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Les Coutumes du Mariage Au regard de L'Islam

Moulla Nissarhoussen RAJPAR

Avant Propos

Louanges à Allah, Le Seigneur de l’Univers et que sa bénédiction soit sur son Prophète et Messager, H° Mohammad (saw) et sa Sainte Postérité.

Sur la proposition du Bureau de Tabligh dirigé par Al Hajj Goulamabasse Radjahoussen et, en vue de trouver un remède à certaines coutumes ancestrales ancrées dans nos traditions où la Religion doit primer sur celles-ci et, afin d’élever des barrières devant celles qui y pénètrent au nom de la Civilisation, je prends la respectueuse liberté de remettre entre vos mains ces quelques pages qui décrivent, en partie, la cérémonie du mariage célébrée dans notre Communauté.

Elles sont rédigées avec un esprit large mais soucieux, un caractère ouvert mais respectueux, sans nuire à la réputation de qui que ce soit. Personne n’est visé, mais tout le monde est concerné.

Chacun est responsable devant tous. Les munis comme les démunis.

Si nous agissons tous de la sorte, que deviendrons-nous ? Qui apportera le remède en premier ? Jusqu’où nous mènera notre tradition aveugle ? Les questions sont posées à chaque conscience. Il n’est pas facile de chasser une idée fausse car elle est souvent profondément fixée en notre esprit.

Ceux qui cultivent leurs vertus sans se préoccuper d’autrui sont promis au châtiment divin.

« Vous êtes la meilleure communauté qu’on ait fait surgir pour les hommes : vous ordonnez le convenable et interdisez le blâmable et vous croyez en Dieu. »

(Sourate La Famille d’Imran ; Verset 110).

En souhaitant que cette étude reçoive un meilleur accueil de votre part pour comprendre de nombreuses réalités, Qu’Allah couronne de succès tous les efforts déployés à cet égard!

Le Nikah ou Le Mariage Religieux

وانكحوا الايامى منكم والصالحين من عبادكم وامائكم ان يكونوا فقراء يغنهم الله من فضله والله واسع عليم

« Wa ane-kihoul a-yâmâ minekoum wassâ-lihina mine ibàdikoum va imâ-ikoum ; inyâkounou foukarâ-a yough-ni–himoullaho mine fazlihi ; wallaho wâssi-oune ‘alime. »

« Et mariez celles des vôtres qui n’ont pas de maris, et aussi les gens de bien parmi vos esclaves hommes et vos esclaves femmes. S’ils sont besogneux, Allah les mettra au large, de par Sa grâce.

Allah est très Généreux et Savant. » (Sourate Al Noor – La Lumière ; verset 32)

هن لباس لكم وانتم لباس لهن

« Hounna libâssoul lakoum wa ane-toum libâssoul-lahounna. »

« (Vos épouses) Elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles. » (Sourate Al Baqara, La Vache ; Verset 187)

نساؤكم حرث لكم

« Nissâokoum har-çoul-laqoum. »

« Vos épouses sont pour vous un champ. » (Sourate Al Baqara, La Vache ; Verset 223)

« Annikaho sounnati fa mane raghébha ane sounnati fa laysa minni. »

« Tanakéhou tanaçalou takçorou fa inni ôbhahi bhékômoul oumame yavemal kiyamah. »

« Le Nikah appartient à ma Sounnate ; celui qui se détourne de ma Pratique n’est pas de moi. »

« Mariez-vous et procréez-vous, car je compte dominer la compétition avec les autres nations, le Jour de la Résurrection, par votre nombre. »

(Nobles Paroles du Saint Prophète, H° Mohammad (saw) )

Dieu a crée la nature de telle manière que l’homme et la femme sont attirés l’un par l’autre.

Ce charme instinctif les unit et les entraîne à vivre une vie commune jusqu’à former une famille.

