REVELATION ET RENAISSANCE
DES SCIENCES HUMAINES

Ayatollah 'Abdullah Jawâdî 'Amûlî

Bien que la raison et la Révélation soient complémentaires et non antagoniques, dans le sens où la raison démonstrative demeure relativement suffisante, ou même parfaite, pour la perception et la compréhension des réalités, la Révélation divine demeure nécessaire et plus globale que la raison démonstrative pour une compréhension parfaite et définitive de la totalité de l'existence. Donc, ce qui est découvert par la raison démonstrative est supporté et confirmé par la Révélation, mais ce qui reste inaccessible à la raison est dévoilé par la Révélation.

La Révélation stimule et aide la raison à découvrir les choses au moyen de l'investigation et l'inférence. Ce que la raison est potentiellement capable de connaître devient effectif grâce à l'indication et l'inspiration de la Révélation divine. Ce que la raison perçoit, mais vaguement, devient clair et précis grâce à la Révélation. Bref, la Révélation complète la raison, et compense ses défauts et faiblesse. Le commandeur des croyants 'Ali a évoqué le rôle des Prophètes en rapport avec la pensée et la culture dans ces termes :

« Ils stimulent les dépôts enfouis de la raison et révèlent (aux gens) les signes de Son Omnipotence. »

C'est donc à la lumière de la Révélation que la raison réalise entièrement son rôle et sa fonction, qu'elle se développe grâce à cette nourriture et qu'elle acquiert une vision lointaine. C'est parce que la Révélation est la Parole d'Allah, Qui englobe l'univers entier est que Sa Parole est aussi universelle que Sa Connaissance. Ainsi, lorsque Allah parle d'une des parties de l'univers, Il la décrit de telle manière que sa relation à la totalité de l'existence est également exposée et le lien direct entre la totalité de l'existence et sa Source ultime est clairement affirmé, pour que nous comprenions la relation de la partie à la Cause Première. De la même façon, lorsque Allah parle de quelque chose, Il ne limite pas Sa description à sa matière, sa forme, son gêne, son espèce, son histoire ou ses transformations matérielles variées ; Sa description des objets n'est pas une définition circulaire et tautologique. En d'autres termes, Ses descriptions ne sont pas limitées au seul plan du monde physique.

Ceci pour rappeler que quelques sciences expérimentales se rapportent à la description de l'évolution et de l'état actuel d'un phénomène matériel particulier, ainsi que ses transformations futures possibles dans le temps et l'espace, sa constitution, son mouvement et d'autres caractéristiques. Toutes ces descriptions et observations restent limitées à un seul plan. En d'autres termes, leur recherche est confinée aux mécanismes intérieurs d'un système clos. Par exemple, en biologie, médecine, géologie, astronomie et dans les autres branches des sciences expérimentales, ainsi que dans les sciences sociales, la discussion est limitée à décrire le passé, le présent et à prévoir le futur d'un phénomène comme elle est limitée au système clos de la "structure interne" d'un objet, sans aucune référence à sa relation avec le reste de l'univers. Par exemple, lorsqu'en géologie, certains dépôts minéraux sont étudiés et qu'une discussion est menée à propos du processus au cours duquel les dépôts se sont formés sous terre, les étapes successives de leur développement, leur état présent et leur processus de changement, rien n'est dit à propos de la "cause efficiente" qui créa un tel dépôt. Nous ne nous demandons pas non plus si cette cause est elle-même un phénomène causé par un autre, se rapportant à une série de causes et d'effets jusqu'à parvenir à la Source qui est l'Etre nécessaire (wâjib al-wujûd), dont l'Existence est la même que Son Essence, qui est entièrement AutoSuffisant, pouvant assurer les besoins de toutes les choses, qui demeurent incomplètes. Rien n'est dit à propos du dessein de l'existence de ce phénomène, s'il est lui-même un autre phénomène ayant un autre dessein ou si la chaîne de tels desseins doit se terminer avec un but, qui est l'Etre Nécessaire, qui est infiniment parfait et dont la Perfection et le dessein d'Etre ne sont pas séparés de Son Essence, qui est l'Ultime But de toutes ces choses qui ont un dessein. En clair, rien n'est dit à propos de la fin ultime d'une chose et aucune tentative n'est entreprise pour la placer dans une perspective universelle de finalité (perspective téléologique).

