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Correspondance 21

10 dhil Hijja 1329

Doute émis concernant l'authenticité du texte.

Votre adversaire ne prend pas en considération le fondement de ce hadith. Au contraire, il le réfute sérieusement, car les deux cheikhs ne l'ont pas rapporté, ni les auteurs de Sahîhs. Je ne pense pas qu'il figure chez les auteurs de confiance reconnus par les Sunnites, et je crois que vous ne vous basez pas sur eux pour établir son authenticité. Saluts. S.

Correspondance 22

12 dhil Hijja 1329

1- Authenticité du texte.

2- Pourquoi le refusent-ils?

3- Ceux qui les connaissent ne s'étonnent pas de leur attitude.

1- Si je n'avais pas considéré ce hadith authentique d'après les sources sunnites, je ne l'aurai pas rapporté ici, car Ibn Jarîr et l'Imam Ja'far al-Iskâfi ont confirmé son évidence. Il fut contrôlé par plus d'un, et il est reconnu authentique par les auteurs admis en toute confiance par les auteurs des Sahîhs. Référez-vous à la page 111 du premier volume du Musnad de l'Imam Ahmad qui reprend ce hadith d'après Aswad b. Amer, Sharik, al-A'mash, al-Manhal, Abbad b. Al-Asadi, de Ali, chacun de cette chaîne de transmission fait autorité chez l'adversaire et tous font partie des hommes admis sans conteste dans les Sahîhs. Ils furent cités dans le livre (les hommes des Sahîhs) d'Al-Qaysarânî, et il ne peut y avoir d'autre choix que d'admettre son authenticité. Il fut transmis par plusieurs chaînes se confirmant l'une l'autre.

2- Cependant, il est vrai qu'il ne fut pas rapporté par les deux Cheikhs et leurs semblables, car ils l'ont considéré opposé à leurs opinions relatives à la succession. C'est la raison pour laquelle ils passent sous silence plusieurs textes authentiques qui risquent d'être des armes entre les mains des Shiites. Ils les ont dissimulés alors qu'ils les connaissaient. Plusieurs savants sunnites ont agi de la sorte - qu'Allah leur pardonne -. Ils dissimulaient tout ce qui allait dans ce sens, se basant, 80 dans cette attitude, sur une philosophie connue, qu'admet Al-Hafez b. Hagar dans Fath al-Bârî à laquelle Al-Bukhârî consacre un chapitre dans son livre "la science" dans le premier volume de son Sahih, disant: "chapitre sur l'acquisition de la science par un groupe à l'exclusion des autres".

3- Qui connaît les intentions d'Al-Bukhârî envers le prince des croyants et les autres membres des Ahlul-Bait, qui réalise que sa plume redoutait leurs textes sublimes, et que son encre s'asséchait avant de démontrer leurs particularités, ne s'étonne pas de son refus de rapporter ce texte et d'autres similaires. Il n'y a de force ni de puissance qu'en Allah le Tout-Haut. Saluts.

SH.

Correspondance 23

14 dhil Hijja 1329

1- Il admet l'authenticité du texte.

2- Il n'est cependant pas cité fréquemment.

3- Il indique la succession au sein de la famille.

4- La falsification.

1- J'ai consulté le hadith à la page 111 du premier volume du Musnad de l'Imam Ahmad et examiné ses sources avant d'admettre qu'ils sont de confiance. J'ai ensuite cherché les autres chaînes de sa transmission. Elles sont nombreuses et se soutiennent mutuellement. Je crois donc à son authenticité.

2- Cependant, vos adversaires ne peuvent s'appuyer sur ce hadith pour prouver l'Imamat que s'il est fréquent, car l'Imamat fait partie, pour vous, des principes de la religion.

Nous ne pouvons pas affirmer que ce hadith atteigne un degré de fréquence exigé pour être considéré comme preuve.

3- On peut également prétendre que ce hadith reconnaît que Ali est le successeur du prophète (SAW) sur sa propre famille. Où est donc le texte affirmant son Imamat général?

4- D'autres ont également prétendu que ce texte a été falsifié, que le prophète aurait renié son contenu. Il ne fut donc pas un obstacle à l'allégeance faite par les compagnons aux trois premiers califes bien inspirés, qu'Allah soit satisfait d'eux.

