitées à la période après la disparition du prophète (SAW).
D'autres indices indiquent le sens adopté: l'Imam Ahmad rapporte à la page 347 du 5ème volume du Musnad, d'après Sa'ïd b. Jubayr, Ibn Abbas et Burayda: "J'ai participé à une bataille au Yémen avec Ali. Il me paraissait sévère. Lorsque je rencontrai le prophète (SAW) et l'accusai, son visage changea d'expression et il me dit: "ô Burayda, ne suis-je pas plus responsable des Musulmans qu'ils ne le sont eux-mêmes?" Je confirmai. Il dit: "Ali est le gouverneur de celui pour qui je le suis". Al-Hâkem le rapporte également à la page 110 du volume 3 d'Al-Mustadrak, authentifié par Muslim. Al-Dhahabî le rapporte dans son Résumé, l'authentifiant d'après Muslim également. "Ne suis-je pas plus responsable des Musulmans qu'ils ne le sont eux-mêmes?.." confirme ce que nous avons dit. Qui se penche sérieusement sur ces hadiths ne peut garder des doutes à ce propos.
Louanges à Allah.
SH.
Demande du verset de la Wilaya
Je reconnais que vos pas sont solides et votre fardeau honnête; votre abord est tellement convenable que même les compétents ne peuvent vous surpasser ni vous tenir tête dans le combat. Je fais partie moi-même de ceux qui admettent le sens que vous préconisez pour ce hadith. Si ce n'est la nécessité d'entrer au fond des choses, j'aurais admis votre jugement, mais je me dois de l'examiner, poursuivant en cela la tradition honorable des ancêtres, qu'Allah soit satisfait d'eux.
Vous ne nous avez pas cité le verset précis dont vous parlez, à la fin de votre correspondance 36, et que vous prétendez confirmant le sens du hadith. Nous vous saurons gré de le faire afin que nous l'étudiions, si Allah le veut, Saluts.
1- Le verset de la Wilaya fut révélé pour Ali.
2- Les preuves.
3- L'argumentation par le verset.
1- Bien évidemment, je vous cite ce verset précis qu'Allah l'Exalté révéla dans Son Livre Saint: «Non, vous n'avez d'autre ami que Dieu et Son messager, et les croyants qui établissent l'Office et acquittent l'impôt cependant qu'ils s'inclinent. Et quiconque prend pour ami Dieu et Son messager et les croyants, c'est le parti de Dieu qui est le vainqueur»([80]). Il fut révélé sans aucun doute possible pour Ali qui fit l'aumône de sa bague tout en étant agenouillé pour la prière.
2- Les Sahîhs des Imams de la descendance purifiée rapportent fréquemment qu'il fut révélé lorsque l'Imam Ali fit l'aumône de sa bague alors qu'il était agenouillé pour la prière. D'autres le rapportent également, tels Ibn Salâm qui cite le prophète (SAW). Consultez-le dans Sahîh al-Nisâ'î ou dans le commentaire de la sourate Al-Ma'idâ dans la compilation des six Sahîhs. Les hadiths d'Ibn Abbas et de Ali, qui remontent jusqu'au prophète, sont également confirmés. Consultez le hadith d'Ibn Abbas dans le commentaire du verset dans le livre An-Nozoul (la révélation) de l'Imam al-Wâhidî. Al-Khatib le reprend dans Al-Muttafaq. Consultez également le hadith de Ali dans les Musnad d'Ibn Muradawayh et Abi Shaikh, ainsi que dans Kanz al-'Ummal. Les exégètes sont unanimes sur le fait que ce verset concerne Ali. Plus d'un savant sunnite l'a reconnu, tel que l'Imam al-Qoushagî dans Mabhath ai-Imamat. Dans le chapitre 18 de Ghayat al-Marâm, 24 hadiths rappellent le contexte de sa révélation. Si ce n'était nécessaire d'abréger, considérant que la question est aussi claire que le soleil en plein jour, nous aurions pu rapporter ce qui est