Malgré les études profondes déjà réalisées sur le problème du droit de la femme
et les questions relatives y concernant, ce problème exige des études et des
vérifications nouvelles. Le martyr et professeur Motahari dans son précieux
ouvrage des droits de la femme en Islam traite cette question avec une nouvelle
méthode selon une vision islamique. Le professeur Motahari dans l’ensemble des
articles de son livre inaugure le thème des droits de la femme, de la manière
que nous aborderons cet article.
Il est supposé que la question principale dans ce domaine est celle de la
liberté de la femme et son égalité à l’homme. De sortes que toutes les autres
questions en sont subalternes. Dans tous les mouvements sociaux de l’occident,
à partir du 17ème siècle jusqu’à nos jours, les axes principaux étaient: la
liberté et l’égalité. Etant donné que le mouvement des droits de la femme était
subordonné aux autres mouvements et vu que l’histoire des droits de la femme en
Europe sur ces sujets était trop amère et noire, ce mouvement a suivi l’essor
de la masse. Les pionniers de ces mouvements croyaient que la liberté et
l’égalité étaient parmi les droits que la nature a définis pour l’homme et
personne n’a le droit de les arracher aux autres. Ils ont supposé que l’homme
et la femme ont des droits analogues, or le régime familial a ses propres lois
et logiques. La famille n’est pas un simple rassemblement social comme tant
d’autre compte tenu des différences créées par la nature entre l’homme et la
femme qui forment alors deux créatures inégales, la famille se diffère des
autres formes de rassemblement par une réunion entre deux être, « naturelle -
contractuelle ». Lorsque cette nature considère ces deux créatures inégales,
mais cependant complémentaires, est-ce qu’elle conçoit alors que leurs droits
naturels soient égaux ? Ou bien considère-t-elle que cette bisexualité entraîne
une bi - législation ?
Malgré le progrès de la science dans ce domaine et la découverte des
différences entre les deux sexes, comment a-t-on pu, comme le disent les
mouvements féministes de l’occident, déduire que la liberté et l’égalité en
droit de la femme sont conformes à la nature humaine ? Alors qu’il est clair
que la ressemblance et la similarité entre l’homme et la femme sont des notions
antagonistes à la loi de la nature et de la création.
Dans ces mouvements d’autres questions importantes n’ont pas été traitées en
dehors de ceux de la liberté et de l’égalité. Ces deux dernières sont des
conditions nécessaires mais pas suffisantes pour le bien être. L’égalité en
droit est une chose mais la similarité en est une autre. L’égalité de l’homme
et de la femme dans les aspects matériels et immatériels est une chose mais
l’uniformité et la similarité en est une autre. Dans ce mouvement
intentionnellement ou non, le terme « égalité » pris place au terme «
similarité ». La qualité couvrit la quantité et le caractère humain de la femme
entraîna l’oubli de son caractère féminin. Cette vision superficielle résolue
certaines difficultés de la terre mais en produisant de nouvelles. Dans ces
nouveaux malheurs le caractère féminin de la femme, sa situation naturelle, ses
instincts et ses aptitudes particulières tombaient dans l’oubli. Si la société,
mais aussi chacun des deux sexes veulent atteindre le bonheur, ils doivent
parcourir leur propre orbite et savoir que chaque courant contre nature est
condamné à l’échec. Le facteur de malaise de la société humaine n’est dû qu’à
une démarche en contre nature. Le martyr Motahari explique que le Coran
n’oublia jamais le caractère féminin de la femme en le revivifiant en tant qu’
« humain » et partenaire de l’homme. Ainsi le Coran a perçu la femme telle
qu’elle est par la nature.
Femme et indépendance sociale.
Le Martyr Motahari explique
comment à l’époque de l’ignorance (pré - islamique), les pères et les frères se
croyaient les souverains absolus de leurs sœurs, leurs filles et parfois leurs
mères par la façon dont ils désignaient la fille avant sa naissance pour une
personne déterminée, ou qu’ils s’échangeaient leurs filles ou leurs sœurs.
L’Islam retira toutes ses oppressions sur les femmes. Il la rendit indépendante
et abrogea toutes ses mauvaises coutumes. Il retira la souveraineté absolue des
pères et des frères et offrit ainsi à la femme une liberté et une personnalité
sociales. Ce mouvement islamique se différentie des autres mouvements de
libération de la femme, notamment en occident par deux points majeurs: le
premier du point de vue psychologique, ou le respect de chaque sexe est
maintenu à sa juste valeur, le deuxième point, est que bien que l’islam offrit
à la femme sa liberté et sa personnalité, il ne la poussa jamais à la
désobéissance, ni à la rébellion envers l’homme. Ne lui souffla pas le scepticisme
envers le gardiennage et l’éducation des enfants, lui appris rôle d’une bonne
épouse et a évité les pièges des hommes capricieux et débauchés de la société.
On retrouve dans ce mouvement une logique et une humanité.
Autorisation du père.