Les sciences expérimentales et quelques sciences humaines sont uniquement concernées par la structure interne des phénomènes, laissant la question de leur propos ultime et de leur cause efficiente au domaine de la métaphysique. Donc, toutes les choses sont vues isolément et séparées de leur origine et fin ultimes (al-mabda' wal-ma'âd). Même si toutes les recherches menées hors de ces champs d'études enrichissent notre connaissance sur la structure interne d'un objet étudié, elles ne nous disent rien sur leur origine et leur dessein final.

Limiter l'étude d'un phénomène naturel à sa structure interne en ignorant l'origine et la finalité ultime des choses conduites à une description insuffisante et à une interprétation incomplète de ces phénomènes. C'est la cause d'innombrables difficultés et erreurs dans notre compréhension de la nature de la réalité, dont les signes et les conséquences néfastes peuvent être observés aujourd'hui dans un monde de raison sans Révélation et de connaissance sans vision.

La Révélation, par ailleurs, considère toutes les choses comme des "signes" (âyât) désignant l'origine ultime du monde ; tout en décrivant la structure interne d'un objet, son histoire, son état présent et son cours de développement futur, elle discute aussi de sa place dans la perspective de son origine et de sa fin ultime ; ainsi, elle opère un mouvement vertical qui traverse le plan physique horizontal. Le système de "la cause efficiente" (al-'illa al-fâ'iliyya) et de "la cause finale" (al-'illa as-shâ'iyya) agit comme deux ailes attachées au corps de la science expérimentale (l'étude de la structure interne), l'aidant à s'échapper d'un état statique, attaché à la terre et lui permettant de voler vers les horizons élevés du monde divin. Il l'encourage à s'élever vers les hautes altitudes et le guide vers la meilleure voie de l'ascension. Par exemple, le verset coranique suivant fait allusion aux trois aspects du phénomène naturel mentionné plus haut :

« Notre Seigneur, dit Moïse, est Celui qui a donné à chaque chose sa propre nature puis l'a dirigée. » (Tâ-Hâ, 50)

C'est-à-dire notre Seigneur a donné à toute chose sa structure interne, l'a équipée de ses moyens d'atteindre la perfection et ensuite l'a guidée vers son but réel.

Le même type d'approche des phénomènes de ce monde peut être perçu dans le Coran. De cette manière, les deux ailes de l'origine (al-'illa al-fâ'iliyya) et de la finalité ultime (al-'illa al-ghâ'iyya) sont revivifiées et régénérées dans toutes les recherches entreprises à propos de ces phénomènes. De cette façon, le Coran transforme la connaissance en raison, la raison en sagesse et les conceptions mentales en vérités. C'est de cette manière que le Coran coordonne les découvertes de la raison théorique avec l'effort de la raison pratique, et objectivise les conceptions intellectuelles et subjectives. Finalement, c'est par ces moyens que le Coran fait du spécialiste un homme de religion, du chercheur scientifique un chercheur pratique, d'une "autorité" scientifique un être dévoué à la vérité, de l'inventeur technique un croyant engagé, de l'entrepreneur industriel un homme de foi, transformant ainsi l'esprit novice en un intellect chevronné.

Nous donnons ci-dessous quelques exemples de l'épanouissement des sciences à la lumière de la Révélation divine.