écrit dans Sahîh al-Akhbâr, mais cela ne semble pas nécessaire. Cependant, nous limitant au commentaire de l'Imam Ibn Ishâq Ahmad b. Al-Tha'labî, nous dirons: en arrivant à ce verset dans son commentaire volumineux, se basant sur Abi Dhirr al-Ghufârî, il dit: "j'ai entendu le messager d'Allah (SAW), de mes propres oreilles, j'aurais été sourd, dire: "Ali est le commandant des pieux, le combattant des impies, sera vainqueur qui le soutient et vaincu qui l'abandonne" .Une, fois, alors que je priais avec le prophète (SAW), un homme se mit à mendier dans la mosquée, tous refusèrent de lui donner quelque chose. Ali se tenait à genoux, il leva son doigt autour duquel se trouvait une bague. Le mendiant s'approcha de lui et ôta la bague du doigt. Le prophète (SAW) implora alors Allah l'Exalté et l'invoqua, disant: "Allah, si mon frère Moussa te demande «Seigneur, ouvre-moi ma poitrine, et facilite-moi mon commandement, et dénoue le nœud de ma langue, afin qu'ils comprennent la parole; et assigne-moi un supporteur, de ma famille: Aaron, mon frère, par lui renforce mon dos, et associe-le à mon commandement, afin que de Toi nous chantions pureté, beaucoup, et que de Toi nous nous souvenions beaucoup. Tu restes vraiment sur nous, l'observateur»([81]), Tu lui révélas: «Ta demande est accordée, ô Moïse»([82]), Allah, je suis Ton serviteur et Ton prophète, ouvre-moi ma poitrine, et facilite-moi mon commandement, et dénoue le nœud de ma langue, afin qu'ils comprennent la parole; et assigne-moi un supporteur, de ma famille" Abou Dhirr dit: Par Allah, à peine a-t-il fini sa phrase que l'ange Gabriel lui révéla ce verset: «Non, vous n'avez d'autre ami que Dieu et Son messager, et les croyants qui établissent l'Office et acquittent l'impôt cependant qu'ils s'inclinent. Et quiconque prend pour ami Dieu et Son messager et les croyants, c'est le parti de Dieu qui est le vainqueur» (Al-Ma'idâ, 55)([83]).
3- Vous, par qui Allah a fait vaincre le vrai - savez que "al-walî" est celui à qui revient la priorité d'agir, comme en disant: celui-ci est le walî du mineur. Les philologues ont affirmé que celui qui prend en charge les affaires d'un individu est son walî. Ce qui signifie que celui qui prend en charge nos affaires en devient responsable avant nous. Il s'agit d'Allah l'Exalté, de Son messager et de Ali, car ce dernier a réuni toutes ces qualités, la foi, la prière et l'aumône, en étant agenouillé. Le verset fut alors révélé. Allah a prouvé par ce verset que le commandement (la wilâya) Lui revient, revient à Son prophète et à son walî en même temps. La Wilâya d'Allah l'Exalté est générale. Celle du prophète et du walî lui ressemble et est du même genre. Il ne peut ici y. avoir un autre sens, celui de partisan ou d'ami etc. car ces qualités ne peuvent lutêtre exclusives. Je suppose que les faits se sont éclaircis. Louange à Allah le Maître des mondes.
SH.
1- Le verset s'adresse à un groupe. Comment l'expliquez-vous au singulier?
Nous pouvons dire, pour vous contredire, que la phrase «et les croyants qui établissent l'Office et acquittent l'impôt cependant qu'ils s'inclinent» concerne le groupe. Comment peut-elle s'appliquer à l'Imam, qu'Allah lui honore le visage, qui est un seul individu; que répondriez-vous à une telle remarque?
1- Les Arabes expriment le singulier en utilisant le pluriel.
2- Exemples.
3- L'Imam Al-Tabarsî.
4- Al-Zamakhsharî.
5- Ce que j'en pense moi-même.