L’islam conditionne le mariage de la fille
vierge à l’autorisation du père. Ce point est devenu un sujet d’interrogation.
Le martyr Motahari explique que selon l’Islam d’une part le fils et la fille
sage et majeur disposent d’une indépendance économique et que d’autre part, que
la fille qui a déjà été mariée n’est plus sous l’amendement de son père. La
question reste toujours la même: qu’en est-il de la fille vierge ?
Un point qui est essentiel dans l’Islam est que le père n’est jamais le
souverain absolu de la fille, et qu’il ne peut pas l’obliger à se marier à
n’importe qui sans son accord. Le père n’a même pas le droit sans une raison
valable d’empêcher sa fille de se marier avec l’homme qu’elle veut. Nous voyons
que selon les décrets des jurisconsultes shiite les filles disposent d’une
entière liberté dans le choix du mari, mais nous voyons aussi une différence
quant au problème de l’autorisation du père pour le mariage dans les conditions
normales. Cette autorisation ne veut absolument pas montrer un rabaissement de
la position de la femme par rapport à l’homme, car autrement la même
autorisation du père serait à prendre pour une veuve ou une femme divorcée.
D’autre part si l’Islam considérait que la femme n’est pas apte à prendre ses
propres décisions, il ne pourrait pas lui octroyer l’indépendance financière.
Cette question n’est donc pas une question d’infériorité de la femme par
rapport à l’homme, mais elle a des fondements psychologiques et sociaux.
Si nous considérons la nature des deux sexes, l’homme par ses instincts a plus
une qualité de dominateur, il cherche son plaisir par les sens. Alors que la
femme est plus à la recherche de passion et d’affection. Dès qu’elle entend la
rumeur de la passion d’un homme, et si elle n’est pas encore mariée, et n’a pas
vécu avec un mari, elle sera captée par sa passion et elle croira facilement
ses paroles. On comprend alors que le rôle du père est primordial pour la
protection de la fille. Cette condition n’est pas ici pour contraindre la fille
mais pour la protéger. Car il difficile de prendre une décision sans avoir au
préalable ou de l’expérience ou un avis d’une personne expérimentée. Cette loi
reste donc dans la voie de la protection des droits, des intérêts et de
l’honneur de la fille.
La Femme dans l’idéologie islamique.
Le martyr Motahari dans son
livre: « le régime des droits de la femme en Iran » consacre un chapitre à la
philosophie particulière des droits familiaux, où il est dit: l’Islam n’a pas
supposé dans tous les cas une égalité des droits, des devoirs et des sanctions
pour l’homme et la femme. Il existe des cas où l’homme se différentie sur ces
aspects de la femme, et la femme de l’homme, comme il existe des cas où les
deux ont les mêmes droits, devoirs ou sanctions. Selon les occidentaux comme
l’Islam n’a pas mis les mêmes droits pour l’homme et pour la femme, il devient
une religion machiste. Or ce même raisonnement donne un sens de mépris pour la
femme car, selon eux, logiquement: si l’islam considérait la femme comme un
être humain complet il devrait alors lui reconnaître des droits similaires à
ceux de l’homme. Or il ne l’a pas fait, donc l’islam ne considère pas la femme
en tant qu’être humain réel. Cela revient à dire que l’homme devient le
paramètre de référence et que l’on compare les droits de la femme par rapport à
ceux de l’homme. Cela revient aussi à dire que l’honneur et la noblesse humaine
ne seront assurés que par une similarité totale des droits des deux sexes. Mais
la question qui se pose est: faut-il outre l’égalité, la similarité ? L’égalité
est un concept différent de la similarité. L’égalité[i][1] est la justice
sociale alors que la similarité[ii][2] est une homogénéité. L’égalité est
différente de l’homogénéité, comme la qualité est différente de la quantité.
L’Islam n’est pas contre l’égalité des droits entre l’homme et la femme, mais
il n’accepte pas la similarité entre ces deux concepts.
Pour mieux comprendre l’innovation de l’Islam dans le domaine des droits de la
femme, il nous faut regarder les différences dans la position femme dans les
écoles intellectuelles du monde au travers des époques et voir l’avis de
l’Islam sur ces points: certaines écoles croient en deux natures différentes
pour l’homme et la femme. Le Coran réfute ce concept, en dans de nombreux
versets nous trouvons que les femmes ont été créées de la même manière que les
hommes et de la même nature.
íÇÃóíøõåÇ ÇáäøÇÓ ÇÊÞæÇ ÑÈøßã ÇáÐíÎáÞßã ãä äÝÓ æÇÍÏÉ æÎáÞ ãäåÇ ÒæÌåÇ æÈË ãäåãÇ ÑÌÇáÇ ßËíÑðÇæäöÓÇÁ
O^ vous les hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’un seul
être[iii][3], puis de celui-ci, il a créé son épouse et il a fait naître de ce
couple[iv][4] un grand nombre d’hommes et de femmes.[v][5]
æãä ÂíÇÊå Ãä ÎáÞ áßã ãäÇäÝÓßã ÇÒæÇÌÇ áÊÓßäæÇ ÇáíåÇ æ ÌÚá Èíäßã ãæÏÉ æ ÑÍãÉ
Parmi ses signes: il a créé pour vous, tirées de vous, des épouses afin que
reposiez auprès d’elles et il a établi l’amour et la bonté entre vous.[vi][6]
On ne trouve jamais dans le Coran, le concept de certaines écritures où la
femme a une position dépendante de l’homme, où elle est créée de la côte de
l’homme.