Premier exemple

Expliquant la création des cieux et leur stabilité bien que n'étant appuyés sur aucune colonne visible, ainsi que le système ordonné du soleil et de la lune, le Coran dit :

« Allah est Celui qui a élevé les cieux sans piliers visibles. Il s'est établi sur le Trône et a soumis le soleil et la lune, chacun poursuivant sa course vers un terme fixé. Il règle l'Ordre et expose en détail les signes afin que vous ayez la certitude de la rencontre de votre Seigneur. » (Ar Ra’d, 2)

Dans ce verset, outre l'évocation de la structure interne des cieux et des planètes, le système des causes efficientes et le système de la cause finale sont également mentionnés. En d'autres termes, le monothéisme et le Jour de la Résurrection (at-tawhîd et al-ma'âd) sont dévoilés.

Deuxième exemple

En expliquant la genèse de la terre et l'émergence des montagnes, et la façon dont les divers arbres et fruits poussent et se développent en se nourrissant des mêmes substances grâce à leurs racines, le Coran déclare :

« Et c'est Lui qui a étendu la terre et y a placé montagnes et fleuves. Et de chaque espèce de fruits Il y établit deux éléments de couple. Il fait que la nuit couvre le jour. Voilà bien là des preuves pour des gens qui réfléchissent. Et sur la terre il y a des parcelles voisines les unes des autres, des jardins de vignes, et des céréales et des palmiers, en touffes ou espacés, arrosés de la même eau, cependant Nous rendons supérieurs les uns aux autres quant au goût. Voilà bien là des preuves pour des gens qui raisonnent. Et si tu dois t'étonner, rien de plus étonnant que leurs dires : "Quand nous serons poussière, reviendrons-nous vraiment à une nouvelle création ?" (Ar Ra’d, 3-5)

Nous voyons donc, dans ces versets, que le Coran décrit non seulement la structure interne de la terre, des montagnes et des rivières, mais qu'il les mentionne aussi dans la perspective de la cause efficiente et de la cause finale, c'est-à-dire que l'unité de la création (at-tawhîd) et la fin ultime (al-ma'âd) sont prises en compte. Toutefois, la manière dont la perspective causale est décrite dans le premier verset n'est pas la même que dans le second. Dans le premier verset, la chaîne causale est décrite allant de l'unité à la multiplicité : c'est l'Unique qui tend la terre, qui fait émerger les montagnes et couler les rivières, etc… alors que dans le second verset, la description va de la multiplicité à l'unité ; ici, nous avons une terre divisée en plusieurs domaines adjacents, chaque domaine renferme un jardin particulier dans lequel poussent des arbres qui portent des fruits particuliers. Les jardins et les domaines ressemblent les uns aux autres et les arbres puisent leur nourriture d'un seul liquide : l'eau. Ce mouvement de la multiplicité à l'unité dans la nature guide l'observateur intelligent vers la réalisation de la Source Unique. Ensuite, le Coran mentionne la résurrection et le problème de la création à nouveau après la mort.

Troisième exemple

Décrivant la naissance du bétail, la manière dont il doit être soigné, la façon dont il doit être utilisé ainsi que la beauté des scènes de troupeaux emmenés au pâturage, et d'autres questions relatives aux animaux domestiques, le Coran dit :
« Et les bestiaux, Il les a créés pour vous ; vous en retirez des [vêtements] chauds ainsi que d'autres profits. Et vous en mangez aussi. Ils vous paraissent beaux quand vous les ramenez, le soir, et aussi le matin quand vous les lâchez pour le pâturage. Et ils portent vos fardeaux vers un pays que vous n'atteindriez qu'avec peine. Vraiment, votre Seigneur est Compatissant et Miséricordieux. Et les chevaux, les mulets et les ânes, pour que vous les montiez, et pour l'apparat. Et Il crée ce que vous ne savez pas. (An-Nahl, 5-8)

Dans ce verset, outre la description de la structure interne de l'émergence et du développement du troupeau, le système de leur cause efficiente (qui est l'Unicité, at-tawhîd) est également souligné. Après ces versets, le Coran fait référence au système de la cause finale de toutes ces choses :

« Votre Dieu est un Dieu unique. Ceux qui ne croient pas en l'au-delà, leurs coeurs nient (l'unicité d'Allah) et ils sont remplis d'orgueil. » (An-Nahl, 22)