1- La réponse: les Arabes expriment le singulier en utilisant le pluriel quand cela l'exige.
2- En voici la preuve dans la Parole divine à la sourate «C'est eux à qui l'on disait: "oui, les gens se sont rassemblés contre vous; craignez-les". Cela accrut leur foi et ils dirent: "Dieu nous suffit; Il est la meilleure garantie»([84]). Celui qui parle est, d'après l'ensemble des exégètes, des rapporteurs et des historiens, Na'îm b. Mas'oud al-Acha'gî. Allah l'Exalté lui attribua le terme "gens", mot attribué d'habitude à un groupe alors qu'il est un, afin d'honorer ceux qui ne l'écoutèrent pas et ne suivirent pas sa sédition. Abu Sufyân lui avait offert dix chameaux pour qu'il empêche les Musulmans d'avancer et pour les apeurer en mettant en avant la force des idolâtres. Les Musulmans furent nombreux à ne pas sortir au combat à cause de sa sédition. Cependant, le prophète (SAW) sortit avec 70 cavaliers et ils revinrent victorieux. Le verset fut alors révélé pour louer les 70 qui sortirent avec lui, indifférents à la sédition. Attribuer le terme "gens" à un seul individu constitue un trait d'esprit magnanime, car louer ainsi les 70 qui combattirent avec le prophète est plus éloquent que s'il avait indiqué une seule personne séditieuse. Le Livre, la Sunna et les écrits arabes ont l'habitude de faire de même. Prenons le verset suivant: «ô les croyants! Rappelez-vous le bienfait d'Allah à votre égard, le jour où un groupe d'ennemis s'apprêtait à porter la main sur vous (en vue de vous attaquer) et qu'il repoussa leur tentative»([85]). Celui qui s'apprêtait à porter la main sur eux est en fait un seul homme, de Banî Muharab, nommé Ghawrath et l'on disait aussi qu'il s'agit de 'Umran b. Jihâsh de Bani Nudayr. Il brandit son épée et s'avança pour frapper le messager d'Allah. Allah l'Exalté l'en empêcha. C'est ce que rapportent les traditionnistes, les historiens et les exégètes. Ibn Hishâm place cet événement dans la bataille de Zat al-Riqa', dans le troisième volume de la Sîra. Allah le Tout-Puissant cita cet individu en utilisant le terme "groupe", qui est en général réservé à plusieurs individus, afin d'honorer le bienfait divin consistant à assurer la protection du prophète (SAW). Dans le verset d'Al Mubahala, Il Exalté Soit-Il utilisa les termes de "fils, femmes ou nous-mêmes" généralement vrais pour indiquer Hassan et Al-Hussein, Fatima et Ali en particulier, afin d'honorer leur position (a.s.). Les exemples sont innombrables et ne manquent pas. Ceci montre la possibilité de nommer un individu par un terme collectif pour valoriser une situation.
3- L'Imam al-Tabarsî cite, dans le commentaire d'un verset dans Majma' al-Bayân que le trait d'esprit consistant à utiliser un terme collectif à propos du prince des croyants vise à le glorifier et à le magnifier, et c'est ainsi que font les écrivains qui expriment le singulier par le pluriel afin de valoriser la chose. Il s'agit là d'une des caractéristiques les plus reconnues qui n'a pas besoin d'être prouvée.
4- Al-Zamakhsharî cite, dans Al-Kashâf, un autre trait d'esprit: "Si vous dites comment est-ce valable que Ali (Allah soit satisfait de lui) soit mentionné par un terme de groupe, je réponds: il fut cité par le terme de groupe car, bien que n'étant qu'un seul homme, les gens doivent désirer agir comme lui pour obtenir ce qu'il a obtenu. Il s'agit ici de souligner que l'aptitude des croyants doit être si élevée de piété et de bonté, qu'ils doivent être attentionnés aux pauvres même si, pour cela, ils doivent agir rapidement, au cours de la prière, sans les faire attendre jusqu'à la fin".
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