(Gen2:21) Et l'Eternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l'homme, et il
dormit; et il prit une de ses côtes, et il en ferma la place avec de la chair.
(Gen 2:22) Et l'Eternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise de
l'homme, et l'amena vers l'homme.
Une autre vision qui minimise la femme est celle qui la considère comme élément
de péchés et comme facteur de la déviation. Elle est considérée comme celle qui
força Adam à manger le fruit interdit.
Gen 3:6 Et la femme vit que l'arbre était bon à manger, et qu'il était un
plaisir pour les yeux, et que l'arbre était désirable pour rendre intelligent;
et elle prit de son fruit et en mangea; et elle en donna aussi à son mari pour
qu'il en mangeât avec elle, et il en mangea.
Gen 3:12 Et l'homme dit: La femme que tu m' as donnée pour être avec moi,
-elle, m'a donné de l'arbre; et j'en ai mangé.
Gen 3:13 Et l'Eternel Dieu dit à la femme: Qu'est-ce que tu as fait? Et la
femme dit: Le serpent m'a séduite, et j'en ai mangé.
L’Islam rejette cette vision. Le Coran raconte que le Diable a séduit Adam et
Eve ensemble, et non seulement Eve:
ÝæÓæÓáåãÇ ÇáÔíØÇä áíÈÏí áåãÇ ãÇ ææÑí ÚäåãÇ ãä ÓæÄÇÊåãÇ æ ÞÇá ãÇäåÇßãÇÑÈßãÇ Úä åÐå ÇáÔÌÑÉ ÇáÇ Ãä ÊßæäÇ ãáßíä Çæ ÊßæäÇ ãä ÇáÎÇáÏíä
Le Démon les tenta afin de montrer leur nudité qui leur était encore cachée. Il
dit: « Votre Seigneur vous a interdit cet arbre pour vous empêcher de devenir
des anges ou d’être immortels. »[vii][7]
Nous y voyons aussi, que la responsabilité de l’action n’incombe qu’Adam:
ÝÇßáÇãäåÇ ÝÈÏÊ áåãÇ ÓæÂÊåãÇ æ ØÝÞÇíÎÕÝÇä ÚáíåãÇ ãä æÑÞ ÇáÌäÉ æ ÚÕí ÂÏã ÑÈå ÝÛæí
Tous deux en mangèrent leur nudité leur apparut, ils disposèrent alors, sur
eux, des feuilles du Jardin. Adam désobéit à son Seigneur, il était dans
l’erreur.
Une autre vision, tout aussi fausse, est de considérée que la femme est
incomplète, et ne peut atteindre le niveau des hommes, dans sa proximité vers
Allah. Mais le Coran montre bien que la récompense de l’au-delà sera accordée
en fonction de la foi et des bonnes œuvres et non pas en fonction du sexe.
L’homme et la femme sont égaux sur ce sujet, et le sexe ne joue aucun rôle pour
atteindre cette perfection. Le Coran cite les femmes saintes, fidèles,
franches, patientes, celles qui jeûnent et qui prient, au même titre qu’il cite
les hommes saints, fidèles, francs etc.…
ÅäÇáãÓáãíä æ ÇáãÓáãÇÊ æ ÇáãÄãäíä æ ÇáãÄãäÇÊ æÇáÞÇäÊíäæ ÇáÞÇäÊÇÊ æ ÇáÕÇÏÞíä æ ÇáÕÇÏÞÇÊ
æÇáÕÇÈÑíä æ ÇáÕÇÈÑÇÊ æ ÇáÎÇÔÚíäæ ÇáÎÇÔÚÇÊ æ ÇáãÊÕÏÞíä æ ÇáãÊÕÏÞÇÊ æ ÇáÕÇÆãíä æ ÇáÕÇÆãÇÊ æ ÇáÍÇÝÙíä ÝÑæÌåã æÇáÍÇÝÙÇÊ æ ÇáÐÇßÑíä Çááå ßËíÑÇ æÇáÐÇßÑÇÊ ÇÚÏ Çááå áåã ãÛÝÑÉ æ ÇÌÑÇ ÚÙíãÇ
Oui, ceux qui sont soumis à Dieu et celles qui lui sont soumises, les croyants
et les croyantes, les hommes pieux et les femmes pieuses, les hommes sincères
et les femmes sincères, les hommes patients et les femmes patientes, les hommes
et les femmes qui redoutent Dieu, les hommes et les femmes qui font l’aumône,
les hommes et les femmes qui jeûnent, les hommes chastes et les femmes chastes,
les hommes et les femmes qui invoquent souvent le nom de Dieu: voilà ceux pour
lesquels Dieu a préparé un pardon et une récompense sans limites.[viii][8]
Un autre mépris qui a touché la personnalité de la femme fût la glorification
du célibat. Certains dogmes et religion considéraient la relation sexuelle
comme une relation impure et avaient une vision hostile et septique sur les
femmes. Ils considéraient la passion sur la terre comme un des grands vices de
la société. L’Islam encore une fois fit face à cette illusion, il annonça le
mariage comme une institution saine, et contesta le célibat. Il présenta la
passion pour la femme comme une des qualités morales des Prophètes. Le Prophète
de l’Islam (QPSSL) a dit: « j’aime trois choses: les bons parfums, la prière et
la femme. » Bertrand Russel dit que l’on trouve du scepticisme envers les
femmes dans tous les dogmes excepté dans l’Islam. L’Islam a mis en place des
dispositions sociales qui résolvent les problèmes des relations avec la femme
et son traitement, mais jamais il ne l’a traitée d’impure.