Toutefois, Cette tendance innée, appelée souvent l’instinct sexuel, comme tout autre instinct, ne doit pas être laissée à agir à sa guise, mais doit être guidée vers la bonne direction, celle que Dieu a préconisée pour le bienfait de l’humanité. L’instinct sexuel est puissant et se rend plus indocile, à mesure qu’il est obéi, comme le feu qui devient de plus en plus ardent, autant qu’il est alimenté.

Le Créateur de l’Univers a, de par Sa Sagesse, doté l’homme et la femme d’un besoin réciproque pour l’être de sexe opposé. Ce besoin doit être reconnu comme tel, considéré dans sa nature propre.

L’Islam n’a jamais réclamé de l’homme ou de la femme de lutter contre lui, de fuir la société et de préférer le célibat au mariage, la vie cloîtrée à la vie de famille. Cependant, il a ordonné à chaque musulman et à chaque musulmane de contrôler cette soif instinctive, de ne pas l’assouvir de n’importe quelle manière, de ne pas céder à la tentation, de ne pas lâcher la bride à ses passions. Pour l’accomplissement et la satisfaction de cet appétit, Allah a choisi la voie du nikah.

Le Saint Prophète de l’Islam déclare que :

« lorsque l’homme et la femme se réunissent seuls dans un lieu, la troisième personne est le Satan. » L’individu perd son contrôle dans le silence, le prince des ténèbres s’enorgueillit de faire passer le courant pour allumer l’incendie et l’occasion fait le larron.

L’Envoyé d’Allah explique le sens du regard porté sur une femme :

« Ô Ali ! le premier regard est pour toi, il est licite (halal, autorisé), le second est une tentation, il est contre toi. »

Ce qui signifie que lorsque le second regard se dirige sur une femme, sa première phase conduit d’abord à un adultère apparent de la vue et sa deuxième phase entraîne ensuite l’adultère caché avec la vision profonde qui est illicite (haram). Vient enfin la troisième phase qui ouvre la voie à l’infidélité. Le premier regard est licite dans ce sens que, contrairement au second, il n’est pas intentionnel.

L’Islam va plus loin dans ses recommandations.

A propos de cette perception par la vue, le 6è Imam, H° Jaafar Sadiq (as) dit :

« Le regard est une flèche empoisonnée d’Ibliss. » Un autre hadith affirme que :

« L’adultère des yeux, c’est le regard intentionnel. »

L’Islam a fait de l’éthique l’ornement de la personnalité humaine. La morale est apparue en même temps que l’humanité et existera tant qu’il y aura des hommes sur la terre. Comme dit Jules Romain, cité par Seyyed Mojtaba Moussavi Lâri dans son livre :

Problèmes moraux et psychologiques :

« Les sciences ont progressé à notre époque, mais les instincts et tendances sont demeurés à leur état primitif. S’ils progressaient à leur tour, en harmonie avec la raison et la science, nous pourrions dire que l’homme a progressé dans la civilisation, elle-même fruit de sa pensée et de sa bonne volonté. »

Il cite Descartes à ce propos : « La morale sans la foi est comparable à un château construit sur de l’argile ou sur de la glace. »

Il fournit en exemple un autre savant dont le nom n’est pas évoqué :

« La morale sans la foi est semblable à des graines que l’on sèmerait sur du roc ou entre des ronces ; elles pourrissent et meurent. Même dans sa meilleure forme, la morale sans la foi religieuse serait comme un corps sans vie. »

Le regard de l’Islam se porte à l’horizon de la dignité humaine et trace une voie qui mène l’humanité vers le bonheur et la félicité, car la défaillance de la morale ou la corruption des mœurs, dans une société entraînent l’éboulement chaotique de celle-ci.

Il énonce donc :

« Quand les garçons atteignent l’âge de six ans, ne les laissez pas dormir ensemble sous une même couverture. Et, quand les filles et garçons arrivent à l’âge de dix ans, séparez leurs lits.

- Dès que la fille touche les six ans, un Non-Maharam (étranger à la famille très proche, qui peut se marier avec elle – voir liste selon Coran en page 52) ne doit ni l’embrasser, ni l’asseoir sur ses genoux.

- Un garçon de plus de sept ans ne doit pas embrasser les femmes.