Correspondance 24

15 dhil Hijja 1329

1- Pourquoi nous argumentons à partir de ce texte.

2- La succession privée est réfutée par l'unanimité.

3- La falsification est impossible dans ce cas.

1- Les Sunnites se basent pour prouver l'Imamat sur tout hadith authentique, fréquent ou non. Etant donné que leurs sources le confirment, nous nous basons sur elles pour leur prouver son authenticité, afin qu'ils se soumettent à leurs obligations. Quant à nos preuves de l'Imamat, elles sont fréquentes dans nos propres sources.

2- Prétendre que ce hadith prouve que Ali est le successeur du messager d'Allah dans sa propre famille signifie qu'il l'est également d'une manière générale. Quiconque réfute sa succession générale réfute la particulière, car elles sont inséparables. D'où provient cette philosophie opposée à l'unanimité de: Musulmans?

3- Je n'ai pas oublié la question de la falsification du hadith, mais il est inadmissible, légalement et rationnellement, qu'une telle chose ait eu lieu avant la période de la calamité. Nul ne l'a falsifié que celui qui a prétendu que le prophète a repoussé son contenu, mais ce ne fut pas le cas, car les textes, après celui-ci, furent nombreux et successifs, tous se confirmant les uns les autres. En supposant qu'aucun texte ultérieur n'ait été ajouté, comment savoir que le prophète a repoussé son contenu et changé sa portée? "Ils ne suivent que la conjecture ainsi que ce qui passionne les âmes! Cependant que de leur Seigneur leur est venue, très certainement, une guidée([43])

Saluts.

SH.

Correspondance 25

16 dhil Hijja 1329

1- Il admet le hadith.

2- Demande d'autres textes.

1- Je crois en Qui vous a éclairé des ténèbres et clarifié votre esprit, et Qui vous a fait un signe de Ses signes et une manifestation de Ses évidences.

2- Poursuivez, par Allah, continuez à m'éclairer.

Saluts.

Correspondance 26

17 dhil Hijja 1329

1- Un texte sur les dix vertus exclusives de Ali.

2- La preuve apportée par ce texte.

1- Voyez également les autres textes que l'Imâm Ahmad a rapportés dans le premier volume de son Musnad, l'Imam al-Nisâ'î dans les (Spécificités Alaouites), Al-Hakem dans le volume 3 d'Al Mustadrak (Sahih), al-Dhahabi dans son résumé qui reconnaît son authenticité, ainsi que d'autres auteurs de Sunan-s qui l'admettent à l'unanimité. Omrou b. Maymûn dit: J'étais assis chez Ibn Abbas lorsque neuf hommes se présentèrent à lui, disant: Ibn Abbas, préférez-vous vous joindre à nous ou bien demander aux autres de s'éloigner? Il leur répondit: je me joins à vous. Il n'était pas encore atteint de cécité. Ils se mirent à parler et nous ne sûmes pas de quoi il s'agissait. Il revint vers nous, secoua ses habits et soupira, en disant: "ils calomnient un homme paré de dix vertus que d'autres n'ont pas, un homme duquel le prophète (SAW) a dit: "un homme qu'Allah ne déshonorera point, qui aime Allah et Son prophète, qu'Allah et Son prophète aiment et honorent" et il dit: "où est Ali?" Ali vint, les paupières gluantes, pouvant à peine voir. Il lui souffla dans les yeux puis il secoua trois fois la bannière, et la lui remit. Ali vint avec Safia b. Hayy. Ibn Abbas ajouta: puis le prophète (SAW) envoya quelqu'un avec la sourate al-Tawba, et envoya Ali après lui, qui la lui retira et dit: "personne d'autre qu'un homme venant de moi et moi de lui ne mérite cet honneur". Ibn Abbas reprit: le prophète dit à ses cousins: "qui d'entre vous me prête allégeance dans la vie ici-bas comme dans l'au-delà?" Ali était présent. Personne ne broncha, mis à part Ali qui dit: je te prête allégeance dans la vie ici-bas comme dans l'au-delà. Il lui dit: "Tu es mon lieutenant dans la vie ici-bas comme dans l'au-delà". Il demanda à nouveau: "qui d'entre vous me prête allégeance dans la vie ici-bas comme dans l'au-delà?" Ils refusèrent de répondre. Ali dit: je te prête allégeance dans la vie ici-bas comme dans l'au-delà. Il répondit à Ali: "Tu es mon lieutenant dans la vie ici-bas comme dans l'au-delà". Ibn Abbas commenta: Ali fut le premier à croire après Khadiga. Il ajouta: le prophète (SAW) posa son vêtement sur Ali, Fatima, Hassan et Hussein: "Dieu ne veut autre chose, en vérité, que faire partir de vous la souillure, gens de la maison, et vous purifier de purification "([44]). Ali se protégea le corps avec le vêtement du prophète et dormit à sa place alors que les mécréants le critiquaient. Puis il poursuivit: le prophète se prépara pour la bataille de Tabouk, entouré d'une foule de gens. Ali lui demanda: participerai-je avec toi? Il lui dit: "Non". Ali pleura, et le prophète (SAW) lui dit: "N'acceptes-tu pas d'avoir le statut qu'avait Haroun pour Moussa, mise à part la prophétie, car il n'y a nul prophète après moi. Il ne faut pas que je parte avant de t'avoir confirmé en tant que mon successeur". Le prophète lui dit: "Tu es le lieutenant de tout croyant et croyante après moi". Ibn Abbas poursuivit: le prophète (SAW) ferma toutes les portes de la mosquée à l'exception de celle d'Ali, qui y rentrait de côté par un chemin qui lui était réservé. Le prophète dit: "Quiconque m'accepte pour maître, Ali est son maître". Al-Hâkem ajoute, après l'avoir rapporté: ce hadith est juste, sa chaîne est véridique et les deux cheikhs ne le mentionnèrent pas sous cette forme. Al-Dhahabi le rapporta dans son résumé et l'authentifia.

