Dieu Omnipotent accorda un règne inoubliable et incomparable à Salomon. De sorte que même les oiseaux du ciel étaient soumis à Salomon.
Un jour, Salomon passa en revue les oiseaux et ne voyant pas la huppe, demanda: Pourquoi ne vois-je pas la huppe? Est-elle parmi les absents?
Mais elle ne resta que peu de temps absent. En arrivant elle annonça: J'ai appris ce que tu n'as point appris! Et je te rapporte [du royaume] de Saba, une nouvelle sûre. J'ai trouvé qu'une femme est leur reine, que de toute chose elle a été comblée, et qu'elle a un trône magnifique!
Je l'ai trouvée, elle et son peuple, se prosternant devant le soleil, au lieu de Dieu.
Salomon écrivit une lettre à la reine de ce pays, et la huppe porta la missive à la destination.
La reine, après avoir pris conseil de ses notables, envoya un présent à Salomon, ce dont Salomon refusa.
Après qu'un certain temps se fut écoulé, la reine de Saba entreprit un voyage vers le royaume de Salomon. En entrant dans le palais, et en voyant les merveilles qui l'entouraient, elle invoqua Dieu Unique et dit:
Ô Seigneur! Je me suis faite du tort à moi-même : je me soumets avec Salomon, à Dieu, Seigneur de l'Univers! [Les Fourmis - 44]
رب اني ظلمت نفسي واسلمت مع سليمان لله رب العالمين
Job [le Prophète Ayyoub], est l'un des Prophètes de Dieu, réputé pour sa patience et son endurance. Son nom est célèbre dans toutes les religions et croyances du monde, pour cette passivité et cette patience qu'il démontra devant les difficultés insurmontables.
Dieu Omnipotent avait fait don de beaucoup de bienfaits à Job, et ce Prophète s'était humblement soumis à Dieu, et obéissait à tous les Commandements Divins. De même, il ne cessait de rendre grâce des bienfaits qu'il s'était vu octroyé par la Grâce Divine.
Arriva le jour où le Diable devint jaloux de Job et de sa complète soumission envers Dieu. Il dit à Dieu: Ô Seigneur! Si Job est vraiment et sincèrement ton serviteur obéissant et soumis, c'est parce que Tu lui as octroyé beaucoup de bienfaits et de grâce! Si c'était autrement, il ne T'aurait pas obéi, comme maintenant.
Alors vint le temps des examens et des épreuves de Job, et ce Prophète dût passer beaucoup d'épreuves Divines. Job perdit un à un, tous ses biens. Il perdit sa richesse matérielle, ses biens, ses propriétés, et même ses enfants bien-aimés. Mais face à toutes ces épreuves insupportables et des plus difficiles, Job préserva sa patience et son endurance, et il resta soumis et passif devant tous les événements, tous les accidents et toutes les catastrophes qui lui survenaient l'un après l'autre.
Quand il ne lui subsista plus qu'un corps à demi-mort et agonisant, et qu'il était au fin fond des tribulations que lavie pouvait lui infliger, il leva les mains au ciel et implora ainsi Dieu: Ô Seigneur! Le mal m'a touché. Mais Toi, Tu es le plus Miséricordieux des miséricordieux! [Les Prophètes - 83]
اني مسني الضر وانت ارحم الراحمين
Cheikh Tabarsi dit: Cette imploration, ô combien douce, était en fait, une allusion délicate et subtile pour implorer Dieu qu'il lui exauce ses souhaits. (Voir Majma Al Bayani volume VII page59)
Dans un autre verset, on pourrait voir Job qui interpelle ainsi Dieu et dit humblement: Ô Seigneur! Le Diable m'a infligé détresse et souffrance...!
اني مسني الشيطان بنصب وعذاب
De toute façon, la prière de Job fut réalisée, et il sortit victorieux de cette épreuve Divine. Le Diable et ses disciples apurent ainsi que Job, que ce fût dans la joie et la réjouissance ou bien dans la tristesse, dans la richesse ou la pauvreté, dans la santé ou la maladie, dans le bonheur ou le malheur, restait un bon serviteur monothéiste, aimant profondément et sincèrement son Seigneur. Finalement, une voix invisible se fit entendre auprès de Job et qui l'instruise ainsi: Gratte avec le bout de ton pied, cette terre. Il en surgira une source, dont l'eau guérira toutes tes maladies et souffrances. De même, elle sera une boisson délicieux pour toi Job retrouva la santé, et Dieu Miséricordieux lui accorda une nouvelle famille, et la fui deux fois plus nombreuse, de sorte que sa famille s'agranditplus que la première fois. Toutes ses richesses perdues revinrent en un nombre encore plus grand, et sa vie reprit de plus belle, et tout prit une nouvelle couleur.
On demanda à l'Imâm Sâdiq ce que voulait dire le sens de : Et la fit deux fois plus nombreuse. ?
Il répondit: C'est à dire que non seulement ses enfants qui avaient péri dans le passé, se ressuscitèrent de nouveau, mais il eut aussi d'autres enfants encore.(Voir Safi Volume III Page 351)