- Le rapport conjugal ne doit pas avoir lieu dans une chambre où se trouve un enfant, même en bas âge. Il doit se dérouler loin de tout regard et de toute écoute, même celle de la respiration. »

Le mariage forge, avant tout, un contrat entre les deux futurs époux, le garçon et la fille, qui vont s’unir pour le meilleur et le pire, pour la fortune et l’infortune, pour un soutien mutuel dans la joie et la peine. Il constitue, ensuite, un acte social, un point d’honneur. Mais, au sens religieux du terme, il ne vaut rien tant qu’il n’est pas couronné par le Nikâh, qui donne à cette union sa signification réelle, sa validité au regard de Dieu, sa légitimité quant à la procréation qui va en résulter. Dans cet esprit, il est apprécié en tant qu’un acte d’adoration.

Le Saint Prophète de l’Islam énonce : « Lorsque l’un d’entre vous se marie, le satan s’affole en criant : hélas ! Les deux tiers de la foi du fils d’Adam sont préservés ! »

Le mariage s’annonce donc un meilleur moyen de défense pour son honneur, ses bons caractères, sa personnalité, sa vie d’ici-bas comme celle de l’au-delà.

En un autre endroit, il communique : « Quiconque se marie sauvegarde la moitié de sa foi.

Qu’il préserve l’autre moitié par la piété ou la crainte révérencielle de Dieu. »

Le mariage constitue, par conséquent, une forteresse pour la foi. Le célibat peut conduire l’homme vers la perversion et la vie mondaine, ce qui est contraire à la piété.

L’Envoyé d’Allah proclame dans un Hadith que : « Le Nikahou le mariage est ma

Sounnat, ma Tradition. Celui qui se détourne de ma Pratique n’est pas de moi. »

Nombreux étaient les Compagnons du Saint Prophète qui menaient une vie acétique auxquels il s’adresse par ces paroles : « Ceux qui ont accédé à ma Tradition doivent aussi se marier. »

Il ajoute, en outre : « Mariez-vous et procréez-vous pour que, le Jour du Jugement, je puisse me vanter devant les autres Communautés de l’abondance de la mienne, même si elle sera, en partie, composée d’enfants mort-nés en fausse-couche. »

Il déclare, par ailleurs que : « Celui d’entre-vous qui meurt sans avoir jamais voulu se marier est décédé d’une mort blâmable. » Ou bien : « L’homme marié qui sommeille est meilleur que celui qui jeûne et prie en vivant comme un moine. » Ou encore : « La Prière de deux Rakates de l’homme marié est meilleure que celle de soixante dix Rakates accomplies par un célibataire. »

Un Hadith du noble Prophète de l’Islam annonce que : « La malédiction d’Allah se répand sur les femmes qui veulent se ressembler aux hommes et sur les hommes aussi qui veulent être des femmes. » Et un autre de dire : « Il n’existe pas une institution établie en Islam qui est plus aimée d’Allah que le mariage. »

Dans cette optique, le mariage dépasse le stade de Moustahabh (Sounnat) ou recommandé et devient, par conséquent, Wadjib ou obligatoire lorsque l’homme s’entraîne vers la perversion car la faim chasse le loup hors du bois ou bien lorsqu’ il risque d’attraper des maladies, surtout celles sexuellement transmissibles. Le Nikahfournit donc un moyen très efficace de se mettre à l’abri de ces maladies redoutables qui sévissent à travers le monde et que personne n’ignore et, ce, par la fidélité qu’il instaure entre les deux époux. L’Islam attache une grande importance au mariage dans son système social et ne prescrit pas la vie monastique ou retirée.