2- Les preuves sont formelles et les démonstrations évidentes quant à la succession de Ali après le prophète. Ne voyez-vous pas comment le prophète (SAW) l'a élevé au rang d'ami dans la vie ici-bas et l'au-delà? Il l'honora ensuite en incluant sa descendance et il lui attribua le rang qu'avait Haroun pour Moussa, mise à part la prophétie. Cette exclusion prouve la généralisation. Vous savez sûrement que le rang le plus élevé qu'avait acquis Haroun vis-à-vis de Moussa consistait à être son second et son soutien, à participer à ses affaires, à lui succéder, à imposer l'obéissance des autres envers lui, comme il est dit: "Aaron, mon frère, par lui, renforce mon dos, et associe-le à mon commandement.. »([45]) «Sois mon lieutenant sur mon peuple, et agis bien, et ne suis pas le sentier des fauteurs de désordre»([46]), «Ta demande est accordée, ô Moïse»([47]).

D'après ces textes, Ali est le successeur du prophète sur sa nation, son soutien dans sa famille, son associé dans ses affaires, en tant que gouverneur et non en tant que prophète, et il est le meilleur de sa nation. Le prophète lui confia la direction, qu'il soit mort ou vivant, réclamant qu'il soit obéi de son vivant, en tant que lieutenant, comme le fut Haroun au temps de Moussa, pour la nation de Moussa. Quiconque entendit le hadith "al-Manzila" (le statut) se remémore toutes les distinctions accordées à Ali. Il ne peut mettre en doute l'intention du prophète (SAW), alors qu'il avait bien clarifié ceci en disant: "// ne faut pas que je m'en aille avant de te confirmer dans ma succession". Ce texte indique clairement que Ali est le successeur, comme il indique que partir sans avoir nommé de successeur serait un acte reprochable car il fut ordonné par Allah l'Exalté de nommer le successeur, tel que cela est établi dans le commentaire du verset «ô messager, communique ce qui a été descendu vers toi de la part de ton Seigneur; si tu ne le faisais pas, alors tu n'aurais pas communiqué Son message.»([48]). Considérez ensuite la parole du prophète: "Il ne faut pas que je m'en aille avant de te confirmer dans ma succession". Toutes ces paroles visent à un seul objectif, et n'oubliez pas non plus cette parole: "Tu es le lieutenant de tout croyant après moi". Ce texte signifie qu'il est le dirigeant, le gouverneur et son remplaçant.