Une autre vision tout aussi méprisante est celle qui voit dans la femme un être
vouer à préparer l’ascension de l’homme. L’Islam déclare que chacun des deux
sexes est une création indépendante, mais complémentaire à l’autre. Toute la
création sur cette terre est pour les deux:
åæÇáÐí ÎáÞ áßã ãÇ Ýí ÇáÃÑÖ ÌãíÚÇ
C’est lui qui a créé pour vous tout ce qui est sur la terre.[ix][9]
La femme n’est pas créée pour l’homme mais chacun de ces deux couvrent l’autre.
åäáÈÇÓ áßã æ ÇäÊã áÈÇÓ áåä
Elles sont un vêtement pour vous, vous êtes, pour elles, un vêtement.[x][10]
Le martyr Motahari, dans son œuvre a rejeté tous ces mépris, pour dire
finalement que l’Islam, d’une part, ne contient aucune vision minimisant la
femme des points de vues philosophiques et d’exégèse de la création, et que
d’autre part, il s’oppose et condamne toutes ces visions dégradantes de la
femme.
Les bases naturelles des droits familiaux et sociaux.
Le Martyr Motahari veut sous ce titre indiquer les droits qui ne sont
transférables d’un membre de la société vers un autre.
Selon lui le meilleur moyen de légiférer sur les droits régissant les actes
mutuels de l’homme et de la femme, est de chercher les racines et les principes
des droits familiaux, comme des autres droits, dans la nature. Nous pouvons
séparer, sur la base des aptitudes naturelles de l’homme et de la femme, les
droits et les devoirs semblables de ceux qui sont différents.
Droits Sociaux
Est-ce que dans les droits familiaux, les membres
de la famille sont égaux en des droits primitives et différents en des droits
acquis ?
Sur ce point il existe deux avis:
Le premier point de vu stipule que dans la famille l’homme, la femme et les
enfants disposent de droits primitifs et égaux et ce n’est qu’en droits acquis
qu’ils se différentient. Par ces différences se désignera celui qui sera chef
ordonnant ou qui sera membre subordonné. Autrement dit, la qualité de
fécondateur ne détermine en rien le droit légitime de père ou de mère. On
retrouve ici la même loi de ‘similarité des droits de l’homme et de la femme
dans le régime du droit familial’ qu’on a faussement dénommé « l’égalité des
droits ».
Le deuxième point de vu sur cette question est que les droits premiers des
membres de la famille sont différents. Le mari en tant qu’époux et père a des
devoirs et une autorité, la femme en tant que mère et épouse des devoirs et une
autorité spécifique et il en va de même pour les enfants. C’est cette même loi
qui reconnaît l’égalité entre les membres de la famille mais ne reconnaît pas
la similitude entre ces membres. L’Islam a admis cet avis et a établis une
division des devoirs familiaux. Le Martyr Motahari attire l’attention sur la
nature des droits familiaux de l’homme et de la femme, puis il soulève deux
questions:
- Les différences naturelles entre l’homme et la femme se limitent-elles à la
différence des appareils génitaux ou va au-delà de cela ?
- Le problème de la détermination des droits de l’homme et de la femme est-il
conditionné par les différences naturelles entre ces deux êtres ?
Les études précises et les recherches biologiques et psychologiques ne laissent
aucun doute que les différences entre l’homme et la femme sont bien au-delà de
la question de l’appareil génital. La médecine physiologique et biologique dit
que les différences profondes entre l’homme et la femme causent certaines
différences dans leurs droits et leurs devoirs.
Du manque d’attention de ces différences naturelles entre ces deux sexes, les
féministes ont cru que ces deux sexes peuvent recevoir une seule forme
d’éducation et assumer des tâches et des responsabilités similaires. Or la
femme diffère de l’homme sur différents points. Chaque cellule de son corps et
de ses organes, surtout son système nerveux, portent une marque de sa féminité.