Il sied d’affirmer que les premières personnes qui bénéficieront physiquement et spirituellement du mariage sont, sans conteste, les époux eux-mêmes. Il crée entre eux l’amour, l’attachement, la tendresse, la tranquillité, l’harmonie, autant de qualités nécessaires à la stabilité de l’être humain qui perd sa raison devant toutes les vicissitudes qui l’entourent. Il contrarie cette formule qui dicte que : le mariage est la seule guerre où l’on dort à côté de son ennemi. En faisant allusion aux bienfaits du Nikâh, Allah nous parle en ces termes :

ومن اياته ان خلق لكم من انفسكم ازواجا لتسكنوا اليها وجعل بينكم مودة ورحمة

« Wa mine ayâtihi ane khalaka lakoum mine ane-foussikoum azvadjal-li-tasskounou

ilayhâ wa ja’ala bayna-koum mawad-datanw wa rahmah. »

« Et parmi Ses Signes (il en est aussi un), Il a créé de vous, pour vous, des épouses, afin que vous trouviez tranquillité auprès d’elles et Il a assigné entre vous amour et miséricorde. »

(Sourate Ar Roum, Les Byzantins ; Verset 21)

Le Verset n°223 de la Sourate Al Baqara cité au début de ce chapitre fait bien apparaître que l’homme est donc l’agriculteur, la femme le champ et la semence la graine.

Le paysan ne voudra jamais semer ses graines dans un sol néfaste à la culture, qui ne peut lui rapporter que la misère. Chaque pied a son soulier, de même chaque organe du corps humain à ses fonctions propres que nul autre ne peut les rendre. Dieu a doté les organes de génération de chaque individu des bienfaits que celui-ci ne peut trouver ailleurs. C’est aller contre la volonté divine que de se soumettre à ses passions les plus fantaisistes.

Le mariage assure la continuité de la postérité, constitue le rempart familial, fortifie la

Communauté. A son opposé, le refus au mariage ou la vie de célibat affaiblit la puissance de la Communauté, donne naissance à de nombreux péchés à l’intérieur de celle-ci, altère sa santé spirituelle, fait disparaître de la carte généalogique le nom d’une famille entière.

Le Nikahforme la voie licite instituée par Allah pour la recherche d’enfants. Ce désir de la procréation qui habite chez l’homme et la femme est naturel. Certes, Ils veulent avoir des enfants, n’empêche qu’ils soient avant tout des enfants du Nikâh et non des enfants d’amour. Ceci est d’une vérité évidente que le musulman ne doit pas s’arrêter là, mais désirer plus que cela. Il doit façonner des enfants pieux qui constitueront sa vraie richesse. L’enfant est un don divin. Il peut être la fraîcheur des yeux, la sérénité du cœur, le soutien de l’âge pour les parents, créer la joie et le bonheur dans le foyer. Mais ce même enfant peut devenir par la suite une source de peines, de soucis et de tristesse pour ces derniers, qui pis est, l’enfant terrible de la Communauté.

Les bienfaits du Nikâh dépassent le cadre individuel. Il profite à la communauté toute entière. Il ne s’agit pas seulement de l’union de deux êtres, mais plutôt de deux familles entières, souvent, totalement étrangères l’une de l’autre, qui se voient rapprochées par ce lien solide de fraternité et de solidarité. Cette alliance participera donc à la fortification de la société : la force d’une communauté réside dans l’entente, l’harmonie et la solidarité des différents membres qui la composent, en l’occurrence les différentes familles.

Le droit au mariage est un droit fondamental, un droit naturel, un droit religieux par-dessus le marché, au même titre que la liberté, le droit au travail, le droit à la nourriture, au logement, à l’éducation, à la santé, à la sécurité. L’être humain est fait pour vivre en ménage. La société ne doit mettre aucun obstacle susceptible d’empêcher quiconque de jouir de ce droit et, bien au contraire, d’agir constamment sur ce chemin et de fournir toutes les facilités pour que ce droit se concrétise.

L’enfant ne réclame pas seulement le droit à l’éducation scolaire et religieuse mais aussi le droit au mariage quand il atteint le bel âge, ce qui est la suite logique des enseignements acquis au Medersa. Si non, cette Ecole de l’Education Islamique qu’est le Medersa reste stérile parce qu’elle a donné des leçons qu’elle-même, et à travers cette dernière, la Communauté toute entière, a transgressées. La responsabilité de la Communauté autant et surtout celle de la Mission TABLIGH à l’intérieur du Jamat ne s’arrêtent pas à l’âge de quinze ans de l’enfant qui termine ses études au

Medersa mais, elle ne fait que commencer à partir de cette période. La Congrégation, en relation étroite avec la Section Tabligh, doit le suivre à la piste, si elle veut rester en vie, surtout spirituellement.