Saluts.

SH.

Correspondance 27

18 dhil Hijja 1329

Doute émis relatif au hadith d'" Al-Manzila"

Le hadith Al-Manzila est authentique et exhaustif, cependant Al-Amâdî, qui est considéré comme le vérificateur le plus méticuleux, doute de son support ainsi que de sa chaîne de transmission, ce qui peut conduire votre adversaire à se figer sur ses positions. Que répondez-vous?

Saluts.

S.

Correspondance 28

19 dhil Hijja 1329

1- Le hadith Al-Manzila est l'un des plus confirmés.

2- Les preuves de son authenticité.

3- Ses rapporteurs sont sunnites.

4- Causes des doutes émis par Al-Amâdî.

1- Al-Amâdî s'est porté du tort à lui-même en exprimant son doute, car le hadith d'Al-Manzila est l'un des plus authentiques et des plus confirmés.

2- L'authenticité de son support ne peut être mise en doute et personne n'a eu l'idée de discuter son fondement, même Al- Dhahabî qui, bien qu'opiniâtre, a confirmé son authenticité dans le résumé d'Al Mustadrak, ainsi qu'Ibn Hagar, qui dans Al-Sawâ'eq, cite le hadith dans la Conjecture 12, après l'avoir rapporté des traditionnistes sur lesquels il s'appuie. Je vous prie de le vérifier. Si le hadith n'était pas solidement confirmé, Al-Bokhari ne l'aurait pas rapporté dans son livre, car il ne lui pas facile d'ordinaire de citer les spécificités de Ali ni les mérites des Ahlul-Bait. Muawiya fut le chef du parti des injustes, il se dressa contre le prince des croyants et le combattit, il l'injuria du haut des chaires des Musulmans comme il ordonna de le faire. Cependant, malgré sa haine farouche, il ne nia pas le hadith d'Al-Manzila, comme il ne s'opposa pas à Sa'ed b. Abi Waqqâs lorsqu'il lui dit, d'après ce qui fut rapporté par Muslim: qu'est-ce qui t'a empêché d'injurier Abû Turâb? Il lui répondit: rappelle-toi trois paroles que le messager d'Allah lui dit, je ne l'injurierai pas, car l'une d'elles est pour moi plus chère que tout. J'ai entendu le messager d'Allah lui dire, alors qu'il se tenait derrière lui au cours d'une bataille: "Ne souhaites-tu pas être pour moi ce que Haroun fut pour Moussa, mise à part la prophétie car il n'y a pas de prophète après moi..." Désespéré, Muawiya cessa d'importuner Sa'ed.

J'ajoute également que Muawiya lui-même rapporta ce hadith. Ibn Hagar dit dans Al-Sawa'eq: Ahmad rapporte qu'un individu questionna Muawiya à propos d'un problème. Celui-ci répondit: demande à Ali, il est plus savant. Il lui dit: ta réponse m'est plus chère que celle de l'Imam Ali. Il lui dit: Gare à toi. Peux-tu détester un homme que le messager d'Allah alimentait de son savoir, et à qui il avait dit: "Tu es pour moi ce que Haroun est pour Moussa, sauf qu'il n'y a nul prophète après moi". Omar lui-même, quand il trouvait une difficulté, se tournait également vers Ali.

En bref, le hadith d'Al-Manzila est unanimement reconnu pour son authenticité par toutes les écoles et les tendances.

3- Il est rapporté par l'auteur qui a rassemblé les six Sunan-s([49]) et par celui qui a rassemblé les deux Sahîh-s([50]), il se trouve cité dans la relation de la bataille de Tabouk et dans le chapitre concernant les vertus de Ali dans Sahîh Al Bukhârfi([51]), dans le chapitre concernant les vertus des compagnons du prophète dans Sunan Ibn Mâja et dans les "bienfaits de Ali" auquel Al-Mustadrak d'Al-Hâkem consacre un chapitre.