Les lois physiologiques ne peuvent pas se recréé selon nos désirs. Les femmes
doivent exploiter et développer leurs dons naturels dans leurs propres chemins
sans imitation aveugle à l’homme. Leurs devoirs sur le chemin de l’évolution
humaine sont plus importants que ceux de l’homme et elles ne doivent pas l’abandonner
ni la négliger. C’est sur cette même différence que l’éducation des filles doit
différer de celle des garçons.
Les différences entre la femme et l’homme.
Le martyr Motahari
rejette explicitement l’avis de ceux qui se servent des différences entre
l’homme et la femme pour argumenter et prouver la supériorité de l’homme sur la
femme.
L’allusion au défaut de la femme était plus importante en occident qu’elle ne
l’était en orient. Les occidentaux n’ont pas respecté de limite pour minimiser
la femme. Il était parfois dit de l’E'glise et des religions que ‘la femme doit
avoir honte d’être une femme’ ou bien: ‘la femme est l’être qui a des cheveux
longs et dont la sagesse est courte.’; ‘La femme est le dernier être sauvage
que l’homme a domestiqué’; ‘la femme est entre l’animal et l’homme.’ Etc.…
Or les différences entre l’homme et la femme viennent de la proportion et non
d’un défaut ou d’un manque de perfection. C’est en fonction du rôle de chacun
dans la vie que la nature a envisagé leurs particularités.
Lorsque le martyr Motahari se met à étudier les avis de Platon et d’Aristote,
on y trouve que selon Platon l’homme et la femme ont des aptitudes semblables
et la femme peut donc assumer les mêmes devoirs que ceux de l’homme. Mais
Aristote, est d’un avis contraire à celui de son maître et dit que les devoirs
que la nature a désigné pour l’homme et la femme sont différents, il précise
que les vertus que chacun d’entre eux leurs appartiennent spécifiquement.
La science et les recherches d’aujourd’hui montrent plusieurs différences sur
le genre des droits et des devoirs, et la place qu’ils tiennent dans la
continuité des générations. La nature a créé l’homme et la femme pour la
continuité des générations, la coopérations des deux sexes est nécessaire, elle
projette leur réunification et leur a donné des sentiments leurs demandant de
vivre l’un avec l’autre. Si la femme avait des caractères masculins, il lui
serait impossible pour elle d’attirer l’homme. De même que si un homme
possédait des qualités physiques et psychiques de la femme, une femme ne pourra
jamais le considérer comme champion de sa vie et elle-même ne considèrera la
conquête du cœur de cet homme, comme un grand art. L’homme est créé conquérant
du monde et la femme conquérant de l’homme. Voici le grand chef d’œuvre de la
création. Créer deux êtres de sortes que chacun cherche l’autre et veut le
bonheur de l’autre, permettant ainsi au sacrifice d’un chacun pour la cause de
l’autre un moment agréable pour tous. Ce sacrifice n’est pas né d’un besoin
sexuel et charnel ni d’un sentiment d’exploitation de l’autre. Il n’est pas non
plus géré par les relations entre l’homme et les objets, mais bien une relation
affectueuse qui aboutit à l’union entre ces deux sexes, et entraîne cet amour
tant convoiter entre ces deux êtres. Comme le Coran le dit:
æãä ÂíÇÊå Ãä ÎáÞ áßã ãäÇäÝÓßã ÇÒæÇÌÇ áÊÓßäæ ÇáíåÇ æ ÌÚá Èíäßã ãæÏÉ æÑÍãÉ
Parmi ses signes: il a créé pour vous, tirées de vous, des épouses afin que
reposiez auprès d’elles et il a établi l’amour et la bonté entre vous.[xi][11]
La question du douaire.
Le Martyr Motahari étudie l’historique du
douaire dans la vie humaine en citant quatre périodes que les sociologues ont
définis sur ce sujet:
La première période était celle où la mère était souveraine. La deuxième
période celle ou cette souveraineté tombe dans les mains des hommes, qui
arrachait la femme de l’autre tribut. Dans la troisième période l’homme se
rendait dans la maison du père de la fille et l’amadouait dans le but de
posséder cette fille. Et enfin, dans la quatrième période l’homme épousait la
fille après avoir offert un présent. Excepté la première période, l’homme se savait
être le souverain de la femme et pouvait tirer profit de cette femme par des
exploits, ou par une somme. Mais il y a encore une période que les sociologues
n’ont pas indiquée: celle de l’Islam.
Dans le régime du droit musulman, la femme dispose d’une indépendance
économique et sociale. Elle choisit son mari par sa propre volonté, personne
n’a le droit de lui demander de travailler afin de l’exploiter, le fruit de son
travail lui appartient.