Certes, le coton et le feu ne peuvent pas demeurer dans un même lieu, toutefois, il revient à la Communauté de créer des conditions pour conserver ceux-ci dans un même endroit sans provoquer l’incendie, donner les moyens nécessaires aux enfants de familles nécessiteuses souhaitant se marier, encourager les jeunes dans ce sens en créant des facilités, sensibiliser les parents difficiles, organiser des conférences sur le thème de la sexualité, créer un bureau matrimonial, un service de réconciliation des ménages en difficultés….

C’est une injustice immense de notre part envers nos enfants que de ne pas songer à leur avenir, à laquelle chacun aura à répondre, avant tout, les parents et, ensuite, les Dirigeants de la Communauté comme les Chargés de la prestigieuse Mission de Tabligh qui ont charge d’âmes tel un commandant de navire, ainsi que les Oulémas Prédicateurs désignés par le Messager de Dieu comme « les Secrétaires d’Allah auprès de ses créatures ». Il avertit dans un Hadith que : « Vous êtes tous des bergers et vous serez tous interrogés sur votre troupeau. »

L’enfant d’aujourd’hui sera le jeune de demain, un couple sera formé à partir de lui, il deviendra, à son tour, le père ou la mère de ses enfants, une nouvelle famille verra le jour, de nouveaux êtres viendront élargir la Communauté.

Les Traditions aveugles

Les us et coutumes, les traditions non islamiques et les superstitions rongent la

Communauté comme la termite dévore l’arbre. Nos ancêtres tiraient leur origine de l’Hindouisme.

Certains sont devenus Shia Isna Asheri en passant par la secte Ismaélienne dont les Croyants n’étaient autres que des idolâtres avant de devenir les adeptes de l’Aga Khan. Il n’est donc pas étonnant que des pratiques hindoues soient encore ancrées dans notre Civilisation comme celles de l’Occident qui viennent s’y ajouter ou les remplacer parce que nous vivons dans cette partie du monde. Michel de Montaigne soulignait en son temps que « chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage. »

Le Martyr, Ayatollah Mourtouza Moutahhary écrit dans son livre « Les Droits de la

Femme en Islam » à propos de l’Islam et la vie moderne :

« ……Les gens mal guidés et mal informés ne comprennent pas cela. Ils récitent toujours la même litanie sur le même ton, en répétant que le monde moderne est ceci et cela….

Selon ces gens, notre ère étant l’ère de l’espace, pendant laquelle il n’est plus possible de monter sur un âne et de ne pas prendre l’avion, d’utiliser une lampe à pétrole au détriment de l’électricité, de tisser avec la main au lieu d’installer de grandes usines textiles, d’écrire à la main au lieu de faire appel aux formidables appareils d’imprimerie, de la même façon, il n’est pas possible de ne pas participer aux soirées dansantes, aux réunions de nudisme, aux réceptions mondaines luxueuses, ni d’éviter le bavardage autour d’un verre d’alcool, les jeux de hasard, le port de vêtements courts à la mode, car tout ceci constitue des signes de modernité auxquels il faut souscrire sous peine de revenir à l’âge de l’âne…..

L’Islam n’a pas traité de la forme extérieure de la vie, laquelle forme dépend du degré de développement de la connaissance humaine. Les enseignements islamiques ont trait seulement à l’esprit et aux buts de la vie, et ils déterminent le meilleur moyen d’atteindre ces buts. La science n’a ni changé l’esprit et les buts de la vie, ni suggéré une voie meilleure, plus courte et plus sûre pour les atteindre. Elle a seulement fourni un meilleur moyen de traverser la route qui conduit à ces buts…..

 
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