L'Imam Ahmad b. Hanbal le cite dans son Musnad à partir du hadith de Sa'ed et d'autres sources([52]). Il est également rapporté par Ibn Abbas, Asmâ' bint 'Umays, Abî Sa'îd al-Khudri, Muawiya b. Abî Sufyân, et d'autres compagnons. Il est rapporté par Al-Tabarânî d'après Asmâ' bint 'Umays, Umm Salma, Hubeich b. Janâda, Ibn 'Umar, Ibn Abbas, Jâber b. Samra, Zaïd b. Arqam, Al-Barrâ' b. 'Azeb et Ali b. Abî Taleb, ainsi que d'autres. Al Bazar le rapporte dans son Musnad([53]), Al-Tirmidhi dans son Sahîh, d'après Abi Sa'îd al-Khudri. Ibn 'Abdel Barr le rapporte dans Ahwâl Ali puis il ajoute: il est des plus confirmés et des plus authentiques, il fut également rapporté par Sa'ed b. Abî Waqqas. Les chaînes du hadith de Sa'ed sont nombreuses, elles sont citées par Ibn Abi Khaythama et d'autres. Il fut rapporté par Ibn Abbas, Abou Sa'îd al-Khudri, Umm Salma, Asmâ' b. 'Umays, Jâber b. Abdallah et plusieurs autres personnes. Tous ceux qui ont relaté la bataille de Tabouk, qu'ils soient traditionnistes ou historiens, ont rapporté ce hadith. Il en est de même des biographes de l'Imam Ali, anciens ou contemporains, de toutes tendances et écoles. Il a été repris par tous ceux qui ont écrit sur les mérites des Ahlul-Rait, sur les vertus des compagnons et des Imams, tels Ahmad b. Hanbal et d'autres auteurs antérieurs ou ultérieurs. Il s'agit d'un hadith reconnu par la nation. Donc, le doute émis par Al-Amâdî à peu de valeur, n'étant pas lui-même traditionniste, sa connaissance des sources et des chaînes de transmission est comparable à celle des gens ordinaires. Par ailleurs, c'est son érudition dans la science des principes qui l'a conduit à une telle erreur, car d'après cette science, ce texte est tellement clair que pour le rejeter, il faut mettre en doute son support, croyant que cela est possible.

Saluts.

SH.

Correspondance 29

20 dhil Hijja 1329

1- Il accepte ce que nous avons dit

2- Doute de sa généralisation.

3- Doute de son aptitude à être un argument.

1- Tout ce que vous avez mentionné concernant l'authenticité du hadith d'Al-Manzila est, sans aucun doute, juste. Al-Amâdî y a trébuché, ce qui montre son manque de fiabilité dans la science du hadith. Nous vous avons importuné en citant son avis, en vous obligeant à clarifier les évidences. Il s'agit d'une faute que nous vous demandons de pardonner car vous en êtes capable.

2- Il m'est parvenu qu'un autre adversaire qu'Al-Amâdî prétend que le hadîth d'Al-Manzila ne peut être généralisé, étant particulier à son contexte, se basant sur la suite du 90 hadith, car lorsque le prophète fit de Ali son successeur sur Médine au cours de la bataille de Tabouk, l'Imam (qu'Allah lui accorde Sa satisfaction) lui dit: "Suis-je ton successeur après des femmes et des jeunes?" Le prophète (SAW) lui répondit: "Ne souhaites-tu pas être pour moi comme Haroun fut pour Moussa, lorsqu'il lui succéda auprès de son peuple lors de son départ à Al-Tor". Ce qui signifierait: tu es pour moi, au cours de la bataille de Tabouk, ce que Haroun fut pour Moussa lors de son absence pour implorer son Maître.

3- Les adversaires peuvent dire: le hadith, même général, n'est pas une preuve, car il introduit une particularité et le général particularisé ne peut servir d'arguments contre d'autres.

Note:

[43]An-Nagm, 23.
[44]Al-Ahzâb, 33
[45]Tâ Hâ, 30-32
[46]Al-A'râf, 142
[47]Tâ Hâ, 36
[48]Al-Mâ'ida, 67
[49]Dans "Manaqib Ali"
[50]Dans "Fadâ'il Ali" et la bataille de Tabouk.
[51]Vol 3 Page 58
[52]Cf. page 173, 175, 177, 179, 182 et 185 dans le premier volume du Musnad.
[53]Ainsi qu'Ai Soyoutî dans "Ahwâl Ali" dans Târikh al-Khulafâ', p. 65. 89
 
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