Concernant la question du douaire, le Martyr dit que cette question apparaît
lorsque au sein de la création chacun des deux sexes jouent un rôle différent
par rapport à l’autre. Les grands gnostiques disent généralement que la loi de
la passion est présente dans toutes les créatures, cette loi d’attirer et
d’être attiré règne en loi maîtresse sur la création, mais elle diffère par le
rôle que chaque être doit effectuer. Selon cette loi la femme a toujours attiré
l’homme, ce dernier a toujours fait sa demande à la femme, il devait alors
acquérir son cœur, il présentait généralement un cadeau comme moyen d’acquérir
ce cœur, il s’agit de ce que l’on nomme « Sadaq ». Cette loi appartient à un
règlement général dont le projet est dessiné au sein de la créature par la main
de la nature. Dans certain dictionnaire on traduit le « Sadaq » par le douaire,
alors qu’il existe une grande différence entre ces deux concepts. Le
douaire[xii][12] est une somme que l’homme devait payer autrefois à son épouse
dans le cas de veuvage, l’origine de douaire vient du latin ‘dotare’ (doter). Le
terme « Sadaq » vient lui du verbe « Sadqa » qui signifie la vérité et la
franchise, pour indiquer l’honnêteté de l’homme et sa franchise dans sa demande
en mariage, pour bien montrer que le mariage et l’expression de son amour n’est
pas un jeu, mais par ce cadeau de valeur, une valeur sûre. De plus le « Sadaq »
n’est pas à payer à la mort du mari, c’est un droit propre à la femme elle peut
le réclamer dès l’acceptation du mariage, et il devient obligatoire pour
l’homme de payer cette somme dès demande. Ce terme Sadaq a aussi un synonyme
dans le terme: Mahr. La racine de ce terme est l’amour et l’amitié.
Le Coran reprend le terme Sadaq dans ses versets, pour bien montrer que le
Sadaq est l’expression naturelle et non une innovation de la créature:
æÂÊæÇ ÇáäÓÇÁ ÕÏÞÇÊåä äÍáÉ
Donnez spontanément leur « Sadaq »[xiii][13] à vos femmes.[1][14]
On remarque dans cette petite phrase au moins trois points intéressants:
1. Sadaq vient du verbe Sadaqa tel que nous l’avons explicité plus haut.
2. L’utilisation du pronom féminin pluriel (åõäøóøøø) sur le terme Sadaq montre que ce ‘cadeau’ appartient à lafemme elle-même et non à sa mère, ni à son père.
3. le terme (äÍáÉøøø) -qui signifie d’après le dictionnaire Abdel-Nour, « cadeau fait à la mariée
»[xiv][15] et non « spontanément » - précise que le Sadaq n’a aucun titre
excepté celui de cadeau, ou de présent.
Il faut noter que cette offre n’existe pas uniquement dans le mariage licite,
mais dans toute relation, même illicite, compte tenu de la même règle d’attraction:
l’homme apporte un cadeau à la femme pour se faire admettre auprès d’elle.
La société occidentale, qui cherche par tous les moyens d’égaliser les droits
des hommes et des femmes, se trouve devant une relation amoureuse qui dépasse
les lois prescrites. Ainsi, la nature et la différence des sentiments entre
l’homme et la femme, les dépenses qu’un homme peut faire pour plaire à une
femme, toutes les relations amoureuses sortent du cadre législatif et ne sont
plus contrôlables. Les divorces en occident deviennent des phénomènes courants
et difficiles à résoudre.
L’Islam a abrogé les coutumes de l’époque de l’Ignorance.
L’Islam est apparu comme
salvateur des femmes de l’époque. L’époque de l’ignorance (al Jahaliya) qui
précéda l’Islam, avait encré des coutumes qui réduisaient la femme à un objet.
Le Sadaq connu à cette époque était récupéré par les parents de la fille comme
salaire pour les frais engagés dans son éducation (le prix du lait). Dans
certains cas le mari faute de moyen financier désigné sa sœur ou sa fille comme
cadeau pour celle qu’il voulait épouser, cette sœur ou cette fille devenant
alors esclave de la belle famille.
L’Islam annula toutes ces habitudes et remis le Sadaq sur sa position naturelle
devenant une offre respectueuse de la part du futur mari à sa future femme
comme signe d’amour. L’Islam donna à la femme le droit de possession et ne
laissa jamais à l’homme le droit de s’accaparer les acquis de son épouse.
L’Islam a mis aussi en place un système légal et similaire dans l’exploitation
des fortunes individuelles, à la différence de tout ce qui pouvait exister dans
le monde de cette époque. L’occident n’octroya ce droit d’indépendance
financière à la femme qu’au début du vingtième siècle. L’islam offrit
l’indépendance totale à la femme mais n’a pas abrogé la loi du Sadaq, il l’a
rendu dans son état naturel, en permettant à ces deux êtres de se rapprocher,
et rendre chacun responsable de l’amour de l’autre.
Nafaqa et indépendance économique de la femme.
Le Nafaqa, qui se
définit comme les dépenses nécessaires que l’homme doit donner à son épouse
pour son bien être, a une position particulière dans l’Islam qui la différentie
de tout ce que l’on peut trouver dans un monde non – islamique.
