« Et moi, je dis : Le Livre de Dieu Tout Puissant contient toute chose. Quant aux sciences, pas un seul de leurs chapitres, pas un seul de leurs problèmes fondamentaux, dont on ne trouve dans le Coran quelque chose qui y renvoie. On y trouve les merveilles de la création, les trésors des cieux et de la terre, ce qui est dans les horizons lointains, tout comme ce qui est enfoui dans le sous-sol ». Al-Suyûtî (849-911 / 1445-1505).
Le Coran n’est ni une œuvre scientifique ni une œuvre littéraire : c’est la Parole d’Allah, une « guidée pour les pieux ». Or, chercher un guide, c’est manifester son incapacité à retrouver seul la voie qui mène droit à sa destination.
Du point de vue spirituel, cette destination est la félicité éternelle, c’est-à-dire le Paradis des délices. Dans cette acception, le Coran demeure la source intarissable, doué de la perfection d’étancher la soif (ici désir ardent) de ceux qui cherchent à rencontrer leur noble Créateur Allah le Jour de la résurrection, les visages rayonnant de satisfaction : « Quiconque donc espère rencontrer son Seigneur, qu’il fasse une œuvre pie et qu’il n’associe personne à son Seigneur dans l’adoration » S.18-V.110
Fortement imprégné des hautes valeurs morales du Saint Coran, l’esclave qui révère son Créateur est constamment rappelé à un auto examen de conscience à chaque fois qu’ il lit le texte sacré avec ferveur . C’est cette méditation de la Parole d’Allah qui constitue pour le croyant, la guidée fondamentale vers la félicité éternelle.
Du point de vue de la production intellectuelle, cette destination prend le sens de découverte des lois gouvernant l’univers. Dans ce domaine aussi, le Saint Coran demeure et reste la source d’inspiration, douée de la perfection de suggestion. Cette assertion, le savant musulman Al-Suyûtî l’avait intériorisée il y a de cela plus de cinq siècles.
« Et moi, je dis : Le Livre de Dieu Tout Puissant contient toute chose. Quant aux sciences, pas un seul de leurs chapitres, pas un seul de leurs problèmes fondamentaux, dont on ne trouve dans le Coran quelque chose qui y renvoie. On y trouve les merveilles de la création, les trésors des cieux et de la terre, ce qui est dans les horizons lointains, tout comme ce qui est enfoui dans le sous-sol ».
La clé de la découverte des lois régissant le cosmos résident dans la crainte d’Allah Puissant et Grand :
« Craigne Allah et Allah vous instruit » S.2-V.282
« Ô croyants ! Si vous craignez Allah IL vous imprime la faculté de discernement… » S.8-V.29
Mais, la crainte d’Allah, rien ne peut nous l’imprimer si ce n’est la méditation et l’application stricte des recommandations du Saint Coran avec une foi que n’ébranle aucun doute. « Rien n’a été omis dans le Livre » nous enseigne alors le Coran. Autrement dit, il n’existe aucune interrogation que se pose le fils d’Adam (Paix sur lui) qui ne trouve sa solution sous forme codée dans le Saint Coran. Le problème est alors de pourvoir décoder ces solutions par le biais bien évidemment de la piété en Allah, notre Créateur infiniment savant.
« Si tout ce qu’il y a d’arbres sur terre se transformait en plumes et que la mer, et sept mers après elle fournissaient l’encre, elles tariraient toutes sans que les paroles d’Allah ne s’épuisent. Certes Allah est Puissant et Sage » S.31-V.27
Qui peut alors en toute sincérité, trouver meilleur Directeur de recherche en dehors de Celui qui a créé à la perfection ce que nous cherchons à comprendre et à découvrir ?
« Telle est l’œuvre d’Allah Qui a tout façonné à la perfection » S.27-V.88
Certes par le seul biais de l’effort fourni, on peut arriver à découvrir certaines des lois régissant la naissance, l’évolution et la fin de l’univers tout entier. Nul besoin d’être pieux pour jouir des avantages et des honneurs d’un prix Nobel.
« Oui, à côté de la difficulté se trouve la facilité » S.94-V.6
Allah rétribue donc l’effort fourni dû-t-il être fourni par un cœur dur, réfractaire à Ses recommandations. N’est-IL pas ‘’ARRAHMAN’’ c’est-à-dire Celui qui a répandu Sa miséricorde sur l’ensemble de Ses créatures, soumis comme infidèles, croyants comme mécréants, monothéistes comme polythéistes ? Notre Bien-aimé Prophète (Salut et bénédiction sur lui), la signature de cette miséricorde a dit :
« Allah a divisé la miséricorde en cent parties. IL en a gardé quatre-vingt-dix-neuf et en a fait descendre une sur terre. C’est grâce à cette dernière partie que les êtres s’affectionnent au point que la monture lève son sabot de peur de toucher son petit ». Hadith rapporté par Mouslim
Entre faire de la recherche tout en ignorant le but fondamental de la création :
« Je n’ai créé les Djinns et les Hommes que pour qu’ils M’adorent » S.51-V.55
Et faire cette même recherche tout en baignant dans la miséricorde et la clémence divine, le musulman averti choisi bien évidemment le dernier schéma d’investigation. A quoi serviraient mille prix Nobel si on doit en jouir et en être honoré pour finir par la suite son existence dès lors triste dans les flammes de la Géhenne dont, rappelons le au passage :
« Les combustibles sont constitués d’hommes et de pierres » S.2-V.24
La seule destination qui vaille être recherchée demeure et reste la félicité éternelle qui doit alors sous-tendre toutes nos activités de quelque ordre que ce soit. Le chercheur musulman dans sa communion avec le Saint Coran, trouve en lui une puissante source d’inspiration, inspirant à la fois crainte révérencielle et espoir, laquelle crainte est la clé des mystères de la création :
« Craignez Allah et Allah vous instruit »
Pour voir loin dans le cosmos fuyant, il suffit de voir pieusement dans le Saint Coran.