Quatrième exemple

Expliquant l'apparition des nuages, leur concentration, la formation de la pluie en leur sein, leur formation dans le ciel de façon à ressembler aux montagnes célestes, la chute de la grêle, et d'autres phénomènes relatifs à l'ordre du jour et de la nuit, ainsi que la genèse des divers animaux, le Coran affirme :
« N'as-tu pas vu qu'Allah pousse les nuages ? Ensuite Il les réunit et Il en fait un amas, et tu vois la pluie sortir de son sein. Et Il fait descendre du ciel, de la grêle [provenant] des nuages [comparables] à des montagnes. Il en frappe qui Il veut et l'écarte de qui Il veut. Peu s'en faut que l'éclat de son éclair ne ravisse la vue. Allah fait alterner la nuit et le jour. Il y a là un sujet de réflexion pour ceux qui ont des yeux. Et Allah a créé d'eau tout animale. Il y en a qui marche sur le ventre, d'autres marchent sur deux pattes, et d'autres encore marchent sur quatre. Allah crée ce qu'Il veut et Allah est Omnipotent. Nous avons certes fait descendre des versets explicites. Et Allah guide qui Il veut vers un droit chemin. » (An-Nûr, 43-46)

Nous remarquons ainsi, dans le verset cité, que la structure causale ainsi que la fin et la destinée ultimes de toute chose sont décrites. Par exemple, lorsque le Coran décrit la structure interne de ces phénomènes naturels, la formation des nuages, la chute de la pluie, de la grêle, l'éclair, etc… il souligne que la chaîne des causes efficientes qui se situe au-delà de leur émergence conduit à Allah, qui est le Créateur et le Nourricier de toute chose. Les phénomènes naturels sont ici des signes (âyât) ; il y a aussi une référence à l'orientation vers la voie droite qui mène au but ultime de toute vie, qui n'est rien d'autre que Allah. Les trois perspectives sont ainsi prises en compte : la perspective causale, la structure interne et la perspective du but et du propos.

En résumé, en expliquant les choses de ce monde, en nous donnant une description brève mais utile de leur structure interne, le Coran considère également leur principe causal et leur destinée ultime. En fait, le Coran insiste surtout sur l'explication du point de départ et du point final, dans une ascension verticale d'une chose, c'est-à-dire que le point de départ de toute chose du point de vue du Coran est Allah l'Unique, et leur point final est l'Au-delà. Le Coran ne considère pas que la description et l'explication de la structure interne d'une chose sont en elles-mêmes une explication entière et totale de cette chose.

LES SCIENCES ET LE ROLE GUIDE DE LA RÉVÉLATION


En conclusion, mentionnons quelques exemples sur l'épanouissement de la connaissance humaine à la lumière de la Révélation divine, afin de montrer les effets de ces enseignements célestes sur la pensée et la connaissance humaines.

Premier exemple


L'effort intellectuel de l'homme lui procure une suprématie qui se manifeste sur les phénomènes naturels. Son intellect, toutefois, ne lui assure pas les voies adéquates pour l'utilisation de cette puissance. C'est le rôle de la Révélation divine, qui offre à l'homme les buts adéquats en vue de savoir comment les énergies humaines doivent être canalisées. Par exemple, elle déclare ceci, comme une règle générale :

« (Les croyants) sont durs envers les mécréants, miséricordieux entre eux. » (Al Fath, 29)
Par cette orientation générale, le Coran indique comment toutes les énergies de la communauté – matérielles et spirituelles – doivent être utilisées.