Avant tout une question se pose: Le Nafaqa prend sa valeur que dans un système
où la femme serait assujetti à l’homme, et n’aurait pas d’indépendance
économique et financière, alors comment se fait-il que l’Islam qui octroie
cette indépendance et interdit cette domination de l’homme, oblige t-il l’homme
à donner le Nafaqa ?
L’occident jusqu’au début du vingtième siècle a considéré le Nafaqa comme nécessaire
pour marquer le signe d’esclave qu’avait la femme. La femme de l’époque n’avait
pas le droit d’acquérir une fortune et devait gérer l’intérieur de la maison.
L’homme assurait ses dépenses nécessaires tout comme il assurait les dépenses
d’un de ses serviteurs. A notre époque où la femme a acquis des droits de
possession nous arrivons à un autre problème. Will Durant dans son livre les
Plaisirs de la philosophie, présente la liberté de la femme dans la vision
occidentale comme le fruit de la révolution industrielle où les mercantilistes
britanniques cherchaient à exploiter une main d’œuvre moins chère, et
trouvèrent alors très convenables d’imposer la « corvée » aux femmes et aux
enfants. Les capitalistes ont alors légalisé l’indépendance économique de la
femme afin de les tirer hors des maisons, et les exploiter dans les usines.
L’Islam qui légalisa, il y a quatorze siècle, l’indépendance financière de la
femme et son égalité par rapport à l’homme sur ses biens acquis, le fit pour
des raisons humaines et de justice, à la différence, comme on le voit, de
l’occident qui ne chercha dans cette légalisation qu’une assurance de leurs
propres intérêts.
L’Islam offrit l’indépendance économique à la femme, mais ne détruisit pas,
pour autant, la famille. L’Islam proposa une révolution calme et sans
préjudice, alors que l’occident, comme le dit Will Durant, libéra la femme de
se maison pour la rendre captive des chaînes industrielles des exploiteurs
usuriers mercantilistes.
On repose alors la question: quelle est donc la philosophie de la Nafaqa pour
la femme dans l’Islam ?
Pour répondre à cette question nous pouvons affirmer que l’Islam en disposant
ses lois ne cherche que les bonheurs de l’homme, de la femme, des enfants ainsi
que de celui de toute la communauté humaine. Il n’a jamais considéré les
intérêts de l’homme contre la femme, ou de la femme contre l’homme. Etant donné
que la responsabilité rigoureuse de la génération est naturellement mise sur
les épaules de la femme et que l’homme n’y joue qu’un acte dérisoire, étant
donné aussi que la femme doit supporter les difficultés de la grossesse et
qu’elle ne pourra pas effectuer son travail correctement (les indemnités de
grossesse n’ont été accepté que récemment), l’inégalité financière entre
l’homme et la femme se créera naturellement compte tenu du rôle de chacun. Afin
de compenser cette inégalité l’homme doit assurer ce manque à gagner de la
femme, afin que son statut social soit maintenu, et de par son statut social,
son équilibre mental, donc le bien être de toute la famille.
Comme il en est souvent le cas dans la nature où le sexe male est souvent le
responsable principal de la subsistance de la famille. Son métabolisme lui
permet des travaux plus rudes et plus difficiles, que ceux que pourrait faire une
femme. La femme a elle d’autre besoin que sa nature recherche. Les soins pour
elle-même et pour son environnement, le besoin de maintenir l’aspect social de
la famille, de recevoir et de rencontrer les gens. Et toutes ses demandes ne
peuvent pas être complètement accomplis avec un travail à plein temps. Une
activité extérieure pour elle risque de perturber toute sa famille, et elle se
sait être la maîtresse du foyer entraînant une déprime et un stress pour
elle-même et pour tous les membres de la famille. Si sa vitalité et sa joie
s’affaiblie toute la famille en souffre. Il est nécessaire qu’un des deux
parents ne soit pas vaincu par la fatigue afin de garder la capacité de donner
une certaine tranquillité à l’autre. Dans ce partage de tâche, l’homme est le
plus apte à entrer dans le monde du travail et la femme la plus apte à apporter
cette tranquillité. La femme a été créée financièrement dépendante de l’homme
et l’homme spirituellement dépendant de la femme. La femme ne peut pas en même
temps assumer ses besoins financiers, qui sont quelquefois plus importante que
ceux de l’homme, et pouvoir assurer son rôle d’apport spirituel pour l’homme.
Le problème de l’héritage.
Le martyr Motahari commence ce chapitre
par une remarque selon laquelle autrefois la femme ne recevais rien en
héritage, et a été souvent traité dans l’histoire comme une mineur en la
privant de l’indépendance financière. Selon certaine ancienne législation la
femme si elle héritait, ses enfants ne recevaient rien. Et dans d’autre
législation l’héritage de la femme dépendait de l’homme qui devait acquérir par
héritage des biens du défunt.
Cette privation pour la femme avait des sources de réflexion différentes, la
plus importante fût le refus de transférer les biens à une autre famille. Une
autre cause de cette privation, était leur faiblesse en cas de guerre.
Compte tenu de l’importance de ce facteur dans la souveraineté et la suprématie
des tribus dans le monde arabes pré - islamique, l’apparition du verset sur
l’héritage en étonna plus d’un:
ááÑÌÇá äÕíÈ ããÇ ÊÑß ÇáæÇáÏÇä æ ÇáÇÞÑÈæäæ ááäÓÇÁ äÕíÈ ããÇ ÊÑß ÇáæÇáÏÇä æ ÇáÇÞÑÈæä ããÇ Þá ãäå Çæ ßËÑ äÕíÈÇð ãÝÑæÖÇð
Remettez aux hommes une part de ce que leurs parents et leurs proches ont
laissé, et aux femmes, une part de ce que leurs parents et leurs proches ont
laissé; que cela représente peu ou beaucoup: c’est une part déterminée.[xv][16]
Beaucoup d’autres coutumes ont été abolies par l’Islam, coutume qui par leurs
caractéristiques dénigré le statut de la femme. Comme l’héritage du fils
adoptif, qui héritait alors qu’une fille adoptive n’héritait pas, mais aussi
l’héritage lié au pacte de défense mutuelle (ÍáÝ ÇáæáÇÁ) qui s’établissait entre
les gens à l’époque pré – islamique. Une autre coutume voyait directement la
femme comme une partie de l’héritage, de sortes que si le défunt avait un fils
d’une autre femme, ce fils héritait de la première femme et pouvait l’épouser
ou la faire donner comme épouse à un autre homme.
La situation de l’héritage à l’époque Sassanides n’était pas meilleur que celle
des arabes. A` cette époque les femmes n’avaient pas de personnalité juridique.
Les pères et les maris disposaient des pouvoirs sur les avoirs de la femme et
de la fille. Une fille mariée n’héritait plus de son père ni de son tuteur.
Malgré toutes ces coutumes l’Islam imposa une législation qui apporta un
nouveau souffle pour le statut social de la femme.
Après avoir étudier tous les chapitres précédents, nous pouvons facilement
comprendre la raison de la moitié de l’héritage de la femme par rapport à
l’homme. Cette situation particulière de la femme quant à son héritage est due
essentiellement au Sadaq et au Nafaqa, qui sont aux yeux de l’Islam des
facteurs nécessaires à la solidification de la structure familiale, l’assurance
de la quiétude et l’établissement de l’unité entre le mari et son épouse. La
suppression de la Sadaq entraînerait l’effondrement de la structure familiale
ainsi que la corruption sociale de la femme. Mais comme cette Sadaq est à la
charge du mari, l’Islam a compensé cette imposition par l’héritage. L’héritage
est alors réduit par la présence du Sadaq et du Nafaqa.
[xvi]. Littré: L'égalité devant la loi, condition d'après laquelle tous les
citoyens sont sujets de la loi, sans exception ni privilège.[1]
[xvii]. Similaire: Littré: Qui est de même nature.[2]
[xviii]. Note du traducteur du Coran: äÝÓ: personne.[3]
[xix]. NDT du Coran: Litt. D’eux deux.[4]
[xx]. Chap. 4, les femmes, verset 1. Traduction D.Masson.[5]
[xxi]. Chap. 30, les Romains, verset 21.[6]
[xxii]. Chap. 7, Al ‘Araf, verset 20.[7]
[xxiii]. Chap.33, les factions, verset 35.[8]
[xxiv]. Chap. 2, La vache, verset 29.[9]
[xxv]. Chap. 2, La vache, verset 187.[10]
[xxvi]. Chap. 30, les Romains, verset 21.[11]
[xxvii]. Littré: Portion de biens qui est donnée à une femme par son mari à
l'occasion du mariage, dont elle jouit pour son entretien après la mort de son
mari, et qui descend après elle à ses enfants. Assigner un douaire. Stipuler un
douaire. Il y en a d'aucunes qui font du mariage un commerce de pur intérêt,
qui ne se marient que pour gagner des douaires, que pour s'enrichir par la mort
de ceux qu'elles épousent, et courent sans scrupule de mari en mari pour
s'approprier leurs dépouilles, MOL. Mal. imag. II, 7. L'épreuve la plus rude
que cette reine [Henriette-Marie] eut à soutenir fut de solliciter un douaire
de veuve auprès de l'homme qui l'avait faite veuve [Cromwell], CHATEAUB.
Stuarts, 181.[12]
[xxviii]. D.Masson utilise le terme de Douaire dans sa traduction. Il devient
alors inapproprié d’utiliser ce terme, et il est préférable de laisser le mot
Sadaq.[13]
[xxix]. Chap.4, les femmes, verset 4.[14]
[xxx]. Dictionnaire Abdel-Nour al-Mufassal, Arabe-Français, Dar El-Ilm
ul-Malayin, Beyrout. [15]
[xxxi]. Chap.4, les femmes, verset 7.[16]