Deuxième exemple

Lorsque, grâce à un miracle divin, le fer dur et froid est rendu souple et malléable entre les mains du prophète David, la Révélation divine l'instruit que le fer doit être utilisé pour fabriquer des armes défensives et non destructrices :
« Et pour lui, Nous avons amolli le fer (en lui disant) : "Fabrique des cottes de maille complètes et mesure bien les mailles". Et faites le bien. Je suis Clairvoyant sur ce que vous faites. » (Saba', 10-11)

Le point important est qu'un métal dur comme le fer doit être utilisé non en arme destructrice, mais en un instrument défensif, et ce qui pourrait être une arme offensive puissante doit être détourné pour devenir l'instrument de défense le plus délicat. En clair, deux aspects ont été pris en considération : la force de l'acier et son utilisation dans l'intérêt du peuple :

« Et Nous avons fait descendre le fer, dans lequel il y a une force redoutable, aussi bien que des utilités pour les gens. » (Al-Hadîd, 25)

Ainsi, l'aspect mis en évidence dans le fer est son utilité à l'homme et non son utilisation possible pour tuer et détruire.

Troisième exemple

Lorsque les hostilités sont déclarées entre deux parties injustes ou deux adversaires des Musulmans, et que la demande d'armes devient pressante, toutes les techniques et le savoir-faire humain sont alors mis à la disposition des profits à court terme de ce monde et sont orientés vers la fabrication et la vente des armes. La Révélation divine, cependant, délimite clairement la voie que l'on devrait adopter lors de tels évènements. Elle instruit l'homme qu'il devrait mettre entre les mains des deux adversaires un équipement uniquement défensif, même si les deux antagonistes sont des adversaires de l'Islam ou des incroyants.
Hisham rapporte le récit de Muhammad b. Qays disant : « Je demandai à l'Imam as-Sâdiq : "Si deux groupes d'incroyants se font la guerre, devrais-je leur vendre des armes ? " Il répondit : "Vends des armes défensives à tous les deux."»
L'attitude humaine et islamique consiste à ne permettre à personne de profiter d'une tragédie humaine, en vendant des armes offensives et destructrices aux factions en guerre, en encourageant l'écoulement du sang et la destruction ou en appuyant une partie contre l'autre, pour lui permettre de remporter la victoire et la domination. La tâche de l'homme qui s'est libéré des chaînes de l'avidité et des désirs multiples, des rivalités, des jalousies et des corruptions, consiste à adopter une attitude impartiale envers les deux parties en conflit et à leur vendre uniquement des armes et des équipements défensifs. Il devrait être motivé par le désir de sauver des vies humaines et d'empêcher la destruction et l'écoulement de sang.

Quatrième exemple

Le modèle et la forme spécifique du gouvernement islamique ont été expliqués par le commandeur des croyants 'Ali dans une directive adressée à Mâlik al-Ashtar. Dans ce document, le commandeur des croyants délimite clairement la nature des tâches de son gouvernement et comment le pouvoir politique devra être utilisé. Il établit aussi que le pouvoir du gouvernement ne devrait jamais violer les frontières fixes de la justice et de l'équité :»
« (Ô Mâlik), ne te comporte pas envers eux comme des prédateurs qui attendent une occasion pour les dévorer. Ils (les gens que tu gouvernes) sont de deux sortes, ou bien ton frère dans la foi ou bien une créature comme toi. » (Nahj al-Balâgha, 53)
Dans cette directive politique, le développement et la perfection de l'art du gouvernement, que l'on place sous la catégorie de la "philosophie pratique", l'une des plus importantes en sciences humaines, sont évidents. L'Imam 'Ali a limité le pouvoir de l'Etat au cadre de la justice et des droits du peuple. Il ne permet pas la transgression de ces liens sacrés même envers les non Musulmans. Ce n'est rien d'autre que la perfection de l'art du gouvernement à la lumière de la Révélation divine.

Pour conclure, nous devons nous rappeler que la mission de toute révolution culturelle islamique est d'emprunter le chemin qui a été décrit plus haut, pour que les sciences sociales, humaines et les sciences expérimentales puissent atteindre leur sommet le plus élevé et le degré le plus élevé de leur développement. Il est donc nécessaire, en étudiant la "structure interne" de ces spécialités, que leur "perspective causale" et leur "perspective finale" soient prises en compte.